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évêque - Page 2

  • Les prêtres vosgiens ont fêté leur jubilé à Mattaincourt

  • Lignéville (88) : inauguration de la chapelle Saint-Basle restaurée

    La restauration de la Chapelle Saint-Basle de Lignéville (canton de Vittel) est à présent quasiment achevée.

    Sans attendre la fin complète des travaux, municipalité, association de sauvegarde et paroisse ont inauguré officiellement la restauration de la chapelle ce lundi de Pâques 2015 en présence des autorités locales et de tous les partenaires qui ont contribué à cette opération patrimoniale.

    Monseigneur Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, a béni la chapelle restaurée et a célébré la messe avec le clergé local en présence d'une nombreuse foule de fidèles.

     

    Plus de photos de la cérémonie ici  https://plus.google.com/photos/102015595613545362744/albums/6134876356963945745?banner=pwa&authkey=CLbVifywsdSKcA

  • Nancy : Mgr Papin condamne les insultes des féministes nancéiens proférées contre des fidèles catholiques

     

    Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & de Toul.

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  • Lignéville (88) : la chapelle Saint-Basle bénite le lundi de Pâques

     

    [Vosges Matin]

  • Sainte Jeanne d'Arc, vierge et martyre

    jeanne d'arc.jpgDans cet ouvrage, l'auteur retrace la vie et la mission de la sainte de la Patrie. On y contemple ce parallèle saisissant entre sainte Jeanne d’Arc et le Christ, tout en saisissant enfin l'abominable machination de l’évêque Cauchon au cimetière de Saint-Ouen. Non, jamais Jeanne d'Arc n’a abjuré quoi que ce soit, et sa passion, ainsi que son martyre, sont le sceau de la vérité sur toute sa mission.

    S'appuyant sur l'étude méconnue du colonel Boulanger parue en 1956 sur le thème "7 juillet 1456, enterrement de l'affaire Jeanne d'Arc,  triomphe de l'université de Paris", l'auteur de "Sainte Jeanne d'Arc, vierge et martyre" apporte la démonstration incontestable que Jeanne n'a jamais abjuré. Sœur Hélène dévoile les mensonges et falsifications des juges du procès de 1431 mais aussi, et c'est la nouveauté, ceux de leurs confrères du procès de "réhabilitation" en 1456, ces derniers cherchant à excuser et couvrir les premiers. Les documents, en particulier ceux de la réhabilitation, affirmant que notre Jeannette a abjuré mais sans comprendre ou simplement par une peur bien concevable du bûcher, sont des faux, visant en réalité à réhabiliter... la Sorbonne.

    Un ouvrage surprenant à découvrir.

     

    ‡ L'ouvrage "Sainte Jeanne d'Arc, vierge et martyre" peut être commander au prix de 24,50 € (franco) à : Editions de la Contre-Réforme Catholique, BP 3, 10260 Saint-Parres-lès-Vaudes.

  • Nancy : consécration du nouvel autel de la basilique Notre-Dame de Lourdes

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    Consécration rituelle de l'autel par Monseigneur l'évêque de Nancy et de Toul.

     

    En ce dimanche 5 octobre 2014,  Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & de Toul, primat de Lorraine, a consacré le nouvel autel de la basilique Notre-Dame de Lourdes à Nancy.

    Une nombreuse assemblée, où se côtoyaient paroissiens, élus - dont le maire de Nancy - et habitants du quartier, a assisté avec ferveur à cette cérémonie célébrée selon le rite de l'Eglise catholique.

     

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    Célébration du Saint Sacrifice sur le nouvel autel.

    [clichés : Diocèse de Nancy et de Toul]

     

  • Mgr Gusching, nouvel évêque de Verdun

    lorraine,verdun,françois maupu,jean paul gusching,évêque,diocèseSa Sainteté le Pape François a nommé, jeudi 3 juillet, Mgr Jean-Paul Gusching, 59 ans, nouvel évêque de Verdun. Celui qui était jusqu’ici vicaire général du diocèse d’Amiens (Somme) succède à Mgr François Maupu, en place depuis 2000, et qui fêtera fin août ses 75 ans, âge de la retraite pour les évêques.

    Né le juillet 1955 à Neuville-Coppegueule (Somme), le nouvel évêque de Verdun a fait des études de comptabilité avant d’étudier aux séminaires Saint-Sulpice d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) et de Reims (Marne). Il a également étudié à l’Institut supérieur de pastorale catéchétique de l’Institut catholique de Paris.

    Ordonné prêtre en 1983 pour le diocèse d’Amiens, il a été vicaire puis curé à Corbie (1983-1990) puis vicaire à la cathédrale d’Amiens et membre de l’équipe des prêtres du centre-ville (1990-1999) dont il est devenu curé en 1999. Curé de la paroisse Saint Jean-Baptiste de Péronne (2000-2004), il est en même temps modérateur des paroisses Saint-Joseph de Moilains-Combles et Notre-Dame de Moyenpont à Roisel.

    Nommé en 2004 vicaire général du diocèse d’Amiens, il devient, en 2013, curé de la paroisse Saint-Jean-Baptiste d’Amiens et recteur de la cathédrale. La même année, il est nommé administrateur diocésain après le départ pour l’archevêché de Besançon de Mgr Jean-Luc Bouilleret. En avril 2014, le nouvel évêque d’Amiens, Mgr Olivier Leborgne, le reconduit comme vicaire général.

    Sa consécration épiscopale aura lieu le 21 septembre en la cathédrale de Verdun.

    [source : La Croix]

  • Visite pastorale de Mgr Mathieu à la paroisse Notre-Dame de la Saône

    Première visite pastorale de Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque du diocèse de Saint-Dié, depuis la création de la paroisse Notre-Dame de la Saône en avril 2000. Le pasteur de l’Eglise qui est dans les Vosges était attendu par les catholiques de cette paroisse rurale.

    Visite Mgr Mathieu2_10.05.14.JPGL’équipe pastorale et l’abbé Ayéméné avaient mis sur pied un programme chargé de rencontres avec tous les acteurs de la vie sociale, professionnelle, civile et associative des onze villages de la communauté paroissiale. En effet, une visite pastorale, ce sont des journées durant lesquelles l’évêque visite une paroisse de son diocèse. C’est l’occasion pour lui de maintenir le contact avec les membres de l’Eglise locale, les catholiques bien sûr, mais aussi toutes les composantes de la population : l’Église étant en lien avec les réalités sociales et avec ce qui fait le quotidien de chacun.

