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Gentils coquelicots mesdames...
Joli mois de juin, gentils coquelicots ! Balades dans la verdoyante campagne vosgienne... à Bleurville et à Poussay.
Les coquelicots seraient-ils de retour ?
Sur la vieille route, entre Bleurville et MonthureuxEn montant vers la Grande CroixCoquelicot esseulé dans l'immensité des blésBleurville, la Grande Croix a mis le rouge à la boutonnièreEntre coquelicots et blé à BleurvilleChamp de coquelicots à Poussay (Vosges)[clichés H&PB] -
A la découverte de la vallée de la Forge
[Vosges Matin] -
Les presbytères vosgiens malmenés
[Vosges Matin] -
La Nouvelle revue lorraine n° 2 est parue !
La revue préférée des Lorrains et de tous ceux qui aiment notre belle province est parue !
Dans son 2ème numéro, La Nouvelle revue lorraine vous présente un beau et riche sommaire. En voici un avant-goût... pour vous mettre l'eau à la bouche :
- le haras de Rosières-aux-Salines
- Fribourg et sa motte féodale
- le château de Chanteheux ou deux rares jetons en argent de Stanislas
- l'instruction populaire à Mirecourt sous le Directoire
- Etain, capitale de la Woëvre
- la catastrophe de Bouzey
- le Père Umbricht (1873-1941)
- l'année où les doryphores...
- Pierre-Louis Maubeuge (1922-1999)
- que sont devenues nos fêtes patronales ?
- 2010, année du millénaire de la fondation de Saint-Sauveur
... et bien d'autres articles encore, et les infos sur la vie en Lorraine, sur les livres...
>> La Nouvelle revue lorraine est vendue sur abonnement (36 € pour 6 numéros) en envoyant vos coordonnées postales accompagnées de votre règlement à : Jean-Marie CUNY | La Nouvelle revue lorraine | Le Tremblois | 54280 LANEUVELOTTE.
>> La NRL est également en vente dans toutes les bonnes librairies... lorraines, bien sûr !
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Lorraine 1914, des moissons tachées de sang
Au début de la Grande Guerre, les deux batailles livrées dans les régions de Morhange et de Sarrebourg, les 19 et 20 août 1914, ont marqué les esprits. La 1ère armée du général Dubail et la 2ème du général de Castelnau viennent de pénétrer en Lorraine annexée, progressent sans difficulté majeure et voient l'ennemi se replier devant elles. Le 18 août, le 95ème régiment d'infanterie entre dans Sarrebourg. Mais, le 19, les pantalons rouges se heurtent à la ligne de résistance allemande dont les positions ont été organisées et appuyées par l'artillerie lourde.
Le 20 août au matin, la 6ème armée allemande débouche de ses positions et engage le combat par surprise sur tout le front. La bataille décisive est déclenchées par les deux adversaires. A partir de 14 heures la résistance française commence à donner des signes de faiblesse, face au feu de l'artillerie lourde et des mitrailleuses allemandes. L'ordre de se dérober parvient à tous les corps d'armée : l'offensive française a échoué.
Jacques Didier, à travers une chronologie très précise, s'attache à décrire l'avance des troupes d'infanterie, de cavalerie et d'artillerie, les affrontements menés au jour le jour par les deux armées françaises et les deux armées allemandes.
Pierre Brasme, président de la Société d'Histoire, en guide de conclusion à sa préface, affirme qu'avec "ce beau livre (...), l'historiographie de la Grande Guerre voit se préciser un épisode trop longtemps méconnu et négligé". Et l'histoire de la Lorraine de s'enrichir d'un ouvrage de synthèse sur le drame de l'été 1914. Pour ne pas oublier ceux qui sont tombés pour défendre la Lorraine et la France.
>> Lorraine 1914. Des moissons tachées de sang, Jacques Didier, éditions Serpenoise, 2010, 165 p., ill. (20 €).
