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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 39

  • A découvrir : le n° 200 de Maisons paysannes de France

    Découvrez la revue Maisons Paysannes de France : un dossier spécial anniversaire pour son numéro 200 !

    Relire ensemble quelques-uns des meilleurs articles pour célébrer le n° 200 de la revue du patrimoine paysan de la France : c’était le souhait de l'association nationale pour mettre en avant l’action militante de Maisons Paysannes de France depuis 50 ans.

    Remettre à l’honneur des matériaux adaptés pour le bâti ancien, promouvoir des artisans et des savoir-faire, valoriser les circuits courts, applaudir des projets locaux innovants pour notre patrimoine, alerter sur les dangers qui menacent paysages et bâtis anciens, transmettre les connaissances de l’association en matière d’architecture rurale, soutenir la construction contemporaine en harmonie avec l’existant, faire connaître des restaurations de qualités et les hommes qui les ont menées…

    Comment choisir entre les milliers de pages, de photos, de thèmes, d’histoires, de témoignages parus depuis 1965 ? Ce numéro anniversaire rassemble et commente quelques belles feuilles qui sont offertes en bouquet d’anniversaire : les lecteurs y sentiront l’odeur des vieilles pierres, le feu des luttes militantes, la fraîcheur de la chaux juste projetée, l’encens de nos admirations, la bonne poussière du chaume neuf, le souffle des indignations, les effluves boisées des beaux colombages…

     

    ‡ Commande du numéro 200 et abonnement à la revue Maisons paysannes de France sur http://www.maisons-paysannes.org

  • "La Lorraine pour horizon" au Musée Lorrain de Nancy

  • Génération Buffalo Bill

    Qui n'a pas joué, au temps béni de sa jeunesse, aux cow-boys et aux indiens ?... Alors, lisez ce livre qui va réveiller en vous plein de souvenirs et d'émotions !

    L'Ouest américain passionne depuis plus de 200 ans. Un homme, au début du XXe siècle, a transformé cette passion en réalité en apportant en Europe tous les ingrédients de cette passion : Buffalo Bill, en 1905, entreprit en effet de faire le tour de France avec son cirque du Wild West... Il fit le tour du Grand Est et s'arrêta en Lorraine, à Nancy.

    Le souvenir de ce fameux cirque américain et du non moins fameux Buffalo Bill laissa des traces dans la tête de générations de gamins qui connurent des vocations d'indianistes et d'américanistes.

    Véritable dictionnaire de l'épopée de Buffalo Bill et de sa génération, cet ouvrage décrypte les différents aspects de l'histoire du show-business de l'Ouest américain et du passage de Buffalo Bill, notamment en Lorraine. Et, en prime, avec de splendides clichés de l'Ouest américain et des portraits de Sioux à vous donner envie de revenir en enfance !

     

    ‡ Génération Buffalo Bill. L'Ouest américain passionnément, Gérard Crouzier et Gino Tognolli, éditions Vent d'Est, 2016, 255 p., ill. (35 €).

  • Nancy : "L'usurpateur" s'affiche en grand

    A l'occasion du 250ème anniversaire de l'annexion de la Lorraine et du Barrois par la France (1766-2016), la Ville de Nancy a fait réaliser par Jef Aérosol (?!) une vaste fresque sur le mur pignon du bâtiment jouxtant le jardin Godron : il s'agit de la reproduction de la statue de Stanislas, roi détrôné de Pologne et duc nominal de Lorraine et de Bar, après que la France ait dépossédé en 1737 le dernier duc héréditaire, François III de Lorraine.

  • Stanislas Leszczynski, de l'homme à la légende

    Dans le cadre du 250e anniversaire de l'annexion de la Lorraine par la France, une exposition sur "Stanislas Leszczynski, de l'homme à la légende" est proposée par le musée du château de Léopold à Lunéville du 17 juin au 30 octobre.

