La messe des Rameaux était célébrée par l'abbé Ayéméné en l'église Saint-Michel de Monthureux-sur-Saône pour toute la paroisse Notre-Dame de la Saône.
Bénédiction des Rameaux, proclamation de l'Evangile et procession [clichés ©H&PB].
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La messe des Rameaux était célébrée par l'abbé Ayéméné en l'église Saint-Michel de Monthureux-sur-Saône pour toute la paroisse Notre-Dame de la Saône.
Bénédiction des Rameaux, proclamation de l'Evangile et procession [clichés ©H&PB].
Choeur de l'église Marie-Immaculée de Nancy orné pour le dimanche de la Passion et la Semaine Sainte [cliché ©H&PB].
Iúdica me, Deus, et discérne causam meam de gente non sancta : ab homine iníquo et dolóso éripe me : quia tu es Deus meus et fortitúdo mea.
C’est devant une assemblée de plus de 2000 fidèles que Mgr Joseph de Metz-Noblat a été ordonné 120ème évêque de Langres, ce dimanche 16 mars 2014, en la cathédrale Saint-Mammès de Langres.
Ce fut une très belle célébration à la fois priante et empreinte d'une grande solennité, pour laquelle un dispositif exceptionnel a dû être mis en place : la cathédrale ne pouvant contenir la totalité des participants, de très nombreuses personnes ont suivi la messe de consécration de l’extérieur, notamment du cloître où un chapiteau et des écrans vidéos avaient été installés.
Le nouvel évêque de la capitale des Lingons a été sacré par Mgr Jordan, archevêque de Reims, en présence de vingt-deux évêques dont Mgr Maupu, évêque de Verdun - diocèse d'origine du nouveau pasteur -, Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul, et Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié.
Ancien scout d'Europe, Mgr de Metz-Noblat était vicaire général du diocèse de Verdun jusqu'à sa nomination à la tête du voisin de Langres. Proche des formations scoutes, il célébra plusieurs fois la messe en l'église de Champougny (sud meusien) et présida le Salut au Saint-Sacrement en la chapelle castrale de Vaucouleurs à l'occasion du pèlerinage annuel des Lorrains de Domremy à Vaucouleurs, mené par Jean-Marie Cuny et les Europa Scouts nancéiens.
[clichés : ©La Voix de la Haute-Marne / ©Diocèse de Langres]
[ER | 09.02.14]
Le quarantième jour après Noël-Épiphanie, la fête de la Purification de la Vierge était célébrée à Jérusalem dès 386, la procession des cierges y fut ajoutée en 450. Au VIe siècle, la fête est reçue à Constantinople sous le nom d’ « Hypapantê », ou « rencontre » du vieillard Siméon et du Sauveur, Notre-Seigneur Jésus Christ.
Quelques images de la messe de la Purification de la Vierge en l'église Marie-Immaculée de Nancy...
Bénédiction des cierges.
Encensement des cierges.
Distribution des cierges bénits aux fidèles.
Procession des cierges.
Suscépimus, Deus, misericórdiam tuam in médio templi tui : secúndum nomen tuum, Deus, ita et laus tua in fines terræ : iustítia plena est déxtera tua.
Magnus Dóminus, et laudábilis nimis : in civitáte Dei nostri, in monte sancto eius.
[Introït de la messe de la Purification de la Sainte Vierge]
Nous avons reçu, ô Dieu, votre miséricorde au milieu de votre temple : comme votre nom, ô Dieu, ainsi votre louange s’étend jusqu’aux extrémités de la terre : votre droite est pleine de justice.
Le Seigneur est grand et digne de toute louange, dans la cité de notre Dieu, sur sa sainte montagne.
[clichés ©H&PB]
La Commission épiscopale francophone pour les traductions liturgiques et les évêques francophones proposent une traduction intégrale et entièrement nouvelle de la Bible.
