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clergé

  • Moi Augustin, prêtre martyr de la Révolution française

    En janvier 1790, l'Assemblée nationale constituante impose aux ecclésiastiques de prêter serment sur la Constitution civile du clergé qui abolit l'autorité du pape et signe en quelque sorte la fin du catholicisme romain en France.

    Un millier de prêtres réfractaires, dont Augustin et Nicolas son ami d'enfance, sont déportés sur des trois-mâts à destination de la Guyane. Mais ils ne quitteront jamais la rade de Rochefort... Ces prêtres venant de toutes les provinces de France - dont plusieurs de Lorraine et du Barrois -, croupissent dix mois à bord des pontons dans des conditions inhumaines : ils sont maltraités, humiliés, privés de nourriture et de sacrements par les cruels dévots de la Révolution qui les haïssent. Rongés par la famine et la maladie, il en meurt les trois quarts.

    Augustin survivra, porté par sa force intérieure et la puissance de sa confiance en Dieu... et son envie de retrouver son Limousin natal pour s'occuper de son frère.

    Dans ce roman historique écrit à partir de faits réels, l'auteur -  journaliste et grand reporter à France Télévision - décrit les ravages de l'intolérance et du fanatisme politique. On y lit des pages admirables sur la foi, l'amitié, la fraternité et le pardon qui font aussi de ce roman littéraire un superbe mémorial à l'Espérance.

    Soixante-quatre de ces martyrs des pontons de Rochefort ont été béatifiés en 1995 par le pape Jean-Paul II.

     

    ‡ Moi Augustin, prêtre martyr de la Révolution française, Marieke Aucante, éditions Salvator, 2015, 256 p. (20 €).

  • Le Roy se meurt... Louis XV à Metz (août-septembre 1744)

    louis XV metz.jpgS'il est un séjour royal qui aura marqué l'esprit des Messins, et qui est resté gravé dans les annales de la ville, et même dans l'histoire de la monarchie, c'est bien celui qu'y fit Louis XV durant l'été 1744. Une visite qui, en quelques jours, fait d'un monarque à l'apogée de son règne un homme malade et repentant dont l'on craint la mort imminente, et qui va se trouver un instant nimbé de l'aura indélébile du miraculé.

    Alors, tragicomédie ou affaire d'état ? Tous les ingrédients du théâtre sont là, et jusqu'à la règle même du théâtre classique : l'unité de lieu - Metz et la chambre du roi ; l'unité de temps - août-septembre 1744 ; l'unité d'action enfin, avec les trois phases successives que forment la mise en place de l'intrigue (la maladie), le noeud de l'action (le choix "cornélien" qui s'impose au roi et le conduit à se séparer, sous la pression du clergé, de sa favorite la jeune duchesse de Châteauroux) et le dénouement (la guérison et la convalescence du roi). Manquerait-il à l'ensemble, comme dans le Don Giovanni de Mozart, la statue du Commandeur, qu'on pourrait la trouver, certes moins tragique car elle n'emportera pas le roi dans la tombe, dans ce titre de Bien Aimé surgi le 25 août sous les voûtes de l'église Notre-Dame de la bouche d'un chanoine messin dans l'euphorie d'une action de grâces, titre qui redore un blason royal passablement flétri et qui va désormais l'accompagner dans l'histoire.

    C'est donc une pièce en quatre actes que Pierre Brasme invite le lecteur à découvrir.

     

    ‡ Le Roy se meurt... Louis XV à Metz (août-septembre 1744), Pierre Brasme, éditions des Paraiges, 2012, 125 p., ill. (15 €).

  • Le clergé vosgien pendant la Révolution

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