    Plus de 120 œuvres ont été sélectionnées, provenant des collections souvent inédites du musée du château, et enrichies grâce au partenariat du Musée Lorrain à Nancy. Des prêts importants ont également été consentis par la Bibliothèque municipale de Nancy, les Archives nationales, la Cité de la céramique à Sèvres, les Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, le Mobilier national…

  • L'abbé Didier Berthet nommé évêque de Saint-Dié

    Le pape François a nommé l'abbé Didier Berthet évêque de Saint-Dié. Il est né le 11 juin 1962 et était jusqu’à présent supérieur du Séminaire Saint-Sulpice à Issy-les-Moulineaux (92). Mgr Jean-Paul Mathieu est nommé administrateur apostolique du diocèse jusqu’à la prise de possession de son successeur.
     
    Ordonné en 1992 pour le diocèse de Nanterre, l'abbé Berthet fut nommé vicaire de la paroisse Saint-Pierre et Saint-Paul de Rueil (1993-1994) avant de devenir responsable de l’aumônerie de l’enseignement public de Rueil-Malmaison. Entre 1998 et 2006, le père Berthet fut successivement curé de la paroisse Saint-Joseph de Buzenval à Rueil-Malmaison jusqu’en 1998 puis curé de la paroisse Saint-Saturnin d’Antony et doyen d’Antony entre 1998 et 2006. Entre 2001 et 2003, il fut chargé de l’accompagnement des séminaristes. De 2003 à 2006, il devint vicaire épiscopal du secteur sud de Nanterre et membre du Conseil épiscopal. Puis il fut nommé curé de la paroisse Sainte-Maxime d’Antony entre 2005 et 2006 avant de devenir chancelier du diocèse de Nanterre, membre du Conseil épiscopal et de l’équipe animatrice du Séminaire Saint-Sulpice à Issy-les-Moulineaux (2006-2007). Depuis 2007, il était supérieur du Séminaire Saint-Sulpice à Issy-les-Moulineaux.
     
    Né le 11 juin 1962 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), Mgr Berthet a été ordonné prêtre le 27 juin 1992 pour le diocèse de Nanterre. Il a suivi des études au collège-Lycée Saint-Jean de Béthune à Versailles (1975-1980), puis a été étudiant à Sciences-Po à Paris (1980-1983), au séminaire français de Rome (1987-1993) et à l’université grégorienne de Rome (1987-1993). Il est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris (1983) et a obtenu un baccalauréat en théologie (1991) et une licence en droit canonique (1993). « C’est un homme formidable, proche des gens », dit-on à l’évêché de Nanterre.
     
    La date d’ordination épiscopale de Mgr Berthet est prévue à Epinal dimanche 4 septembre à 15h00. L’installation se fera le 5 septembre à 17h30 en la cathédrale de Saint-Dié.

  • Châtillon-sur-Saône (88) : vers la reprise du Grenier à sel par le Musée de Châtillon ?

    Nathalie Bonneret, réélue présidente de l'association du Musée de Châtillon, a reconnu que  "L’année 2015 a été difficile mais mon souhait, c’est de continuer à développer Châtillon dans l’esprit du départ". "Ce musée est avant tout un lieu de mémoire et de réflexion" soulignera-t-elle.

    L’association du musée va s’engager dans une réflexion avant fin novembre afin d’assumer éventuellement la reprise du Grenier à Sel ; Saône Lorraine, propriétaire de l'immeuble, ne souhaitant plus s’y investir l’an prochain.

    La traditionnelle soirée hors du temps se déroulera le 9 juillet de 19 h à 23 h. Un repas paysan autour du chaudron sera proposé avec de la soupe à l’ortie, du jambonneau, saucisse et lard… Cette soirée sera "une ballade du Moyen Age au 19e siècle".

    L’association Saône Lorraine ne souhaite plus renouveler la collaboration avec le musée pour la fête Renaissance d'août. Le musée louera la cuisine du Grenier à Sel. Deux troupes spécialisées dans l’animation historique ont été engagées : Les Lames d’antan et Historica tempus avec musiciens. Un petit spectacle intitulé « En quête de vérité » sera joué lors de cette fête Renaissance le dimanche 7 août.