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Darney se penche sur son patrimoine
[Vosges Matin] -
Lorraine : quatre bases de défense
Les choix du ministère de la Défense viennent d’être annoncés. Dans le cadre de la restructuration militaire, la France comptera finalement 51 bases de défense. Quatre seront situées en Lorraine : Metz, Verdun, Nancy et Phalsbourg. Une autre sera à cheval sur la Lorraine et la Franche-Comté avec le 1er régiment de Tirailleurs d'Épinal mais installée à Luxeuil-les-Bains, sur la base aérienne 116.
C'est une nouvelle carte militaire de la France qui se dessinera à partir du 1erjanvier 2011, date de l’entrée en vigueur des bases de défense.
Ce nouveau dispositif est destiné à mutualiser sur sa zone géographique de compétence l’administration générale et les moyens de soutien, soit la plupart des activités non opérationnelles qui rythment la vie des militaires : la direction des ressources humaines, les finances, la restauration, le service médical, etc. Les missions et la préparation militaires resteront sous la direction des chefs de corps des unités placées dans la base de défense.
En Lorraine, Metz sera le site le plus important avec deux régiments (3ème Hussard, de Metz, 40ème de Transmission, de Thionville), et, entre autres, l’établissement de santé, des directions et l’état-major de la Région Terre Nord-Est. Verdun regroupe l’ensemble des militaires meusiens notamment les trois régiments : 1er Chasseurs de Thierville, 3ème RHC d’Etain et le 8ème RA de Commercy dont la dissolution est toujours d’actualité.
L’expérience nancéienne est pérennisée autour de la BA 133 d’Ochey, du 53ème régiment de Transmission de Lunéville, le 516ème régiment du Train d’Ecrouves. Enfin, Phalsbourg réunira le 1er RHC de la ville, le 16ème bataillon de Chasseurs de Bitche et le 1er régiment d’Infanterie de Sarrebourg ainsi que deux centres de formation initiale des militaires dont celui qui sera installé à Dieuze à la place du 13ème RDP.
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Les seigneurs de Serocourt et du Bassigny barrois
Peu d'ouvrages s'intéressent à la petite noblesse provinciale. Pourtant, elle fut souvent actrice de la construction de la France d'Ancien Régime. Une de ces lignées chevaleresques, les Serocourt, apparue au cours du XIIe siècle, contribuèrent par leurs actions d'éclat à rétablir la paix dans le Bassigny barrois, aux confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Comté. Maints villages des cantons actuels de Bourmont (Haute-Marne) et de Lamarche (Vosges) durent leur survie grâce au courage dont firent preuve certains de ces membres qui levèrent des troupes pour contrer les envahisseurs et les bandes de routiers.
L'histoire de cette famille fut intimement liée à celle des Choiseul jusqu'au début du XIVe siècle, puis à celle des ducs de Bar à qui elle demeura fidèle.
Cette étude, réalisée à partir de nombreux documents originaux provenant de divers centres d'archives, permet de dévoiler l'histoire de cette noble lignée depuis le XIIe siècle jusqu'aux fastes de la Renaissance française, et de retracer les grandes heures du Bassigny barrois. Cette contrée fut régulièrement dévastée au cours de la guerre de Cent Ans par les enjeux stratégiques et politiques qu'elle représentait. Le roi de France avait en effet des vues sur cette région de marge donnée en apanage au duc de Lorraine René Ier.
Grâce à cet ouvrage, le Bassigny barrois retrouve toute sa place dans l'histoire de notre pays. Il ne peut qu'inciter également tout amateur d'histoire et de patrimoine à prendre le chemin du "Pays des Trois Provinces" entre Lorraine, Champagne et Franche-Comté pour y découvir un pays authentique qui a su conserver la fraîcheur de ses paysages, la simplicité de son cadre de vie et la richesse de son patrimoine historique et architectural.
Alors bienvenue au pays des seigneurs de Serocourt !
>> Histoire des seigneurs de Serocourt et du Bassigny barrois. Du Moyen Âge à la Renaissance, Franck Coudray, ICC éditions, Versailles, 2010, 250 p., ill. (42 €).