Une des grandes singularités de cette traduction est d'être anonyme. Elle a été établie dans la fidélité aux manuscrits bibliques sources, rédigés en hébreu, en araméen et en grec. Destinée autant à la lecture qu'à l'écoute, une attention particulière a été portée à sa compréhension orale.
Cette nouvelle traduction liturgique de la Bible représente plus de 17 années de travail par 70 spécialistes de la Bible et de la langue française, afin d'aboutir à une véritable traduction scientifique. Un appareil de notes et de présentation pédagogiques de chacun des livres bibliques est présenté, expliquant la source puis le parti pris retenu, ainsi les choix sont toujours annoncés, expliqués, justifiés. Le récapitulatif des tables principales donne un aperçu de la structure de chacun des livres.
Cette traduction officielle a été approuvée par Rome et tous les évêques d'Afrique du Nord, de Belgique, du Canada, de France, de Suisse, du Luxembourg et de la Congrégation pour le culte divin au Vatican.
Il ne s'agit pas d'une Bible de plus. Aucune, jusqu'alors, n'a été rédigée en vue d'être proclamée en public ; toutes sont conçues pour la lecture individuelle. Or, selon la déclaration du pape Paul VI en 1969, "les traductions [des Saintes Ecritures] sont devenues la voix de l'Eglise". Le texte destiné à la proclamation requiert plusieurs qualités : un lexique adapté à la culture des auditeurs, une clarté de l'exposé, la fluidité avec des phrases bien structurées et pas trop longues.
Cette nouvelle traduction se veut un signe vivant de la communion de toutes les Eglises qui célèbrent la sainte liturgie en langue française.
‡ La Bible. Traduction officielle liturgique, éditions Mame, 2013, 1860 p. (29,90 €).
Guerrit van Honthorst (1590-1656), Adoration des bergers, 1622.
Puer natus est nobis, et fílius datus est nobis : cuius impérium super húmerum eius : et vocábitur nomen eius magni consílii Angelus.
[Introït de la messe du jour]
Un enfant nous est né, un fils nous est donné : la souveraineté repose sur son épaule : et on l’appellera le Messager d’en haut.
[ER]
Moment d'émotion pour tous les Lorrains attachés à la Maison des ducs de Lorraine et à l'histoire des duchés. Ce dimanche, la basilique Saint-Epvre de Nancy accueillait, lors d'une messe pontificale célébrée par Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul, une relique du Bienheureux Charles de Lorraine-Habsbourg, dernier laïc béatifié par le pape Jean-Paul II en 2004. A l'initiative des prêtres de l'Oratoire Saint-Philippe Néri, ces reliques ont été apportées par SAIR l'archiduc Christian de Habsbourg-Lorraine, petit-fils du dernier empereur, et son fils Christoph et sa belle-fille Adélaïde, jeune couple qui s'est uni à Nancy le 29 décembre 2012.
Seul souverain laïc a avoir été béatifié depuis Saint Louis (Louis IX, roi de France), Charles d'Autriche était le descendant de la Maison des ducs de Lorraine depuis le mariage de François-Etienne de Lorraine avec l'impératrice Marie-Thérèse de Habsbourg au XVIIIe siècle. Parmi ses lointains ancêtres, l'Eglise a reconnu les vertus de plusieurs personnages de la famille de Lorraine : Marguerite de Lorraine (ou d'Alençon), Marguerite de Bavière, Philippe de Gueldre.
Les prises de position publiques de l'empereur dès son accession au trône impérial et royal d'Autriche-Hongrie en 1916, ses actions personnelles comme chef de famille, étaient fermement fondées sur les enseignements de la foi catholique.
Son culte se répand actuellement dans le monde entier, et pas seulement dans les pays de l'ancienne monarchie centrale. Nancy peut ainsi s'honorer de compter une chapellenie dédiée au Bienheureux Charles de Lorraine-Habsbourg et, désormais, d'insignes reliques exposées à la vénération des fidèles en la basilique Saint-Epvre.
