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évêque

  • Nancy : l'orgue de Marie-Immaculée inauguré et bénit

  • Nancy : bénédiction des orgues de l'église Marie-Immaculée

    Il s'agit de la première inauguration d'un orgue à tuyaux dans une église nancéienne depuis au moins 90 ans.

    L'orgue de l'église Marie-Immaculée de Nancy a été solennellement bénit par Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul, lors de la messe de l'Epiphanie, ce dimanche 6 janvier 2019, devant une nef comble.

    La messe célébrée par l'abbé Husson, chapelain, était rehaussée par les chants interprétés par la chorale paroissiale accompagnée par le Choeur grégorien dirigé par Gérard Charrier.

    A l'issue de la messe, les fidèles étaient conviés à l'apéritif offert par la chapellenie Bienheureux Charles de Lorraine suivi du repas partagé dans le réfectoire du lycée professionnel Marie-Immaculée.

    Un concert d'improvisations en l'église Marie-Immaculée a clôturé cette journée inaugurale.

  • Couvent des Cordeliers des Thons (88) : l'évêque de Langres en visite

  • Nancy : bénédiction des grandes orgues de l'église Marie-Immaculée le 6 janvier

    Dimanche 6 janvier 2019, en la fête de l'Epiphanie, les orgues de l'église Marie-Immaculée (33 avenue Général Leclerc à Nancy) seront bénites par Mgr Papin, primat de Lorraine et évêque de Nancy & de Toul, lors de la messe de 10h30 qu'il présidera pontificalement, et qui sera célébrée par l'abbé Husson, chapelain.

    Un apéritif sera servi à l'issue, et les personnes qui ont réservé partageront le repas de l'Epiphanie avec Monseigneur l'évêque et le clergé dans les salles du lycée professionnel Marie-Immaculée.

  • Message de Noël de Mgr Berthet, évêque de Saint-Dié

    "En ces derniers jours de l’année, à l’approche des célébrations de Noël, il nous est permis d’aspirer particulièrement à la paix.

    Notre démocratie, qui est normalement fondée sur la parole, la médiation institutionnelle et le droit , a de nouveau cédé la place aux cris de colère, au gouvernement de la rue et à l’incivilité. Nous finissons l’année sur un tableau lamentable, où nous n’avons pas à chercher les coupables, mais dont toute notre société porte la responsabilité à chaque fois qu’un conflit sans dialogue dégénère en affrontement. Et la paix que nous cherchons ne peut pas se réduire à une simple accalmie ou à la trêve « des fêtes », ni même aux nouvelles concessions gouvernementales en attendant la prochaine éruption de colère sociale.

    Qu’on le veuille ou non, la dynamique de notre Cité démocratique ne peut pas se construire au rythme des passages en force ou des épreuves de force. Le dernier mot ne doit jamais revenir à ce qui est imposé par la violence sociale, quelle que soit sa forme, mais à ce que l’on trouve ensemble dans un dialogue respectueux et construit.  Cela nécessite une conversion morale à la responsabilité pour le bien commun et aux moyens qui doivent en réguler pacifiquement la mise en œuvre. Cela suppose aussi, dans les nécessaires réformes et adaptations de la société, une attention toujours prioritaire pour les personnes les plus affectées par la précarité sous toutes ses formes.

    En naissant parmi les hommes, pauvre parmi les pauvres, le Christ Jésus a ramené à Dieu l’humanité dispersée et divisée. Dans le Mystère de son incarnation, il nous a reliés définitivement les uns aux autres. Il est le Verbe fait chair, parole de paix que Dieu a prononcée sur toute l’humanité, il est le « Prince de la Paix » annoncé par les prophètes.

    Qu’il nous transforme en ces artisans de paix humbles, persévérants et responsables dont le monde et notre société ont tant besoin."

    + Mgr Didier Berthet, évêque de Saint-Dié

  • N'oubliez pas le Denier de l'Eglise !

  • Au Musée de la piété populaire de Bleurville... suite...

    Mgr Foucault, évêque de Saint-Dié de 1893 à 1930, promoteur du catéchisme et du demi-psautier présentés lors des deux précédents posts.

  • Domremy (88) : Une souscription pour sauvegarder la basilique Sainte-Jeanne d’Arc

    727 655,82 €. Tel est le montant de la première tranche des travaux qui débuteront courant mars en la basilique Sainte-Jeanne d’Arc à Domrémy-la-Pucelle.

