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Serécourt (88) : bistrot insolite pour néerlandais de passage... et pour les autres aussi !

Avant de créer son bar à tapas « Le Côtedazur » à Serécourt, dans l'extrême sud-ouest vosgien, Paul Vink a exercé le métier de designer graphique. Sa compagne, Christine Van Kleef, travaille toujours dans l’événementiel à Amsterdam.

Après avoir retapé l’ancienne gare de Monthureux-sur-Saône, dont ils ont fait un gîte, ce couple de Hollandais amoureux du coin, a racheté, il y a quatre ans, une maison en ruine au 44 Grande-Rue à Serécourt.

« C’était une ancienne forge abandonnée depuis 20 ans , raconte Paul. Pour les Hollandais, c’est à mi-chemin de la Côte d'Azur et le projet, c’est de faire des chambres d’hôtes à l’étage pour leur offrir une étape sur la route des vacances. »

Après une formation à Epinal pour la licence III, il a ouvert son établissement en août 2014. Les premiers clients ont été tout de suite séduits par le charme de cette vieille bâtisse. Une réhabilitation soignée, valorisant la pierre et le bois, a permis de lui redonner tout son cachet.

Réparti sur deux étages, l’espace est étroit, feutré, aménagé avec goût. Accueillante, la petite terrasse en bois invite à profiter des longues soirées d’été pour partager un apéritif en famille ou entre amis. La bière est servie à la pression ou à la bouteille. Le vin a été sélectionné avec soin. Et le patron a revisité la culture culinaire espagnole, pour faire des tapas sa spécialité.

De passage dans la localité, très curieux de pousser les portes d’une maison qu’ils ont connu dans un triste état, Josette Jacquin et ses enfants, ont applaudi cette belle restauration. En terrasse, on pouvait également discuter avec les propriétaires de l’ancien presbytère, accompagnés d’un jeune couple qui vit à Paris.

« On est très heureux qu’il y ait ce petit bistrot avec des patrons sympas comme ça et d’y croiser des gens de tous horizons. Il faut leur permettre de vivre. Ça dynamise une commune de 120 habitants. Ça permet de faire connaissance. Nous sommes ravis. Pourvu que ça dure ! »

Vosgien depuis 15 ans, le peintre et graveur Bob Tenge, est aussi un habitué des lieux. Ancien maître de conférence à l’académie des Beaux-Arts à Amsterdam, son œuvre est accrochée aux cimaises de quelques musées hollandais. Ses sources d’inspiration sont les relations humaines. « C’est merveilleux qu’il y ait un endroit comme ça, pour voir du monde et sortir du quotidien , atteste celle qui partage sa vie. Je recommande sa cuisine aussi. »

[d'après Vosges Matin]

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