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Modernisation des bureaux de poste du sud-ouest vosgien
Les deux bureaux de poste du "Terrain" de Darney viennent d'être rénovés à quelques semaines d'intervalle. le Terrain* de Darney englobe les établissements postaux de Monthureux-sur-Saône et de Darney ainsi que quatre Point Poste commerçants et agences postales communales, dont celle de Bleurville.
* Précisons que dans le jargon postal, le "Terrain" correspond à un bureau centre qui gère plusieurs bureaux rattachés. Ce qui est le cas de celui de Darney.
[source : Jourpost, juin 2010]
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Sur les chemins de Saint Jacques en Lorraine
[Est Républicain] -
Visite des fouilles de l'ancien cimetière des Trois-Maisons à Nancy
Les sondages archéologiques réalisés en 2008 à l'emplacement de l'ancienne imprimerie Berger-Levrault à Nancy ont permis la découverte d'un cimetière des XVIIIe et XIXe siècles. Le décapage a permis de dégager les deux tiers environ d'un vaste cimetière.
Le cimetière est créé en 1732 à la demande des paroissiens de la Vieille Ville de Nancy. Le duc François II leur concède un terrain sur les anciens fossés, près du bastion Le Marquis, vestige de la citadelle abandonnée depuis le début du XVIIIe siècle. Le cimetière fonctionne pendant plus d'un siècle jusqu'en 1842, date de la fermeture définitive des nécropoles intra muros. Une partie des sépultures est déplacée jusqu'au nouveau cimetière de Préville et le terrain reste à l'abandon pendant une trentaine d'années. En 1871, les établissements de l'imprimerie alsacienne Berger-Levrault sont installés à l'emplacement de l'ancien cimetière des Trois-Maisons.
Malgré une durée de vie assez courte, le cimetière des Trois-Maisons est densément occupé par les défunts des paroisses de Nancy et sur plusieurs niveaux. L'espérance de vie semble assez caractéristique pour l'époque : les enfants et nouveaux-nés sont très nombreux, et les sujets adultes sont plutôt âgés. Plusieurs cercueils installés dans une même fosse témoignent de probables regroupements familiaux. Enfin, quelques cas de sépultures multiples peuvent être le fait d'épidémies. En parallèle de la fouille, l'étude des registres paroissiaux permettra de mieux définir le type de population inhumée dans ce cimetière.
Cette fouille est aussi l'occasion de collecter des informations sur l'histoire du faubourg des Trois-Maisons. En effet, le cimetière n'est pas une simple entité : il est longé par des rues, possède une ou plusieurs entrées, des allées... Ces éléments viennent affiner les connaissances sur la topographie de ce quartier à l'époque Moderne. Mais l'histoire du site ne commence pas au XVIIIe siècle. Le cimetière s'est installé sur les anciens glacis de la citadelle de Nancy, dont les vestiges ont été observés plus à l'est. La suite du décapage du site devrait permettre de qualifier l'occupation de ce secteur au Moyen Âge et au début de l'époque Moderne. Il est possible en effet que des aménagements périphériques du village de Saint-Dizier - village détruit lors de la construction de la citadelle - aient été en partie conservés sous les remblais des glacis. Le secteur peut aussi avoir été occupé par des champs ou de la vigne comme le suggère un plan de Nancy de 1611. La poursuite des fouilles archéologiques permettra de confirmer ou non ces hypothèses.
[source : INRAP, Le cimetière des Trois-Maisons à Nancy (1732-1842), mai 2010]
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Lorraine, fille de l'air
En Lorraine se sont écrites de grandes pages de l'histoire de l'aviation. Des personnages lorrains de talent ont été les acteurs de cette conquête des airs qui dure depuis plus de deux cents ans. A travers douze portraits et en suivant pas à pas, au fil des années et des siècles, cette fabuleuse progression aéronautique, l'auteur vous emmène dans une aventure extraordinaire, faite de petits moments et de grands actes de bravoure.
