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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 52

  • Les bâtons de procession à Trampot (88)

    > Conférence par Mireille-Bénédicte Bouvet, conservateur à l’Inventaire général de Lorraine, jeudi 17 septembre à 20h30 dans l’église de Trampot (ouest vosgien) sur le thème : « Un patrimoine méconnu : les bâtons de procession »

    > Exposition inédite d’une  série des statuettes ornant des  bâtons de procession samedi 19 septembre (10h00-12h30 et 14h00-18h30) et le dimanche 20 septembre (11h00-18h00)

    Entrée libre.

  • De Nancy au Camp des Romains - 1914

    En 1933, le médecin colonel Eugène Georges du 8e régiment d'artillerie de Nancy traduisait les mémoires du général allemand Ludwig von Gebsattel. Depuis 80 ans, ce tapuscrit est resté inédit malgré l'intérêt historique majeur pour la compréhension des batailles du Grand Couronné (ou bataille de Nancy) et du Saillant de Saint-Mihiel en 1914.

    Voilà enfin édité un outil important attendu par les historiens des batailles de Lorraine. La version allemande de ces évènements confirme l'âpreté des combats, l'acharnement pou remporter la victoire sur les forces françaises.

    La description précise des lieux, la présence des noms des combattants et leurs positions sur le terrain, leurs manœuvres bien préparées offrent au lecteur un autre éclairage des conflits en Lorraine au début de la Grande Guerre. Même si les Français sont cités comme étant l'ennemi dans les propos du général commandant le IIIe Corps d'armée bavarois, le lecteur est pris dans l'action et découvre que nous avons échappé de peu à un désastre le 11 septembre 1914, alors que les forces en présence prévoient chacune de leur côté la retraite... C'est la divine surprise qui fait attendre 24 heures au général de Castelnau et à ses généraux, alors que Nancy est bombardée par l'artillerie allemande, commençant leur retraite décidée par le commandement suprême.

    Une équipe d'historiens lorrains a remis le travail du médecin colonel Georges à l'honneur à l'occasion du Centenaire de la Première Guerre mondiale, en accompagnant la traduction avec des notes explicatives.

     

    ‡ De Nancy au Camps des Romains 1914, Baron Ludwig von Gebsattel, Christian Dumont et Jean-Claude L'Huillier (prés.), 2015, 259 p., ill., cartes (22 €).

  • Migrants, réfugiés... : la souffrance de l'Occident chrétien est pour demain

  • Plaques de cheminées héraldiques (fin XVe-XXe s.)

    Ce fort volume étudie particulièrement les plaques - encore appelées "taques" en Lorraine  - armoriées, hors celles aux armes de France. Dès l'apparition des premières plaques de cheminée, probablement à la fin du XVe siècle, les armoiries se sont emparées de leur surface comme elles participent de tous les décors dont celui des cheminées.

    L'auteur aborde l'histoire des techniques dans les forges avec une étude sur les prix, le transport et le marché des contrecoeurs dont celui des Maisons royales. Il décrit aussi le rôle des ornemanistes et sculpteurs sur bois qui créeront des modèles qui, imprimés dans le sable, donneront naissance à la plaque de fonte moulée. Enfin, il analyse avec érudition les subtilités des représentations héraldiques.

    Mais le grand intérêt de cet ouvrage réside dans le catalogue de 683 plaques de cheminée et modèles en  bois, des XVIe au XXe siècle, tous ornés d'armes dont beaucoup proviennent de Lorraine et des territoires avoisinants. L'approche chronologique du classement permet une meilleure compréhension de l'histoire et de l'évolution des décors des plaques.

    Un ouvrage de référence en la matière.

     

    ‡ Plaques de cheminées héraldiques. Histoire d'un support métallique des armoiries - fin XVe-XXe siècle, Philippe Palasi, éditions Gourcuff Gradenigo, 2014, 318 p., ill. (69 €).

