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  • BA 128 Metz-Frescaty : le dernier vol du F-100

     

    Le dernier symbole de la présence des forces aériennes françaises à Metz s’est envolé le 27 novembre. Le superbe avion de chasse F-100 qui trônait à l’entrée de la BA 128 Metz-Frescaty a été démonté. Il sera exposé à Toul-Rosières.

    financees-en-integralite-par-edf-les-operations-de-demontage-du-f-100-installe-a-l-entree-de-la-ba-128-metz-frescaty-ont-dure-toute-la-journee-d-hier-photo-karim-siari.jpgC’était le ballet des curieux devant l’entrée de la base aérienne 128 Metz-Frescaty. Sous l’objectif des smartphones, l’avion de chasse américain F-100, dont la gueule de squale caractéristique défiait le ciel depuis 2005, a été méthodiquement démonté avant d’être chargé sur un camion pour un ultime voyage vers son nouveau port d’attache, Toul-Rosières.

    Commencées tôt le matin, les opérations se sont poursuivies toute la journée. L’avion a dû être désolidarisé de sa stèle d’acier avant d’être soulevé par deux grues et déposé délicatement sur une remorque. Ainsi est tombé le dernier symbole de la présence des forces aériennes françaises à Metz à la suite de la dissolution de Metz-Frescaty en juin 2012 dans le cadre de la restructuration des armées décrétée en 2008.

    Toutefois, si le fameux F-100 messin qui impressionnait enfants et parents s’est envolé, ce n’est pas pour partir à la casse. Son plan de vol prévoit qu’il atterrisse sur l’ancienne base arienne 136 Toul-Rosières fermée, elle, en 2004. « C’est un retour à la maison en quelque sorte », se félicitait Jean-Marc Dall’Aglio, chargé de mission EDF. C’est à cet ancien général de l’armée de l’air recruté par l’électricien, que l’on doit ce retour au bercail d’un des fleurons de l’aviation de chasse de l’après-guerre.

    Le North American F-100 Super Sabre fiché à l’entrée de Metz-Frescaty était, en fait, l’emblème de Toul-Rosières. De 1967 à la fin des années 1970, les pilotes de la 11e escadre stationnée à Toul volaient à bord de ces premiers avions supersoniques sortis à près de 2000 pièces.

    Les chasseurs américains ont été remplacés ensuite par les agiles Jaguar franco-britanniques. Seul exemplaire conservé en Lorraine, le F-100 exposé à Metz « raconte donc une partie de l’histoire de la BA 136 », rapporte Jean-Marc Dall’Aglio qui a en charge la création d’un musée de l’air dans le cadre de la reconversion de Toul-Rosières.

    Cédée à EDF Énergies Nouvelles par le ministère de la Défense, l’emprise militaire accueille aujourd’hui une ferme photovoltaïque. « Dans le projet, nous avions prévu une zone d’accueil du public », explique Jean-Marc Dall’Aglio qui a eu l’idée de développer dans cette parcelle réservée, un musée dédié à l’histoire de la BA 136 à côté d’une Maison de l’énergie : « Nous avons trois petits hangars : l’un recevra le F-100 ; l’autre, un réacteur de F-100 ; et le dernier, un Jaguar. Chaque hall présentera également des photographies, des objets, des documents et des témoignages en relation avec le passé de la base. » Le tout est financé par le groupe EDF. Décollage programmé à l’automne 2014.

    [d’après RL]

  • Postes, télégraphes, téléphones en France : une chronologie illustrée du XIXe siècle

    ptt.jpgAprès la Chronique du XXe siècle, la Fédération nationale des associations de personnel de La Poste et de France Télécom pour la recherche historique (FNARH), dont le siège est à Laxou (Meurthe-et-Moselle), propose une Chronique du XIXe siècle des Postes, télégraphes et téléphones en France.

    Chaque chronique comprend une rubrique "Repères" dans laquelle sont rappelés les événements politico-économiques importants qui se sont déroulés en France et dans le monde, en faisant état de ceux afférents aux postes et télégraphes dans les autres pays ainsi que les inventions les plus remarquables dans le domaine concerné.

    L'ouvrage fait un focus sur les points particuliers qui ont marqué l'évolution en France des services postaux (Poste aux chevaux, Poste rurale, bureaux ambulants...), du télégraphe (télégraphe aérien Chappe, câbles sous-marins...), du téléphone et de la télégraphie sans fil.

    Enfin, cette Chronique du XIXe siècle comporte une synthèse en forme de bilan du siècle écoulé dans les domaines des Postes et Télégraphes ; siècle qui connut un développement extraordinaire de ces moyens de communication.

    Le recueil est enrichi de nombreuses illustrations d'époque.

     

    ‡ Postes, Télégraphes, Téléphones en France : une chronique illustrée du XIXe siècle, Claude Pérardel (dir.), éditions FNARH, 2013, 414 p., ill. (40 €).

    Tarif promotionnel jusqu'au 31 décembre 2013 : 35 € + 10 € de port. Après cette date, 40 € + 10 € de port.

    A commander à FNARH, 22 rue de la Sapinière, 54520 LAXOU

    Plus d'info sur www.fnarh.com 

  • Quel avenir pour les presbytères vosgiens ?

    Vente, rénovation ou destruction, les municipalités, pour la plupart propriétaires des maisons de prêtres, s’interrogent. Les réponses ne sont pas toujours satisfaisantes.

    cure mthx.jpgPour les communes, la question se pose forcément une fois. Que faire du presbytère ? Le réhabiliter, le vendre ? Le conseil municipal de Saint-Maurice-sur-Moselle a dernièrement pris sa décision : le rénover pour y créer deux appartements. « Nous n’avons plus de prêtre depuis 2008, souligne le maire Philippe Spilleboute. Nous engageons des travaux importants notamment en matière d’isolation dans cette belle bâtisse et nous créons une salle de cantine qui jouxtera l’ancien presbytère. » Il y a deux ans, c’est Dogneville qui passait à l’acte en inaugurant son ancien presbytère transformé en appartements. Et dans les Vosges – qui comptaient dans les années 1970 quelque 400 presbytères – les exemples ne manquent pas…

    Si la question du devenir des maisons de curé revient régulièrement sur la table des mairies, c’est parce qu’elles en sont majoritairement propriétaires. « Aujourd’hui l’Eglise n’a plus les moyens d’être propriétaire de ces bâtiments. C’est un gouffre financier lorsqu’il faut assurer toutes les réparations », explique Michel Petitdemange, économe du diocèse de Saint-Dié.

