Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

incendie

  • Bleurville (88) : feu de forêt dans le massif de la Haute-Verrière

    L’alerte était déclenchée vers 18 h, jeudi 27 août, pour un feu de forêt hors agglomération de Bleurville. L’incendie, dont l’origine est indéterminée, a détruit environ quatre hectares d’un bois privé situé à environ deux kilomètres du village, à une centaine de mètres de la D21 en direction de Frain. Avec une végétation d’une dizaine d’années, composée d’essences différentes dont quelques résineux, le feu a fait de gros dégâts. « Quand un sapin s’enflamme c’est impressionnant » soulignait un pompier.

    Les sapeurs-pompiers de Vittel-Contrexéville, Monthureux-sur-Saône, Escles-Lerrrain (le Madon) et Lamarche, conduits par le lieutenant Alexis Rodier chef de groupe venu de Darney, sont intervenus rapidement avec de gros moyens. Le dispositif était composé de trois fourgons camion-citerne et d’une citerne de 10 000 litres, servis par environ quinze soldats du feu. Le foyer de l’incendie a été rapidement fixé mais les sauveteurs ont dû attaquer un travail de longue haleine, traiter les souches, les points chauds pas toujours accessibles facilement. Le chef de groupe expliquait que les lieux, maillés de chemins forestiers qui ont fait office de pare-feu, ont facilité l’accès et le quadrillage du terrain en interdisant toute propagation.

    Sur place on notait la présence de Denis Bisval, maire de Bleurville, et du garde chargé de la forêt. Les gendarmes de Darney-Lamarche-Monthureux ont fait les constatations d’usage.

    [Vosges Matin]

  • Le feu dans la sacristie de l’église d’Atton (Meurthe-et-Moselle)

    Les pompiers de Pont-à-Mousson, Dieulouard et de Gentilly sont intervenus vers 14h ce mercredi 9 décembre pour un incendie qui s’était déclaré dans la sacristie de l’église paroissiale d’Atton.

     

    église atton.jpgDeux lances viendront à bout des flammes en un quart d’heure. Pour autant, le danger de propagation à l’église du XIIe siècle, n’est pas écarté. « Avec des bâtiments anciens comme celui-là, on ne sait jamais vraiment comment sont imbriquées les poutres » explique le capitaine des pompiers, tandis que le maire se désole des dégâts occasionnés par la fumée dans l’église en elle-même. Ses peintures ont en effet entièrement été refaites il y a tout juste un an. Le toit de l’ensemble du bâtiment était lui aussi quasiment neuf. « Toutes les peintures sont noires » regrette le maire, alors que les gendarmes de Nomeny et Dieulouard engrangent les moindres indices. De leur côté, sur le toit de la sacristie, les pompiers mettent à terre toutes les tuiles. Objectif ? Alléger le bâtiment dont le plancher menace de s’effondrer.

     

    La sacristie abrite un répartiteur de chaleur de la chaudière. Celui-là même qui a « envoyé les fumées dans l’église ». Une surchauffe de cette installation est évoquée. Aux experts de l’avérer ou de l’infirmer. Dans l’attente, le maire d’Atton a immédiatement pris un arrêté de dangerosité, interdisant toute célébration dans l’église. « Il n’y avait de toute façon pas de messe de Noël de prévue à Atton. Elles se tiendront à Dieulouard, Villers-en-Haye et Millery » explique l’abbé Bernard Boutron, le curé du secteur paroissial, qui célèbre une messe chaque trimestre dans l’église d’Atton.

     

    L’église d’Atton, malgré ses dégâts a échappé au pire. Grâce à la présence d’esprit d’un voisin et à la rapidité d’intervention des pompiers, ces nobles pierres sacrées ont été sauvées.

     

    [d’après l’Est Républicain | 09.12.09]

     

     

     

    >> Le commentaire H&PB :

     

    Notre patrimoine religieux chrétien est plutôt malmené en ce moment. Nos compatriotes doivent prendre conscience de la fragilité de nos églises qui souffrent de la désaffection des croyants et du désintérêt croissant des responsables politiques. Nos ancêtres nous ont légué un patrimoine de pierre et de foi qui est actuellement bien mal considéré… Il est vrai qu’en France nous sommes plus prompt à nous mobiliser pour des lieux de culte – les mosquées et leurs minarets – qui ne font absolument pas partie de notre culture religieuse occidentale (on attend d'ailleurs toujours la réciprocité religieuse dans les pays musulmans...) que de se porter au secours de notre patrimoine ancestral qui fonde notre identité chrétienne... Affreux temps du "politiquement" et du "religieusement correct".