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  • Bilan positif à l'ancienne fonderie de cloches de Robécourt

    cloches robécourt.jpg

    [L'Abeille | 29.10.2010]

  • Bleurville : entre bilan et projets chez les Amis de Saint-Maur

    Trente-six ans après le début du sauvetage de l’ancienne abbaye bénédictine de Bleurville, les membres du bureau des Amis de Saint-Maur ont toujours la même foi dans la défense et la promotion du patrimoine local.

    expo histoires de fermes 2009 025.jpgC’est ce qu’a constaté le président Alain Beaugrand en faisant le bilan de la saison estivale. Plus de 400 visiteurs ont encore franchi cet été le seuil de l’abbatiale grâce à l’accueil des deux guides bénévoles, Anne-Lise Renaudot et William Bertrand. Ce chiffre est en légère augmentation par rapport à 2009. La fréquentation des animations reste toujours très satisfaisante, même si l’on a constaté une très légère baisse lors du concert des Ballades musicales. Cependant, les manifestations proposées reste, de l’avis de tous les membres du bureau, de haute tenue et d’excellente qualité, en particulier le concert du trio d’anches présenté par Olivier Dartevelle. L’exposition « Gallo-romains en Saône Lorraine », présentée en complément de celle du musée d’Hennezel-Clairey, si elle n’a pas rencontré tout le succès escompté, n’en fut pas moins un beau produit d’appel culturel qui a su captivé les amateurs d’archéologie et d’antiquités dans la Vôge.

    « Cette saison 2010 n’aurait pas rencontré ce beau succès sans le soutien d’Olivier Dartevelle, Jean-Marc Lejuste, Gilou Salvini et Marie-Madeleine Boulian, nos fidèles concertistes, contributeurs et conférenciers, et aussi nos ouvriers de l’ombre, Lucienne Thomas, Marie-Louise Benoît, Denis Bisval, André Chaumont et Roger Persin » a reconnu le président Beaugrand.

    A peine les portes de l’abbaye fermées, qu’il faut déjà penser à préparer la prochaine saison. Plusieurs projets d’animations sont d’ores et déjà lancés : les traditionnelles et incontournables conférences avec notamment une ouverture sur les faïenceries lorraine et la gastronomie à la cour des ducs de Lorraine auxquelles pourra être couplée une exposition temporaire sur l’art de la faïence en Lorraine. Sur le plan musical, chant choral et formation musicale de qualité occuperont sans doute le chœur abbatial l’été 2011 pour le plus grand bonheur des mélomanes et amateurs de patrimoine.

    Enfin, le président des Amis de Saint-Maur a rappelé que « l’association avait vocation, outre la sauvegarde de l’abbaye, de se soucier du devenir et de la valorisation du patrimoine architectural et historique du village. Et en particulier de l’avenir du presbytère désormais inhabité, et de la mise en valeur du patrimoine sacré et religieux paroissial ». Cela se fera bien sûr en partenariat avec la municipalité et la paroisse Notre-Dame de la Saône.

  • La saga des habsbourg

    habsbourg.jpgL'histoire des Habsbourg concerne la Lorraine à plus d'un titre. Et le plus important ne fut-il pas celui de l'alliance en 1736 de notre dernier duc héréditaire François-Etienne avec l'archiduchesse d'Autriche Marie-Thérèse qui donnera naissance aux Habsbourg-Lorraine, dont l'héritier actuel est l'archiduc Otto.

    Dans son dernier ouvrage, Jean des Cars introduit son lecteur dans la fascinante épopée de la dynastie des Habsbourg au cours des siècles.

    Tout commence en Suisse, dans le canton d'Argovie, où se dresse sur un piton l'antique forteresse de Habsbourg. Ici a commencé au XIe siècle, la prodigieuse destinée d'une famille exceptionnelle, qui prend son véritable essor en 1273, lorsque le comte Rodolphe de Habsbourg est élu empereur du Saint Empire romain germanique. Le 11 novembre 1918, le descendant de Rodolphe, Charle Ier d'Autriche, signe à Schonbrünn sa renonciation à la couronne impériale. De l'un à l'autre, durant plus de six siècles, les Habsbourg ont dominé une grande partie de l'Europe, du Proche-Orient et de l'Amérique du Sud. Leur disparition marque l'écroulement de tout un monde, mais leur nom reste porteur de rayonnement artistique, de grandeur politique et d'identité européenne.

    L'auteur a consulté les archives, visité tous les hauts lieux de la dynastie et recueilli les témoignages de l'impératrice Zita, épouse de Charle Ier, et de l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine.

     

    >> La saga des Habsbourg. Du Saint Empire à l'Union européenne, Jean des Cars, éditions Perrin, 2010, 505 p., ill. (22,90 €).

  • Une souscription pour la restauration du couvent des Cordeliers des Thons (Vosges)

    couvent thons.jpgUne convention a été signée entre l’association Saône Lorraine et Vieilles Maisons Françaises pour la restauration de l’église Notre-Dame des Anges du couvent des Cordeliers des Thons ainsi que la partie de l’ancienne maison franciscaine propriété de l’association patrimoniale.