    A l’Episome de Monthureux et avec les forces vives. – Mgr Mathieu accompagné de l’abbé Claude Durupt, vicaire général de la zone Plaine, accueillis par l’abbé Clément Ayéméné, curé de la paroisse, ont d’abord visité l’établissement médico-social, guidés par la directrice Mme Rodier, avant de concélébrer la messe sur place, en présence de tous les résidents et de leurs familles. Un peu plus tard, le clergé était à l’écoute des artisans, commerçants, agriculteurs, professions libérales et représentants d’associations à la maison paroissiale. Cette réunion a donné lieu à des échanges intenses entre participants et, à l’image de la réunion qui se déroulait en mairie le soir avec les élus, toutes deux ont été pleines d’enrichissements pour les uns et les autres. Les élus se préoccupent du patrimoine communal, mais s’interrogent aussi comment faire avec peu de moyens pour le conserver en état. La question fut posée de savoir s’il faut destiner nos églises à autre chose qu’au seul culte…

    A la Maison de la Nature à Tignécourt. – Une cinquantaine d’habitants de Tignécourt accompagnée de leurs élus sont allés à la rencontre de Mgr l’évêque afin de lui faire visiter la Maison de la Nature, une création du Conseil général des Vosges.

    Avec les bénévoles de la paroisse. – En soirée, deux nouvelles rencontres réunissaient les catéchistes, de animateurs de l’aumônerie et de groupes et services paroissiaux, l’équipe paroissiale et le conseil pastoral présidé par Denis Bisval. Là aussi, les échanges furent parfois passionnés et surtout profitables : la dimension spirituelle de l’accueil de nos frères, la célébration des obsèques, mariages et baptêmes, les assemblées de prières en l’absence de prêtre, comment répondre aux questions particulières qui se posent aux bénévoles, etc. Mgr Mathieu essaya d’apporter des réponses ou donna des pistes pour s’informer et aller de l’avant en essayant de faire partager son espérance et son enthousiasme à tous. Mgr l’évêque a encouragé les bénévoles qui sont au service de l’annonce de l’Évangile auprès des jeunes, personnes fragiles ou défavorisées, âgées ou malades, à persévérer et se réunir pour mesurer les difficultés mais aussi partager leur joie de servir, ce à quoi doivent aider également les équipes paroissiales et les communautés de paroisses.

     

    Visite Mgr Mathieu1_11.05.14.JPGLa messe de clôture. – Enfin, le dimanche matin, la grand’messe était concélébrée en l’église Saint-Michel par Mgr Mathieu et les abbés Durupt et Ayéméné. La nef était bien remplie en cette fête de Notre-Dame de la Saône, patronne de la grande paroisse. L’apéritif servi ensuite à la maison paroissiale permettait d’aborder d’autres sujets avec l’évêque ou le vicaire général en toute simplicité. Cette visite pastorale, pour la réussite de laquelle Monseigneur a félicité les responsables et s’est dit très heureux d’avoir pu rencontrer tant de dynamisme, de bonne volonté et de charité, restera pour tous les catholiques un moment fort dans la vie de leur paroisse.

    [d'après texte et clichés fournis par M. B. Avec nos remerciements]

  • Mgr Joseph de Metz-Noblat sacré évêque de Langres

    lorraine,champagne,verdun,langres,évêque,joseph de metz noblat,scouts d'europe,église catholiqueC’est devant une assemblée de plus de 2000 fidèles que Mgr Joseph de Metz-Noblat a été ordonné 120ème évêque de Langres, ce dimanche 16 mars 2014, en la cathédrale Saint-Mammès de Langres.

    Ce fut une très belle célébration à la fois priante et empreinte d'une grande solennité, pour laquelle un dispositif exceptionnel a dû être mis en place : la cathédrale ne pouvant contenir la totalité des participants, de très nombreuses personnes ont suivi la messe de consécration de l’extérieur, notamment du cloître où un chapiteau et des écrans vidéos avaient été installés.

    Le nouvel évêque de la capitale des Lingons a été sacré par Mgr Jordan, archevêque de Reims, en présence de vingt-deux évêques dont Mgr Maupu, évêque de Verdun - diocèse d'origine du nouveau pasteur -, Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul, et Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié.

    Ancien scout d'Europe, Mgr de Metz-Noblat était vicaire général du diocèse de Verdun jusqu'à sa nomination à la tête du voisin de Langres. Proche des formations scoutes, il célébra plusieurs fois la messe en l'église de Champougny (sud meusien) et présida le Salut au Saint-Sacrement en la chapelle castrale de Vaucouleurs à l'occasion du pèlerinage annuel des Lorrains de Domremy à Vaucouleurs, mené par Jean-Marie Cuny et les Europa Scouts nancéiens.

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    [clichés : ©La Voix de la Haute-Marne / ©Diocèse de Langres]

     

  • Portrait d'un Lorrain : l'abbé Joseph de Metz-Noblat, futur évêque de Langres

    abbé de metz-noblat_ER 09.02.14.jpg

    [ER | 09.02.14]

  • Mgr Joseph de Metz-Noblat, nouvel évêque de Langres

    Joseph De-Metz Noblat.JPGSa Sainteté le Pape François, ayant accepté la démission de Mgr Philippe Gueneley pour limite d'âge, a nommé mardi 21 janvier 2014, évêque de Langres, Mgr Joseph de Metz-Noblat, jusqu'à présent vicaire général du diocèse de Verdun. 

    L'ordination épiscopale de Mgr Joseph de Metz-Noblat sera célébrée en la cathédrale Saint-Mammès de Langres le dimanche 16 mars 2014 à 15h00. Il deviendra le 120e évêque de Langres.
     
    Mgr de Metz-Noblat est le fils de M. Jacques de Metz-Noblat, capitaine de frégate, et de Mme, née Louise Charlery de la Masselière.

    • Etudes
    • Etudes secondaires à Saint-Sigisbert de Nancy et à l’ESTIC de Saint-Dizier
    • Faculté de droit de Nancy (1976-1980)
    • Séminaire à Nancy (1980-1982) puis à Metz (1983-1987)
    • Faculté de droit canonique de Paris (1992-1995)
    • Institut de Formation des éducateurs du clergé (2006-2007)
    • Diplômes
    • Licence de droit civil
    • Licence de droit canonique
    • Ministères
    • 1987-1989 : vicaire à Saint-Mihiel
    • 1987-2005 : aumônier diocésain du Mouvement eucharistique des jeunes et aumônier d’équipes d’Action catholique.
    • 1989-1995 : vicaire à Commercy
    • 1995-2000 : curé des groupes paroissiaux de Triaucourt et Rembercourt, de ceux de Vavincourt à partir de 1997 et de Beauzée à partir de 1999
    • 1996-2001 : responsable du Service diocésain des vocations
    • 2000-2005 : curé de Verdun
    • 2003-2013 : vice-official à l’Officialité interdiocésaine de Nancy, Saint-Dié, Verdun et Juge à l’Officialité provinciale de Besançon
    • 2005-2011 : supérieur de la Propédeutique interdiocésaine à Nancy
    • 2006-2012 : directeur national de l’Union apostolique du clergé
    • 2006-2013 : délégué épiscopal au diaconat permanent
    • 2008-2013 : délégué diocésain à la formation aux ministères
    • Depuis 2011 : vicaire général du diocèse de Verdun

     

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    Mgr Gueneley et Mgr de Metz-Noblat.