    Des travaux dits d’urgence qui concernent le dôme, le chœur, la nef, les versants Est et Ouest du transept de l’édifice, ainsi que la réfection de l’installation électrique intérieure et le joug des cloches. « Le bâtiment est malade. Nous avons notamment constaté des fuites d’eau au niveau du dôme », souligne Jackie Frémont, délégué départemental de la Fondation du patrimoine Vosges.

    Le projet est soutenu à hauteur de 30 % par la Région Grand Est et 40 % par la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles). Pour boucler le budget, le diocèse de Saint-Dié, propriétaire de l’édifice, compte sur le soutien des particuliers. Un appel au mécénat populaire vient en effet officiellement de démarrer, initié par la Fondation du patrimoine. « Cette basilique est un lieu unique. Pour l’Église, mais aussi pour la France car elle est chargée d’Histoire », note Mgr Didier Berthet, évêque de Saint-Dié, qui a fait le déplacement pour le lancement de la souscription.

    Cette première tranche de travaux est prévue pour durer plusieurs mois. D’autres suivront au cours des années à venir, avec un montant total estimé entre 5 à 6 millions d’euros. « Nous démarrons par le plus urgent car la basilique est en danger si des travaux ne sont pas effectués », ajoute Jackie Frémont, qui ne doute pas que les donateurs seront au rendez-vous : « Les particuliers - et les croyants - sont attachés à leurs églises. » D’autant que le lieu est chargé de symboles, spirituels - Jeanne n'est-elle pas la plus grande sainte chrétienne ? -, mais aussi culturels avec, par exemple, le festival Jeanne d’Arc.

    À noter qu’une souscription avait déjà été lancée il y a trois ans pour la restauration d’une toile de Montchablon, qui se trouvait à l’origine dans la crypte de la basilique. Très dégradée, elle est en cours de rénovation dans un atelier alsacien. Elle devrait faire son retour en avril.

     

    ‡ Don défiscalisé possible sur le site internet www.fondation-patrimoine.org

  • Blénod-lès-Toul (54) : 5ème centenaire de la mort de l'évêque Hugues des Hazards

  • Mgr Berthet, président du conseil national pour l’unité des chrétiens et les relations avec le judaïsme

    Mgr Didier Berthet, évêque de Saint-Dié depuis juin 2016, a été élu par ses pairs à la tête du conseil national pour l’unité des chrétiens et les relations avec le judaïsme.

    « C’est un grand honneur que mes frères évêques m’ont réservé en me confiant cette mission qui réunit deux services de l’épiscopat français : l’unité des chrétiens et les relations avec le judaïsme. Une partie de la mission de l’évêque se déroule aussi à l’extérieur de son diocèse pour porter la parole de Dieu ».

    Depuis son engagement, il a toujours cultivé des liens avec les autres communautés chrétiennes.

    « La question de l’unité des chrétiens est essentielle dans le monde actuel. Nous travaillons à de nouveaux échanges avec la communauté orthodoxe et à des rencontres œcuméniques fortes avec elle et les protestants. Cela participe à la continuité de l’église universelle. Quant aux relations avec le judaïsme, elles sont aussi très importantes. N’oublions pas que nous sommes très liés depuis l’origine. Nous ne sommes pas face à face car nous venons du judaïsme. La mission au sein du conseil intègre des contacts fraternels, un dialogue théologique et des représentations ».

  • Morimond (52) : une messe pour le 9ème centenaire de l'abbaye cistercienne

    La quatrième fille de Cîteaux fêtait ce week-end le 9ème centenaire de sa fondation.

    Située aux confins de la Champagne et de la Lorraine, sur le territoire de la commune de Fresnoy-en-Bassigny, l'ancienne abbaye cistercienne de Morimond fut en effet fondée en 1117 par Étienne Harding, alors abbé de l'abbaye bourguignonne de Cîteaux.

    A l'initiative de l'association des Amis de Morimond, une messe a été célébrée en cette fête de saint Bernard - saint éminent de l'ordre cistercien - sur les lieux mêmes de l'ancienne abbatiale de Morimond détruite lors de la funeste Révolution.

    La sainte messe était présidée par Mgr Joseph de Metz-Noblat, évêque de Langres, et concélébrée avec Mgr Bernard-Nicolas Aubertin, archevêque de Tours et ancien père abbé de l'abbaye cistercienne de Lérins, deux religieux cisterciens de Cîteaux et plusieurs prêtres du diocèse de Langres, en présence de quelques 400 fidèles.