  • Les évacuations sanitaires en Indochine et en AFN : appel à témoins

    Patrick-Charles Renaud, historien lorrain auteur d'une quinzaine d'ouvrages, travaille actuellement sur un projet d'ouvrage qui sera consacré aux évacuations sanitaires par voie aérienne, plus particulièrement en Indochine et en Afrique du Nord (AFN).

    Bien qu'ayant déjà des témoignages, il souhaite recueillir de nouveaux récits - si possible inédits - auprès de navigants, qu'ils aient été pilotes, radios, mécaniciens, médecins, infirmiers... voire même blessés, sur la période allant de 1945 à 2015 (Indochine, AFN, Tchad, Yougoslavie, Afghanistan, Mali...).

     

    ‡ Contact :

    Patrick-Charles Renaud, 113 avenue Foch, 54270 Essey-lès-Nancy

    Courriel : patrick-charles.renaud@orange.fr

    Plus d'info sur son site internet : http://p-c.renaud.monsite-orange.fr

  • Parce que c'était lui

    Roger Poinsot poursuit sa quête historique avec un nouveau roman qui a pour cadre nos Vosges, entre Moyen Âge et Renaissance.

    Dans Parce que c'était lui, l'auteur conte la vie d'une famille de charbonniers venue de la région de Bâle. Génération après génération, de forêt en forêt, cette famille s'installe dans une clairière vosgienne.

    Ce roman nous replonge dans les rituels de l'époque où Eglise et seigneurs imposent leurs codes... et où les maladies sont de véritables fléaux soignées avec des moyens fort rudimentaires.

    Après les années noires, les descendants de nos charbonniers suisses n'accepteront plus cette misère ; décimés, les survivants de cette famille ne se contentent plus de prier le Ciel mais vont croire aux bienfaits des débuts de la science en cette fin du XVIe siècles et aux bienfaits des plantes qui guérissent...

    Un roman original qui fait se côtoyer le mondes des humble de nos campagnes, des sorcières et des humanistes.

     

    ‡ Parce que c'était lui, Roger Poinsot, éditions des Lutins, 2015, 289 p. (20 €).

  • Messe de Requiem pour l'abbé Charles Villaume le 13 septembre

    L'abbé Charles Villaume à son bureau à la cure de Bleurville [cl. archives H&PB].

    Une messe de Requiem sera célébrée dimanche 13 septembre 2015 à 10h30 en l'église de Monthureux-sur-Saône pour l'abbé Charles Villaume, ancien curé de la paroisse Notre-Dame de la Saône, décédé le 30 août dernier.

    L'abbé Villaume fut curé in solidum avec l'abbé Maillard de la paroisse N.-D. de la Saône durant 16 ans ; il résidait au presbytère de Bleurville.

    Le verre de l'amitié rassemblera les fidèles à l'issue de la messe.

  • Nancy célèbre le 71ème anniversaire de sa Libération

  • Saône Lorraine : L'enfance costumée aux XIXe-XXe siècles à Hennezel en 2016

    En 2016, l'association Saône Lorraine présentera une exposition temporaire au musée du verre, du fer et du bois de Hennezel-Clairey sur le thème de "L'enfance costumée aux XIXe-XXe siècles".

    Afin d'enrichir cette rétrospective, les animateurs recherchent des costumes d'enfants couvrant cette période mais également des photographies ou tout document représentant des enfants costumés ou déguisés à l'occasion d'événements familiaux, scolaires, religieux ou festifs, jusqu'aux années 1950 (et si possible localisés en Lorraine).

     

    Δ Pour tout renseignement, contactez Jean-François Michel, président de Saône Lorraine : jean-f.michel@wanadoo.fr  

  • Notre-Dame de Bermont, la chapelle de Jeanne d'Arc

  • Décès de l'abbé Charles Villaume, ancien curé de Bleurville

    Nous apprenons le décès de M. l'abbé Charles Villaume, survenu à Saint-Dié-des-Vosges le 30 août, à l'âge de 89 ans. Il était né à Doncières, dans les Vosges, le 13 mars 1926.

