[Vosges Matin]
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Bleurville : la ferme aux bisons, du bio et de l'insolite
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Thaon-les-Vosges : vers une valorisation de l'héritage spirituel et historique des Soeurs Bernadette
[Vosges Matin]
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Regnévelle (Vosges) : la paroisse rend hommage au Père Olric de Bouvier
A l'occasion de la fête patronale de saint Roch, la paroisse de Regnévelle, située dans le canton de Monthureux-sur-Saône, aux confins des Vosges et de la Haute-Saône, s'est souvenue de l'un de ses illustres enfants : le Père Olric de Bouvier.
A l'issue de la messe dominicale, une plaque, réalisée en grès reconstitué par Henri Côme, de Darney, a été bénie par l'abbé Clément Ayéméné, curé de la paroisse Notre-Dame de la Saône, à la mémoire du Père Olric de Bouvier, moine bénédictin à l'abbaye d'En Calcat, dans le Tarn.
André Poissonnier, au nom des paroissiens, a retracé brièvement la biographie du Père de Bouvier. Né le 15 octobre 1927 à Metz, Olric de Bouvier arrive très jeune avec ses parents qui s'installent, pour des raisons professionnelles, au hameau des Essarts, dépendant de la commune de Regnévelle. Après des études au lycée de Mirecourt, il entre à l'abbaye bénédictine d'En Calcat où il est ordonné prêtre le 4 juin 1955. Il célébrera sa première messe en l'église de Regnévelle en juillet suivant. Au sein de l'abbaye, le Père de Bouvier occupera plusieurs fonctions : il assure notamment la prédication de retraites et remplit la fonction liturgique de cérémoniaire. Après le concile Vatican II, le père abbé l'enverra en mission au Togo et en Côte d'Ivoire. Cependant, des ennuis de santé l'obligeront à rentrer à En Calcat où il se mettra au service des paroisses des environs.
Le Père Olric de Bouvier est décédé à l'abbaye d'En Calcat le 27 mai 2009. Il est inhumé dans le cimetière des bénédictins.
Un membre de sa famille a rappelé que le village de Regnévelle et ses curés avaient formé spirituellement le Père Olric. Sa vocation monastique est peut-être venue lorsqu'il entendait son père chanter lors des messes à l'église paroissiale... Olric de Bouvier aimait particulièrement son village d'adoption : jeune, il appréciait participer aux fêtes du village où il savait s'amuser et danser avec les autres jeunes gens.
La plaque apposée désormais dans l'église de Regnévelle, à côté de celle du RP Noble dominicain originaire également de la paroisse, est en quelque sorte un jumelage spirituel entre Regnévelle et l'abbaye d'En Calcat. Pour que le souvenir du Père Olric demeure et soit fécond auprès des futures générations de catholiques vosgiens.
[clichés H&PB]
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Procession du Voeu de Louis XIII à Notre-Dame de Bermont
En ce jour de la solennité de l'Assomption de la Très Sainte Vierge Marie, l'ermitage Notre-Dame de Bermont, sur la commune de Greux, accueillait les fidèles pour la traditionnelle procession du Voeu de Louis XIII. C'est en 1638, en effet, que le roi Louis XIII mettait le royaume de France sous la protection de la Mère de Dieu et exhortait l'Eglise à organiser chaque 15 août cette procession en l'honneur de la Vierge Marie.
La procession, et le Salut au Saint-Sacrement qui a suivi, était présidée par les prêtres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre d'Epinal.
Quelques images...
[clichés H&PB]
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Mirecourt : Salon du livre régional "Lorraine & Vosges" le 4 septembre
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Les filles de Louis XV aux eaux de Plombières
La Société d'Art et d'Histoire Louis Français de Plombières-les-Bains présente le 19 août une conférence de Pierre Heili, président de la Société d'histoire de Remiremont, sur les séjours d'Adélaïde et Victoire, filles de Louis XV, aux eaux de Plombières et en Lorraine en 1761 et 1762. La conférence sera agrémentée par la présentation d'illustations provenant de sources souvent inédites. Elle est le fruit de longues recherches dans les archives et les bibliothèques lorraines.
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Les actes des Journées d'études vosgiennes 2010 : "La Vallée du Côney, métallurgie et thermalisme"
Fruit de deux années de recherches qui renouvellent les connaissances du Val de Vôge, des Vosges méridionales, qui n'avaient plus connues de développement depuis les écrits de l'abbé Olivier au tournant des XIXe-XXe siècles. Ces actes réunissent les communications présentées lors des Journées d'études vosgiennes d'octobre 2010 durant lesquelles furent abordés la métallurgie, le thermalisme et le patrimoine à travers les territoires irrigués par le Côney, affluent de la jeune Saône.