    Cette journée était également l'occasion de découvrir les fouilles archéologiques entreprises sur le site voici quelques années. Le dernier ouvrage, publié par Georges Viard, Hubert Flammarion et Benoît Rouzeau et présenté au public lors de ces journées commémoratives, fait d'ailleurs le point sur les découvertes archéologiques qui renouvellent la connaissance de l'ancienne abbaye.

    Ce 9ème centenaire se prolonge du 31 août au 2 septembre 2017, avec un colloque international à Langres, Morimond et Chaumont.

     

    ‡ Plus d'info sur http://www.abbaye-morimond.org/900ans

  • Fastes & trésors de l'église cathédrale de Saint-Dié

    A l'occasion de l'exposition présentée au Musée Pierre Noël à Saint-Dié-des-Vosges, la bibliothèque patrimoniale du diocèse vosgien édite un remarquable catalogue sur les "Fastes & trésors de l'église cathédrale de Saint-Dié" pour le 240 ans du diocèse issu du démembrement du vaste diocèse de Toul.

    Pour la première fois depuis sa fondation, le diocèse de Saint-Dié bénéficie d'un ouvrage qui réalise une intéressante synthèse sur son histoire - récente par rapport aux "vieux" diocèses voisins (Toul, Metz, Verdun, Strasbourg, Besançon, Langres) - servie par des historiens et érudits reconnus de l'Eglise et du patrimoine diocésain.

    Le lecteur y découvrira surtout le riche catalogue des objets du culte offerts par des évêques de Saint-Dié ou originaires du diocèse, ainsi qu'une brève biographie de chacun des dix-sept prélats nommés sur le siège épiscopal vosgien.

    Un bel ouvrage qui a toute sa place dans la bibliothèque de chaque diocésain vosgien (et lorrain !).

     

    ‡ Fastes & trésors de l'église cathédrale de Saint-Dié (1777-2017), collectif, Bibliothèque patrimoniale du diocèse de Saint-Dié, 2017, 112 p., ill., préface de Mgr Berthet, évêque de Saint-Dié (20 €).

  • Mirecourt (88) : l'abbé Beligné nommé vicaire général du diocèse de Saint-Dié

    Arrivé dans la cité des Luthiers en octobre 2006, l’abbé Denis Beligné s’apprête à quitter ses fonctions. Dès l’automne, il assistera l’évêque de Saint-Dié en tant que vicaire général.

    > Monsieur l'abbé, onze ans sur le secteur de Mirecourt, ça doit laisser quelques images ?

    « C’est tout d’abord de très belles rencontres avec des personnes accompagnées dans toutes les situations. Des enfants, par exemple, que j’ai baptisés dans mes débuts et qui maintenant sont en âge de la communion. Des situations plus difficiles aussi, voire dramatiques, notamment lors de décès. Mais au-delà de toutes ces rencontres, c’est aussi la vie de la paroisse avec des événements, comme la venue de la comédie musicale Jonas ou les baladins de l’évangile. Sans oublier les travaux dans la maison paroissiale. Tous ces souvenirs resteront gravés dans ma mémoire ainsi que bien des joies. Ici, j’ai été très heureux, avec l’engagement de nombreuses personnes qui vivent simplement leur foi, sans même toujours se faire forcément connaître au travers de tâches particulières. »

    > Vous exercerez donc les fonctions de vicaire général du diocèse de Saint-Dié à l’automne. En quoi consistent-elles ?

    « Tout évêque est tenu de nommer un vicaire général, voire plusieurs, pour le seconder. Le vicaire général est un peu l’exécutif de l’évêque, chargé de mettre en application ses décisions. En tant que de besoin, il remplace aussi l’évêque qui ne peut être partout. Mais c’est avant tout un service pour l’Église et pour le diocèse qui n’empêche pas un jour de revenir à une place de curé ou prêtre auxiliaire ailleurs. »

    > Serez-vous toujours aumônier militaire ?

    « Dans l’immédiat, je peux conserver ces fonctions grâce aux souplesses de leur calendrier. Par ailleurs, les relations sont excellentes avec le régiment et plusieurs demandes de baptêmes d’adultes sont en cours ainsi que d’autres accompagnements. Ces fonctions me permettront aussi de garder un lien plus direct avec la vie pastorale. Si ça peut se prolonger, ce sera donc une bonne chose. »

    > L'abbé Beligné évêque un jour, est-ce possible ?