    Dans les Vosges, si quinze presbytères restent dans les mains de l’évêché, trente-huit d’entre eux appartiennent aux communes. Dans ce cas, deux cas de figure se présentent : le prêtre y est encore en fonction et un contrat de bail est signé entre la commune et l’association diocésaine car « la responsabilité de l’évêché est de loger ses prêtres jusqu’à la mort », souligne Michel Petitdemange ; ou il n’y a plus de prêtre (souvent pour des raisons d’âge ou de regroupement de paroisses) et les municipalités disposent de leur bien comme elles l’entendent…

    Et là, ça peut « faire mal au cœur », souligne Jean-François Michel, le président de l’association Saône Lorraine. Un exemple : Mattaincourt. Le presbytère de Saint-Pierre-Fourier – transformé en maison d’habitation – a été « un peu défiguré. » « On ne voit quasiment plus le puits, ni la cour intérieure. Le musée n’existe plus. Toute une partie a été goudronnée. Ce presbytère a perdu toute son originalité », souligne celui le président bénévole auteur de l’ouvrage “Maisons de curé et presbytères anciens des Vosges”. Globalement, « les municipalités qui entreprennent, malmènent les bâtiments », note le spécialiste. Il arrive même que ces édifices disparaissent totalement du paysage, soit par irrespect, soit par ignorance d’éléments patrimoniaux et historiques. Alors que les presbytères se font rares dans les Hautes-Vosges, celui de Bussang n’est pas passé loin du couperet. Il a été sauvé grâce à un conseiller municipal qui a brandi l’ouvrage de Jean-François Michel en réunion. Eh oui, le presbytère y est répertorié comme haut lieu patrimonial…

    A contrario, quelques communes chérissent leur maison de curé. Monthureux-sur-Saône a transformé son presbytère en musée. A Bleurville, Nonville et Serécourt par exemple, ce sont de très belles restaurations qui ont été faites par des particuliers, amoureux des vieilles pierres. Mais, malheureusement, souvent acquis par des propriétaires originaires de Belgique, du Luxembourg ou des Pays-Bas, ces résidences secondaires changent bien vite de mains… et perdent une grande partie de leur âme.

    [d’après Vosges Matin]


    Destruction du presbytère de Grandvillers (88)

     

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    L’ancien presbytère de Bleurville est à vendre

     

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    Presbytère et église surplombent le village [cliché ©H&PB].

     

    Noble bâtisse est située en face de l’église paroissiale et surplombe le village de Bleurville avec une jolie vue sur la vaste forêt de Darney.

    Maison de cure depuis le 18ème siècle, elle a connu un remaniement important en 1829-1830. Le presbytère fut occupé par le desservant de la paroisse jusqu’en 2010.

    Vaste demeure dont la toiture est refaite à neuf (2012), elle est close de murs et dispose d’un vaste jardin et d’un verger à l’arrière.

    Cette maison de caractère conviendrait tout-à-fait pour la réalisation d'un projet de création de chambres d'hôtes.

    Bleurville est situé dans le canton de Monthureux-sur-Saône, à 21 km au sud de Vittel et proche de la sortie A31 de Bulgnéville.

     

    > Renseignements : Étude REBOURG-BALANCY à Vittel

    > Tél. : 03 29 08 01 80 – etude-rebourg.balancy@notaires.fr

  • Le FRAC Lorraine condamné

    frac metz.jpgLe Fonds régional d’art contemporain (Frac) de Lorraine a été condamné pour avoir exposé en 2008 des œuvres susceptibles de choquer sans avoir suffisamment protégé le jeune public. Le Frac a été condamné à régler un euro symbolique au titre de dommages-intérêts à l’Association générale contre le racisme et le respect de l’identité française et chrétienne (Agrif), association de défense de la culture chrétienne à l’origine de la plainte.

    Le tribunal de grande instance de Metz a estimé que des textes de l’artiste Eric Pougeau exposés par le Frac Lorraine durant l’exposition « Infamille », en 2008, pouvaient « créer un sentiment de peur chez le mineur susceptible de les lire » et qu’ils étaient de nature à porter « gravement atteinte à la dignité humaine », d’après son jugement rendu le 21 novembre.

    [d’après ER]

  • Le patrimoine chrétien, témoin de la foi dans les Vosges

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  • Lignéville (88) : les travaux se poursuivent à la chapelle Saint-Basle

    lignéville.jpgLa chapelle Saint-Basle de Lignéville poursuit sa cure de rajeunissement.

    Après les extérieurs, c'est au tour de l'intérieur de connaître une nouvelle jeunesse ; première protection avant l'hiver avec l'application d'une couche d'enduit mural. Les travaux reprendront aux beaux jours annonçant une véritable résurrection printanière !

    La souscription lancée par La Fondation du Patrimoine - Lorraine est toujours ouverte. Les dons s'élèvent actuellement à 5 125 €.

    lignéville1.jpg

    La rénovation de l'intérieur de la chapelle [crédit photo : ©Gilou Salvini]



    Rappelons que votre don est déductible en partie des impôts. Par exemple :

    - si vous donnez 10 €, déduction de 6,60 €
    - si vous donnez 50 €, déduction de 33 €
    - si votre entreprise donne 100 €, déduction de 60 €

     

    ‡ Plus d'info sur : www.fondation-patrimoine.org

  • Autour de la restauration des toiles de Alphonse Monchablon à Domremy

    domremy.jpg

    Jean-François Michel, président de l’association Saône Lorraine et délégué régional Lorraine VMF, présente une conférence sur Alphonse Monchablon le 7 décembre à 14h30 à la MJC Lillebonne à Nancy.