Une face insoupçonnée de cette région qui est remise en lumière. La tradition aéronautique est profondément ancrée dans ce territoire et se poursuit en ce XXIe siècle par de nouvelles conquêtes et développements.
L'auteur, Philippe Buron Pilâtre, est écrivain, consultant, journaliste, organisateur d'événements aéronautiques, instructeur et pilote de mongolfière. Il est aussi vice-président du Conseil économique et social de Lorraine.
>> Lorraine, fille de l'air. Plus de 200 ans de passions aéronautiques, Philippe Buron Pilâtre, éditions Serpenoise, 2010, 165 p. (29 €).
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Les catholiques Lorrains célèbrent la Fête-Dieu
La Fête-Dieu 2009 avait été célébrée à Bleurville par Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, en l'absence de l'abbé Charles Villaume, curé de la paroisse.
Cette année, c'est à Nancy que notre "reporter du dimanche" à fixer l'événement.
La fête du Saint-Sacrement - fête de Jésus-Hostie - a été solennellement célébrée par les paroisses nancéiennes et, tout particulièrement, à la paroisse Saint-Pierre, dès jeudi en fin d'après-midi, lors de la fête du "Très Saint Corps de Notre-Seigneur" dans le calendrier de l'Eglise catholique, et à la chapelle du Sacré-Coeur ce dimanche, jour de la solennité de la Fête du Saint-Sacrement.
Si jeudi soir, à l'église Saint-Pierre, clergé et paroissiens ont pu participer à la procession sur le parvis de l'église, il n'en a pas été de même à la chapelle du Sacré-Coeur. En effet, l'orage a perturbé le bon déroulement de la cérémonie et a malheureusement empêché la procession de se dérouler à l'extérieur de l'édifice religieux... Ce sera pour l'an prochain !
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Les Gallo-romains au musée de Hennezel
[Vosges Matin | 05.06.10] -
Nancy célèbre Chopin
[Est Républicain] -
Fêtes du Millénaire de l'abbaye de Saint-Sauveur
L'ancienne abbaye de Saint-Sauveur (Meurthe-et-Moselle) célèbre en 2010 le millénaire de sa fondation. Elle était une des composantes de la fameuse "croix monastique des Vosges" avec Moyenmoutier, Senones et Etival.
Du 29 mai au 30 septembre 2010, le village de Saint-Sauveur et les communes voisines accueillent concerts, fête médiévale, expositions et colloque historique.
>> Plus d'informations sur : http://saintsauveur54.free.fr
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Les bisons sont... dans la plaine des Vosges !
[Vosges Matin] -
Jean-Baptiste Jacques Augustin, peintre en miniature
A l'occasion du 250ème anniversaire de sa naissance, une exposition est consacrée pour la première fois dans sa ville natale, Saint-Dié-des-Vosges, à Jean-Baptiste Jacques Augustin, un des artistes les plus talentueux dans l'art de la miniature. Plus de cent ans se sont écoulés depuis que des spécialistes ont mené de manière approfondie des recherches sur cet artiste et publié leurs études. Il était temps de disséquer documents et littérature afin de rédiger une nouvelle biographie d'Augustin.
Augustin fut un innovateur pour la miniature française. Avec beaucoup de soin et de minutie, il prêtait attention à chaque détail et en faisait ressortir les reliefs : rien n'est estompé. Comme les maîtres flamands du Moyen Âge, il plaçait dans la composition un élément à côté de l'autre, invitant l'oeil du spectateur à apprécier chaque détail. Aucun peintre de miniatures n'a atteint l'incroyable précision de ses coups de pinceau. Même sous la loupe, le rendu reste impeccablement exact, et l'on se demande, à juste titre, comment il est possible d'accéder à une telle finesse.
Deux autres peintres en miniature sont présentés dans le catalogue : Augustin Dubourg et Augustin fils (ou neveu ?), tous deux parents de Jacques Augustin. Leur véritable identité et leur lien familial avec Augustin, inconnus jusqu'à ce jour, sont enfin éclaircis.