L'archiduc Christian avait donné la veille au Musée Lorrain une conférence de haute tenue devant près de 300 auditeurs. Après avoir rappelé les grandes lignes de la vie édifiante du couple impérial Charles et Zita, l'archiduc a développé la vision de l'Europe telle que la pensait Charles d'Autriche ; c'est-à-dire une Europe politique fondée sur la doctrine sociale de l'Eglise où l'homme est au centre de la gouvernance. Il a également invité les européens à redécouvrir leur identité bâtie sur plus de deux mille ans de christianisme.
Quelques images...
Lors de la conférence de SAIR l'archiduc Christian de Habsbourg-Lorraine au Musée Lorrain.
Père céleste,
accordez au Bienheureux Charles d'Autriche l'honneur de la canonisation pour la gloire de Votre Nom, celle de la Bienheureuse Vierge Marie et que soit bénie Votre Eglise.
Amen.
[clichés ©H&PB]
Saint Nicolas est sans doute le saint qui, dans les pays d’Europe, a connu et connaît encore la popularité la plus grande, la plus durable et la mieux partagée entre l’Orient et l’Occident.
De l’évêque catholique de Myre à l’ami des enfants qui a inspiré le personnage protestant du père Noël, la figure de Nicolas a suivi des cheminements complexes qui sont à l’origine de sa présence encore très vivante dans les cultes et l’imaginaire de nos sociétés contemporaines, par-delà les frontières politiques et culturelles.
La richesse de cette figure a retenu depuis longtemps l’attention des chercheurs mais de nombreux pans de son histoire restent encore à préciser. Dans la continuité d’une rencontre tenue à Bari en 2010, principalement consacrée aux domaines italien et français, le colloque organisé par Catherine Guyon, qui s’est tenu durant le week-end de la fête de Saint Nicolas entre Saint-Nicolas-de-Port et Lunéville, au cœur de la Lorraine nicolaïenne, a envisagé l’histoire du culte de saint Nicolas à l’échelle de l’Europe entière. Rassemblant 25 chercheurs universitaires de sept nationalités différentes, le colloque a rappelé les origines de saint Nicolas à travers les apports récents des fouilles archéologiques du groupe épiscopal de Myre-Demre en Turquie et les textes de la translation de ses reliques à Bari. Les intervenants se sont penché sur le développement de son culte à travers l’Europe, depuis les empereurs byzantins et ottoniens en passant par les prélats réformateurs francs et les clercs des universités médiévales, jusqu’aux marchands et artisans de la Mitteleuropa, à la lumière de multiples indices (vies de saints, dédicaces, onomastique et toponymie, reliques et reliquaires, sceaux, enseignes de pèlerinage et objets de dévotion…).
L’iconographie a également été largement abordée à travers des exemples d’Orient (icônes et images populaires) et d’Occident (enluminures, fresques, vitraux). La démarche proposée, qui s’inscrit dans la longue durée, a pris en compte les apports des enquêtes ethnologiques et a abordé les formes prises par les fêtes et les traditions dans leurs variations régionales, lorraines et alsaciennes, slaves, latines, hispaniques et anglo-saxonnes.
Ce colloque était jumelé avec quatre expositions à Lunéville et à Saint-Nicolas-de-Port, ainsi qu’avec des visites de la basilique portoise et des vestiges du prieuré bénédictin de Varangéville (auquel fut rattaché celui de Bleurville à partir de 1627). Il s’est achevé par la participation à la grande procession à la basilique de Port.
On espère vivement la publication des actes de ce colloque international.
[dessin de Ph. Delestre]
Plusieurs milliers de pèlerins ont participé cette année encore ce samedi 7 décembre à la 768ème procession en l'honneur de Saint Nicolas, patron de la Lorraine, en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port. La célébration était présidée par Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul, en présence de nombreux prêtres diocésains ainsi que des prêtres orthodoxes.
Le recteur Jean-Louis Jacquot a salué les pèlerins venus de Lorraine, bien sûr, mais aussi des cinq continents... et même du Groenland !