    Cette conférence vous fera découvrir le peintre et son œuvre à la fin du 19ème siècle en Lorraine.

    Le projet de restauration des toiles de la crypte de la basilique du Bois-Chenu de Domremy avance à son rythme. Les promoteurs de l’opération ont déjà recueilli 18 000 € dont 7 000 € versés par le Conseil général des Vosges.

    Il faudrait recueillir au moins entre 30 000 € et 35 000 € pour que La Fondation du Patrimoine abonde le projet.

    Nous comptons sur votre générosité pour sauvegarder ce trésor du patrimoine lorrain !

     

    ‡ Don possible sur www.fondation-patrimoine.org

  • Saint-Avold de la préhistoire à nos jours

    st avold.jpgSaint-Avold a connu en plus de 1500 ans une histoire riche et mouvementée. Fondée selon une légende vers 506-520, par la création d'un oratoire attribué dit-on, au moine Fridolin. Une modeste abbaye se développe sous les souverains carolingiens pour devenir un important monastère bénédictin, enrichi et protégé par les évêques de Metz qui y déposent les reliques  de saint Nabor. C'est autour de cette abbaye évêchoise que naît une ville qui prendra le nom du monastère.

    Aux XIVe et XVe siècles, la cité, située à un croisement routier majeur, croît pour devenir un important centre commercial et administratif du temporel épiscopal. La ville et sa seigneurie intègrent le duché de Lorraine en 1581 et connaissent un âge d'or grâce à l'attrait des foires naboriennes et de son commerce. Cette phase d'expansion est brutalement interrompue par les guerres qui ravagent l'espace lorrain au XVIIe siècle. Une lente reconstruction s'amorce au début du XVIIIe siècle symbolisée par de belles demeures sobres et élégantes en pierre de taille aux portes sculptées.

    Française en 1766, la ville devenue chef-lieu de canton en 1790, connaît après une période révolutionnaire troublée, un déclin car l'industrialisation ne s'amorce que très lentement au cours de la seconde moitié du XIXe siècle. La création de la voie de chemin de fer Metz-Sarrebrück en 1851-1852, assoit la prospérité du négoce local. Intégrée au IIe Reich en 1870, Saint-Avold connaît une grande prospérité liée à la présence de l'armée allemande qui y installe toute une ceinture de casernes. La bourgade affirme son caractère urbain et se dote alors d'équipements modernes.

    Française en 1918, elle ne connaîtra que peu de changements durant l'entre-deux-guerres. L'exploitation charbonnière qui a débuté lentement à la fin du XIXe siècle s'accentue et la société houillère Sarre-et-Moselle construit pour les ouvriers majoritairement polonais, la cité Jeanne-d'Arc en 1927-1930. Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville paye un lourd tribut : le cimetière américain le plus grand d'Europe témoigne des sacrifices consentis par les militaires américains pour libérer l'Europe. Ce n'est que dans les années 1950-1960 que se développe le pôle carbo et pétrochimique de Carling. La ville voit alors se créer de nouveaux quartiers et intègre en 1965 le village de Dourd'hal.

    Un bel ouvrage copieusement illustré pour découvrir l'histoire de cette commune mosellane.

     

    ‡ Saint-Avold de la préhistoire à nos jours, Pascal Flaus, éditions Serpenoise, 2013, 277 p., ill. (29 €).

  • La Manif' pour Tous Lorraine invite Frigide Barjot le 5 décembre

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    La Manif Pour Tous Lorraine invite Frigide Barjot, Xavier Bongibault et Laurence Tcheng à présenter le programme de L'Avenir pour tous lors d'une conférence-débat

     Jeudi 5 décembre 2013

    à 20H30

    à Nancy

    Salle Raugraff, 13 rue des Ponts

    Venez nombreux pour venir échanger autour de la volonté de porter une demande de référendum constitutionnel pour inscrire le mariage Homme/Femme dans la Constitution tout en conservant les droits d'union des couples homosexuels afin de préserver durablement le mariage et au travers de lui la filiation.

  • Val-et-Châtillon (54) : pour mieux connaître la Grande Guerre

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    [ER]

  • Lotharingia XVIII : Mélanges offerts à Hubert Collin

    lotharingia 18.jpgLa Société Thierry-Alix, qui s'est donnée pour objectif de valoriser les fonds d'archives lorrains, publie le 18ème opus de la prestigieuse revue Lotharingia en forme de Mélanges en hommage à un amoureux des vieux papiers de notre histoire : Hubert Collin.

    Né en 1938 et longtemps directeur des archives départementales de Meurthe-et-Moselle, il se passionne pour la recherche historique et a publié un nombre considérable d'articles.

    Ces Mélanges qui rassemblent quelques trente-cinq contributions variées d'auteurs amis ou relations d'Hubert Collin, nous font partager de nombreux aspects de l'histoire de la Lorraine si chère à notre conservateur honoraire des Archives de Meurthe-et-Moselle.

    Ce fort volume de Lotharingia est un beau cadeau offert en guise de remerciements pour tout ce qu'Hubert Collin a accompli au cours de sa longue carrière de praticien des documents anciens afin de faire connaître l'histoire de Lorraine. Mais aussi pour son action auprès de l'Académie de Stanislas et, surtout, pour son implication dans la rénovation de l'église romaine de Saint-Nicolas-des-Lorrains.

    Un bel ouvrage qui séduira tous les amateurs d'histoire de notre Lorraine et qui aborde un large spectre chronologique allant du Moyen Âge à l'époque industrielle lorraine contemporaine.