  • Pierre Pelot, l'écrivain raconteur d'histoires

    Le long cheminement multigenre de l'écrivain vosgien Pierre Pelot au cour de cinquante années d'écriture rend difficile une juste appréciation de son œuvre et de l'originalité d'un parcours d'écrivain exemplaire.

    Voyageur immobile dans ses Hautes-Vosges natales où il vit toujours, après des essais de bandes dessinées, il écrit des westerns inspirés par sa connaissance de la conquête de l'Ouest américain et crée le personnage de Dylan Stark, héros d'une série originale. Puis il aborde à la fois le fantastique, le roman policier et surtout la science-fiction.

    Soucieux de ne vivre que de sa plume et élargissant son champ d'action, il livre, en plus de nombreuses nouvelles, des romans sociaux et contemporains souvent situés dans ses Vosges ou en Lorraine, adaptés parfois à la télévision.

    Primé par ses pairs en 1977 et 1978 pour des récits de science-fiction comme Transit et Delirium Circus, en phase avec l'esprit contestataire de l'époque, il ne tarde pas à s'ouvrir aux cycles et séries du genre, puis au roman noir, souvent sombre.

    Le raconteur d'histoire entre dans la littérature générale dès les années 1980 en touchant un nouveau public. Des rencontres l'encouragent à écrire pour le théâtre et le cinéma qui adapte L'été en pente douce, et à entreprendre plusieurs novélisations comme Le Pacte des loups.

    Hardiment, il entreprend avec Yves Coppens la saga de "paléofiction", Sous le vent du monde. Après son monumental chef-d'oeuvre, C'est ainsi que les homme vivent, il est reconnu comme un écrivain de littérature générale.

    Cet essai vise à donner de Pierre Pelot, auteur de près de 200 romans, une vision ample et équitable, éloignée des stéréotypes.

     

    ‡ Pierre Pelot. L'écrivain raconteur d'histoires, Raymond Perrin, éditions L'Harmattan, 2016, 392 p., ill. (39 €).

  • Toul (54) : bénédiction de l'orgue restauré de la cathédrale Saint-Etienne

    Baignée de lumière, la cathédrale Saint-Etienne a vécu dimanche 12 juin des moments de haute tenue spirituelle et artistique. En l’honneur de ses grandes orgues en majesté retrouvée.

    Au matin, une foule dense s’est rassemblée pour la messe de bénédiction. Tradition respectée avec une ferveur mêlée de curiosité. L'archevêque de Strasbourg, Mgr Grallet, l'évêque de Nancy et de Toul, Mgr Papin, l'évêque émérite de Belfort-Montbéliard, Mgr Schockert, et le curé de la paroisse ont concélébré la sainte messe à la fois solennelle et sobre. Les choristes étaient venus de toute la région.

    Patiemment, le grand orgue de Curt Schwenkedel (1963), restauré par le facteur d'orgues Yves Koenig attendit que résonne la prière « Eveille-toi, orgue, instrument sacré… » pour faire entendre le fruit de ses entrailles d’étain et de cuivre. A la tribune, l’émotion était aussi palpable. Pour Pascal Vigneron, l’organiste et technicien conseil de la Ville de Toul, c’était enfin le grand jour.

    Dans son homélie, Mgr Papin a rappelé que le concile Vatican II avait reconnu « la place toute spéciale de l’orgue pour élever les âmes vers Dieu », un instrument à part qui, avec ses milliers de tuyaux, « exprime la diversité de l'Eglise ».

  • La maçonnerie en Lorraine : des origines au combat pour la république

    Avec cet ouvrage, le lecteur entre dans un monde fermé - discret disent ses adeptes -, celui de la franc-maçonnerie. En fait, l'auteur retrace, dans ce premier tome, les grandes lignes de l'histoire somme toute récente de la franc-maçonnerie en Lorraine.