L'antique procession de saint Nicolas s'est déroulée pour la première fois le 6 décembre 1245, en reconnaissance de la libération miraculeuse du sire de Réchicourt après quatre années d'emprisonnement près de Gaza lors d'une croisade. Cunon de Réchicourt, rentré dans ses foyers, a institué une procession à Saint-Nicolas-de-Port, en union avec l'abbaye de Gorze dont dépendaient les terres de Varangéville et de Port.
Quelques images de la 768e procession...
Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul.
Une nef comble.
Des scouts, guides, louveteaux et louvettes en nombre.
L'abbé Lereboullet, chantre officiel de la procession... "Saint Nicolas ton crédit d'âge en âge a fait pleuvoir des bienfaits souverains..."
Le clergé au choeur.
Lors de la procession.
Bénédiction épiscopale.
[clichés ©H&PB]
Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, a expliqué à ses diocésains - dont certains sont très impliqués dans le Téléthon -, en quoi l'Association française de lutte contre les myopathies, qui organise l'événement, fait des choix qui posent de graves problèmes éthiques contraires à l'Evangile et à l'enseignement de l'Eglise catholique.
Extraits :
- Première difficulté : certaines recherches financées par le Téléthon concernent l’utilisation de cellules souches embryonnaires qui se traduit nécessairement par la destruction d’embryons humains. D’un point de vue strictement médical, l’utilisation de cellules souches embryonnaires est d’autant plus discutable que leur efficacité thérapeutique n’a jamais été démontrée, contrairement aux espoirs que font naître l’utilisation de cellules souches issues du sang de cordon ombilical, ou depuis deux ans, le recours aux cellules pluripotentes induites (dites cellules iPS) issues de la reprogrammation de cellules souches adultes.
Mais quoi qu’il en soit, la destruction d’embryons humains est éthiquement inacceptable. Certes, la loi française autorise aujourd’hui l’expérimentation sur les embryons humains, mais faut-il rappeler que le « légal » n’est pas nécessairement « moral » ? Pour sa part, l’Eglise catholique défend, comme elle l’a toujours fait, le respect de la vie humaine de la conception jusqu’à la mort naturelle, en insistant particulièrement sur le fait que l’embryon humain doit être considéré comme une personne humaine.
- Deuxième difficulté : le Téléthon revendique la mise en œuvre de pratiques d’inspiration eugéniste. Le diagnostic prénatal est utilisé pour repérer les fœtus atteints de myopathie qu’une « interruption médicale de grossesse » permet ensuite d’éliminer. Dans le même esprit, la technique du « diagnostic pré-implantatoire » consiste à sélectionner puis à supprimer tous les embryons conçus in vitro porteurs de la myopathie. Ainsi, et comme le soulignait dès 2006 le spécialiste en éthique médicale qu’est Mgr Michel Aupetit, aujourd’hui évêque auxiliaire de Paris, dans une note publiée sur le site internet du diocèse de Paris, « les "bébéthons" qui sont présentés comme un grand succès thérapeutique ne sont pas le fruit d’une guérison due à la recherche sur le génome, comme on aurait pu l’espérer, mais le fruit d’une sélection embryonnaire. On pratique une fécondation in vitro de plusieurs embryons et on sélectionne l’embryon sain en éliminant les autres. Ce n’est donc pas un bébé "guéri" mais un bébé "survivant" ».
- Troisième et dernière difficulté : les responsables du Téléthon refusent obstinément la mise en place d’un système de fléchage des dons qui permettrait à de nombreux donateurs d’affecter leurs dons aux recherches de leur choix, en évitant de contribuer au financement de programmes impliquant l’utilisation et la destruction d’embryons.
Nos vieilles maisons réservent parfois de bien belles surprises. Surtout lorsqu’elles nous replongent dans l’histoire du village d’il y a quelque 220 ans…
Il était une fois une vieille maison sur la place du Prince… C’est ainsi que débute cette étonnant découverte que firent les descendants des propriétaires de cette ferme du centre du village. Voici quelques années, à la faveur d’un grand nettoyage entrepris dans la vieille demeure, quelle ne fut pas la surprise des propriétaires de découvrir, caché dans le fond d’un placard sombre, un crucifix en bois. De tels objets de culte, me direz-vous, on en trouvait jadis en nombre dans toutes les maisons. Mais celui-ci à quelque chose de particulier.