Si la métallurgie s'est développée dans la vallée dès le XVe siècle, elle connut une période de prospérité durant les XVIIIe et XIXe siècles, notamment avec la Manufacture royale de fer blanc de Bains-les-Bains : l'ouvrage met en lumière l'essor de l'activité, les bâtiments, la vie des ouvriers et maîtres de forges, leur pouvoir industriel et politique au tournant des révolutions.
Le bourg de Fontenoy-le-Château révèle un intéressant patrimoine architectural, autour de son château médiéval, gardien de la frontière entre Lorraine et Franche-Comté. Dans ce sud vosgien, le lecteur rencontrera aussi d'attachantes figures : Diane de Dommartin, le maréchal Thierry, le poète Gilbert, Julie Victoire Daubié et l'abbé Olivier.
Avec un propos nouveau et original, les auteurs - universitaires, historiens, géographes et érudits locaux - s'attachent à l'étude du thermalisme, depuis la présence antique jusqu'à nos jours en abordant les lieux de la ville d'eau et la clientèle.
Des actes qui marqueront durablement la connaissance de cette région rurale attachant de la Lorraine méridionale.
‡ La vallée du Côney, métallurgie et thermalisme. Bains-les-Bains et Fontenoy-le-Château, Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson (sous la dir.), Fédération des sociétés savantes des Vosges - Amis du Vieux Fontenoy, actes des Journées d'études vosgiennes, 15-16 octobre 2010, 2011, 495 p., ill. (35 €).
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Châtillon-sur-Saône : histoires salées pour le Musée vivant
[Vosges Matin]
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La chapelle du Brabant à La Bresse (Vosges)
[Vosges Matin]
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Monthureux-sur-Saône : dernières représentations de "La fleur du destin"
[Vosges Matin]
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Beaufremont (Vosges) : un château pour la réinsertion
[Vosges Matin]
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Manufacture royale de Bains-les-Bains : le patrimoine industriel honoré
[Vosges Matin]
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Neufchâteau (Vosges) : fouilles bredouille...
[Vosges Matin]
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Epinal : les gens du bois oublient Sainte Anne, leur patronne
[Vosges Matin]
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Abbaye Saint-Maur de Bleurville : faïences et bénitiers de chevet
[Vosges Matin]
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Réédition du livre sur le verrier Lorrain François-Théodore Legras
Il y a presque dix ans, paraissait l’étude inédite sur Legras, celui qui fut « un maître du verre gravé, émaillé et peint, reconnu tant dans la région parisienne que dans une grande partie du monde », sur ce Vosgien d’origine modeste (né à Claudon, canton de Monthureux-sur-Saône) et devenu l’un des chefs d’entreprise les plus brillants de son époque.
Le livre qui va paraître, avec les mêmes auteurs, n’est ni un deuxième tome, ni une simple réédition. C’est une refonte quasi complète, avec de nouvelles photos de grande qualité, et un regard encore plus précis et rigoureux sur la production artistique associée à l’histoire des Verreries et Cristalleries de Saint-Denis et Pantin réunies.
Les auteurs, Jean-François et Marie-Françoise Michel, qui animent l’association Saône Lorraine, Jean et Dominique Vitrat, grands collectionneurs et spécialistes reconnus du maître de Saint-Denis, se trouvent épaulés par d’autres connaisseurs, comme Bernard Delemontey, conservateur du musée du verre d’Hennezel-Clairey, ou l’Unité archéologique de Saint-Denis.
Basée sur les souvenirs du célèbre verrier Heiligenstein (qui travailla à Saint-Denis dans sa jeunesse) et sur des documents familiaux, l’étude précisera les techniques de fabrication dans les ateliers des usines Legras. Mais le livre fera également le point sur les liquoristes de la Belle Epoque, clients de Legras, et dont certains existent encore. Il éclairera aussi les sombres conditions de travail d’une partie du personnel : les gamins espagnols, les réseaux de l’abbé Santol, les accidents du travail du verre.
Ni polémique, ni angélique, le livre sera aussi un récit de la vie ouvrière à La Plaine-Saint-Denis.