    « Je ne le souhaite pas. Après, il faudrait poser la question au Pape. Toujours est-il que j’ai des amis du séminaire, qui sont évêques. »

    > Votre successeur est-il connu ?

    « Oui. Mais je préfère annoncer son nom directement à mes paroissiens lors d’une prochaine messe. »

    [d'après VM]

  • Mgr Berthet à la rencontre des paroissiens de Notre-Dame de la Saône

  • Mgr Berthet en visite à la paroisse Notre-Dame de la Saône

    Monseigneur Didier Berthet, nouvel évêque de Saint-Dié, poursuit ses visites pastorales dans les paroisses de son diocèse.

    Pour le dimanche du Bon Pasteur, il était accueilli par la grande paroisse Notre-Dame de la Saône rassemblée pour la messe dominicale en l'église Saint-Michel de Monthureux-sur-Saône.

    Après quelques paroles de bienvenue adressées par un membre du conseil pastoral de la paroisse où furent brièvement présentées la genèse et la vie de cette grande paroisse rurale portée sur les fonts baptismaux en 2000 par les abbés Maillard et Villaume, Monseigneur l'évêque concélébra la sainte messe avec l'abbé Ayéméné, curé de N.-D. de la Saône, devant une nef comble de fidèles attentifs aux paroles d'encouragement et de foi de Mgr Berthet. "Le rôle de l'évêque et des ministres ordonnés dans l'Eglise, c'est d'être des pasteurs du troupeau des baptisés et de les rassembler au nom du Christ sauveur" a t-il rappelé dans son homélie. Il insista encore sur les nécessaires vocations presbytérales afin d'accompagner les croyants dans leur vie sacramentelle.

    A l'issue de la messe, le verre de l'amitié a réuni les fidèles autour de Mgr Berthet à la maison paroissiale, en présence de plusieurs maires du secteur.

  • Mgr Didier Berthet, évêque de Saint-Dié, à Notre-Dame de la Saône le 7 mai 2017

    Mgr Berthet lors de la rencontre des nouveaux évêques avec SS. le pape François [cl. ©Osservatore romano].

    Mgr Didier Berthet, évêque de Saint-Dié, sera en visite pastorale dans la grande paroisse Notre-Dame de la Saône ce dimanche 7 mai 2017.

    Il concélébrera la messe dominicale à 10h30 en l'église Saint-Michel de Monthureux-sur-Saône, avec le curé de la paroisse, l'abbé Clément Ayéméné.

    La messe sera suivie d'un vin d'honneur.

  • Campagne du Denier de l'Eglise dans le diocèse de Saint-Dié

  • Evêques émérites

    Depuis 1966, les évêques sont tenus de démissionner de leur charge à l'âge de 75 ans. Ils deviennent ensuite "évêques émérites", conservent leur titre mais ne sont plus responsable d'un diocèse. Comme pour tout retraité, mais plus encore pour ces responsables d'Eglise, se pose alors la question de leur place et de leur rôle dans l'Eglise catholique et dans la société. Où se retirer ? Comment répondre aux sollicitations sans faire d'ombre aux évêques en poste ? Quelle place dans la Conférence épiscopale nationale ?

    Répondant à l'appel de Mgr Joseph Doré, archevêque émérite de Strasbourg et de l'abbé Bernard Xibaut, chancelier de l'archevêché alsacien, vingt-neuf évêques émérites offrent leurs témoignages. Ils évoquent leur vie après leur départ, leurs nouveaux engagements, leurs joies - plus de temps pour la prière, pour renouer des liens et rendre des services - et parfois aussi leurs peines - solitude, manque de considération, maladie. De la diversité de leurs expériences découle une réflexion canonique et pastorale, théologique et spirituelle sur les évolutions souhaitables de l'éméritat.

    Quelques prélats émérites ayant exercé en Lorraine ou originaires de la région s'expriment en toute liberté : Mgr Guillaume, évêque émérite de Saint-Dié, Mgr Herriot, évêque émérite de Soissons originaire des Vosges, et Mgr Fréchard, évêque émérite d'Auch natif de Nancy. Des retraites aux formats variés mais toujours au service de l'Eglise et des croyants.

    Cet ouvrage clair et accessible aidera bien sûr les futurs évêques retraités et pose les bonnes questions sur cette étape de la vie des prélats de l'Eglise catholique et leur place dans une société qui n'est pas toujours prête à faire une place aux personnes âgées, quelles soient religieuses ou laïques...