     

    ‡ Lotharingia n° XVIII. En passant par la Lorraine : de Vincent de Beauvais aux Houillères du Bassin de Lorraine. Mélanges offert à Hubert Collin, Conservateur honoraire des Archives de Meurthe-et-Moselle, Michel Parisse et Simone Collin-Roset (dir.), Société Thierry-Alix, 2013, 453 p., ill. (75 € + 7,25 € de frais de port). A commander à : Société Thierry-Alix, AD54, 1 rue de la Monnaie, 54000 NANCY.

  • L'ex-hôtel International de Martigny-les-Bains (88) : un désastre immobilier

    Un malheur n'arrive jamais seul. Le solide adage maintes fois confirmé dans la pratique courante s'applique sans restriction à la commune de Martigny-les-Bains.

    martigny.jpgAlors que la construction de la maison de retraite s'arrêtait en juin 2011, consécutivement à une importante malfaçon, l'espoir renaissait à quelques centaines de mètres à propos d'un projet immobilier d'une centaine d'appartements associant une thérapie révolutionnaire visant le soulagement d'une affection très douloureuse : la fibromyalgie.

    Lancés en 2009, les travaux d'aménagement du site effectués dans l'ancien hôtel International thermal (et ex-collège privé Saint-Clément) avaient été interrompus pour finalement reprendre en juin 2011. Et puis patatras, le chantier s'arrêtait définitivement quelques mois plus tard. « Plus de 70 personnes ont investi 7 millions d'euros dans ce projet immobilier. Désormais, les propriétaires des appartements qui devaient être réalisés veulent connaître le coût réel des sommes réellement engagés dans ce chantier », explique Maître Lordier chargé de défendre la grande majorité des plaignants réunie en collectif.

    Un expert a donc été nommé par le tribunal d'Epinal afin de connaître le montant des sommes engagées dans la réhabilitation de l'hôtel International « Le travail est long et fastidieux. C'est pour cette raison qu'un expert a été nommé en septembre 2012 afin d'étudier au plus près les différentes opérations financières et immobilières réalisées par le promoteur du projet. Face à l'ampleur des recherches, nous devrions avoir les résultats des expertises dans les semaines à venir », indique l'avocat du cabinet nancéien BDF, spécialisé dans le conseil et les contentieux. Ensuite et dans l'attente d'un jugement rapide, la commune peut espérer récupérer le bâtiment pour l'euro symbolique en tablant sur l'arrivée hypothétique d'un nouveau bâtisseur. Quant aux 70 investisseurs floués, un recours financier vis-à-vis du promoteur semble purement illusoire, seule une décision judiciaire incriminant d'autres responsables solvables du dossier immobilier peut aboutir à une réparation financière. Autre hypothèse pour le moins farfelue, le rapport d'expertises donne raison au promoteur avec la possibilité de poursuivre « l'aventure » avec quelques millions supplémentaires. Alors avis aux amateurs !

    [Vosges Matin]

  • Saint Nicolas fêté à Saint-Nicolas-de-Port

    st nicolas.jpg

  • L'Enragé

    enragé1.jpgFortuné de Boisgobey publie ce roman contre-révolutionnaire en deux tomes en 1877.

    Il met en scène la résistance des Chouans de Vendée et plus particulièrement l’épisode final de la Virée de Galerne, qui s’acheva par la tentative dramatique de prise du port de Granville.

    Une trépidante histoire d'honneur, d'amitié virile et de cupidité sordide va se développer sur une trame historique mouvementée, celle des combats impitoyables qui opposent, dans tout l'Ouest de la France, les Chouans, paysans courageux au service de Dieu et du Roi, et les "Bleus" envoyés par la Convention pour défendre la République.


    Fortuné du Boisgobey, né à Granville en 1821 et mort en 1891, est un auteur de romans policiers et de romans historiques. Il présida la Société des Gens de Lettres en 1885 et 1886.


    enragé2.jpg‡ L'Enragé. Les cachettes de Marie-Rose, Fortuné du Boisgobey, éditions Pascal Galodé, 2013, tome 1, 254 p. (23,90 €).

    ‡ L'enragé. Des noyades de Nantes à la Mare de Bouillon, Fortuné du Boisgobey, éditions Pascal Galodé, 2013, tome 2, 262 p. (23,90 €).
  • Fausse médaille miraculeuse…

    Médaille_miraculeuse.jpgComment on le sait, lors de ses apparitions à Paris (rue du Bac) en 1830, la Vierge Marie a demandé à Catherine Labouré de faire frapper une médaille suivant le modèle qu'elle a donné et à promis des grâces à ceux qui la porteront.

    Or, voici que depuis un certain temps, de fausses médailles miraculeuses sont vendues partout dans le monde. Celles-ci, - oeuvre de la franc-maçonnerie ? -, sont hélas très répandues et beaucoup de gens de bonne foi n'y voient que du feu. Croyant se procurer un objet de piété, ils se retrouvent avec un objet qui porte ni plus, ni moins, des symboles sataniques !

    fausse medaille.jpgVoici donc quelques indications qui caractérisent la fausse médaille :

    1- Le ‘M’ n'est plus vertical mais incliné et voit sa position inversée, retournée.

    2- L'épée ne transperce plus le cœur.

    3- Celui-ci n'est plus réellement un cœur mais un triangle couronné surmonté d'une tête à double cornes.

    4- Le sommet de la croix est porteur d'une tête satanique.

    5- Une étoile a été ajoutée au-dessus du visage de Marie.

    6- Le ‘M’ est rayé par des traits en travers.

    Prudence donc ! Même dans les lieux mariaux, on risque de se faire berner par cette fausse médaille. Comme on le voit, le démon ne ménage pas ses efforts pour tromper ceux qui, malgré les ricanements de certains membres du clergé, manifestent avec raison une piété salutaire à travers les sacramentaux.