    L'abbé Charles Villaume avait rejoint la maison de retraite des prêtres du diocèse de Saint-Dié en octobre 2010 après avoir été durant 16 ans (1994-2010) curé in solidum avec l'abbé Maillard, de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône. Durant son ministère pastoral, il résida au presbytère de Bleurville prenant la suite de l'abbé Houot.

    Ce "bon prêtre" a laissé une marque indélébile dans ses paroisses vosgiennes - après avoir passé presque 30 ans au Mali comme prêtre fidei donum - : il fut notamment le promoteur de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône. Prêtre discret et solitaire, il parcourait la campagne et allait régulièrement méditer et prier au pied de la Grande Croix, à Bleurville, en plein milieu de la nuit. Ses anciens paroissiens conserveront également le souvenir de ses homélies toujours remarquablement structurées et riches d'enseignements évangéliques.

    Ses obsèques seront célébrées jeudi 3 septembre à 14h30, en l'église de Doncières.

    RIP+

  • Dans l'atelier du graveur et imagier vosgien Jean-Paul Marchal

    Rencontre récente avec le maître graveur et imagier, Jean-Paul Marchal, dans son atelier sur les hauteurs d'Epinal.

    Notre artiste vosgien a toujours un projet de création d'avance : il travaille actuellement à une gravure sur bois représentant les différents lieux de culte d'Epinal (basilique Saint-Maurice, temple protestant, synagogue et mosquée) qui symbolisera la fraternité entre les religions et les croyants. Cette gravure sera présentée officiellement lors des Journées du Patrimoine de septembre prochain au musée de l'Imagerie.

    Le bonhomme prépare aussi une exposition d'oeuvres gravées anciennes revues et aménagées par le maître à la façon du célèbre graveur japonais Hokusai, pour lequel Jean-Paul Marchal voue une grande admiration.

    Son actualité, c'est aussi le versement de ses bois gravées aux archives départementales des Vosges (1867 au total !) : ceux-ci seront répertoriés, dûment décrits et numérisés afin de pouvoir être consultés par les chercheurs et le grand public.

    Un artiste de grand talent assurément. Et tellement attachant !

  • Arielle Dombasle sur la terre de ses ancêtres

    De passage en Lorraine à l’occasion des deux représentations de la Traviata qu’elle a mise en scène au château d'Haroué, Arielle Dombasle a profité de quelques heures de liberté pour se rendre sur la terre de ses ancêtres.

    Averti de sa venue à Dombasle-sur-Meurthe, le maire David Fischer l’a accueillie près du buste de Mathieu de Dombasle qui trône sur la place de l’ancien château de la Mothe. Cette demeure féodale avait été acquise en 1769 par Joseph-Antoine Mathieu, Grand Maître des Eaux et Forêts du duché de Lorraine, dont le père Nicolas Mathieu avait été anobli en 1724. Le fils de Joseph Antoine, Christophe-Joseph-Alexandre Mathieu de Dombasle, s’est rendu célèbre par ses études et ses travaux d’agronome en inventant un modèle de charrue. Propriétaire du château et bien qu’habitant Nancy, il venait régulièrement à Dombasle pour faire des essais avec sa charrue. Il a beaucoup travaillé également à la fabrication de cette charrue dans son atelier de Roville.

    Arielle Dombasle était très émue de retrouver la place du château de ses ancêtres. Elle a également visité l’église dédiée à saint Basle. Le maire lui a remis un livre sur le château de la commune écrit par Gérard Bergé et Michel Caps. Les derniers murs de ce château qui avait subi les affres du temps ont été démolis en 1965. Une plaque commémorative située place de la Liberté rappelle l’histoire du château.

    [d'après ER]

  • Luxeuil-les-Bains (70) : De Colomban à Luxeuil, de Luxeuil à l'Europe, des manuscrits en héritage (VIIe-XVIIe s.)