L'auteur, Bernd Pappe, est historien de l'art. Il est l'auteur de plusieurs articles sur l'histoire, les techniques et la restauration des miniatures sur ivoire. Il est chargé de la restauration des miniatures du Louvre. Il prépare sa thèse sur Jean-Baptiste Jacques Augustin à l'université de Neufchâtel (Suisse).
>> Jean-Baptiste Jacques Augustin, peintre en miniature, Bernd Pappe, imprimerie L'Ormont, 2010, 95 p., ill., préface de Christian Pierret, maire de Saint-Dié et ancien ministre.
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Metz : lycée Georges de la Tour, un siècle d'histoire
Le lycée Georges-de-la-Tour, établissement scolaire bien connu des messins, célèbre cette année ses 100 ans d'existence. Né en 1910, alors que Metz était une ville du Reich allemand, il a connu et surmonté les vicissitudes de l'histoire régionale, en particulier les deux guerres mondiales et les rigueurs de la seconde annexion allemande.
L'histoire du lycée a été marquée par de fortes personnalités, au premier rang desquelles Zoé Cridlig, directrice nommée juste après la Libération de Metz et qui "régna" pendant 27 ans d'une main de fer sur le lycée de jeunes filles. C'est sous sa direction que le lycée adopta, en 1966, le nom du peintre lorrain Georges de la Tour.
Le lycée Georges-de-la-Tour a connu de nombreux changements, notamment celui de la langue d'enseignement (on y enseignait en allemand entre 1910 et 1918 puis entre 1940 et 1944). Jusqu'en 1971 il n'accueillit que des jeunes filles, sauf dans les classes primaires. Ses directeurs successifs ont cherché à élargir l'éventail des formations proposées.
Aujourd'hui le lycée Georges-de-la-Tour, fier de son passé, aborde le prochain centenaire avec confiance et détermination.
>> Lycée Georges de la Tour, un siècle d'histoire 1910-2010, Patrick Mouilleron, éditions Serpenoise, 141 p. (18 €).
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"Les gallo-romains en Saône Lorraine" inaugurée
Samedi 28 mai, le musée de Hennezel-Clairey, en forêt de Darney, accueillait, à l'invitation de Jean-François Michel, président de l'association Saône-Lorraine, de nombreux adhérents et amis venus découvrir l'exposition dédiée à la présence gallo-romaine dans le bassin des sources de la Saône.
Il s'agissait d'inaugurer officiellement l'exposition temporaire présentée au musée des activités anciennes consacrée aux "Gallo-romains en Saône Lorraine". Le président Michel devait remercier tous les contributeurs qui ont permis que cette rétrospective voit le jour : l'association Escles-Archéologie, le Cercle d'études locales de Contrexéville et La Roye Demange d'Ainvelle. Tous ces passionnés d'archéologie ont mis le résultat de leurs fouilles à la disposition de l'équipe de Saône Lorraine afin de constituer une remarquable synthèse de la présence romaine dans le sud-ouest vosgien.
Et notre secteur est riche de cette présence qui s'est étalée entre le Ier et le IIIème siècle de notre ère. Villa rurales, lieux de culte, sépultures, voies de communication, les indices de l'occupation romaine sont nombreux entre Jonvelle et Bains-les-Bains en passant par Ainvelle, Contrexéville, Bleurville, Monthureux, Dombrot-le-Sec, Damblain, Escles...
Le musée de Hennezel-Clairey et l'exposition sont ouverts au public tous les jours jusqu'à la Toussaint.
Par ailleurs, une exposition complémentaire sur ce thème sera également présentée à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville du 1er juillet au 19 septembre. Elle s'articulera autour de la présence celtique en Lorraine et celle des gallo-romains à Bleurville même, avec la découverte d'une villa dotée de bains de grandes dimensions au centre de l'actuel village. Le résultat des fouilles récentes de la villa de Damblain sera également présenté au public pour la première fois.