    Jean-Pierre Snyers

    jpsnyers.blogspot.com 

     

  • La représentation du massif vosgien (1670-1870)

    lorraine,vosges,massif,montagne,montaigne,victor hugo,marie josé laperche fournelA l'âge classique, les Vosges, modeste massif situé au nord-est de la France, n'inspirent au mieux qu'indifférence, au pire aversion, et ne sont, pour la plupart, à l'instar des autres montagnes de l'Europe, d'un ailleurs répulsif, le monde de l'âpreté, de la laideur, voire de la sauvagerie. Car, à l'effroi qu'inspire la nature répond l'horreur que suscite chez le voyageur citadin la vision du montagnard vosgien.

    Deux siècles plus tard, en revanche, au temps du romantisme, la montagne vosgienne et ses habitants sont devenus objet d'étude et de passion, source de jouissance et de délectation esthétique.

    Entre ces deux périodes - 1670 à 1870 - a eu lieu le basculement du discours et la conversion du regard à de nouveaux modèles d'appréciation, à des visions nouvelles dont l'auteur s'efforce de saisir les genèses et les déterminants.

    A travers les discours des savants, praticiens, administrateurs et surtout voyageurs, érudits, mondains ou bien esthètes, c'est une histoire des représentations qu'on propose au lecteur : des représentations que les hommes à différents moments se son fait du massif, véritable reconstruction du paysage vosgien et de ses habitants par le regard d'autrui.

    Espace perçu, rêvé, représenté, la montagne vosgienne est aussi un espace vécu que chacun construit en fonction de la représentation qu'il en a.

     

    ‡ La représentation du massif vosgien (1670-1870), Marie-José Laperche-Fournel, éditions L'Harmattan, 2013, 250 p., ill. ( 27 €).

  • Un nouveau lieu de culte catholique à Nancy : l'église Marie-Immaculée

    "Il y a des demeures nombreuses dans la maison de mon Père" (Jn., 14, 2). Nancy compte en effet depuis ce dimanche 24 novembre une nouvelle église où se célèbre le Saint Sacrifice de la messe. Une première dans la ferveur et la joie pour la toute nouvelle Chapellenie Bienheureux Charles Ier de Habsbourg-Lorraine.

    Eglise Marie-Immaculée_premiere messe_24.11.13 001.jpgLe diocèse de Nancy & de Toul a confié à M. l'abbé Florent Husson, prêtre diocésain, la responsabilité de la chapellenie qui rassemble la communauté attachée à la célébration de la messe selon le Missel publié par Jean XXIII en 1962. Jusque-là, les offices étaient célébrés en l'église Saint-Pierre, avenue de Strasbourg. Désormais, l'ancienne église des Oblats de Marie-Immaculée, située avenue Général Leclerc, accueille les activités de la chapellenie. Cette église - construite au milieu du XIXe siècle - est la propriété de la congrégation des Soeurs de Saint-Charles.

    lorraine,nancy,chapellenie bienheureux charles de lorraine habsbourg,charles d'autriche,abbé husson,catholique,église,marie immaculée,soeurs de saint charlesRappelons que, selon le droit de l'Eglise, une chapellenie dispose d'une certaine autonomie spirituelle et matérielle. Son "terrain d'action" n'est pas circonscrit à un périmètre paroissial ; la communauté accueille tous les croyants qui souhaitent prier selon le rite liturgique défini par le Concile de Trente.

    Après plusieurs semaines de travaux et d'aménagements imposés par la longue inutilisation de l'édifice cultuel, l'église Marie-Immaculée accueillait ce dimanche les fidèles venus nombreux, dont une délégation des guides Europa-Scouts de Nancy. Liturgie parfaitement réglée, chorale dirigée de main de maître par le chef de choeur, M. Paul Thiébaut, la Sainte Messe, fervente et priante, fut stimulée par le sermon tonique de l'abbé Husson, nouveau Bossuet retrouvant la chaire à prêcher abandonnée depuis des lustres !

    A l'issue de la messe, les fidèles étaient invités à partager le vin d'honneur servi dans les locaux des Soeurs de Saint-Charles mis gentillement à la disposition de la Chapellenie. A cette occasion, l'abbé Husson a remercié les religieuses, bien sûr, pour leur excellente collaboration, l'architecte ayant mené les travaux à l'église, Mme Hennequin, ainsi que tous les bénévoles qui n'ont ménagé ni leur temps ni leurs efforts pour que l'église soient prête pour cette première messe.  Ad majorem Dei gloriam !

    Quelques images de cette messe...

     

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    Le choeur de l'église Marie-Immaculée.

     

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    Le portrait du Bhx Charles de Habsbourg-Lorraine à l'honneur.

    lorraine,nancy,chapellenie bienheureux charles de lorraine habsbourg,charles d'autriche,abbé husson,catholique,église,marie immaculée,soeurs de saint charles

    Encensement du Saint Evangile.

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    A l'élévation.

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    Ite missa est.

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    Pendant le chant final.

    [clichés ©H&PB]

     

    >> Plus d'infos et de photos sur 

    http://chapellenie-bhx-charles-nancy.com 
  • Saint-Nicolas-de-Port (54) : 768e procession en l'honneur de Saint Nicolas le 7 décembre

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    768ème procession ancestrale en l'honneur de Saint Nicolas, patron de la Lorraine

    samedi 7 décembre 2013 à 20h30

    en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port

  • Marainville-sur-Madon (88) : la maison Chopin retrouvée

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    [ER]

  • La nouvelle guerre de religion mondiale

    Thierry Desjardins, journaliste et reporter, directeur général adjoint du Figaro, nous fait part de ses réflexions concernant la nouvelle guerre de religion qui menace le monde.

    coran.jpg« Il serait grand temps que nous nous apercevions – enfin - qu'une nouvelle guerre de religion a éclaté et, cette fois, à l'échelle planétaire.

    Les islamistes massacrent les chrétiens en Égypte, en Irak, aux Philippines, en Indonésie, au Pakistan, au Nigeria, un peu partout. Malraux avait dit : « Le XXIème siècle sera religieux ou il ne sera pas ».