Après un examen minutieux, il s’avère que ce crucifix haut d’une cinquantaine de centimètres, est réalisé tout en bois, croix et Christ compris. Il s’agit d’une œuvre artisanale unique, mais avec une belle recherche artistique notamment dans la représentation sculptée de l’anatomie du Crucifié. Notre sculpteur a également donné une tonalité politique à son objet de dévotion : trois fleurs de lys - symbole de la royauté - étaient fichées aux extrémités du patibulum (la barre transversale de la croix) et au-dessus du titulus (panneau où était mentionnée l’inscription « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs » imposée par Pilate), la seule subsistant aujourd’hui.
Quand a été fabriqué ce crucifix sur pied ? « Il semblerait qu’il faille y voir une réalisation de l’époque révolutionnaire et, plus précisément, des années 1792 à 1794, époque où sévissait en France – et dans nos villages vosgiens – la Terreur, triste période durant laquelle ses nervis sans-culottes menaient une politique violente de déchristianisation », précise Alain Beaugrand, président des Amis de Saint-Maur qui effectue des recherches sur l’histoire de Bleurville. Au village, le curé François Ricard, prêtre insermenté qui avait refusé la Constitution civile du clergé, et l’abbé Sulpice Roussel, son remplaçant à partir de 1791, prêtre jureur, avaient été chassés de la paroisse. Grâce aux archives, nous savons que des prêtres (notamment le capucin Eugène Fourcault, né au moulin de la Voivre, un écart de Bleurville, qui fut obligé de quitter son couvent de Bar-le-Duc), au péril de leur vie, continuaient à distribuer les sacrements aux croyants restés fidèles à l’Eglise de Rome. Certains ecclésiastiques célébraient même clandestinement la messe dans des caves chez des particuliers du village. Ce crucifix a pu servir à orner l’autel de fortune aménagé à cette occasion ou, encore, à quelques fidèles qui priaient dans la clandestinité durant cette sombre période…
Les propriétaires de cet objet de grande valeur historique pour la mémoire de notre village en ont fait don à l’association des Amis de Saint-Maur. Il viendra enrichir les collections du musée de la Piété populaire de l’abbaye Saint-Maur.
[cliché : ©H&PB]
Sortie de la première messe en l'église Marie-Immaculée de Nancy [cliché ©Y. Masson]
La communauté latine attachée à la chapellenie Bienheureux Charles de Lorraine-Habsbourg de Nancy vous propose son bulletin paroissial de décembre :
http://chapellenie-bhx-charles-nancy.com/IMG/pdf/bulletin_52_201312_site.pdf
Eglise Marie-Immaculée affectée à la communauté Summorum pontificum de Nancy [cliché ©H&PB].
La communauté catholique latine de Nancy vous invite à la première messe célébrée dans son nouveau lieu de culte nancéien, l’église Marie-Immaculée (angle quai de la Bataille – avenue Général Leclerc), qui aura lieu
dimanche 24 novembre 2013
à 10h30
La messe sera suivie d’un vin d’honneur offert par l’Association Saint-Brunon.
Le blogueur belge Jean-Pierre Snyers, ami du pays de la Saône Lorraine - il y a possédé un temps une résidence secondaire - partage dans son petit ouvrage des raisons de croire, en forme de billets d’humeur plutôt dérangeants.
Il a rassemblé un florilège de ses plus récentes notices apologétiques dédiées, comme l’indique le titre de la brochure, A ceux qui cherchent…. Celle-ci débute par un paradoxe : une lettre aux indifférents. Une fois convertis à l’inquiétude existentielle, l’auteur les prendra par la main sur le sentier de la recherche du sens : des origines de l’univers à la résurrection des morts, en passant par la fiabilité des Ecritures et de la Tradition, et les questions les plus diverses. Sur le bien et le mal, le Purgatoire, les miracles, la foi pluraliste au goût du jour ou l’autorité dans l’Eglise.