‡ Plus d’infos ici : www.legras2-lelivre.fr
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Grand (Vosges) : plongée sur l'archéologie
[Est Républicain]
Thierry Dechezleprêtre, le conservateur du site de Grand, sur le chantier de fouilles.
Sesterce d'Hadrien découvert lors des fouilles de l'été 2011.
Jusqu'où va ce mur ? Les fouilleurs le sauront peut-être en 2012.
[clichés : courtoisie de Gilou Salvini, Cercle d'études locales de Contrexéville]
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Monthureux : « La Fleur du Destin », comédie opérette fantaisie et farfelue
« La fleur du destin » qui se joue cette année à Monthureux-sur-Saône fait la part belle au textile, fleuron de l’industrie locale au XIXe siècle. « L’association l’Odyssée a souhaité évoquer cette part de notre histoire » souligne Catherine Flieller, l’actuelle présidente. La pièce, réalisée par les membres de l’atelier écriture et mise en scène par Clair Arthur se déroule donc dans l’ancienne filature de Monthureux « La filature de la Perche » qui en 1851 a brûlé. Rachetée par une riche famille venue d’Alsace, les Kiener, elle sert de décor à une histoire d’amour et à plusieurs rencontres.
Le spectacle débute sur l’incendie et l’arrivée du couple Kiener, alsaciens pure souche suscitant quelques jalousies dans le village. À partir de ce fait, une fiction a été inventée mettant en scène une jeune ouvrière Adèle Poinselot (la jeune Laura Lherbet). Cette dernière a eu un enfant naturel avec le notaire qui l’a laissé tomber. Désespérée, elle décide de mettre fin à ses jours. Elle dépose donc le bébé devant la maison des Kiener, espérant qu’ils lui offrent un « meilleur » destin avant de se jeter à la rivière.
Le sort va en décider autrement. Car ce soir-là, trois brigands, Fouillard, la Gauffre et Bernique en plein cambriolage, découvrent le bambin. Voulant lui épargner un destin de « patron », ils déposent le chérubin devant la porte du poivrot du village, Le Savonneux…
Une trame savoureuse à souhait qui permet d’inventer diverses péripéties. Et d’emmener le spectateur dans un univers plein de drôlerie et de scènes cocasses. « Nous avons imaginé une foule de rôles car il faut faire participer un maximum de gens » note le metteur en scène qui s’est visiblement beaucoup amusé. Sans oublier les figurants puisqu’au final, 150 personnes se croisent sur la scène répartie en plusieurs niveaux dans les jardins de l’ancien presbytère.
Cette astuce permet ainsi de voir évoluer les personnages en même temps dans différents endroits. Tout en haut, à l’étage, on pénètre dans l’univers des patrons qui tâtent la politique. Les ouvriers sont cantonnés comme dans l’échelle sociale, au bas niveau et évoluent dans un joli décor au côté rétro’. À aucun moment, on devine que l’on est face à des amateurs si l’on n’est pas averti.
Pour preuve, une trentaine d’entre eux a été dotée de micro HF et distille leur texte en direct dans un décor soigné et plein de charme. Les costumes, confectionnés par l’atelier couture de l’association ont été fait sur-mesure et l’on en prend plein les yeux. Sans oublier les oreilles lorsque Lulu la Chance, chanteuse du Moulin Rouge fait un passage à Monthureux. Un chouette et enthousiasmant moment musical et lyrique qui donne envie de reprendre en chœur les airs de ce cabaret entraînant.
On ne dévoilera pas les différents rebondissements mais on peut dire que ce spectacle vivant est plein de drôlerie et de fantaisie. Clair Arthur y a apporté sa touche humoristique, fantaisiste et une grande part de poésie en même temps. Les surprises sont au rendez-vous. Et pas toujours là où on les attend. Il suffit de lever les yeux au bon moment et de savoir se laisser porter par cette fresque burlesque qui se laisse apprécier.
Zoom sur les « artistes »
Malou fume sa Gitane tranquilou. La énième de la journée. Il pleut des trombes sur les gradins et le décor installés dans le jardin du presbytère de Monthureux en ce samedi grisouille. Mais les comédiens bénévoles sont pour la plupart au rendez-vous. Sa sœur Marcelle elle, révise son texte avec un stress plus marqué. Et l’envie furieuse de s’éclipser pour se concentrer. Pourtant ce duo complice et inséparable fait les belles heures des spectacles et des répètes de l’Odyssée depuis sa création en 1997. Et de « La Fleur du destin » créé l’an dernier et rejoué cette année à Monthureux-sur-Saône. Les deux coquettes dépassent à elles deux plus du cent cinquantenaire mais impossible de leur faire avouer leur âge. Alors que Claude Guillaumont, alias Fouillard, affiche ses 80 printemps avec fierté et 7 années de présence à l’Odyssée.