    On a bien l'impression que ce siècle qui commence va voir le déchaînement sans pitié d'un Islam renaissant, voulant dominer le monde et faire payer à la civilisation chrétienne les quelques siècles pendant lesquels elle a régné sur la planète.

    Cette haine du chrétien dépasse de beaucoup tous les problèmes de la foi. En s'attaquant aux églises, aux prêtres, aux religieuses, aux fidèles, les islamistes veulent abattre la civilisation occidentale, la démocratie, le capitalisme, ce qu'ils appellent le « néo-colonialisme », la parité hommes femmes, les Droits de l'Homme, le progrès tel que nous le concevons.

    Le XXème siècle a été marqué par l'affrontement Est-Ouest, le bloc communiste contre les pays « libres ». Marx, Lénine et Staline se sont  effondrés d'eux-mêmes sous les incohérences, bien souvent monstrueuses, de leur idéologie. Mais ils ont aussitôt été remplacés par Allah et son Prophète.

    Le Coran a pris la place du Communisme, le drapeau vert de l'Islam celle du drapeau rouge, les imams prédicateurs des mosquées celle des commissaires politiques.

    Le XXIème siècle sera une guerre sans merci car les foules immenses du Tiers-monde islamisé (et des banlieues de nos grandes métropoles) sont autrement plus dangereuses que ne l'ont jamais été les chars du Pacte de Varsovie.

    Nous pleurons, avec nos larmes de crocodiles habituelles, les coptes massacrés à Alexandrie et les chrétiens assassinés à Bagdad.

    Mais nous restons les bras ballants.

    Il faut bien dire qu'on voit mal ce que nous pourrions faire. Ce n'est plus guère le temps des croisades et nos dernières expériences en Afghanistan ou en Irak (où nous commençons à regretter la belle époque de Saddam Hussein qui savait, lui, au moins, faire respecter la laïcité baasiste) n'ont pas été très concluantes, c'est le moins qu'on puisse dire. Il est bien loin le temps où Napoléon III pouvait envoyer un corps expéditionnaire protéger les maronites du Liban que massacraient les Druzes.

    Mais au moins restons lucides et surtout arrêtons de ressortir une fois de plus la fameuse « repentance » qui nous sert désormais pour maquiller toutes nos lâchetés.

    L'autre jour, un imbécile de service nous a longuement expliqué à la télévision que si les islamistes égyptiens massacraient les coptes c'était parce que ces chrétiens de la vallée du Nil étaient « les représentants de l'Occident », les ambassadeurs de la culture européenne, les symboles vivants du capitalisme, du néocolonialisme, du dollar et du coca-cola. En un mot, les ultimes survivants de l'époque coloniale. Autant dire, à l'en croire, que les islamistes avaient parfaitement raison de vouloir éliminer ces survivances d'un passé détesté.

    Les coptes sont les descendants du peuple des pharaons. « Copte » veut dire « égyptien ». Ils étaient sur les bords du Nil bien avant la conquête arabe et musulmane. S'ils sont plus nombreux au sud, entre Assiout et Assouan, c'est précisément parce qu'ils ont fui les cavaliers conquérants venus d'Arabie. Ils avaient leurs églises bien avant que nous ne construisions nos cathédrales.

    On peut d'ailleurs dire exactement la même chose de tous les chrétiens d'Orient qu'ils soient catholiques (de rite d'Antioche, de rite syriaque comme les maronites libanais, de rite byzantin, de rite arménien, de rite d'Alexandrie) ou « non chalcédoniens » comme les coptes, ou orthodoxes (ayant leur patriarcat soit à Istanbul, soit à Alexandrie, soit à Jérusalem, soit à Damas). Tous sont « chez eux » dans ces pays-là depuis des millénaires, certains parlant encore l'araméen, la langue du Christ. En faire des ambassadeurs de l'Occident, des représentants du capitalisme colonial est évidemment une absurdité.

    Même si, en effet, ils sont « de culture chrétienne ». Mais ils l'étaient avant nous. Nous ne pouvons rien faire pour les protéger, mais au moins ne les trahissons pas en reprenant à notre compte les accusations odieuses de leurs assassins. Nous pouvons les accueillir, comme nous nous devons d'accueillir tous ceux qui sont persécutés. Beaucoup ont déjà fui leur pays.

    Mais, en tous les cas, ne continuons pas à nous boucher les yeux, à parler de « l'amitié islamo-chrétienne », d'un « Islam à l'occidentale », de « la cohabitation harmonieuse des trois monothéismes ».

    Soyons intransigeants avec les règles de notre laïcité, mais ne nous laissons entraîner ni vers la stigmatisation ni vers la discrimination (surtout si elle devait être « positive », comme le souhaitent certains), car ce serait, évidemment, faire le jeu des fanatiques.

    Aujourd'hui, la grande mode est d'évoquer, d'invoquer à tout bout de champ "les années les plus sombres de notre histoire". C'est souvent absurde et parfois odieux. Mais s'il y a une leçon qu'il ne faut jamais oublier c'est bien celle de Munich, Churchill avait dit : « Ils ont préféré le déshonneur à la guerre et ils auront les deux.»

    Il ne faut jamais tenter de pactiser avec ceux qui vous ont déclaré la guerre. »

  • Souvenirs d'Albert Viard, combattant de 1914-1918

    viard.jpgJuillet 1914. Albert Viard, 27 ans, officier au 62ème régiment d'artillerie, est engagé en Alsace dès le début des combats ; il ne retrouvera son foyer qu'en 1919. Avec lui, nous traversons toute la Grande Guerre. Nous revivons la dégradation des conditions de survie des soldats, la peur et leur courage, la familiarité progressive avec la mort, l'espoir...