  • Alfred Renaudin s'expose au château de Lunéville

    En préfiguration du 150ème anniversaire de la naissance d'Alfred Renaudin (1866-1940), qui sera célébrée en 2016, le château de Lunéville présente une remarquable exposition des œuvres de cet artiste peintre lorrain, témoignant de la variété de ses talents.

    Expo' à voir jusqu'au 27 septembre 2015.

  • Val-et-Châtillon (54) : Journées du patrimoine naturel les 19-20 septembre 2015

  • Les "murs réclames" en Lorraine : appel à photographies

    Réclame pour la bière de Saint-Nicolas-de-Port à Châlaines (Meuse), cl. ©H&PB.

    Dans la perspective d'un prochain article à paraître dans La Nouvelle revue lorraine, nous recherchons des clichés de murs réclames peints pris en Lorraine (et uniquement !).

    Vous pouvez envoyer vos photos (de très bonne qualité cela va sans dire) avec indication du lieu de la prise de vue, à : histoireetpatrimoinebleurvillois@laposte.net   

    Les auteurs des clichés seront mentionnés dans le crédit photo.


    ... Alors à vos appareils photo et merci d'avance de votre collaboration !

  • Bleurville (88) : feu de forêt dans le massif de la Haute-Verrière

    L’alerte était déclenchée vers 18 h, jeudi 27 août, pour un feu de forêt hors agglomération de Bleurville. L’incendie, dont l’origine est indéterminée, a détruit environ quatre hectares d’un bois privé situé à environ deux kilomètres du village, à une centaine de mètres de la D21 en direction de Frain. Avec une végétation d’une dizaine d’années, composée d’essences différentes dont quelques résineux, le feu a fait de gros dégâts. « Quand un sapin s’enflamme c’est impressionnant » soulignait un pompier.

    Les sapeurs-pompiers de Vittel-Contrexéville, Monthureux-sur-Saône, Escles-Lerrrain (le Madon) et Lamarche, conduits par le lieutenant Alexis Rodier chef de groupe venu de Darney, sont intervenus rapidement avec de gros moyens. Le dispositif était composé de trois fourgons camion-citerne et d’une citerne de 10 000 litres, servis par environ quinze soldats du feu. Le foyer de l’incendie a été rapidement fixé mais les sauveteurs ont dû attaquer un travail de longue haleine, traiter les souches, les points chauds pas toujours accessibles facilement. Le chef de groupe expliquait que les lieux, maillés de chemins forestiers qui ont fait office de pare-feu, ont facilité l’accès et le quadrillage du terrain en interdisant toute propagation.

    Sur place on notait la présence de Denis Bisval, maire de Bleurville, et du garde chargé de la forêt. Les gendarmes de Darney-Lamarche-Monthureux ont fait les constatations d’usage.

    [Vosges Matin]

  • Rue de l'usine : une jeunesse dans les cités ouvrières de Lorraine

    Philippe Bajolet nous transporte avec enthousiasme dans "sa" Lorraine des années soixante, à l'apogée des Trente Glorieuses. Il nous raconte avec humour, mais sans nostalgie, la vie d'alors dans les cités ouvrières avec les yeux curieux et émerveillés d'un gamin de dix ans. Traversé de personnages attachants et pittoresques qui ont réellement existé,  ce recueil "ethnographique" nous restitue d'une plume vivace et imagée, l'atmosphère si particulière de cette époque bénie.

    Souvenirs d'hier, courtes tranches de vie rythmées par le souffle puissant de l'usine autour de laquelle gravite tout un petit monde d'humbles gens, chaque histoire va conduire le lecteur sur les sentiers de l'enfance ou de l'adolescence. Des chemins faits de blagues, de bêtises, de découvertes, d'émois, de saine fraternité...

    On y retrouve le plaisir des jardins ouvriers, la promiscuité des douches municipales, les bonheurs de la piscine en plein air, le patronage, la première voiture... Un voyage initiatique où palpite l'aventure humaine, un récit plein de tendresse qui dépeint une époque révolue mais où le cœur résonne encore à toutes les pages.