[crédit photo : H&PB] -
Le vandalisme dans nos églises lorraines : le cas de Nancy
[Est Républicain] -
Contes, légendes et croyances des Vosges
Cet ouvrage sur le patrimoine légendaire des Vosges est le fruit de dizaines d'enquêtes menées dans l'ensemble du département, et pas seulement dans la partie montagneuse des Vosges.
Grâce à ce minutieux travail de terrain, Roger Maudhuy offre au lecteur un ensemble d'une centaine de textes, la plupart inédits, en liaison avec de nombreux témoins, parfois très âgés, qui possèdent encore la mémoire des contes, légendes et croyances populaires des Vosges.
Illustré par des dessins originaux de Jean-Joseph Bellel réalisés dans les années 1860, cet ouvrage sera le compagnon précieux pour les passionnés des traditions orales de la région.
L'auteur, Roger Maudhuy, est un des spécialistes français du folklore, c'est-à-dire le "savoir du peuple", qui va de la médecine populaire aux danses traditionnelles. Il privilégie la tradition orale, les contes et légendes, les saints protecteurs et guérisseurs, le culte des pierres et des fontaines...
>> Contes, légendes et croyances des Vosges, Roger Maudhuy, éditions Place Stanislas, 2010, 260 p., ill. (20 €).
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Bleurville : préparation de la saison estivale à l'abbaye Saint-Maur
L’abbaye ouvre ses portes dès le 27 juin. Les membres du bureau ont fait le point avant le lancement des animations estivales.
Les visiteurs seront accueillis cet été par deux jeunes gens qui se succéderont du 1er juillet au 31 août : il s’agit de Anne-Lise Renaudot, de Lamarche, et de William Bertrand, de Monthureux-sur-Saône.
Le président Alain Beaugrand a confirmé le programme de la saison : le 27 juin à 17h00, le flûtiste soliste Olivier Dartevelle propose un concert de l’ensemble à vent « Arumbaya » dans le cadre des Ballades musicales de l’Ouest vosgien, le 18 juillet à 15h00 Marie-Madeleine Boulian présentera une causerie-diaporama sur la Jordanie et le 22 août, Gilbert Salvini, du Cercle d’études locales de Contrexéville, détaillera les fouilles auxquelles il a participé sur le site de la villa rurale gallo-romaine de Damblain.
L’exposition « Les gallo-romains en Saône Lorraine » constituera le grand moment culturel de la saison à Saint-Maur. En lien avec Escles-Archéologie, le Cercle d’études de Contrexéville et l’association Saône-Lorraine, la nef de l’abbatiale accueillera une rétrospective historique sur l’époque gallo-romaine à Bleurville et dans la région entre les 1er et 3ème siècles après J.-C. Cette exposition temporaire est le complément de celle présentée au musée de Hennezel : les organisateurs ont souhaité faire bénéficier aux visiteurs d’un tarif réduit dans le deuxième site visité afin d’inciter le plus grand nombre – et notamment les plus jeunes - à voir cette passionnante et instructive exposition.
Les lampes à huile romaines en terre cuite créées spécialement et en série limitée pour l’abbaye Saint-Maur par Kathia Zimmermann seront mises en vente dès le 1er juillet au profit de la restauration du site.
Le bureau a enfin réfléchi aux futurs travaux à engager sur le site de l’abbaye : la réfection de la toiture de protection des fouilles côté jardin du prieuré et la plantation d’une haie de séparation feront l’objet d’une étude pour 2011.
> Rendez-vous est donné aux adhérents et bénévoles à l'abbaye Saint-Maur le 26 juin à 14h00 pour le nettoyage de l’église et du musée, et le 28 juin à 10h00 pour l’installation de l’exposition.
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Le Chien d'or : Nicolas Jacquin-Philibert, heurs et malheurs d'un Lorrain à Québec
En 1748, Nicolas Jacquin-Philibert, négociant de Québec, est assassiné.