Comme l’auteur n’est pas un théologien conciliaire, il ne se contente pas de soulever des questions, il avance des réponses ou des objections aux doutes. Quoiqu’en disent certains, un peu de prosélytisme de bon aloi n’a jamais fait de tort à personne !
Auteur de plusieurs essais, Jean-Pierre Snyers est rédacteur à la revue mensuelle belge Médiatrice et Reine. Il est en outre conférencier et membre de l'Association des écrivains belges. On peut visiter son blog : http://jpsnyers.blogspot.fr
‡ A ceux qui cherchent..., Jean-Pierre Snyers, éditions Sursum Corda, 2013, 25 p. (3 € port compris).
>> La brochure peut être commandée à : Sursum Corda asbl, rue Vinâve d’Île, 20/64, B-4000 Liège.
>> IMPORTANT ! Contactez le mail sursumcorda@skynet.be afin d'obtenir les références bancaires pour le règlement.
Le mensuel La Nef propose ce mois-ci un dossier complet sur la discrimination antichrétienne en Europe.
Les rapports, comme celui publié chaque année par l'Aide à l'Eglise en Détresse, montrent une augmentation de la persécution des chrétiens dans le monde. On pense bien sûr d'abord à l'Asie, l'Afrique... Mais l'Europe est également touchée, mais d'une autre manière. Plus insidieuse. Comme c'est le cas actuellement en France avec la lutte du pouvoir socialo-bobo-écolo et de ses affidés contre tout mouvement de contestation contre le "mariage homo" et ses dérives.
Il est important de comprendre ce qui se passe et comment on y est arrivé.
‡ Plus d'info' sur le mensuel La Nef et son blog ici http://blog.lanef.net
Vendredi 1er novembre 2013, l’Eglise célèbre la fête de Tous les Saints au calendrier liturgique. En la cathédrale de Nancy, saint Nicolas était également convoqué lors de la sainte messe : Mgr Papin a en effet bénit un reliquaire contenant des parcelles d’ossements appartenant au corps saint du patron de la Lorraine. Ces reliques seront vénérées en l’église Saint-Nicolas-des-Lorrains de Rome, l’église de la nation lorraine dans la Ville Eternelle.
C’est au début du XXe siècle que l’évêque de Metz offrit au couvent de la Visitation de Nancy une relique du saint évêque de Myre. Remise au diocèse de Nancy & de Toul après le départ des religieuses, cette relique de saint Nicolas a trouvé un nouvel écrin pour sa vénération : un reliquaire en acier damassé réalisé par Jean-Louis Hurlin, forgeron d‘art mosellan. La relique a été redécouverte à l’évêché nancéien par un historien de l'art, Etienne Martin, qui a pu déterminer son authenticité. La bibliothèque des reliques du diocèse conserve la trace d'une précédente authentification du XVIIIe siècle effectuée par le prélat toulois de l'époque.
Ce reliquaire, remarquable par sa sobriété et la noblesse de ses matériaux, a été conduit processionnellement à l’issue de la messe de la Toussaint, avec un accompagnement à l’orgue sur une improvisation du célèbre cantique populaire « Saint Nicolas ton crédit d’âge en âge a fait pleuvoir des bienfaits souverains… ». Le reliquaire qui contient un ossement authentifié comme provenant de saint Nicolas a été bénit par Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & de Toul et primat de Lorraine, entouré de plusieurs chanoines et de l’abbé Lescanne, curé de la cathédrale. On notait la présence du ferronnier d’art ainsi que Denis Schaming, chancelier de l’association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains, et de nombreux Lorrains amis de saint Nicolas, bien sûr !