Tout juste sait-on que ces deux Parisiennes exilées par un hasard familial pour leur retraite à Martinvelle ont longtemps travaillé dans la comptabilité avant de s’impliquer dans le monde associatif vosgien. Plus particulièrement dans le théâtre qu’elles apprécient. « Nous avons connu tous les grands du TNP (Théâtre national populaire) et de la troupe de Jean Vilar. Alors pensez donc, si on adore ça jouer ! » s’amusent-elles. Marcelle endosse cette année le rôle de Mme Kiener, la patronne du textile. Sa sœur Malou joue l’une des lavandières « Radio gamelle vous savez » glisse-t-elle avec malice.
Les deux femmes, que l’équipe surnomme affectueusement "les demoiselles de Monthureux", ont écumé tous les spectacles de l’Odyssée avec une gourmandise, une énergie et une espièglerie sans faille. À faire pâlir les plus jeunots d’entre eux. « Nous avons trouvé ici une ambiance du tonnerre et chaque année c’est différent. Toute l’équipe est sympa. Ça nous a permis de rencontrer du monde car ici, en campagne, pas simple. »
À une journée de l’avant-première, les répétitions s’accélèrent et le metteur en scène Clair Arthur veille à ce que tout soit au point. Il manque pourtant toujours un comédien à l’appel. « Ce sont des bénévoles, ce n’est pas simple. Ils ont déjà le mérite d’être là » s’excuse-t-il en tentant d’avoir un petit mot pour chacun, alors que le stress gagne les acteurs. Son assistant Manu n’est jamais très loin pour l’aider dans sa tâche de chef d’orchestre d’une troupe hors norme. Sylvie Boulian elle, a rejoint l’équipe l’an dernier. Ce professeur de français est installé à Saint-Pétersbourg. Une aubaine pour Clair Arthur qui a inclus cette chanteuse lyrique dans son spectacle avec d’autres chanteuses, et la fanfare locale. Sylvie y incarne Lulu la Chance, une star de cabaret qui a été la maîtresse d’Offenbach. Ces scènes chantées sont un réel atout pour le spectacle. Notre chanteuse monthurolaise, qui a étudié à Nancy et donne aujourd’hui des cours de phonétique aux chanteurs russes, y pousse la chansonnette avec brio. Évoluant par ailleurs dans un orchestre de chambre, sa pratique de la musique a été fort précieuse à l’équipe technique pour la partie musicale du spectacle.
Son savoir-faire a été vite repéré et utilisé à plusieurs fins. Dont celle de former au chant la jeune Laura Lherbet, 20 ans. Elle débute dans la troupe avec son papa Eric, pour jouer Adèle Poincelot, une ouvrière textile qui a un enfant naturel avec le notaire du village. L’étudiante est aux anges de faire ses premiers pas sur scène et en chanson. Son père lui ne s’y attendait pas mais prend goût à cette aventure humaine. La pluie fait une pause, tout le monde se précipite sur la scène. Exit les blagues et les papotages. On range les antisèches. « Le spectacle reprend ! » lance le technicien…
La compagnie L’Odyssée en chiffres
Créée en 1997 sur le territoire de la Saône vosgienne, la Compagnie l’Odyssée mène, depuis de 12 ans, une mission très ambitieuse dans le domaine social et culturel. Plusieurs spectacles à son actif :
- 1998-1999 : « Godoncourt 1636 » à Godoncourt
- 2000 : « Une aventure industrielle » à Martinvelle
- 2001 : « De la terre à l’usine » à Martinvelle
- 2002-2003 : « Il était une fois Droiteval » à Claudon
- 2004-2005-2006 : « Malédiction et Révolution, le secret des Cordeliers » à Les Thons
- 2007-2008 : « La Lune écarlate » à Bleurville
- 2009 : « La Forêt aux Sortilèges » à Droiteval
- 2010-2011 : « La Fleur du Destin » à Monthureux-sur-Saône.
Infos pratiques
« La Fleur du Destin » : spectacle son et lumière, 150 acteurs et figurants sur scène.
À ciel ouvert, ce grand théâtre se joue sur le site magnifique des jardins du presbytère. Accompagnés d’une création musicale inédite, les 150 acteurs et figurants se produiront dans un décor très réaliste à quelques mètres du public.