     

    ‡ Evêques émérites. Dans l'Eglise d'aujourd'hui, quel rôle pour les retraités de l'épiscopat ?, Mgr Joseph Doré et Père Bernard Xibaut, éditions La Nuée Bleue, 2017, 316 p. (22 €).

  • Mgr Jean Rodhain : vous, c'est la charité !

    A l'occasion du 70ème anniversaire de la fondation du Secours catholique par le Vosgien Jean Rodhain, l'auteur retrace dans cette biographie de référence, la destinée hors du commun de ce génial précurseur de l'engagement solidaire, le "Saint Vincent-de-Paul" du XXe siècle.

    L'abbé Rodhain, natif de Remiremont, dans les Vosges, après un court ministère de curé de campagne, fut aumônier national de la Jeunesse ouvrière chrétienne. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il organisa les secours pour les prisonniers en Allemagne. En 1946, il inventa le Secours catholique afin d'aider les victimes de toutes les pauvretés.

    Participant au Concile Vatican II, il oeuvra pour une "Eglise des pauvres", dans la droite ligne du souhait de plusieurs souverains pontifes et, notamment, du pape François.

    Ce prêtre, à la charité forte comme un bulldozer, reçut la reconnaissance du pape Jean XXIII qui l'interpella un jour en lui lançant : "Vous, c'est la charité !". Belle reconnaissance pour ce Vosgien qui restera dans l'Histoire comme le fondateur d'une organisation qui œuvre inlassablement pour que le plus pauvre soit reconnu dans sa dignité d'enfant de Dieu.

     

    ‡ Mgr Jean Rodhain (1900-1977). Vous, c'est la charité !, Christophe Henning, éditions Salvator, 2016, 266 p., ill. (20 €).

  • Eglise dans les Vosges : numéro spécial "ordination épiscopale de Mgr Berthet"

    Le numéro spécial de la revue Eglise dans les Vosges, consacré à l'ordination épiscopale de Mgr Didier Berthet, nouvel évêque de Saint-Dié, est paru.

    On peut se le procurer à l'adresse suivante :

    Eglise dans les Vosges
    Service communication
    29 rue François-de-Neufchâteau
    88000 EPINAL

     

    ‡ Règlement (3€) par chèque à l'ordre de "Association diocésaine de Saint-Dié".

  • Ordination de Mgr Didier Berthet, nouvel évêque de Saint-Dié

    Nommé le 15 juin dernier par le pape François, nouvel évêque du diocèse de Saint-Dié, Mgr Didier Berthet a été ordonné ce dimanche 4 septembre au centre des congrès d’Epinal. Transformé en immense église, ce lieu profane a accueilli 3000 fidèles, 30 évêques et 200 prêtres. Une cérémonie de trois heures riche en émotions.

    Les yeux perdus dans le lointain, le visage rougi par l’émotion, le sourire heureux, Monseigneur Didier Berthet se relève visiblement touché par l’instant de grâce qu’il vient de vivre. Allongé de longues minutes, face contre terre, devant l’autel, l’homme de foi venu de Nanterre, vient de recevoir l’imposition des mains de la part des 30 évêques présents lors de cet événement majeur dans la vie des catholiques vosgiens.

    Une cérémonie, présidée par Monseigneur Jean-Luc Bouilleret, archevêque de Besançon, à laquelle ont assisté 3000 fidèles mais aussi des membres des églises orthodoxes et réformées ainsi que des communautés religieuses non chrétiennes. Dans son homélie qui précéda ce temps fort, Mgr Bouilleret, invita « à se libérer des chaînes qui nous empêchent d’aimer » et demandait aux croyants « d’exercer cette miséricorde envers votre évêque ».

    Mgr Berthet reçut ensuite la mitre et l’anneau pastoral, le liant désormais aux Vosgiens, ainsi que la crosse symbole du pasteur guidant ses fidèles sur le chemin de Dieu. « Des découvertes et des responsabilités, il va y en avoir ! », lançait non sans humour le nouveau prélat vosgien, « je sais que les Vosgiens ont appris à aimer leur évêque, je les invite à continuer ! » Passant d’un diocèse urbain à une terre plus rurale, qui plus est « en prise à des difficultés économiques et sociales », l’homme sait que sa mission d’évêque sera basée sur l’écoute. « Je découvre cette terre qui est magnifique, noble mais qui a besoin d’espérance ».