    Né en 1887, ce vosgien originaire de Gruey-lès-Surance aura écrit des dizaines de lettres à sa jeune épouse revenue au village durant toute la durée du conflit. Ces correspondances campent le portrait d'une France traditionnelle, simple, croyante et patriotique. outre l'écriture soigné et le sentiment de vivre la guerre "comme si on y était", la force de l'amour qui les unit rend ce livre réellement bouleversant. Le lecteur rentre dans l'intimité de ce couple séparé par la guerre et partage leurs désirs, leurs peines et leurs espoirs.

    Notre poilu laissent transparaître également sa foi profonde dans ses lettres : il pense la guerre comme une épreuve de rédemption et tente en invoquant son Créateur de soulager l'angoisse  de son épouse. Il fréquent la messe régulièrement et implore les prières de sa jeune épouse. Certes, l'autocensure est aussi omniprésente notamment dans les premières lettres où la guerre paraît presque une partie de plaisir. A partir de 1915, Albert Viard retranscrit ses émotions avec la perte de ses meilleurs camarades de combat. L'homme se transforme. Mais l'homme est aussi un époux et un père ; de nombreuses lettres nous révèlent son amour profond pour sa femme et ses trois enfants, dont deux naîtront durant la guerre.

    Un témoignage poignant et sensible d'un vosgien combattant attaché à sa patrie, à son Dieu et à sa famille.

     

    ‡ Albert Viard. Souvenirs d'un combattant 1914-1918, Bruno Viard (prés.), éditions de l'Aube, 2013, 279 p., ill. (9,90 €).

  • Nancy : première messe à Marie-Immaculée le 24 novembre

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    Eglise Marie-Immaculée affectée à la communauté Summorum pontificum de Nancy [cliché ©H&PB].

     

    La communauté catholique latine de Nancy vous invite à la première messe célébrée dans son nouveau lieu de culte nancéien, l’église Marie-Immaculée (angle quai de la Bataille – avenue Général Leclerc), qui aura lieu

     

    dimanche 24 novembre 2013

    à 10h30

     

    La messe sera suivie d’un vin d’honneur offert par l’Association Saint-Brunon.

     

  • A ceux qui cherchent...

    snyers.jpgLe blogueur belge Jean-Pierre Snyers, ami du pays de la Saône Lorraine - il y a possédé un temps une résidence secondaire - partage dans son petit ouvrage des raisons de croire, en forme de billets d’humeur plutôt dérangeants.

    Il a rassemblé un florilège de ses plus récentes notices apologétiques dédiées, comme l’indique le titre de la brochure, A ceux qui cherchent…. Celle-ci débute par un paradoxe : une lettre aux indifférents. Une fois convertis à l’inquiétude existentielle, l’auteur les prendra par la main sur le sentier de la recherche du sens : des origines de l’univers à la résurrection des morts, en passant par la fiabilité des Ecritures et de la Tradition, et les questions les plus diverses. Sur le bien et le mal, le Purgatoire, les miracles, la foi pluraliste au goût du jour ou l’autorité dans l’Eglise.

    Comme l’auteur n’est pas un théologien conciliaire, il ne se contente pas de soulever des questions, il avance des réponses ou des objections aux doutes. Quoiqu’en disent certains, un peu de prosélytisme de bon aloi n’a jamais fait de tort à personne !

    Auteur de plusieurs essais, Jean-Pierre Snyers est rédacteur à la revue mensuelle belge Médiatrice et Reine. Il est en outre conférencier et membre de l'Association des écrivains belges. On peut visiter son blog : http://jpsnyers.blogspot.fr 


    ‡ A ceux qui cherchent..., Jean-Pierre Snyers, éditions Sursum Corda, 2013, 25 p. (3 € port compris).

    >> La brochure peut être commandée à : Sursum Corda asbl, rue Vinâve d’Île, 20/64, B-4000 Liège.

    >> IMPORTANT ! Contactez le mail sursumcorda@skynet.be afin d'obtenir les références bancaires pour le règlement.

  • Les projets 2014 de Droiteval-Ourche-Patrimoine

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    [Vosges Matin]

  • La Grande Guerre vue du ciel

    grande guerre.jpgUn million quatre cent mille Français ont été tués entre 1914 et 1918, pendant la guerre contre l'Allemagne. La plupart sont tombés entre les dunes des Flandres et les sommets des Vosges. Les autres y ont laissé une partie de leur vie et toute leur âme. Jamais une guerre n'avait détruit ou marqué autant de vies humaines. Jamais une guerre n'a marqué autant le territoire de la France, sa terre, ses hommes.

    C'est en leur souvenir que Michel Bernard, historien spécialiste de la Grande Guerre vue par ses combattants écrivains, a écrit ce récit sensible et vivant, qui laisse une grande place aux grands témoins (Genevoix, Ravel, De Gaulle...) et une centaine de photos aériennes inédites réalisées par l'armée de Terre. Les textes sont organisés autour de ces clichés qui dévoilent les cicatrices des combats toujours visibles sur le paysage français (tranchées, forts, nécropoles, cimetières...), des champs de bataille du Nord à ceux des Vosges en passant par la Somme, la Champagne et la Meuse.

    Cet ouvrage propose un regard neuf, fort et original sur la Première Guerre mondiale.

     

    ‡ La Grande Guerre vue du ciel, Michel Bernard, éditions Perrin, 2013, 234 p., photos couleurs (29,90 €).

  • Mirecourt (88) : novembre au musée de la lutherie et de l'archèterie

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  • Des images d'Epinal aux violons de Mirecourt

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    [Vosges Matin]

  • Vosges : la guerre 1914-1918 numérisée

    lorraine,vosges,grande guerre,archives,poilus,carnet de route,carnet de guerre,artisanat de guerreIl est un peu rouillé et légèrement cabossé. Mais ce vieux plumier a une histoire à nous raconter. Celle de la Grande guerre. Avec ses tranchées et ses millions d’hommes tués. À l’intérieur : un stylo, un petit couteau. Des objets du quotidien en apparence anodins. Juste en apparence. Car leur singularité est d’avoir été fabriqués par un soldat sur le front à l’aide de douilles consommées.