Lieu : Jardins du Presbytère de Monthureux-sur-Saône
Dates : 29, 30, 31 juillet et 4, 5, 6 et 7 août 2011
Horaire : 21 h 30
Tarifs : de 12,70 à 19 euros.
[Vosges Matin | 27.07.2011]
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L'église de Dommartin-les-Remiremont
[Vosges Matin]
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Au Musée de l'Image d'Epinal : exposition "Mondes à l'envers | Patrick Neu | Connivence 2"
Du 18 juin au 2 novembre 2011 au Musée de l'Image à Epinal.
Dans ce deuxième volet de la série Connivence initiée en 2010, le Musée de l’Image a choisi de mettre en lumière les images des Mondes à l’envers et les œuvres de l’artiste Patrick Neu.
De ces deux sujets, qui pourraient sembler éloignés, le musée crée une rencontre, suscite le regard d’un artiste contemporain sur des images anciennes et sur un thème étonnant né au 16e siècle… En connivence.Les images du Monde à l'envers
Les maisons éclairent le soleil et la lune,
Le cheval monte l’homme,
L’ours fait danser son maître…Dans les images des Mondes à l’envers, tout est possible… Mais un instant seulement, et pour mieux revenir à la normalité ensuite. En effet, le climat du 19e siècle est un climat de contraintes : l’État, quels que soient ses représentants, ou encore l’Église, édictent chaque jour des règles visant à limiter le « libre-agir » des citoyens. Comme le Carnaval, le thème des mondes renversés apparaît alors aux imagiers et aux artistes comme un moyen de publier des images « folles », une manière pour les pouvoirs en place de tolérer temporairement le désordre, la transgression des règles.
‡ Consultez le dossier de presse ici : Mondes à l'envers_2011.pdf
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En Saône Lorraine : Fête de l'Ourche le 14 août 2011
C'est devenue une institution en Saône Lorraine : le rallye découverte de la vallée de l'Ourche organisé par l'association Droiteval-Ourche-Patrimoine aura lieu le 14 août.
Véritable promenade découverte originale de la vallée de l'Ourche, le rallye pédestre consistera en une boucle d'environ 8 km, accessible à tous, avec des énigmes, des épreuves ludiques, des jeux...
Il partira cette année de La Hutte, hameau situé sur la commune de Hennezel, au cœur de la vallée de l'Ourche.
‡ Rendez-vous le dimanche 14 août 2011 pour un départ entre 9h00 et 10h30 au hameau de La Hutte. Inscription 3 euros - gratuit jusqu'à 12 ans.
‡ Possibilité de repas bûcheron après le rallye, en pleine nature, sur réservation uniquement : adultes 7 € - enfants 5 € (boissons non comprises).
‡ Pour toutes informations complémentaires et réservation repas, contact par téléphone au 03.29.09.91.05 ou au 06.72.05.10.66 ou par mail : droiteval-ourche-patrimoine@orange.fr‡ Consultez le programme ici : Fête de l'Ourche_14 août 2011.pdf
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Liffol-le-Grand (Vosges) : autour de l'abbaye de Froidefontaine
[L'Abeille]
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Dimanche 31 juillet à Marey (Vosges) : les Gaulois sont dans la plaine
Groupe des Mediomatrici.
Dimanche 31 juillet à Marey (sud-ouest des Vosges, entre Martigny-les-Bains et Contrexéville) à partir de 12h00, sur l'ancienne voie romaine au lieu-dit "Haut-de-Salin", grande fête gauloise organisée par l'association du Juminel.
Nombreuses animations : reconstitutions historiques avec le groupe des Mediomatrici, démonstration d'une moisonneuse gauloise, groupe celte, tissage gaulois par le Centre de la préhistoire de Darney, présentation des résultats de fouilles archéologiques par le Cercle d'études locales de Contrexéville, activités ludiques pour enfants, restauration sur place...
‡ Plus d'images ici : Fête gauloise_Marey.pdf
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Châtillon-sur-Saône : grand Musée vivant Renaissance le 7 aôut
Point d'orgue de la saison touristique à Châtillon-sur-Saône, cité Renaissance du Sud-Ouest vosgien, le grand Musée vivant du dimanche 7 août s'organisera autour de l'histoire du sel et de ses légendes.