    Après une chaleureuse accolade aux autres évêques, après avoir remercié son prédécesseur Mgr Mathieu « pour ce généreux passage de témoin », sa défunte mère « qui a rejoint le Seigneur », son cher père présent, car « pour faire un évêque, il faut d’abord être un homme », Mgr Berthet, poursuivait la Sainte Messe.

    Après une prière sur les offrandes suivie de la prière eucharistique, Mgr Berthet invitait ses désormais nouveaux fidèles à la Sainte Table de la communion.

    [d’après Vosges Matin]

  • Mgr Berthet, 17ème évêque de Saint-Dié

    Mgr Didier Berthet a été ordonné évêque de Saint-Dié ce dimanche 4 septembre 2016 au Centre des Congrès d'Epinal, par Mgr Bouilleret, archevêque de Besançon, et en présence de plusieurs évêques et prêtres.

    Il succède à Mgr Jean-Paul Mathieu, nouvel évêque émérite de Saint-Dié avec Mgr Paul-Marie Guillaume, d'heureuse mémoire.

    ... Que le Saint-Esprit l'assiste dans la réévangélisation de son diocèse et la restauration de son clergé !

  • Epinal l'imaginaire

    Ville au passé tumultueux, maintes fois détruite et chaque fois relevée de ses cendres, Épinal se livre à ceux qui prennent le temps d’aller à sa découverte. C’est précisément ce qu’a fait le photographe Chanel Koehl, qui nous propose une balade amoureuse entre le château, la basilique et la Moselle, mais aussi entre les forêts et les terres d’histoire qui composent le terroir de l’ancienne ville des évêques de Metz.

    Dans ce superbe album, le regard de l’artiste fait écho aux impressions des écrivains et des personnalités qui, au fil des siècles, ont aimé la ville, son art de vivre comme la portion de Lorraine au cœur de laquelle elle se dresse.

    Les photos et les textes contenus dans ces pages ne racontent pas Épinal, pas plus qu’ils ne l’expliquent ou qu’ils n’en proposent une visite guidée. Ils invitent simplement le lecteur à confronter sa propre vision de la ville aux sentiments de ceux qui, comme lui, l’aiment ou l’ont aimée. Mais surtout, ils invitent chacun, qu’il soit spinalien ou de passage, à partir à la découverte de l’ambiance d’une ville dont les multiples nuances sont aussi celles de l’imaginaire.

    Un contenu original et étonnant. Épinal l'imaginaire se présente comme un recueil de textes et de témoignages rédigés par les amoureux d’Épinal, du XVIe siècle à nos jours. Hommes de lettres, historiens, voyageurs, géographes, célèbres ou moins connus, tous ont laissé leur vision de la ville, de son patrimoine et de son terroir. Leurs mots répondent aux photos de Chanel Koehl, auxquelles ils donnent une résonnance particulière, au-delà des époques.

    Surprenant ouvrage pour une ville étonnante.

     

    ‡ Epinal l'imaginaire, collectif, éditions Anovi-Brumaire, 2016, 176 p., photos Chanel Koehl (25 €).

  • L'abbé Didier Berthet nommé évêque de Saint-Dié

    Le pape François a nommé l'abbé Didier Berthet évêque de Saint-Dié. Il est né le 11 juin 1962 et était jusqu’à présent supérieur du Séminaire Saint-Sulpice à Issy-les-Moulineaux (92). Mgr Jean-Paul Mathieu est nommé administrateur apostolique du diocèse jusqu’à la prise de possession de son successeur.
     
    Ordonné en 1992 pour le diocèse de Nanterre, l'abbé Berthet fut nommé vicaire de la paroisse Saint-Pierre et Saint-Paul de Rueil (1993-1994) avant de devenir responsable de l’aumônerie de l’enseignement public de Rueil-Malmaison. Entre 1998 et 2006, le père Berthet fut successivement curé de la paroisse Saint-Joseph de Buzenval à Rueil-Malmaison jusqu’en 1998 puis curé de la paroisse Saint-Saturnin d’Antony et doyen d’Antony entre 1998 et 2006. Entre 2001 et 2003, il fut chargé de l’accompagnement des séminaristes. De 2003 à 2006, il devint vicaire épiscopal du secteur sud de Nanterre et membre du Conseil épiscopal. Puis il fut nommé curé de la paroisse Sainte-Maxime d’Antony entre 2005 et 2006 avant de devenir chancelier du diocèse de Nanterre, membre du Conseil épiscopal et de l’équipe animatrice du Séminaire Saint-Sulpice à Issy-les-Moulineaux (2006-2007). Depuis 2007, il était supérieur du Séminaire Saint-Sulpice à Issy-les-Moulineaux.
     