    Apparue probablement dans la première moitié du XVIIIe à Lunéville sous l'influence du premier maçon lorrain, le savant mécanicien Philippe Vayringe suivi par son duc, François III de Lorraine, l'ouvrage s'attache surtout à retracer les combats menés par les "libres penseurs" contre les Eglises, et tout particulièrement l'Eglise catholique. Les francs-maçons lorrains rencontrèrent d'ailleurs au XIXe siècle un opposant déterminé en la personne de Mgr Turinaz, l'évêque de Nancy & de Toul !

    Ce travail documenté constitue la première partie d'une ample histoire de cette société de pensée multiforme que constitue la franc-maçonnerie en Lorraine.

     

    ‡ La maçonnerie en Lorraine : des origines au combat pour la république, Jean-Claude Couturier, éditions Kaïros, 2016, 272 p., ill. (23 €).

  • Stanislas jardinier gourmand au château d'Haroué

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  • Henri Poincaré ou la puissance d'une pensée féconde

    Voici une agréable petite biographie du génial mathématicien, physicien, philosophe et ingénieur lorrain Henri Poincaré.

    Ramassée en une poignée de pages, cette bio' vous fait découvrir un nancéien d'exception, célèbre pour son intuition prodigieuse, sa rapidité d'assimilation et sa mémoire exceptionnelle. Trente ans ont suffi à Henri Poincaré pour mener une carrière particulièrement brillante, donner au monde une œuvre immense couvrant de nombreux domaines de la mathématique pure et de la physique mathématique et résoudre des questions auxquelles personnes jusque-là ne s'était confronté.

    Malgré tous ses titres universitaires et ses distinctions, Poincaré demeura un savant humble et humaniste.

     

    ‡ Henri Poincaré. La puissance d'une pensée féconde, Dominique Dubaux, éditions Vent d'Est, 2016, 64 p., ill. (10 €).

  • Vivre à l'arrière du front - Vosges 1914-1918

    Août 1914, les Vosges, au contact de l’ennemi héréditaire depuis 1870, subissent de plein fouet la Grande Guerre : humainement, économiquement, socialement et militairement. Pour l’autorité militaire, les Vosges ne sont pas une entité administrative, ni un espace de collectivité humaine, mais un théâtre de guerre. Comment les populations civiles ont-elles vécu ce conflit qui a si durablement marqué et marque encore le monde contemporain ? Quelle fut la réalité de leur vie dans un territoire en état de siège, rattaché à la zone des armées, si proche du front ? Comment ont-ils été mis à contribution ? Quelle fut l’ampleur de leur effort de guerre et le poids des contraintes auxquelles ils ont été soumis ?  

    Grands absents de l’historiographie vosgienne, les civils retrouvent enfin dans cette imposante étude de la Vosgienne Anne Peroz la place centrale qui correspond à leur rôle fondamental tout au long du conflit. Elle a dépouillé et analysé des centaines de lettres et de jugements, compulsé des masses d’archives, accumulé une quantité impressionnante de sources, pour réaliser une véritable « encyclopédie civile » du département des Vosges, du front-arrière à l’arrière front, dégageant ainsi toutes les grandes caractéristiques d’une vie dans un régime d’exception, où l’autorité militaire a universellement subordonné le pouvoir civil. Rarement en effet une analyse sociale et sociétale d’une telle profondeur, appliquée à un département, a été effectuée en France.

    Pour une fois, les civils sont au cœur d'une étude sur la Première Guerre mondiale.

     

    ‡ Vivre à l'arrière du front. Vosges 1914-1918, Anne Peroz, Edhisto, 2016, 434 p., ill., cartes (25 €).

  • Sur les traces du peintre vosgien Alfred Renaudin à Verdun

    [ER]

  • Robécourt (88) : l'ancienne fonderie de cloches enrichit ses collections

    [L'Abeille]

  • in memoriam colonel Antoine Argoud

    Une pieuse pensée pour le colonel Antoine Argoud né à Darney (Vosges) en 1914 et décédé le 10 juin 2004 à Vittel (Vosges).

    Une messe est célébrée pour le repos de son âme à la chapelle du Sacré-Coeur de Nancy.

    RIP+

  • Monthureux-sur-Saône (88) : un imbroglio autour de l’âge du monument aux morts

    Il y a deux ans d’écart entre la date de l’inauguration du monument aux morts et celle indiquée sur des cartes postales commémorant l’événement. Jacques Durupt, un enseignant à la retraite, a levé le voile sur la véritable histoire.

    Jacques Durupt met à profit ses loisirs pour assouvir sa passion pour l’histoire locale. Il y a quelque temps, une date sur une carte postale ancienne l’a intrigué, d’autant que les renseignements qu’il tenait des archives municipales ne coïncidaient pas. C’est ainsi qu'il a pu lever le voile sur la « vraie » histoire du monument aux morts du village.

    Le 9 juin 1920, le conseil municipal de Monthureux-sur-Saône, sous la présidence du maire Bliquez-Bernardin, votait un crédit de 15 000 francs pour ériger un monument à la mémoire des enfants de la commune morts pendant la guerre de 1914-1918. Le 21 juillet de la même année, il décida de l’emplacement dudit monument à la place de deux maisons démolies au carrefour des actuelles rues de l’église et de la Croix-de-Mission. Le 15 mars 1921, le projet de monument aux morts est présenté au conseil municipal. Les sculptures en fonte de fer seront coulées à Sommevoire (Haute-Marne) par la fonderie A. Durenne. Elles représentent un « Poilu de la victoire » créé par E. Bénet et un « Poilu mourant couché » par J. Déchin. Des ornements complètent le monument : palme et couronne de laurier, croix de guerre, obus et canons de tranchées, et inscription « Monthureux-sur-Saône à ses enfants, morts pour la France » avec sur les plaques le nom des 58 soldats morts pour la France.

    Le coût total des travaux, réalisés par l’entreprise Lemoine Frères de Darney, s’élève à 24 514,14 francs, approuvé par décret du président de la République Alexandre Millerand le 28 mai 1921. La part de la commune s’élève à 12 586,89 francs, la subvention de l’Etat à 2 464 francs et la souscription publique à 9 463,25 francs (395 souscripteurs).

    L’inauguration aura lieu le 11 juin 1922 en présence des plus hautes autorités départementales : le préfet André Magre, le sénateur Thierry d'Hénin-Liétard, comte d’Alsace, et les députés Maurice Flayelle, René Flonck et Constant Verlot. Le vosgien Jules Méline, président du Sénat, est excusé pour des raisons de santé. La population monthurolaise est largement mobilisée ainsi que des représentants des communes du canton. La presse vosgienne 'couvre' l'évènement : Le Télégramme des VosgesLe Foyer Vosgien d’Epinal (organe catholique auquel collabore l'abbé Paul Idoux, futur curé de Bleurville, et qui en fut le directeur quelques temps) et La Plaine des Vosges de Mirecourt. A l’issue de l’inauguration, la commune a offert le repas à 159 démobilisés.

    En 2014, le monument a été rénové par une entreprise locale et à cette occasion, le nom d’un 59ème soldat, injustement oublié, car décédé des suites de ses blessures, a été ajouté. De nombreuses cartes postales ont été éditées pour commémorer cet événement mais beaucoup ne donnent pas la date et certaines indiquent à tort 1920.

    [d'après Vosges Matin]

  • Nancy : conférence de l'abbé Loiseau sur "L'islam, défi pour les chrétiens"

    L’abbé Fabrice Loiseau, fondateur et supérieur des Missionnaires de la Miséricorde du diocèse de Fréjus-Toulon, a donné une conférence sur le thème « L’islam, défi pour les chrétiens » à Nancy.

    Il a notamment invité les catholiques à regarder en toute lucidité la réalité de l'islam et à prier et agir pour la conversion des musulmans.