La Renaissance sera présente tout au long de la journée : le déjeuner (avec cochon à la broche et repas rustique) sera animé par les comédiens costumés de l'association Saône Lorraine. Saynètes, fabliaux, musiques et danses égayeront l'assistance.
Le groupe Arthus Mains et Merveilles présentera un spectacle sur le sel dans la grande tradition des animations de rue. L'histoire du sel s'articulera autour des légendes liées à sa naissance, sa découverte, les routes du sel, la gabelle, les faux saulniers, les révoltes populaires et leurs icônes.
‡ Renseignements au 03.29.07.91.78 ou nathaliebonneret@orange.fr
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La guerre de 1870 au musée de Saint-Dié
[Vosges Matin]
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Châtillon-sur-Saône (Vosges) : grande fête Renaissance le 7 août
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Les voix du village
Objets inanimés avez-vous une âme ? Si l'on en croit Pierre Picou, à défaut d'âme, nos objets du quotidien auraient au moins la parole. Voilà un ouvrage plaisant qui donne - enfin ! - la parole à ces objets qui nous entourent et à qui, de prime abord, l'on ne demande jamais leur avis (et pour cause !).
Robert, petit parisien alors en vacances dans un village vosgien, va à la rencontre de ses vieux copains. Et nous rapporte leurs propos alors que lui seul est admis à entrer dans l'intimité de leurs conversations... De la vieille fontaine tarie qui se remémore le temps où elle faisait jaillir l'eau pure et fraîche à l'antique patinette bleue qui fit une terrible cascade par-dessus la voiture de Monsieur le Curé en passant par Marie, la cloche pendue au clocher de l'église du village, et ses soeurs qui se confient à notre jeune garçon.
Un sympathique livre plein de nostalgie. Un bel hommage à des objets sans nom qui ont marqué à un moment ou à un autre notre vie quotidienne. Oui, à lire les nouvelles de Pierre Picou, ces objets ont bien une âme !
Certaines de ces histoires ont été publiées dans La Revue lorraine populaire puis La Nouvelle revue lorraine à laquelle Pierre Picou collabore activement.
Les voix du village a reçu le prix de La Plume de Vair 2011.
‡ Les voix du village, Pierre Picou, éditions Bénévent, 2011, 115 p., ill. (13,50 €).
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"Les racines du bien", premier roman historique du Vosgien Roger Poinsot
Quelle famille pourrait supporter, aujourd'hui, la misère et la famine qui ruinaient la Lorraine de nos aïeuls ? Cette époque, celle du XVIIe siècle, n'est pas si lointaine. Remontez votre propre passé de quelques « grand-pères » et vous retrouverez cet homme tenaillé par la faim, la peur du loup, celle du diable.
Dans cette période, celle de la guerre de Trente Ans, Roger Poinsot a voulu se placer dans la peau de l'un d'entre eux, Hyacinthe, le grand-père à nous tous.
Suivez ce jeune homme dans son parcours vers le petit village du duché de Lorraine, à la frontière du royaume de France : Marey. Il prend la décision de partir de cette belle cité fortifiée de La Mothe, en pleine destruction. C'est le début des rencontres avec les brigands, les villages rasés et surtout l'obscurantisme.
Pensez qu'en 1645, manger ce qui pousse sous terre, c'est manger le diable... Hyacinthe, ce grand-père qui pourrait être le vôtre, l'a fait.
L'auteur, Roger Poinsot, est professeur en génie mécanique à la retraite. Passionné d'histoire, il sillonne la région, prospecte et effectue ses premières fouilles avec le Cercle d'études locales de Contrexéville. Plongé dans les archives des Vosges depuis 2004, il s'imprègne du quotidien des Lorrains des XVIIe et XVIIIe siècles dont il aime dépeindre la vie simple. Son premier roman en est une illustration. En même temps, depuis 2002, il expose sa peinture fondée sur le passé de la paysannerie ; il obtient, en 2010, le 1er prix du public de la commune vosgienne de Circourt-sur-Mouzon.
Les racines du bien, roman de 190 pages, est illustré de dessins et tableaux peints par l'auteur. L'ouvrage est publié par les Editions des Lutins.
‡ Souscription pour Les racines du bien ouverte jusqu'au 18 septembre 2011. Pour commander l'ouvrage, imprimez ou recopiez le bon de souscription ici : souscription_les racines du bien.pdf
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A la découverte de l'histoire de Contrexéville
[Vosges Matin]
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Hennezel : à la découverte de la verrerie de Clairefontaine
[Vosges Matin]