    Né le 11 juin 1962 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), Mgr Berthet a été ordonné prêtre le 27 juin 1992 pour le diocèse de Nanterre. Il a suivi des études au collège-Lycée Saint-Jean de Béthune à Versailles (1975-1980), puis a été étudiant à Sciences-Po à Paris (1980-1983), au séminaire français de Rome (1987-1993) et à l’université grégorienne de Rome (1987-1993). Il est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris (1983) et a obtenu un baccalauréat en théologie (1991) et une licence en droit canonique (1993). « C’est un homme formidable, proche des gens », dit-on à l’évêché de Nanterre.
     
    La date d’ordination épiscopale de Mgr Berthet est prévue à Epinal dimanche 4 septembre à 15h00. L’installation se fera le 5 septembre à 17h30 en la cathédrale de Saint-Dié.

  • Sur les pas de saint Florent et de saint Léon IX

    Les pèlerins devant le portail de la collégiale Saint-Florent de Niederhaslach [cl. ©H&PB].

    Les fidèles de la chapellenie Bhx Charles de Lorraine-Habsbourg de Nancy ont effectué un pèlerinage aux confins de la Lorraine et de l'Alsace, dans les pas de saint Florent, évêque de Strasbourg (678 à 693), et de saint Léon IX, évêque de Toul puis souverain pontife (1002-1054).

    Sous la conduite de leur pasteur, les pèlerins ont tout d'abord découvert la collégiale Saint-Florent de Niederhaslach (Bas-Rhin) où sont conservées les reliques du saint évêque de Strasbourg. La messe votive de saint Florent y a été célébrée avant que tous ne se retrouvent autour d'un apéritif et le partage du repas tiré du sac.

    A l'issue, direction Dabo (Moselle), sur les terre de Bruno de Dagsbourg-Eguisheim, bien connu en Lorraine comme évêque de Toul puis, dans l'Eglise universelle, comme pape sous le nom de Léon IX.

  • Des paroissiens honorés à Notre-Dame de la Saône

    [VM]

  • Jeanne d'Arc, le procès de Rouen

    Le 21 février 1431 s'ouvre l’un des plus fascinants et décisifs procès de l’Histoire : celui de Jeanne d’Arc.

    Cette jeune fille de 19 ans, prétendue analphabète, hallucinée, hérétique, sera en moins de cent jours condamnée à être brûlée vive.

    Dès le premier interrogatoire, les juges, Cauchon en tête, assènent les coups. Ils sont prêtres, docteurs en théologie, familiers du droit canon, décidés à la faire plier.

    Dès sa première parole, Jeanne, seule à la barre, déjoue les pièges des hommes d’Église et de loi. Elle fait preuve d’un ton libertaire, habile et plein d’humour qui les déstabilise par la force de sa sincérité.

    Les voix, puisque c’est là l’essentiel, portent.

    Cent jours durant, va se jouer, en cette froide salle d’audience, l’éternel combat de la vérité.

    Tout procès se conclut dès la première audience. Jacques Trémolet de Villers, plaideur des plus importants procès politiques de ces dernières décennies, décrypte les paroles échangées et nous livre, en voix off, son commentaire jour après jour. Il introduit son lecteur dans la salle, lui fait comprendre les convictions des parties, et surtout lui fait saisir le courage sensible du personnage de Jeanne, jusqu’à craindre l’issue…

    ll y a du bon dans la procédure. Elle conserve, comme des pierres précieuses dans une châsse, un véritable trésor, et demeure en dernière analyse la seule raison sérieuse d’organiser la justice des hommes. Le texte intégral du procès, seul témoignage à faire véritablement entendre Jeanne, a été élaboré, de façon minutieuse, à partir des actes authentiques (les minutes conservées en latin et en français), vérifiés aux meilleures sources et complétés par les dépositions du procès d’annulation.

     

    ‡ Jeanne d'Arc. Le procès de Rouen 21 février-30 mai 1431, Jacques Trémolet de Villers, éditions Les Belles Lettres, 2016, 311 p. (24,90 €).