     

    ‡ Rue de l'usine. Une jeunesse dans les cités ouvrières de Lorraine, Philippe Bajolet, éditions du Quotidien, 2015, 206 p., ill. (10 €).

  • Nancy : la chapelle Don Bosco bientôt démolie

    Depuis 1947, la chapelle Don Bosco, rue Vayringe à Nancy, accueille les paroissiens de ce quartier populaire situé entre Meurthe et canal.

    Cette modeste chapelle d'après-guerre, construite à l'économie, va être démolie afin de laisser la place à un "centre de vie" paroissial polyvalent.

  • Etat des lieux des châteaux des Vosges à l'abbaye Saint-Maur

    Le conférencier, Jean-François Michel, a brossé un tableau plutôt positif de l'état des demeures historiques vosgiennes [cl. ©H&PB].

    La vie des châteaux vosgiens n'est pas un « long fleuve tranquille ». Jean-François Michel en a décrit les heurs et les malheurs lors d'une passionnante conférence-diaporama à l'abbaye Saint-Maur.

    Si la Lorraine méridionale recense une centaine de châteaux et demeures historiques, seulement une poignée a retenu l'attention du conférencier afin de dresser un état des lieux de ces édifices emblématiques du patrimoine départemental.

    Après une période de mépris et habillés de légendes fantaisistes, nos châteaux vosgiens connurent leurs « trente glorieuses » grâce aux Journées du Patrimoine, au développement de l'archéologie et aux travaux de recherches universitaires. Et à la ténacité de propriétaires audacieux !

    A la faveur d'une mutation, plusieurs édifices castraux connurent une valorisation comme à Epinal, Fontenoy-le-Château, Parey-sous-Montfort ou Bourlemont. L'ouverture au public a aussi permis de mieux faire connaître certains châteaux (Thuillières, Darney, Beaufremont). Grâce à la ténacité de leurs propriétaires, d'autres connaissent de belles résurrections comme à Failloux ou au Bouzillon.

    Grâce à l'action de la Fondation du Patrimoine, certaines bâtisses connaissent des restitutions encourageantes comme à Dombrot-le-Sec, ou des restaurations discrètes mais de bon goût comme à Lichecourt et Sandaucourt. Malheureusement, on déplore plusieurs châteaux amputés comme à Saint-Baslemont, dégradé par plusieurs incendies, ou Les Petits-Thons, déménagé en partie aux Etats-Unis au début du XXe siècle...

    Jean-François Michel s'est aussi inquiété de l'avenir de plusieurs châteaux en cours de mutation : Pompierre, Senones, Isches, Vaudeville, Saulxures-les-Bulgnéville, et a partagé son indignation face à l'abandon d'autres, et notamment celui de Saulxures-sur-Moselotte qui est désormais à l'état de ruines.

    Globalement, le conférencier, qui est aussi délégué régional des Vieilles Maisons Françaises, s'est dit plutôt optimiste sur l'état général des demeures historiques vosgiennes ; il travaille d'ailleurs à un ouvrage à paraître fin 2015 qui fera le point sur ces châteaux et belles demeures des Vosges qui méritent d'être mieux connus. Pour être mieux appréciés.

  • Serécourt (88) : bistrot insolite pour néerlandais de passage... et pour les autres aussi !

    Avant de créer son bar à tapas « Le Côtedazur » à Serécourt, dans l'extrême sud-ouest vosgien, Paul Vink a exercé le métier de designer graphique. Sa compagne, Christine Van Kleef, travaille toujours dans l’événementiel à Amsterdam.

    Après avoir retapé l’ancienne gare de Monthureux-sur-Saône, dont ils ont fait un gîte, ce couple de Hollandais amoureux du coin, a racheté, il y a quatre ans, une maison en ruine au 44 Grande-Rue à Serécourt.