    Grâce à la grande collecte Europeana 1914-1918 lancée depuis le le 12 novembre dans les Vosges, voilà le type de petits trésors qui sont déposés pour y être numérisés. Dans les Vosges, c’est aux Archives départementales à Epinal, que ces documents de la Première Guerre mondiale sont collectés et restitués à leur propriétaire (une fois la numérisation effectuée dans quelques mois).

    L’ensemble des données constituera une véritable collection virtuelle européenne et sera consultable sur le site : www.europeana1914-1918.eu 

    Lors du premier jour de collecte, première bonne surprise pour les “collecteurs”. Dix-neuf personnes sont venues apporter ce qui constitue la mémoire de 1914-1918. Chacune d’elle était reçue individuellement. « On ne pensait pas en accueillir autant. On ne pensait pas non plus ouvrir des caisses entières de documents », se réjouit Nicole Roux, chargée de l’action culturelle et des publics aux archives. D’autant plus, que ces dépositaires ne sont pas franchement déplacés les mains vides : outre les cartes postales qui se sont amoncelées, des objets plus atypiques  - et plus personnels - ont attisé la curiosité. Un petit mouchoir brodé, un carnet d’ambulancier et même un crucifix façonnée à l’aide de munitions. « Forcément, ce genre de dépôt, ça nous interpelle », confie Nicole Roux.

    Bien sûr, tous les documents ne sont pas recevables à la collecte : « Nous ne prenons pas les documents qui existent déjà en série », précise Nicole Roux. Les photocopies non plus. Question d’authenticité, il faut les originaux. Pas de souci de cet ordre pour Del Daval, de l’association des Patoissants des Trois rivières du Val d’Ajol, qui a bel et bien retrouvé dans les archives familiales, au milieu de vieilles cartes postales, un document original : un carnet de route. Il appartenait à son grand-oncle. « Il y décrit ses conditions de vie déjà très difficiles sur le chemin qui le menait sur le front dans la Marne. »

    Au final, « tous ces écrits, ces récits nous permettent de comparer les différents témoignages de soldats et d’avoir une vision plus juste et plus large de ce qu’a été la Première Guerre mondiale à l’échelle européenne », conclut la chargée d’action culturelle.

    Tél. Archives départementales des Vosges : 03 29 81 20 70.

    [d'après Vosges Matin]

  • Les Alsaciens-Lorrains dans la Grande Guerre

    lorraine,alsace,grande guerre,allemagne,france,jean noel grandhomme,francis grandhommeUn siècle après le début de la Première Guerre mondiale, Jean-Noël et Francis Grandhomme, en historiens de la Grande Guerre dans l'Est de la France, analysent le destin particulier de l'Alsace et de la Lorraine mosellane annexées.

    Dénicheurs d'archives rares et de témoignages précieux, ils nous restituent avec une grande clarté quatre longues années de deuils, de privations, de désarroi. Ils évoquent l'Alsace et la Lorraine champs de batailles ; le destin souvent tragique, parfois romanesque, des jeunes gens combattant dans les armées du IIe Reich ou dans les rangs des régiments de la République ; la vie quotidienne des civils sous un régime de dictature militaire ; le retour festif des "provinces perdues" à la France en 1918 ; les désillusions de l'entre-deux-guerres ; enfin le lent travail de mémoire et de réappropriation de la parole alors que les derniers survivants de cette guerre ont désormais disparu.

    Comme le souligne le président du Conseil régional d'Alsace dans sa préface, "Pour la première fois un ouvrage présente l'état complet des connaissances sur la Première Guerre mondiale dans notre région, tout en accordant une place de choix aux témoignages et à la mémoire des Alsaciens-Mosellans qui la vécurent."

    Ce fort ouvrage est enrichi de plus de 250 photographies inédites extraites des albums de famille de ces soldats alsaciens et lorrains incorporés dans les armées françaises et allemandes.

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    ‡ Les Alsaciens-Lorrains dans la Grande Guerre, Jean-Noël et Francis Grandhomme, éditions La Nuée Bleue, 2013, 509 p., ill. (22 €).

  • Colloque "Entre Orient et Occident : le culte de Saint Nicolas en Europe (Xe-XXIe s.)"

    saint_nicolas.jpgSaint Nicolas est sans doute le saint chrétien qui, dans les pays d’Europe, a connu et connaît encore la popularité la plus grande, la plus durable et la mieux partagée entre l’Orient et l’Occident. De l’évêque de Myre à l’ami des enfants qui a inspiré le personnage du Père Noël, la figure de Nicolas a suivi des cheminements complexes qui sont à l’origine de sa présence encore très vivante dans les cultes et l’imaginaire de nos sociétés contemporaines, par-delà les frontières politiques et culturelles. 

    La richesse de cette figure a retenu depuis longtemps l’attention des chercheurs mais de nombreux pans de son histoire restent à préciser. Dans la continuité d’une rencontre tenue à Bari en 2010, principalement consacrée aux domaines italien et français, le colloque organisé par l'Université de Lorraine envisage l’histoire du culte de saint Nicolas à l’échelle de l’Europe entière. Rassemblant 25 chercheurs universitaires de sept nationalités différentes, il se tient à Lunéville et à Saint-Nicolas-de-Port au moment des fêtes de la Saint-Nicolas d’hiver (6-7 décembre 2013).

    Ce colloque sera jumelé avec quatre expositions qui se tiendront à Lunéville et à Saint-Nicolas-de-Port, ainsi qu’avec des visites de la basilique portoise et des vestiges du prieuré de Varangéville. Il s’achèvera par la grande fête de saint Nicolas (défilé de chars et procession ancestrale à la basilique).


    ‡ Consultez le programme du colloque ici Programme_colloque Saint-Nicolas_déc. 2013.pdf