  • L'abbé Denis Coiffet, zélé serviteur de l'Eglise

    L’abbé Coiffet a été prêtre. Un simple prêtre. Avec ses défauts d’homme. Comme tant d’autres avant lui. Mais il aura marqué probablement plus que beaucoup d’entre eux. Non pas qu’il fût meilleur. Dieu seul jugera. Mais la Providence a voulu qu’il vienne à la vie peu de temps avant une période de grands désordres dans l’Église. Et qu’il ferme à jamais ses yeux à un moment où quelques signes annonçaient des jours meilleurs. Un peu plus de soixante années se sont écoulées. C’est beaucoup pour la vie d’un homme. Mais tellement peu à l’échelle de celle du monde.

    Ses trente-huit années de sacerdoce lui ont permis de jouer un rôle important au sein de l’Église. Il aura été l’inlassable défenseur de ce qui est au centre de celle-ci : la messe. Une messe trop souvent bafouée qu’il a su porter à bout de bras pour qu’elle continue à sanctifier les âmes. Un attachement à la messe traditionnelle, « la messe de toujours », qu’il ne pouvait pas concevoir sans une autre fidélité : celle qu’il devait à Rome. Au plus fort de la crise, certains ont cru y voir une contradiction. Lui pas. Sa confiance en l’Église lui a permis d’éviter de se perdre. Au-delà de son amour pour la messe tridentine, il avait sa façon bien à lui d’être prêtre. Ferme sur la morale sans être jamais moralisateur. Dur avec le péché et tendre avec le pécheur. Un sens de la camaraderie et de l’amitié jamais pris en défaut. Un langage fleuri qui pouvait surprendre. Un comportement scout parfois mal compris. Et surtout ce sentiment mystérieux qu’il savait donner à son interlocuteur qu’il était unique à ses yeux.

    L’abbé Coiffet avait compris que si le communisme est la vieillesse du monde, le catholicisme est sa jeunesse. Une jeunesse dont il a toujours été proche, conscient que rien ne se construirait de durable sans elle. L’abbé Coiffet n’avait pas d’ambition pour lui-même. Il voulait simplement donner le Bon Dieu au plus grand nombre. Dans la joie et l’espérance. Dans l’amitié et la bonne humeur. Sans fioritures. Sans faux-semblants. Il voulait transmettre ce qu’il avait reçu.

    Lorsqu’il est parti, la foule s’est retournée et, d’une seule voix, a crié à ce zélé serviteur de l’Église, en guise de dernier adieu : "Monsieur l’abbé, vous y êtes parvenu !"

     

    ‡ L'abbé Denis Coiffet, zélé serviteur de l'Eglise, Thierry Bouclier, éditions TerraMare, 2016, 256 p., ill. (20 €).

  • L'Echo des 3 Provinces estival est paru !

    Ce numéro de L'Echo des 3 Provinces propose à ses lecteurs le programme des visites de l'été organisées par l'ADP3P et les associations locales partenaires.

    Le sommaire est encore riche d'histoires et d'anecdotes du pays des confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté :

    - excursion à la source de la Saône à Vioménil

    - Fontenoy-le-Château et la tour des Lombards

    - à la découverte du patrimoine de Bleurville

    - Varennes-sur-Amance, Marcel Arland et sa terre natale

    - lien entre Haute-Saône et Haute-Marne : le peintre François-Xavier Prinet

    - l'arboretum de La Hutte à Claudon

    - le peintre décorateur Jean-Pierre Jourdheuil dit Télémaque

    - les Cahiers de Melle Marchal de Lamarche (1914-1918)

    - la maison du patrimoine local de Monthureux-sur-Saône

    - le musée militaire de Vincey

    ... Et l'histoire de la cuisine, les poèmes et le programme des animations au Pays des 3 Provinces...