    « C’était une ancienne forge abandonnée depuis 20 ans , raconte Paul. Pour les Hollandais, c’est à mi-chemin de la Côte d'Azur et le projet, c’est de faire des chambres d’hôtes à l’étage pour leur offrir une étape sur la route des vacances. »

    Après une formation à Epinal pour la licence III, il a ouvert son établissement en août 2014. Les premiers clients ont été tout de suite séduits par le charme de cette vieille bâtisse. Une réhabilitation soignée, valorisant la pierre et le bois, a permis de lui redonner tout son cachet.

    Réparti sur deux étages, l’espace est étroit, feutré, aménagé avec goût. Accueillante, la petite terrasse en bois invite à profiter des longues soirées d’été pour partager un apéritif en famille ou entre amis. La bière est servie à la pression ou à la bouteille. Le vin a été sélectionné avec soin. Et le patron a revisité la culture culinaire espagnole, pour faire des tapas sa spécialité.

    De passage dans la localité, très curieux de pousser les portes d’une maison qu’ils ont connu dans un triste état, Josette Jacquin et ses enfants, ont applaudi cette belle restauration. En terrasse, on pouvait également discuter avec les propriétaires de l’ancien presbytère, accompagnés d’un jeune couple qui vit à Paris.

    « On est très heureux qu’il y ait ce petit bistrot avec des patrons sympas comme ça et d’y croiser des gens de tous horizons. Il faut leur permettre de vivre. Ça dynamise une commune de 120 habitants. Ça permet de faire connaissance. Nous sommes ravis. Pourvu que ça dure ! »

    Vosgien depuis 15 ans, le peintre et graveur Bob Tenge, est aussi un habitué des lieux. Ancien maître de conférence à l’académie des Beaux-Arts à Amsterdam, son œuvre est accrochée aux cimaises de quelques musées hollandais. Ses sources d’inspiration sont les relations humaines. « C’est merveilleux qu’il y ait un endroit comme ça, pour voir du monde et sortir du quotidien , atteste celle qui partage sa vie. Je recommande sa cuisine aussi. »

    [d'après Vosges Matin]

  • Histoire de messes interdites dans le nord meusien

  • Prière à Saint Louis, roi de France

    Saint Louis, basilique Saint-Pierre Fourier & Saint-Epvre, Mattaincourt, Vosges [cl. ©H&PB].

    Regardez-nous du haut du Ciel, Ô Saint monarque ! Et dans cette félicité éternelle que vous possédez, soyez sensibles à nos misères : tout indignes que nous sommes de votre secours, ne nous le refusez pas.

    Regardez d’un œil favorable ce royaume que vous avez si sagement gouverné, et si tendrement aimé. Si, par la corruption des vices qui s’y sont introduits depuis votre règne, la face vous en paraît défigurée, que cela même soit un motif pour vous intéresser, comme son roi, à le renouveler : si vous y voyez des scandales, aidez-nous à les retrancher.

    Étendez surtout votre protection sur notre auguste monarque. C’est votre fils, c’est le chef de votre maison, c’est l’imitation de vos vertus, c’est la vive image de vos héroïques et royales qualités : car il est comme vous le zèle de Dieu, il est comme vous le protecteur de la vraie religion, le restaurateur des autels, l’exterminateur de l’hérésie.

    Obtenez-lui les grâces et les lumières dont il a besoin pour achever les grands desseins que Dieu lui inspire ; que cet esprit de Sainteté qui vous a dirigé dans toutes vos voies vienne reposer sur lui ; qu’il nous anime nous-mêmes, et qu’il nous conduise tous à l’éternité bienheureuse. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

    Amen.

  • Bleurville (88) : les Amis de Saint-Maur en AG

    Les Amis de Saint-Maur ont tenu récemment leurs assises annuelles dans le cadre de l'ancienne abbatiale bénédictine du village.