     

  • Des reliques de saint Nicolas pour Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome

    Vendredi 1er novembre 2013, l’Eglise célèbre la fête de Tous les Saints au calendrier liturgique. En la cathédrale de Nancy, saint Nicolas était également convoqué lors de la sainte messe : Mgr Papin a en effet bénit un reliquaire contenant des parcelles d’ossements appartenant au corps saint du patron de la Lorraine. Ces reliques seront vénérées en l’église Saint-Nicolas-des-Lorrains de Rome, l’église de la nation lorraine dans la Ville Eternelle.

    Ncy_reliquaire st-nicolas_01.11.13 002.jpgC’est au début du XXe siècle que l’évêque de Metz offrit au couvent de la Visitation de Nancy une relique du saint évêque de Myre. Remise au diocèse de Nancy & de Toul après le départ des religieuses, cette relique de saint Nicolas a trouvé un nouvel écrin pour sa vénération : un reliquaire en acier damassé réalisé par Jean-Louis Hurlin, forgeron d‘art mosellan. La relique a été redécouverte à l’évêché nancéien par un historien de l'art, Etienne Martin, qui a pu déterminer son authenticité. La bibliothèque des reliques du diocèse conserve la trace d'une précédente authentification du XVIIIe siècle effectuée par le prélat toulois de l'époque.

    Ncy_reliquaire st-nicolas_01.11.13 006.jpg

    Ce reliquaire, remarquable par sa sobriété et la noblesse de ses matériaux, a été conduit processionnellement à l’issue de la messe de la Toussaint, avec un accompagnement à l’orgue sur une improvisation du célèbre cantique populaire « Saint Nicolas ton crédit d’âge en âge a fait pleuvoir des bienfaits souverains… ». Le reliquaire qui contient un ossement authentifié comme provenant de saint Nicolas a été bénit par Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & de Toul et primat de Lorraine, entouré de plusieurs chanoines et de l’abbé Lescanne, curé de la cathédrale. On notait la présence du ferronnier d’art ainsi que Denis Schaming, chancelier de l’association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains, et de nombreux Lorrains amis de saint Nicolas, bien sûr !

    lorraine,église catholique,jean louis papin,évêque,nancy,toul,primat de lorraine,saint nicolas,relique,saint nicolas des lorrains,romeLa prière de bénédiction prononcée par Monseigneur l'évêque : " Bénis sois-tu Seigneur, Toi le seul Saint, qui nous donnes dans les traits des saints des témoins de ta gloire et des modèles à imiter. Bénis ce reliquaire et cette relique, bénis ceux qui viendront vénérer saint Nicolas et donne-leur de vivre ici-bas de manière à avoir un jour part à l’héritage des saints dans la lumière éternelle. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen"

    Cet objet sacré a nécessité un mois et demi de travail. Il a été commandé par l’association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains, l’église lorraine de Rome. Le reliquaire y sera déposé le 6 décembre prochain. Le code de droit canon prévoit qu’en cas de cession d’une relique un « acte de transfert » doit être signé ; il a donc été rédigé et validé entre les Pieux établissements de la France à Rome et à Lorette et le diocèse de Nancy & de Toul. En retour, un acte d’acceptation a été établi.

    lorraine,église catholique,jean louis papin,évêque,nancy,toul,primat de lorraine,saint nicolas,relique,saint nicolas des lorrains,romeRappelons que le culte des reliques remonte aux premiers temps du christianisme. Reconnue par l’Église comme un acte de piété et de foi, cette pratique populaire perdure de nos jours. « Les fidèles ont besoin de ce mode de vénération simple, au-delà de toute idolâtrie », explique le Père Bruno Gonçalves, de l'Oratoire Saint-Philippe Néri de Nancy et professeur de droit canonique à l'Institut catholique de Paris. « La sainteté n’est pas quelque chose de nébuleux, elle s’incarne dans la vie d’un homme. Ainsi, une relique témoigne de l’historicité d’une personne dont la vie a été exemplaire, et à travers elle, de la présence de l’Esprit Saint en l’homme. »

    Un avant-goût de la fête de Saint-Nicolas... qui sera là dans quelques semaines !

    [clichés ©H&PB]

  • Notre-Dame de la Saône : une nouvelle équipe paroissiale au service de l'Eglise

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    [Vosges Matin]

  • Itinéraire de l'abbé Grégoire, évêque révolutionnaire

    abbé gregoire.jpgLes Lorrains savent que Henri Grégoire, né à Vého en 1750, devint curé d'Emberménil en 1782 puis député et évêque de l'Eglise constitutionnelle. Nous souvenons nous aussi qu'il est entré au Panthéon en 1989, lors du bicentenaire de la Révolution française, sans faire l'unanimité notamment d'une partie de l'Eglise catholique mais aussi de nombreux intellectuels pour lesquels le combat de l'abbé Grégoire en faveur de l'émancipation des juifs était entaché des préjugés antisémites propres à son époque.

    Depuis près de deux siècles, en effet, la mémoire de cet évêque qui approuva la Constitution civile du clergé, ne s'opposa pas à la condamnation à mort du roi Louis XVI et poursuivit sous l'Empire une carrière politique, est aussi louée que décriée. Ses thuriféraires mettent en avant son combat pour l'abolition de l'esclavage et ses détracteurs rappellent sa volonté d'éradiquer les langues régionales...

    Alors, Grégoire, apôtre radical de la Révolution ou défenseur des minorités opprimées ?

    C'est le mérite de cet ouvrage que de rappeler, au fil d'un portrait intellectuel nuancé, la complexité d'une pensée qui fut d'abord théologique, et de l'inscrire à la fois dans une généalogie spirituelle et dans les enjeux philosophiques de son temps : l'abbé Grégoire fut d'abord un catholique fervent, dont la vision millénariste a fait de la Révolution l'étape nécessaire au règne de Dieu sur la terre. De quoi expliquer bien des contradictions apparentes, et bien des prises de position qui peuvent apparaître aujourd'hui comme marquées du sceau de l'anachronisme ou des préjugés.

    Caroline Chopelin est professeur agrégée spécialiste de l'histoire religieuse du XVIIIe siècle, et Paul Chopelin est maître de conférences en histoire moderne à l'Université de Lyon-3, spécialiste de l'histoire politique et religieuse des XVIIIe-XIXe siècles.

     

    ‡ L'obscurantisme et les Lumières. Itinéraire de l'abbé Grégoire, évêque révolutionnaire, Caroline et Paul Chopelin, éditions Vendémiaire, 2013, 281 p. (20 €).

  • Hugues des Hazards, un évêque de Toul réformateur à la Renaissance

    Dans le cadre de Renaissance Nancy 2013, l'Institut des Sciences Religieuses de Nancy organise une visite-conférence avec le Père Jacques Bombardier, c.o., sur le thème :

    hugues des hazards.jpg

     
    « Hugues des Hazards, un évêque de Toul réformateur à la Renaissance »
    Samedi 16 mars 2013 de 13h30 à 17h30
    à Blénod-lès-Toul (54)
     
    Présentation de l'évêque Hugues des Hazards, visite de l'enclos épiscopal de la Renaissance, du château, de l'église et du tombeau du prélat toulois, présentation d'un ouvrage de l'évêque (les Statuts synodaux de 1517).
     
    ‡ Rendez-vous : parvis de l'église Saint-Médard de Blénod-lès-Toul à 13h30. Ouvert à tous. Participation aux frais : 5 €.
    ‡ Contact : patrimoineblenod@orange.fr ou 06.85.20.38.33 (Dominique Notter).
     
  • Mgr Mathieu et la renonciation de Benoît XVI

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    Deo gratias !

    En apprenant la renonciation de Sa Sainteté Benoît XVI au souverain pontificat, Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, n’a pu cacher une sincère émotion. Il a notamment déclaré :

    mgr mathieu-benoit XVI.jpg« (…) J’étais devant lui il y a deux mois lors d’une visite Ad Limina. Il était en toute possession de ses moyens intellectuels, mais il était visiblement épuisé. Il marchait à très petits pas et sa voix était presque inaudible. Je tire mon chapeau à cet homme qui a su prendre une décision certainement difficile.

    Je suis très ému aussi, car c’est lui qui m’avait appelé à l’épiscopat. Benoît XVI a été un pape qui a beaucoup travaillé à la réconciliation de la foi et de la raison, à la réconciliation avec nos frères traditionalistes.

    Il savait se placer devant les grandes questions du monde d’aujourd’hui. Il portait une grande attention à la dignité de l’homme, au droit au travail pour tous, à l’évolution de la société… J’engage à relire ses discours. Remarquable de foi, il savait conduire les choses à l’essentiel. Il est un peu tôt pour en parler, mais j’attends du prochain souverain pontife qu’il soit un vrai pape, comme l’ont été ses prédécesseurs ! Bien sûr, un nouveau pontificat doit faire face à des idées neuves et prendre en compte l’extrême diversité de l’Église dans le monde. Ce n’est pas la couleur de peau qui compte… »

    [source : Riposte catholique]

  • Saint-Dié (88) - Obsèques de Mgr Vilnet : l'homélie de Mgr Mathieu

    Homélie de Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié, prononcée lors des funérailles de Mgr Jean Vilnet

    Cathédrale de Saint-Dié – Samedi 26 janvier 2013

    lorraine,vosges,diocèse,saint dié,obsèques,mgr vilnet,mgr mathieu,évêque,homélie"La vie de Mgr Jean Vilnet s’est achevée discrètement là où a commencé son ministère épiscopal. Des messages reçus par dizaines montrent que beaucoup de ceux qui l’ont rencontré en sont restés marqués. Il a marqué l’histoire de l’Eglise de France. Sa vie fait signe aujourd’hui encore aux pasteurs comme aux fidèles et aux hommes de bonne volonté. Sa vie fait écho à l’évangile.

    L’évangile nous présente l’ami de l’époux. Jean-Baptiste traduit ainsi le sens de sa vie et de sa mission. Il est le précurseur envoyé devant le Christ, pour favoriser la rencontre de l’époux et de l’épouse, la grande rencontre du Messie avec le peuple des derniers temps. Quand on lui fait remarquer que ses propres disciples s’éloignent de lui et vont à Jésus, Jean-Baptiste se réjouit de ce mouvement vers Jésus. Il connaît la joie promise à l’ami de l’époux. C’est bien le début de l’Alliance nouvelle. C’est ma joie et j’en suis comblé. Lui, il faut qu’il grandisse et que moi je diminue.

    On en trouve un écho quand le Concile Vatican II définit l’Eglise-sacrement, signe et moyen de l’union intime avec Dieu et de l’unité de tout le genre humain. L’Eglise est au service de cette Alliance intime et unique. L’Eglise reprend la mission du Précurseur.

    Le Père Vilnet affectionnait Jean-Baptiste. Il l’avait rappelé dans son dernier message aux diocésains de Saint-Dié il y a trente ans. L’évêque est attiré par le Christ, disait-il cherchant le Christ, séduit par lui, aimé par lui, sauvé comme vous tous, de son péché. L’évêque n’est pas le Christ : disciple du Christ comme vous, il a en plus la charge de guider jusqu’au Christ, puis il se retire comme jadis Jean-Baptiste.

    Et il poursuivait : Si j’ai eu un rôle à remplir parmi vous, c’est de vous indiquer le Christ, route de l’homme, vous montrer le Christ puis vous laisser avec lui. Il fallait que le Christ grandisse en vous et dans toute notre Eglise et que l’évêque se fasse comme Jean-Baptiste, petit et oublié, rejoignant à sa place le peuple des croyants en marche vers le Royaume de Dieu. La joie du père Vilnet a donc été de nous conduire au Christ, de nous aider à accueillir le Christ, à nous unir à lui pour faire corps avec lui. Pour que l’Eglise se fortifie et atteigne la stature du Christ. Magnifique définition du ministère pastoral.

    Il rejoignait ainsi l’ardente invitation que Saint Paul adressait aux Ephésiens depuis sa prison : Je vous encourage à suivre fidèlement l’appel que vous avez reçu de Dieu : ayez beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, ayez à cœur de garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. C’est le fondement de l’unité des chrétiens, pour laquelle nous continuons de prier. Saint Paul à la source de notre unique espérance : Il n’y a qu’un seul Seigneur, une seule foi, une seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui règne au-dessus de tous, par tous, et en tous. Le Père Vilnet y était très attaché.

    Saint Paul évoque la diversité de l’Eglise, qui donne au Christ sa plénitude. Chacun a reçu de Dieu ministères et charismes : nous sommes donnés les uns aux autres : apôtres, missionnaires de l’évangile, pasteurs et chargés d’enseigner. C’est de cette manière que les tâches du ministère sont accomplies et que se construit le corps du Christ. Aujourd’hui comme hier, tous les baptisés ont leur part de la vie de l’Eglise et de sa mission.

    Au terme, dit encore Saint Paul, nous parviendrons ensemble à l’unité dans la foi et la vraie connaissance du Fils de Dieu, à la plénitude de la stature du Christ. Nous serons donc des adultes, nous ne serons plus comme des enfants nous laissant mener à la dérive par tous les courants d’idées au gré des hommes. Nous grandirons dans le Christ dans l’harmonie et la cohésion. Le Corps du Christ se construit dans l’amour. Parmi ces ministères, le Père Vilnet travailla à instaurer dans les Vosges le diaconat permanent comme le concile l’avait décidé : nous avons encore à mieux en comprendre le sens et la place parmi nous. Et il insistait beaucoup sur la place des laïcs. Avec un cœur d’apôtre, le Père Vilnet nous a constamment poussés à grandir.

    lorraine,vosges,diocèse,saint dié,obsèques,mgr vilnet,mgr mathieu,évêque,homélieNe vivez pas votre vie chrétienne seuls, mais en partageant en équipe et en communauté de croyants. Son dernier message aux vosgiens, toujours actuel, loin de nous laisser sommeiller sur les traditions de notre héritage chrétien, nous poussait ainsi à rajeunir sans cesse notre foi et nous rappelait : le Christ est à votre porte, il frappe, ouvrez sans attendre. Puissions-nous continuer de rajeunir notre foi en de multiples lieux de prière, de partage, de formation pour mieux accueillir le Christ.

    Il encourageait à l’engagement, chacun à votre place, selon vos possibilités, pour que vive notre Eglise, car elle ne croule pas notre Eglise, la sève du Christ lui redonne le printemps, la force de l’Esprit l’habite. Recommandation actuelle, de développer nos talents, nos charismes et de travailler ensemble, en particulier pour les jeunes.

    Le Père Vilnet avait aussi une préoccupation concrète de la charité, soyez solidaires du monde dans lequel nous vivons. Ce monde a besoin de la justice telle que Dieu la donne... Il a besoin de la Paix de Dieu... Il a besoin de se savoir aimé. C’est par là que commence l’évangélisation. Les hommes de notre temps ont besoin d’espérer, de savoir qu’aujourd’hui même les aveugles voient, les boiteux marchent, que ceux qui sont privés des droits essentiels vont voir tomber leurs chaînes, et que tous les pauvres entendent la Bonne nouvelle, la vraie, la seule qu’ils guettaient. Le rassemblement Diaconia 2013 à Lourdes, au moment de l’Ascension va nous le rappeler.

    Ainsi le Père Vilnet nous adressait souvent une parole d’apôtre, brûlante, presque lyrique. Il en était habité. On n’annonce vraiment la Bonne nouvelle que si elle transforme d’abord celui qui évangélise. Le service de la Parole est la première tâche de l’Eglise, inséparable de la charité. Le Père Vilnet nous y encourageait encore avec la création de la Fondation Jean Rodhain, cet inlassable apôtre de la charité.

    L’appel que Jean Vilnet avait reçu à venir servir l’Eglise dans les Vosges, avant de rejoindre le Nord, était enraciné dans l’expérience d’Eglise que fut le Concile Vatican II. et il nous encourageait sans relâche à en vivre à notre tour. Continuons à rajeunir notre foi avec ce Concile dont le Père Vilnet fut un héraut inlassable, même parvenu à la retraite. La flamme du Concile continuera à brûler parmi nous et éclairera aussi les nouvelles générations.

    – Regarder le monde avec amitié, c’est-à-dire avec le regard même du Christ.

    – Portons toujours attention aux hommes, à ceux qui vivent la précarité, l’inquiétude des lendemains. C’est essentiel pour l’annonce de l’évangile.

    – Que chacun entende l’appel à prendre la place qui est sienne, dans la diversité des ministères : ainsi nous sommes « donnés par Dieu les uns aux autres » pour la construction du Corps. Le Père Vilnet nous a appelés à grandir toujours dans le Seigneur. Pour devenir adultes dans le Christ.

    Puissions-nous ensemble, en Eglise, chercher le Christ, le Christ crucifié, qui nous aime et nous sauve, et nous appelle à le suivre. Travaillons ensemble au service du Corps du Christ, toujours en croissance, signe de Dieu au milieu du monde.

    Rendons grâce à Dieu pour le don qu’il nous a fait à travers ces 48 années du ministère épiscopal de Jean Vilnet. Que Dieu l’accueille parmi les bons serviteurs de l’Evangile. Et qu’il nous donne son Esprit, pour continuer chacun à notre place et avec la même ardeur, la Mission du Christ parmi nos frères les hommes.

    Amen."


    [texte et clichés : Diocèse de Saint-Dié]

  • Décès de Mgr Jean Vilnet, ancien évêque de Saint-Dié

    Monseigneur Jean Vilnet, successivement évêque de Saint-Dié (1964-1983) puis de Lille (1983-1998) et président de la Conférence des évêques de France (1981-1987) est décédé ce mercredi 23 janvier 2013 dans sa 91ème année.

    mgr_vilnet.jpgNé le 8 avril 1922 à Chaumont (Haute-Marne) et ordonné prêtre pour le diocèse de Langres en 1944, Mgr Jean Vilnet fit ses études au Lycée de Chaumont, à l’Institut catholique de Paris, à l’Université grégorienne, à l’Institut biblique de Rome et à la Faculté de droit canonique de Lyon. Il fut diplômé de l’École pratique des hautes études, docteur en théologie, licencié en sciences bibliques et en droit canonique.

    Mgr Jean Vilnet a été stagiaire au Centre national de la recherche scientifique à Rome et chapelain de l’église Saint-Louis des Français à Rome (1946-1949), professeur à l’École supérieur de théologie de Langres (1949-1957) et directeur délégué et professeur à l’École supérieure de théologie de Châlons-sur-Marne (1957-1964).

    Nommé évêque de Saint-Dié le 24 septembre 1964 par le Pape Paul VI, il fut ordonné évêque le 13 décembre 1964. Il fut nommé évêque de Lille le 13 août 1983 par le Pape Jean-Paul II, qui accepta sa démission pour raison d’âge le 2 juillet 1998, date à laquelle il se retira à Nancy puis à Saint-Dié.

    Mgr Jean Vilnet fut vice-président de la Conférence épiscopale française (1978-1981) puis président de la Conférence épiscopale française (1981-1987) et ensuite Président de la Commission épiscopale pour l’unité des chrétiens (1987-1993) et resta Président de l’Union des Associations diocésaines de France jusqu’en 1997. Il fut par ailleurs président de la Fondation Jean Rodhain de 1998 à 2008 et élevé au rang d’Officier de la Légion d’Honneur.

    Le premier contact avec Jean Vilnet intimidait toujours. Mais le haut-marnais réchauffait vite son interlocuteur au bois de sa vive intelligence et de son sens pastoral. La Conférence des Évêques de France perd un de ses membres et président (1981-1987) les plus assidus à servir une ecclésiologie du service de l’homme de ce temps. Jean Vilnet (évêque à 41 ans !) aimait à rappeler qu’il était « né dans le Concile ». En mars 2012, le rassemblement de Lourdes, célébrant les cinquante ans de Vatican II, fut sa dernière sortie publique. L’hémicycle Sainte-Bernadette l’a littéralement ovationné ! Reconnaissance plus que méritée. Il faut lire le bilan que Jean Vilnet dresse de sa présidence. C’est un texte spirituel et pastoral jalonné d’événements âpres et de joies apostoliques intenses. À l’heure où tant de personnes s’auto-médiatisent, on regrette que l’humilité de ce pasteur exemplaire rende trop méconnue son abnégation. Auteur d’une thèse sur Jean de la Croix, Jean Vilnet fut un mystique de l’action pastorale. Il sera le porte-parole inlassable de la maxime conciliaire : « C’est dans l’exercice même du ministère qu’on puise sa sanctification ».

    Affronté à de délicates questions sociales ou ecclésiales, tant à Saint-Dié qu’à Lille ou à Paris, Mgr Vilnet vibrera jusqu’à son dernier souffle de la certitude qu’il faisait sienne : « Cette Église, au fil de mes charges, je l’ai mieux aimée. Sans doute parce que j’étais obligé de me livrer davantage à elle. Et, par elle, au Christ Jésus. Que Lui et Lui seul grandisse ! »

    La célébration des obsèques aura lieu samedi 26 janvier 2013 à 14h30 en la cathédrale de Saint-Dié.

    RIP +

    [source : Diocèse de Saint-Dié]


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    Installation de l'abbé Houot à la cure de Bleurville par Mgr Vilnet en septembre 1969 [cliché ©H&PB].

     

    Si l’on me permet ce souvenir personnel de l’ancien prélat vosgien : Mgr Vilnet fut l’évêque de ma confirmation, qui me fut donnée en l’église Saint-Pierre de Martinvelle (Vosges).

    Au final, un bilan en demi-teinte du passage de Mgr Vilnet dans le diocèse de Saint-Dié. Il mit en œuvre le Concile avec quelques excès (et c'est un euphémisme...) : expérience de regroupements de prêtres en zones rurales, « déménagement » du mobilier des églises réalisé avec sa bénédiction, positionnement politique contestable, catéchisme moderniste… Certes, la désertion des églises par les croyants vosgiens ne peut lui être imputée, s’agissant d’un phénomène de société beaucoup plus large. Cependant, il n’a pu – ou su – freiner ou inverser cette chute de la pratique religieuse. Il faut malgré tout lui reconnaître une réelle proximité de coeur et d'esprit avec les chrétiens et tous les hommes de bonne volonté qu'il a pu rencontrer lors de son ministère épiscopal dans les Vosges.

  • Nancy : Christoph et Adélaïde se sont dit "oui"

    Ncy_mariage Christoph Habsbourg_28.12.12 09.jpgL’archiduc d’Autriche Christoph de Habsbourg-Lorraine, descendant de Marie-Antoinette et de Sissi, et Adelaïde Drapé-Frisch se sont unis devant Dieu ce samedi à Nancy. La cérémonie a eu lieu ce matin à la basilique Saint-Epvre où des centaines de Nancéiens s'étaient regroupés pour assister à l'événement.

    Christoph de Habsbourg-Lorraine, 24 ans, est le petit-fils du neveu du dernier empereur d’Autriche, Charles Ier.  Son épouse, 22 ans,  est la fille d’un diplomate français.

    Plusieurs familles princières européennes, notamment du Luxembourg et du Lichtenstein, ont assisté à la cérémonie, dont le grand-duc Henri de Luxembourg, parrain du marié.

    Samedi matin, plusieurs milliers de personnes se sont massées devant la basilique Saint-Epvre, un édifice néo-gothique du XIXe siècle dont la famille Habsbourg-Lorraine fut l’un des principaux mécènes.

    La famille Habsbourg-Lorraine est liée de longue date avec la Lorraine et Nancy tout particulièrement où, en 1951, l’archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine, avait fait bénir son mariage, et en 2001 avait célébré ses noces d'or.

    L'union de Christoph et Adélaïde a été bénite par Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, et la messe a été concélébrée par une vingtaine de prêtres.

    [d'après l'Est Républicain]

  • Nancy : Hommage aux ducs de Lorraine avant le mariage de Christoph de Habsbourg-Lorraine et d’Adélaïde

    Ncy_mariage Christoph Habsbourg_28.12.12 04.jpgUnion princière ce vendredi après-midi à 17h00 à Nancy avec le mariage civil de l'archiduc d'Autriche Christoph de Habsbourg-Lorraine et Adélaïde Drapé-Frisch. La foule des admirateurs a patienté une demi-heure avant de pouvoir acclamer les jeunes mariés qui sont apparus au balcon de l’hôtel de ville.

    Avant cette cérémonie à l'hôtel de ville, la future mariée de Son Altesse Impériale et Royale l'Archiduc Christoph d'Autriche, Mademoiselle Adélaïde Drapé-Frisch, a déposé en fin de matinée un bouquet de roses dans la nécropole des défunts de la famille de Lorraine sous la chapelle ducale des Cordeliers. Une cérémonie privée de prières en souvenir des défunts de la famille de Lorraine avait lieu dans la même chapelle des Cordeliers, en présence de son Altesse Impériale et Royale l'Archiduchesse Marie-Astrid d'Autriche, Son Altesse Impériale et Royale l'Archiduc Christian d'Autriche, au côté de Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul et du père Gonçalvès, de l’Oratoire.

    Ncy_mariage Christoph Habsbourg_28.12.12 01.jpgC'est une tradition. Quand un descendant des ducs de Lorraine se marie à Nancy, la future épouse dépose un bouquet dans la crypte de la chapelle des Cordeliers où reposent les corps. Ce vendredi matin, Adélaïde Drapé-Frisch, à l'élégance discrète dans son ensemble noir, a respecté l'usage. Accompagné de son fiancé et des deux familles, elle a prié et a posé un bouquet de roses blanches sur l'un des cercueils, tandis que son futur beau-père, Christian, neveu de Otto de Habsbourg, effectuait le même geste. Elle a ainsi suivi le chemin emprunté par Regina de Saxe-Meiningen, lorsqu'elle a épousé Otto en 1951. "C'était une très grande émotion et une grande joie de descendre dans cette crypte dans laquelle reposent tant de mes ancêtres", confie dans un parfait français l'archiduc Christian.

    [Est Républicain]

  • Fête de Saint Nicolas, évêque et confesseur, patron de la Lorraine

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    Saint Nicolas, par Jacques Callot, XVIIe s.

     

    Deus, qui beátum Nicoláum Pontíficem innúmeris decorásti miráculis : tríbue, quǽsumus ; ut, eius meritis et precibus, a gehénnæ incéndiis liberémur. 

    [Collecte de la messe de Saint Nicolas, évêque et confesseur, patron de la Lorraine]

      

    Dieu qui avez glorifié saint Nicolas, votre Évêque, par d’innombrables miracles, accordez-nous d’échapper aux feux de l’enfer par ses mérites et ses prières.

  • Le saint lorrain du mois : saint Vanne

    saint_vanne.jpgSaint Vanne fut évêque de Verdun au début du VIe siècle (510).

    Les hagiographes reconnaissaient, dès le début du Xe siècle, ne plus pouvoir se référer à la Vie de Saint Vanne. Les documents le concernant furent en effet détruits dans l’incendie de la cathédrale de Verdun. On sait seulement que saint Vanne fut évêque de Verdun pendant 26 ans.

    Dès le VIIe siècle, saint Vanne fut joint aux patrons primitifs de la ville, et très vite il éclipsa la mémoire de ses prédécesseurs.

    En 951, l’évêque Bérenger fonda une abbaye bénédictine, pour remplacer les chanoines gardiens de la basilique nécropole des évêques. L’abbaye prit de nom de Saint Vanne.

    En 1598, Dom Didier de La Cour entreprit de réformer cette abbaye, puis celle de Moyenmoutier. En 1604 le pape Clément VIII érigea une nouvelle congrégation monastique sous le titre de Saint-Vanne et de Saint-Hydulphe. Elle compta bientôt plus de cinquante monastères en Lorraine et dans l’Est de la France. Cette congrégation, comme les autres, disparut à la Révolution.

    Lorsque Dom Guéranger instaura, en 1837, la congrégation de France, celle-ci fut déclarée l’héritière des congrégations bénédictines de Cluny, de Saint-Maur et de Saint-Vanne et de Saint-Hydulphe.

    L'Eglise fête saint Vanne le 14 novembre.

    [source : www.introibo.fr]

  • "Mariage pour tous" : réaction des évêque de l'Est de la France

    Communiqué des évêques de l'Est de la France

    à l'occasion du projet de loi sur « le mariage pour tous »


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    Le 31 octobre prochain, le Conseil des ministres va se saisir du projet de loi visant à ouvrir le mariage aux couples de même sexe. L'adoption de ce projet transformerait une institution structurant la société depuis des siècles; ce qui ne peut laisser indifférent aucun citoyen. Des membres d'autres confessions chrétiennes, d'autres religions, mais aussi des groupes de réflexion et des personnalités compétentes s'interrogent.

    Est-il possible de prendre une telle décision sans qu'un débat n'ait lieu à l'échelon national ? Les arguments qui veulent légitimer le mariage des couples de même sexe reposent en général sur deux points : l'amour et la non-discrimination.

    Concernant la question de l'amour, nous comprenons que des personnes du même sexe puissent s'aimer. Mais alors faut-il institutionnaliser une forme particulière d’amour dans la société ? Si le mariage a été institué, c’est pour garantir la stabilité sociale et la filiation.

    Concernant le second point, celui de la non-discrimination, il faut rappeler que le mariage a toujours été compris comme l'union d'un homme et d'une femme (cf. article 12 de la Convention européenne des  droits de l'homme). Permettre le mariage de personnes du même sexe, c'est donc changer la définition du mariage lui-même.

    Une des conséquences concrètes, déjà prévue dans le projet de loi, que nous ne mesurons peut-être pas encore, c'est le remplacement de la notion de « père » et de « mère » dans l'état civil, au profit des notions artificielles et finalement discriminatoires de « parent 1 » et de « parent 2 ».

    Dans une société déjà déstabilisée, en quête de repères, avons-nous besoin de porter atteinte à la famille, cellule structurante de la société, et au rôle fondamental du père et de la mère ? Le grand oublié de ce projet n'est-il pas l'enfant ? En voulant donner le « droit à l'enfant » à certains, n'en vient-on pas à nier les droits de l'enfant lui-même ?

    Nous renouvelons notre appel aux responsables politiques du pays, afin qu'un large débat ouvert et serein puisse avoir lieu sur ce sujet fondamental. Nous encourageons toutes les initiatives constructives de nos concitoyens en ce sens. Nous appelons les membres de nos communautés à apporter leur contribution à ce débat.

     

    Besançon, le 17 octobre 2012

     

    Mgr André Lacrampe, archevêque de Besançon

    Mgr Jean-Pierre Grallet, archevêque de Strasbourg

    Mgr Vincent Jordy, évêque de Saint-Claude

    Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié

    Mgr François Maupu, évêque de Verdun

    Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy

    Mgr Pierre Raffin, évêque de Metz

    Mgr Claude Schockert, évêque de Belfort-Montbéliard

    Mgr Vincent Dollmann, évêque auxiliaire de Strasbourg

    Mgr Christian Kratz, évêque auxiliaire de Strasbourg

  • Le saint lorrain du mois : saint Amon

    Saint Amon fut le deuxième évêque de Toul à la fin du IVe siècle.

    st amon.JPGAmon fut l’un des plus distingués disciples de saint Mansuy. L’inclination du nouvel évêque pour la solitude, le vit se retirer dans la forêt du Saintois pour s’y livrer à la prière et à la méditation. Cette retraite lui devint si chère, qu’il y fit bâtir un oratoire eu l’honneur de la sainte Vierge et ensuite y ajouta plusieurs cellules pour y loger les membres de son clergé.

    Dans le bréviaire de Toul de 1595, Amon, y est-il dit, s’appliqua de tout son pouvoir à la conversion et à l’instruction des peuples, jusqu’à ce que la persécution de l’empereur Domitien, qui mourut l’an 98, la quinzième année de son règne, le contraignit à quitter Toul et à se retirer en quelque lieu désert, d’où cependant il pût encore veiller sur son troupeau. Il choisit, seulement au quatrième milliaire de la ville, une forêt qui, depuis, a porté son nom, où il trouva une grotte dans laquelle il pouvait se tenir et demeurer. Ses clercs et les fidèles du voisinage l’y visitaient secrètement, lui procuraient les objets nécessaires à sa subsistance, et recevaient de lui, en échange, l’enseignement chrétien et de paternelles exhortations à la persévérance dans la foi de Jésus-Christ. De là encore il pourvoyait à la conservation de son Église, et ce qu’il ne pouvait, personnellement ou par ses coopérateurs, lui procurer de secours spirituels, il conjurait le Seigneur dans de longues prières et de sublimes entretiens de le lui envoyer directement par un effet de sa puissance et de sa bonté.

    D’après le Père Benoit Picart qui avait des actes de saint Amon, autres que ceux que nous a légués Dom Calmet, Frotaire, vingt-septième évêque de Toul, aurait fait, vers l’an 820, une translation des reliques de notre bienheureux. De la fin du IXe siècle au commencement du Xe, elles auraient été cachées avec celles des saints Alchas et Celsin, troisième et quatrième évêques de Toul, pour les soustraire aux profanations des Normands, puis des Hongrois qui désolèrent le pays. Selon toute apparence, elles en furent tirées par saint Gauzelin. Les mêmes actes rapportent, en effet, que ce prélat ayant élevé un magnifique autel en l’honneur du prince des apôtres, dans l’église de Saint-Mansuy qu’il avait réparée, y plaça la châsse où reposait le corps de saint Amon, pour l’exposer à la vénération des fidèles.

    La légende ajoute qu’en 1026, l’évêque Hériman, pour satisfaire aux pressantes sollicitations de ses chanoines, tira les restes précieux de saint Amon du lieu où ils étaient conservés, les plaça dans une fort belle châsse et les fit apporter dans sa cathédrale avec le cilice que le bienheureux évêque avait longtemps porté. Dans un synode général, tenu depuis cette cérémonie, il ordonna qu’à l’avenir, la fête et la translation des reliques de saint Amon seraient célébrées le 22 octobre.

    Saint Amon fut fêté le 23 octobre jusqu'en 1955 dans le diocèse de Nancy & de Toul.

    [source : www.introibo.fr / cliché : Saint Amon, cathédrale de Toul, © O. Petit]

  • La cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy

    lorraine,nancy,cathédrale,notre dame de l'annonciation,jean louis papin,évêque,françoise boquillonLa cathédrale de Nancy n'a ni le prestige ni l'ancienneté des grandes cathédrales gothiques édifiées au Moyen Âge. Bâtie entre 1703 et 1742 dans le style néoclassique du XVIIIe siècle, elle présente une allure générale imposante, mais un peu froide. C'est à l'intérieur qu'elle offre toute l'harmonie souhaitée par Jules Hardouin Mansart et par Germain Boffrand, grâce à ses belles proportions et à un décor sculpté raffiné. De grands artistes lorrains y ont laissé leur empreinte: le ferronnier Jean Lamour, les peintres Claude Charles, Claude Jacquart, Jean Girardet, Jean-Baptiste Claudot...

    Après la Révolution, d'autres oeuvres ayant appartenu à des églises nancéiennes disparues l'ont encore enrichie : la Vierge de Césard Bagard sculptée en 1669 pour l'église des Carmes ou le trésor de saint Gauzelin provenant du chapitre Notre-Dame de Bouxières-aux-Dames.

    D'abord église primatiale puis cathédrale en 1777, elle est devenue le siège d'une des paroisses de Nancy en 1802, puis fut élevée au rang de basilique romaine en 1867.

    Son architecture, mais aussi son histoire, étroitement liée à celle de Nancy et de la Lorraine ducale, justifient l'intérêt que lui porte l'auteur tout au long de cet ouvrage agréablement illustré.

    Dans sa préface, Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul, rappelle, au final, que "la cathédrale ne peut pas se comprendre en dehors d'une relation du cultuel et du culturel ; aussi est-il nécessaire de donner aux jeunes générations la culture religieuse qui leur permettra d'apprécier comme il convient l'édifice qu'ils visitent." Juste rappel en ces temps que nous vivons qui connaissent une cruelle disparition de la culture religieuse. Et de la religion chrétienne surtout, élément fondateur de notre civilisation.

    François Boquillon est maître de conférence en histoire moderne à l'Université de Lorraine. Elle a consacré de nombreux articles à l'histoire urbaine et monumentale et à la vie religieuse de la Lorraine ducale.

     

    ‡ La cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy, Françoise Boquillon, éditions Gérard Louis, 2012, 132 p., ill. (35 €).

  • Des communautés de paroisses dans le diocèse de Saint-Dié

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    [Vosges Matin]

  • Nancy : ordination diaconale à la cathédrale

    Ce dimanche 9 septembre, Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul, a conféré l'ordination diaconale à Marc Haeussler en la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy, devant une nef remplie de fidèles et en présence de nombreux prêtres, diacres et diacres permanents.

    Âgé de 39 ans, Marc Haeussler est originaire de Laître-sous-Amance, à quelques kilomètres à l'est de Nancy. Le nouveau diacre a travaillé longtemps au sein d'une communauté de L'Arche avant ses études au séminaire de Metz, puis à la Maison Sainte-Thérèse tenue par les Jésuites, en Belgique.

    Marc Haeussler a été ordonné diacre en vue du presbytérat.

    Quelques images de la cérémonie d'ordination diaconale...

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    [clichés © H&PB et © Diocèse de Nancy & de Toul]

     

    ‡ Plus de photos sur la page Facebook du diocèse de Nancy & de Toul : http://www.facebook.com/media/set/?set=a.428011563902278.85499.111044328932338&type=1

     

  • Le saint lorrain du mois : saint Auspice, 5ème évêque de Toul

    lorraine,diocèse,toul,saint auspice,évêqueLa date des écrits d’Auspice, qui sont arrivés jusqu’à nous, fixe, approximativement, celle de son épiscopat. Il gouverna l’Église de Toul vers le milieu du Ve siècle. Sidoine-Apollinaire, qui fut évêque de Clermont, le comble d’éloges dans une lettre qu’il écrivit au comte Arbogast, gouverneur de la ville de Trêves.

    Saint Auspice mourut vers l’an 487 ou 490 et fut enterré dans le cimetière de Saint-Mansuy à Toul où son corps fut trouvé sous l’épiscopat de Pibon. A la prière de ce prélat, Richard, légat du Saint-Siège, en fit la levée en 1107, et le plaça dans un lieu décent, avec une grande solennité. Ces reliques vénérables furent, de nouveau, reconnues et déposées dans une nouvelle châsse en 1401.

    Les bréviaires les plus anciens lui ont donné le titre de saint et son office y était marqué, jusqu'en 1955, au 8 juillet dans les diocèses de Nancy et de Toul, et de Saint-Dié.

    [source : www.introibo.fr / cliché : façade de la cathédrale de Toul | © H&PB]