     

    L'Echo des 3 Provinces est disponible sur abonnement (24 €, 6 numéros) en adressant vos coordonnées postales et le règlement (chèque à l'ordre de ADP3P) à : Luce Mouthon, 88 rue Saint-Martin, 88260 Dommartin-les-Vallois

  • Je vois le monde entier

    Nous sommes en 1889. Paul Eugène Poinot, jeune homme de condition modeste, a dix-sept ans lorsqu’il décide de rallier à pied son village de Longeville-en-Barrois – proche de Bar-le-Duc – à Paris, pour aller y visiter l’Exposition universelle. Il passe une semaine dans la capitale, où il s’émerveille devant la Tour Eiffel, le dirigeable La France, les gondoles vénitiennes, les différents pavillons – celui de la Finlande, de l’Algérie, de la Suisse… Il rencontre des Javanais, des Patagons, des Annamites, des Sénégalais, assiste à une fête japonaise, se promène dans la galerie des sculptures, dans celle des modes… Mais découvrir aussi le Paris historique : les Invalides, Notre-Dame, les grands magasins, les rues animées et bruyantes...

    Outre sa curiosité et son enthousiasme face à tant de nouveautés, le récit de son périple à pied est teinté d’une détermination réjouissante : près de six cents kilomètres aller-retour, un voyage de trois semaines, le tout conté avec précision et énergie. Une ode à la marche à pied, à la volonté et à l'humilité face à toutes ces découvertes pour ce jeune homme de la fin du XIXe siècle.

    Paul Eugène Poinot est né en 1872 dans la Meuse. Aîné d’une fratrie de trois garçons, orphelin de père à l’âge de 13 ans, il suit une formation de mécanicien-soudeur avant de devenir chauffeur-mécanicien du rail à la Compagnie de l’Est. Il meurt en 1935. Sans revendiquer aucune prétention littéraire, Poinot écrivait avec humilité, dans une langue juste et précise faisant honneur à l'enseignement de ses maîtres d'école.

    Un sympathique petit bouquin qui se lit d'une traite.

     

    ‡ Je vois le monde entier. En marche pour l'Exposition universelle, Paul Eugène Poinot, éditions du Sonneur, 2016, 118 p. (6,90 €).

     

  • Epinal (88) : Les Vosges royales honorent Jeanne d'Arc

  • Bleurville (88) : une marche pour les 70 ans du Secours catholique

    [VM]

  • Bleurville (88) : visitez l'huilerie lors des Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins le 18 juin

    Les Journées du Patrimoine du Pays et des Moulins (JPPM), manifestations co-organisées par la Fédération Patrimoine-Environnement et la Fédération française des associations de sauvegarde des moulins, fêtent cette année leur 20ème anniversaire. Elles valorisent le petit patrimoine rural paysan et artisanal partout en France en tentant d’apporter un autre regard sur cet héritage et de faire prendre conscience de sa richesse.

    Cette année encore, le moulin à huile du XIXe siècle, propriété de Jérôme Toussaint, situé 17 rue de Monthureux, sera ouvert gratuitement au public samedi 18 juin, de 9h à 18h.

    Cette installation remarquablement conservée est un beau témoignage des activités agricoles et des savoir-faire de jadis en Saône vosgienne.

     

    Huilerie, 17 rue de Monthureux (entrée de Bleurville en venant de Darney), ouverte le 18 juin de 9h à 18h. Accès libre et gratuit.

  • Messe du Sacré-Coeur au son du cor

    Lors du dimanche de la solennité du Sacré-Coeur, la chapellenie Bienheureux Charles de Lorraine-Habsbourg de Nancy fêtait la fin des travaux engagés sur les voûtes de l'église Marie-Immaculée par la congrégation des Soeurs de Saint-Charles, propriétaire des lieux, ainsi que l'installation des bancs provenant de la chapelle de la Doctrine chrétienne, avenue de Strasbourg.

    La messe chantée par la chorale grégorienne a été réhaussée par la participation des Sonneurs bisontins (cors de chasse).

    L'office dominical a été suivi, dans le jardin du lycée, d'un sympathique apéritif offert par l'association Saint-Brunon et d'une aubade donnée par les sonneurs.

  • Saône vosgienne : le spectacle "La grande débrouille 2" en préparation

    [VM]

  • Toutes ces choses à te dire

    A découvrir le dernier roman de la Vosgienne Frédérique Volot.