À la suite d’une dispute, il aurait reçu un coup d’épée de Pierre Legardeur de Repentigny, qui contestait les frais de logement. La société rassemblée autour de l’intendant Bigot ne serait pas étrangère à ce meurtre. Legardeur de Repentigny s’enfuit au fort Saint-Frédéric. Inconsolable, la veuve de Philibert, Marie-Anne, aurait fait graver sur le fronton du porche de sa maison, une plaque représentant le bas-relief d’un chien couché et rongeant un os, accompagné d’une inscription, à la mémoire de son mari. Elle aurait souhaité par ce geste que ses fils se vengent de la mort de leur père. Récit épique de la fin de la Nouvelle-France, voici la légende telle qu’elle est décrite dans le roman à succès de William Kirby publié en 1877, « Le Chien d’or : la légende de Québec ».
Marie-Françoise et Jean-François Michel ont voulu faire la part des choses entre la légende et la réalité. Appuyé sur les recherches d’érudits québécois du XXe siècle et sur des recherches personnelles menées intensivement à Épinal, à Paris, à Montréal et à Québec, ils sortent définitivement le « Chien d’or » de sa légende.
Les auteurs ont rendu à Nicolas Jacquin-Philibert son identité et ses racines lorraines, l’ont resitué dans ses réseaux familiaux et surtout dans son espace économique et social. La légende était belle et larmoyante, la réalité est forte et passionnante. Tant sur l’irrésistible ascension que sur le meurtre de 1748 des énigmes demeurent, mais l’essentiel du voile est levé : le Lorrain de Québec – mais originaire de Martigny-les-Bains, dans les Vosges –, l’ambitieux marchand à qui tout semblait réussir, revit dans ce livre « en chair et en os ».
Les auteurs, Marie-Françoise et Jean-François Michel, sont enseignants retraités, engagés dans la défense du patrimoine du bassin des sources de la Saône (sud-ouest du département des Vosges). Auteurs de nombreux livres sur le sujet, ils ont mis à profit des liens familiaux les attachant à la Nouvelle-France pour se lancer dans la recherche et l’exploitation des fonds d’archives concernant leur « compatriote » Nicolas Jacquin-Philibert, devenu le Chien d’or.
>> Le Chien d’or. Nicolas Jacquin-Philibert (1702 - 1748), heurs et malheurs d'un Lorrain à Québec, Marie-Françoise et Jean-François Michel, édition Septentrion, Québec, 2010, 200 p., ill. (prix non communiqué)
>> Parution courant juin 2010. Pour tout renseignement, contacter : jean-f.michel@wanadoo.fr
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A la découverte de l'archéologie en Lorraine
Samedi 5 juin 2010, l'INRAP va à la rencontre des Français. De nombreux sites archéologiques seront ouverts au public. Partez à la découverte des sites lorrains !
> Bar-le-Duc (55) : présentation de la collection gallo-romaine du musée municipal
> Bassing (57) : porte ouverte sur la fouille d'une ferme gauloise et d'une villa gallo-romaine sur la LGV est-européenne
> Etival-Clairefontaine (88) : visite commentée du castellum de la Pierre d'Appel
> Grand (88) : animations autour de l'exposition "Sur les traces d'Apollon. Grand, cinquante ans de découvertes"
> Hennezel (88) : au musée des activités anciennes de Hennezel-Clairey, visite commentée de l'exposition "Les Gallo-romains en Saône Lorraine"
> La Salle (88) : visite commentée du site d'extraction de meules des Fossottes
> Metz (57) : au Musée de la Cour d'Or, visites guidées de la nouvelle scénographie des salles sur les divinités orientales et la période paléochrétienne
> Nancy (54) : portes ouvertes sur la fouille du cimetière des Trois-Maisons, boulevard Charles-V
> Saint-Dié-des-Vosges (88) : visite commentée de la salle d'archéologie du musée Pierre-Noël et visite du site de La Bure
> Soulosse-sous-Saint-Elophe (88) : parcours guidé dans le village sur les pas de saint Elophe, premier martyr vosgien
>> Plus d'infos sur www.inrap.fr
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A la découverte de la fabrique de couverts de Darney (Vosges)