    L'assemblée générale a rassemblé une quarantaine d'adhérents qui a entendu le président Alain Beaugrand rappeler les moments marquants de la saison 2014 à l'abbaye Saint-Maur et la trésorière Marie-Alix Baudry dresser le bilan financier de la doyenne des associations patrimoniales de la région.

    Un monument toujours animé. Le site a connu une fréquentation touristique stable avec cependant une tendance à la baisse depuis quelques années. L'absence de groupes de visiteurs explique en partie cette situation. Par ailleurs, les manifestations culturelles ont connu encore une bonne participation, notamment lors de la prestation du Choeur d'hommes de Nancy et du récital de musique Renaissance donné par Isabelle Frizac. L'exposition de peintures de Lina Blanc a permis à de nombreux visiteurs de découvrir le monument historique.

    Un bilan financier sain. L'association des Amis de Saint-Maur présente une situation financière saine mais plusieurs alertes ont été lancées par le président. « Nous devons faire face à une érosion du nombre de nos adhérents, les nouveaux ne compensant pas les départs. Par ailleurs, le désengagement financier massif des collectivités territoriales nous empêche d'envisager des projets de restauration voire de simples interventions de maintenance courante sur le bâti : cette situation obère gravement l'avenir de notre monument » a déclaré le responsable de la structure.

    Un appel est lancé auprès des adhérents afin qu'ils recrutent de nouveaux membres et qu'ils participent plus activement à la vie de l'association. Par ailleurs, Evelyne Barjolle ne souhaitant pas continuer à assurer le gardiennage de l'abbaye en 2016, l'association recherche d'ores et déjà un ou une guide pour la prochaine saison.

    Enfin, il a été décidé d'augmenter légèrement le montant de la cotisation de base, celle-ci n'ayant pas été révisée depuis plus de 20 ans.

     

    L'abbaye Saint-Maur est ouverte au public jusqu'au 30 août, du jeudi au dimanche de 14 h à 18 h.

  • Charmes rejoue la signature du traité de 1633

    Par ce désastreux traité signé le 20 septembre 1633, le duc de Lorraine Charles IV se voit contraint de signer à Charmes devant Richelieu, l'abandon du duché de Bar qui demeure occupé jusqu'à la prestation de l'hommage exigé, et le duc doit céder Nancy aux Français. Il s'engage de surcroît à livrer au roi sa soeur Marguerite, réfugiée à Bruxelles.

  • La Nouvelle revue lorraine n° 33 : quel avenir pour nos églises ?

    Devenir de la région Lorraine, devenir de nos églises... Jean-Marie Cuny pose la question dans la dernière livraison de La Nouvelle revue lorraine. Plus que jamais, il faut que les Lorrains s'approprient leur histoire et leur culture afin de mieux aimer et mieux défendre leur région menacée par la réforme territoriale de la grande région "Alca" ou "Acal". Bref, une horreur.

    A lire dans le numéro 33 de août-septembre :

    - hommage vendéen à Jean-Nicolas Stofflet à Bathelémont
    - dossier : le devenir de nos églises lorraines
    - un champion lorrain injustement éclipsé par son épouse : le colonel de Saint-Balmont
    - un vosgien dans l'Essonne
    - tisserands des Vosges
    - la maison et les habitants des "Hauts"
    - un pionnier de l'aviation : Pierre-Marie Bournique
    - début de la Grande Guerre : témoignage d'un habitant de Pagny-sur-Moselle
    - une famille lorraine : le Michel
    - de l'église Saint-Joseph au temple Saint-Jean de Nancy
    - un lorrain oublié : Pierre-François Viriot
    - les compagnons du comte de Lobau
    - le maréchal de France Gabriel Jean Joseph Molitor
    - mobilier lorrain à l'époque napoléonienne
    - les Vierges à l'Enfant du musée de la Cour d'Or de Metz

    Et les rubriques habituelles : l'édito' du Jean-Marie, les infos lorraines et les recensions de livres.

     

    ‡ La Nouvelle revue lorraine est disponible sur abonnement en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (38 €) à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE.