Nommé le 15 juin dernier par le pape François, nouvel évêque du diocèse de Saint-Dié, Mgr Didier Berthet a été ordonné ce dimanche 4 septembre au centre des congrès d’Epinal. Transformé en immense église, ce lieu profane a accueilli 3000 fidèles, 30 évêques et 200 prêtres. Une cérémonie de trois heures riche en émotions.
Les yeux perdus dans le lointain, le visage rougi par l’émotion, le sourire heureux, Monseigneur Didier Berthet se relève visiblement touché par l’instant de grâce qu’il vient de vivre. Allongé de longues minutes, face contre terre, devant l’autel, l’homme de foi venu de Nanterre, vient de recevoir l’imposition des mains de la part des 30 évêques présents lors de cet événement majeur dans la vie des catholiques vosgiens.
Une cérémonie, présidée par Monseigneur Jean-Luc Bouilleret, archevêque de Besançon, à laquelle ont assisté 3000 fidèles mais aussi des membres des églises orthodoxes et réformées ainsi que des communautés religieuses non chrétiennes. Dans son homélie qui précéda ce temps fort, Mgr Bouilleret, invita « à se libérer des chaînes qui nous empêchent d’aimer » et demandait aux croyants « d’exercer cette miséricorde envers votre évêque ».
Mgr Berthet reçut ensuite la mitre et l’anneau pastoral, le liant désormais aux Vosgiens, ainsi que la crosse symbole du pasteur guidant ses fidèles sur le chemin de Dieu. « Des découvertes et des responsabilités, il va y en avoir ! », lançait non sans humour le nouveau prélat vosgien, « je sais que les Vosgiens ont appris à aimer leur évêque, je les invite à continuer ! » Passant d’un diocèse urbain à une terre plus rurale, qui plus est « en prise à des difficultés économiques et sociales », l’homme sait que sa mission d’évêque sera basée sur l’écoute. « Je découvre cette terre qui est magnifique, noble mais qui a besoin d’espérance ».
Après une chaleureuse accolade aux autres évêques, après avoir remercié son prédécesseur Mgr Mathieu « pour ce généreux passage de témoin », sa défunte mère « qui a rejoint le Seigneur », son cher père présent, car « pour faire un évêque, il faut d’abord être un homme », Mgr Berthet, poursuivait la Sainte Messe.
Après une prière sur les offrandes suivie de la prière eucharistique, Mgr Berthet invitait ses désormais nouveaux fidèles à la Sainte Table de la communion.
[d’après Vosges Matin]
Commentaires
Je ne savais pas qu'il n'y a pas de cathédrale, ni même d'église dans le diocèse de Saint Dié. Je ne savais pas non plus que ce décor New Age est aujourd'hui ce qui doit servir à la célébration de la liturgie. Dans ma paroisse, lorsque l'église ne peut contenir l'entièreté de l'assistance, on prévoit en plus une retransmission de la Messe sur grand écran dans un chapiteau, Dois-je communiquer les lieux où on peut en louer? jpsnyers.blogspot.com
nous partageons votre point de vue. l'Eglise abandonne ses églises et après s'étonne de ne plus les voir se remplir... désolant. nous craignons le pire avec ce nouvel évêque et son clergé vosgien post-vatican 2 à l'agonie...
Bonsoir, je voudrais poser la question puisque les articles de journaux ont fait une biographie de Didier Berthet bien vague et quasiment sans intérêt au point que tout un chacun peut se rendre compte qu'aucun fidèle ne le connaitra à l'évidence vraiment à l'avenir. Il n'est pas parlé de son père, dans la biographie : de sa religion, son métier, du pourquoi du comment il a pu se marier avec une protestante, ni de la mère de Didier Berthet, en fin de compte, puisque personne ne sait si elle est morte dans sa secte anticatholique hérétique donc antichrétienne : si son propre fils a pu la convertir ?????? on suppose donc que non. Sinon ce serait en temps normal : un grand mérite, un titre de gloire, , mais toutefois certainement pas par les temps qui courent.
Ce propos peut paraitre dur à lire, mais cependant sur le plan religion et temporel, l'affaire globalement est extrêmement grave sur plusieurs fonds. Rien n'indique que Didier Berthet a abjuré éventuellement du protestantisme et puisqu'il y a silence sur ce point, il y a doute.
Pour clôturer le propos, je voudrais relater ce qu'il m'a été donné de constater dans une église des vosges : Le nouvel évêque en question s'est assis sur un trône à la place anciennement exactement réservé à Dieu (Tabernacle central) à l'emplacement du Maître-Autel détruit sur ordre probable de Monseigneur Vilnet dans les années 80, tournant comme tous les prêtres issus du concile, le dos à Dieu. Qui sont ceux qui accepteraient autant d'impolitesse, d'offence, d'impiété dans leur propre domicile ?