    La première tranche des travaux commencera début 2011.

    Rappelons que cette maison religieuse a été fondée en 1451 par Guillaume de Saint-Loup et Jeanne de Choiseul, aux confins du diocèse de Besançon. L’église a été classée Monument Historique en 1980 grâce à l’action de Jean-François et Marie-Françoise Michel, fondateurs de Saône Lorraine.

    La Fondation du Patrimoine lancera également dans les mois prochains une souscription en faveur du couvent des Thons.

    [cliché http://la-lorraine-se-devoile.blogspot.com]

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     [Vosges Matin | 12.10.2010]

     

    >> Les dons, déductibles fiscalement, sont à adresser à la Fondation VMF, 93 rue de l'Université, 75007 PARIS. Merci de préciser « Don fléché pour le couvent des Thons ».

  • La sainte lorraine du mois : sainte Marguerite de Lorraine

    Marguerite de Lorraine, fille de Yolande d’Anjou et du dernier comte de Vaudémont Ferri, était la sœur du duc René II, le "tombeur" de Charles le Téméraire le 5 janvier 1477.

    Marguerite de Lorraine (Sion).jpgCette pieuse princesse est malheureusement bien méconnue des Lorrains. Elle a toutefois sa place dans la chapelle des âmes du purgatoire de l’église Saint-Epvre de Nancy et sa statue surmonte l’autel. Une autre statue, grandeur nature, se trouve curieusement placée dans un arbre creux sur la colline de Sion, sur le chemin menant à la basilique.

    La vie de Marguerite de Lorraine est en tous points admirable. Marguerite naquit en 1463. Elle vécu un temps de son enfance auprès du bon roi René, en Provence. A la mort du roi René, elle revint en Lorraine et en 1488, son frère, le duc de Lorraine, René II, lui fit épouser le duc René d’Alençon (fils du célèbre compagnon de Jeanne d’Arc). Elle suivait les conseils et les exemples de sa belle-sœur la vénérable Philippe de Gueldre, duchesse de Lorraine, qui elle aussi entra par la suite chez les Clarisses.

    Un fils aîné, nommé Charles, et deux filles, Françoise et Anne, naquirent en l’espace de quatre ans. Hélas, René d’Alençon mourut en 1492 en la fête de la Toussaint. Marguerite pris en main efficacement les affaires du duché de son mari. Elle fut également une éducatrice incomparable pour ses enfants et la bienfaitrice de tous les pauvres. Surnommée la "sainte duchesse", après 22 ans de règne, Marguerite de Lorraine laissa le duché à son fils et se retira chez les clarisses d’Argentan. Elle mourut au lendemain de la Toussaint 1521.

    Son corps exposé répandait une odeur suave et merveilleuse, tandis que son visage rayonnait d’une ravissante beauté. Il y eu de nombreux miracles autour de son cercueil où la foule venait se recueillir.

    Son cœur et son corps demeurèrent intacts durant plus de deux siècles. En ouvrant le tombeau en 1793, les révolutionnaires profanèrent ses restes et le jetèrent dans une fosse commune. Mais le souvenir de Marguerite de Lorraine ne s’était pas effacé de la mémoire des peuples qui vouaient à la pieuse duchesse et clarisse un culte fervent. Elle fut déclarée bienheureuse par le pape Benoît XV le 20 mars 1921. Elle est la protectrice des familles et la patronne des dentellières, car on doit à cette duchesse la création du point d’Alençon dont le couvent des Clarisses de cette ville conserve deux superbes pièces de broderie de sa main.

    Le souvenir de Marguerite de Lorraine ne saurait être séparé de celui de sa belle-sœur, Philippe de Gueldre, femme de René II, qui connut, elle aussi, un long veuvage, éleva une nombreuse famille et finit ses jours chez les clarisses de Pont-à-Mousson, laissant la réputation d’une authentique sainteté.

     

    [source : http://www.introibo.fr / cliché H&PB]

  • 2 novembre : commémoraison des fidèles défunts

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    Réquiem ætérnam dona eis, Dómine : et lux perpetua lúceat eis.

    [Introït de la messe du jour]

     

    [Donnez-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière sans fin brille pour eux.]

  • 1er novembre, fête de la Toussaint

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    La communion des saints.

     

    Gaudeamus omnes in Domino, diem festum celebrantes sub honore Sanctorum omnium : de quorum solemnitate gaudent Angeli, et collaudant Filium Dei. Exsultate, justi, in Domino : rectos decet collaudatio.

    (Introït de la messe de la Toussaint)

     

    [Réjouissons-nous tous dans le Seigneur, en célébrant ce jour de fête en l'honneur de tous les Saints : de leur solennité se réjouissent les Anges, et ils en louent le Fils de Dieu. Réjouissez-vous justes, dans le Seigneur : aux hommes droits sied la louange.]