  • En Orient et en Occident, le culte de saint Nicolas en Europe du Xe au XXIe siècle

    N'a-t-on pas déjà tout écrit sur saint Nicolas, ce saint qui constitue un trait d'union entre l'Orient et l'Occident, ce saint - fait unique - dont le récit de la vie s'est prêté à de multiples réappropriations au fil des générations, jusqu'à incarner de nos jours le Père Noël ? Les nombreuses contributions du colloque réuni en 2013 à Lunéville et Saint-Nicolas-de-Port prouvent tout le contraire.

    Dues à des chercheurs venus de près d'une dizaine de pays différents, elles précisent les contours divers pris par la figure "nicolaïenne" et les étapes du développement de ce culte resté très vivace. De récentes fouilles archéologiques conduites sur le site de Myre/Demre, au berceau de saint Nicolas,  révèlent le dynamisme de la cité où vécut cet évêque, qui reste par bien des traits mystérieux. Des enquêtes minutieuses menées pour presque tout l'espace européen sur les attestations du culte (toponymes, prénoms, images, objets de dévotion, dédicaces des églises, fêtes aux rites spécifiques) placent Nicolas aux premiers rangs de la "cour céleste", et ce dès avant que ses reliques ne soient transférées de son tombeau d'origine à Bari (1097).

    La fortune du saint évêque, qui toucha des milieux très divers (aristocratie, jeunes clercs, marchands...) ne s'est alors plus démentie : à partir du second millénaire, Nicolas s'imposa comme une référence majeure de la Russie à l'Irlande et de la Pologne aux Balkans ou à la péninsule Ibérique en passant par la Lorraine, bien sûr, tout en se prêtant à des innovations étonnantes, jusqu'à se voir mêlé à la vie publique.

     

    ‡ En Orient et en Occident, le culte de saint Nicolas en Europe Xe-XXIe siècle, Véronique Gazeau, Catherine Guyon et Catherine Vincent (dir.), éditions du Cerf, 2015, 502 p., ill. (45 €).

  • Toul la petite évêchoise : une ville de Lorraine à la fin de l'Ancien Régime

    Fruit d'un long et patient travail dans les archives, cet ouvrage permet au lecteur d'approcher la vie quotidienne des toulois et du pays toulois avant les grands bouleversements apportés par la Révolution dont le plus important fut la disparition de l'évêché, des congrégations religieuses, des abbayes et les transferts massifs des propriétés de l'Eglise vers la bourgeoisie et la paysannerie aisée.

    Entré sous la protection du royaume de France depuis 1552, Toul est l'un des Trois Evêchés avec Verdun et Metz. Si sa fonction administrative est limitée, sa fonction militaire est bien réelle. Une garnison royale apporte un peu d'animation et ses officiers qui viennent d'ailleurs, à défaut de combattre car aucun ennemi ne menace la ville, s'ennuient un peu et se laissent parfois aller à ces Liaisons dangereuses que raconte l'un d'eux, Choderlos de Laclos.

    Ville d'Eglise, Toul est alors depuis un millénaire une cité épiscopale dans laquelle l'évêque doit compter avec les chanoines d'un chapitre richement pourvu et laisser une totale liberté aux grandes abbayes propriétaires d'une parties des vignes, des terres et des forêts des environs. La fondation récente du diocèse de Nancy ampute celui de Toul d'une partie de son territoire, ce que beaucoup d'habitants perçoivent comme un signe de déclassement de l'antique cité des Leuques.

     

    ‡ Toul la petite évêchoise. Une ville de Lorraine à la fin de l'Ancien Régime, Jean-Paul Aubé, éditions des Paraiges, 2015, 177 p., ill. (15 €).

  • Vol de statues dans le cimetière de Louvemont (52)

    On nous signale un vol commis dans le cimetière de Louvemont (Haute-Marne, canton de Saint-Dizier).

    Deux statues en fonte qui ornaient une tombe ont été dérobées. Il s’agit d’une Vierge et de saint Nicolas (en fait un saint évêque auquel ont été ajoutés les enfants dans le saloir à ses pieds).

    Les statues proviennent de la fonderie de l’Union internationale artistique de Vaucouleurs (Meuse). La sculpture de la Vierge Marie présente un cachet certain, saint Nicolas est plus classique.

    Plainte a été déposée à la gendarmerie. Des vols similaires ont eu lieu à plusieurs endroits en Haute-Marne.

    Exercez votre vigilance notamment chez les brocanteurs, sur les vide-greniers ou sur les sites de vente Internet où ces statues peuvent être mises en vente.

    >> Contact : philippe.raulet3@orange.fr