    Ettore se remémore sa longue vie : l'enfance, l'exil, le coup de foudre pour Lucie, jolie Vosgienne, la guerre qui entraînera séparations et retrouvailles. Son histoire, Ettore veut la transmettre à sa petite-fille adorée. « Toutes ces choses à te dire... » Quel terrible secret veut-il lui confier avant de mourir ?

    Très jeune, Ettore a connu la douleur, la séparation, l'exil. En 1930, son violon sous le bras, il doit quitter les siens et son pays, l'Italie. Les reverra-t-il un jour ? A Nancy, son talent de musicien lui vaut une place dans un orchestre ; et sa chance, la rencontre à Vittel de Lucie, adorable serveuse dans une pâtisserie de luxe. Des blessures du passé aux promesses de l'avenir, les jeunes gens traverseront d'autres épreuves : la guerre, la déportation, le sort réservé aux étrangers... Une vie de labeur aussi dans le sud de la plaine des Vosges, entre Villotte, Martigny-les-Bains, Vrécourt...

    Des décennies plus tard, Ettore, le coeur fatigué, a une dernière volonté : revoir sa petite-fille chérie, la fougueuse Ange, partie vivre à Moscou. La jeune femme est la seule à pouvoir reconstituer l'histoire de sa famille morcelée, aux fantômes ressuscités.

    Toutes ces choses à te dire... Avant qu'il ne soit trop tard.

     

    ‡ Toutes ces choses à te dire, Frédérique Volot, Presses de la Cité, 2016, 346 p. (21 €).

  • Basilique Saint-Epvre de Nancy : "Saint Philippe Néri et les oeuvres de miséricorde" le 14 juin

  • Charles de Foucauld, mon frère

    A l'occasion du centenaire de sa mort, cet ouvrage présente le Père Charles de Foucauld par un choix de textes ordonné de manière thématique : beauté, joie, miséricorde, humilité, Nazareth, prière, désert, travail... Découvrir la vie, les questionnements, les souffrances, les rencontres de ce "frère universel" que fut Charles de Foucauld, par des textes choisis parmi ses écrits spirituels et sa correspondance et rencontre un homme qui parle au cœur, un frère pour aujourd'hui.

    "Les dévots qui veulent aimer Dieu sans aimer les hommes rêvent une absurdité", telle est la conviction que le Père de Foucauld partage avec son ami Balthasar pour souligner l'unité de l'amour - amour de Dieu, amour des hommes -, car nous n'avons qu'un seul cœur.

    Ces textes sont réunis par un groupe de religieux et religieuses des communautés des petits frères et des petites sœurs de Charles de Foucauld en lien avec la postulation de la cause de canonisation du Bienheureux Père de Foucauld.

     

    ‡ Charles de Foucauld, mon frère, petites sœurs et petits frères de Charles de Foucauld, éditions Nouvelle Cité, 2016, 175 p. (15 €).

  • Les enquêtes du commissaire Lefinaud en Lorraine

    Notre dessinateur-romancier-conteur et maître d'école Philippe Bajolet régale une nouvelle fois nos jeunes amis avec un sympathique ouvrage illustré. Le commissaire Lefinaud et son fidèle adjoint l'inspecteur Lognon sont à pied d'œuvre sur les routes de Lorraine afin de résoudre une quarantaine d'énigmes.

    À Metz, Nancy, Épinal, Bar-le-Duc, Longwy, Saint-Quirin, Bitche, Toul, Relanges, Varennes-en-Argonne et ailleurs, partout ils traquent la mauvaise graine et invitent les lecteurs-enquêteurs à leur donner un coup de main pour démasquer les délinquants.

    Alors, n'hésitez pas, devenez enquêteur vous aussi, exercez vos pouvoirs d'observation et de déduction, et identifie les coupables. Des indices sur les suspects sont donnés dans les textes et la solution est à découvrir dans l'illustration.

    Un ouvrage amusant et qui fait également découvrir notre Lorraine aux paysages et à l'histoire si variés.

     

    ‡ Les enquêtes du commissaire Lefinaud en Lorraine, Philippe Bajolet, éditions du Quotidien, 2016, 95 p., ill. de l'auteur (10 €).