La prière de bénédiction prononcée par Monseigneur l'évêque : " Bénis sois-tu Seigneur, Toi le seul Saint, qui nous donnes dans les traits des saints des témoins de ta gloire et des modèles à imiter. Bénis ce reliquaire et cette relique, bénis ceux qui viendront vénérer saint Nicolas et donne-leur de vivre ici-bas de manière à avoir un jour part à l’héritage des saints dans la lumière éternelle. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen. "
Cet objet sacré a nécessité un mois et demi de travail. Il a été commandé par l’association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains, l’église lorraine de Rome. Le reliquaire y sera déposé le 6 décembre prochain. Le code de droit canon prévoit qu’en cas de cession d’une relique un « acte de transfert » doit être signé ; il a donc été rédigé et validé entre les Pieux établissements de la France à Rome et à Lorette et le diocèse de Nancy & de Toul. En retour, un acte d’acceptation a été établi.
Rappelons que le culte des reliques remonte aux premiers temps du christianisme. Reconnue par l’Église comme un acte de piété et de foi, cette pratique populaire perdure de nos jours. « Les fidèles ont besoin de ce mode de vénération simple, au-delà de toute idolâtrie », explique le Père Bruno Gonçalves, de l'Oratoire Saint-Philippe Néri de Nancy et professeur de droit canonique à l'Institut catholique de Paris. « La sainteté n’est pas quelque chose de nébuleux, elle s’incarne dans la vie d’un homme. Ainsi, une relique témoigne de l’historicité d’une personne dont la vie a été exemplaire, et à travers elle, de la présence de l’Esprit Saint en l’homme. »
Un avant-goût de la fête de Saint-Nicolas... qui sera là dans quelques semaines !
[clichés ©H&PB]
« En ce jour [2 novembre], dit le martyrologe romain, la commémoraison de tous les fidèles défunts, commémoraison en laquelle notre commune et pieuse Mère l’Église aussitôt après s’être efforcée de fêter par de dignes louanges tous ses fils qui déjà se réjouissent dans le ciel [à la Toussaint], s’efforce d’aider par de puissants suffrages auprès de son Seigneur et Époux, le Christ, tous ceux qui gémissent encore dans le Purgatoire, afin qu’ils se joignent au plus tôt à la société des habitants de la céleste Cité ».
Réquiem ætérnam dona eis, Dómine : et lux perpetua lúceat eis.
[Introït de la messe de la commémoraison de tous les fidèles défunts]
Donnez-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière sans fin brille pour eux.
Omnípotens sempitérne Deus, qui nos ómnium Sanctórum tuórum mérita sub una tribuísti celebritáte venerári : quǽsumus ; ut desiderátam nobis tuæ propitiatiónis abundántiam, multiplicátis intercessóribus, largiáris.
[Collecte de la messe de la fête de Tous les Saints]
Dieu tout-puissant et éternel, qui nous avez accordé de célébrer dans une même solennité les mérites de tous vos Saints ; faites, nous vous en prions, que nos intercesseurs étant multipliés, une abondante effusion de vos miséricordes, objet de nos désirs, nous vienne de votre munificence.
En trois chapitres, ce sympathique ouvrage jette un regard original sur le grand saint patron des Lorrains : saint Nicolas. La vie exceptionnelle de saint Nicolas est relatée sur quatorze tableautins de bois peints à l'intention des pèlerins de Saint-Nicolas-de-Port. Les miracles qui sont évoqués sur ces peintures correspondent à ceux qui figurent sur certaines icônes byzantines. Mais ici, saint Nicolas porte une mitre comme les évêques latins et les images nous parlent d'autant plus qu'elles sont peintes à la manière occidentale.
C'est à travers ces images que nos ancêtres connaissaient leur saint patron. le vrai saint Nicolas n'est pas loin et chacun des hauts faits présentés est à l'origine d'un patronage, d'une légende ou d'un usage.
En dehors de Marie, aucun saint n'a connu dans la Chrétienté une aussi grande popularité que saint Nicolas dont le culte est présent en Lorraine depuis près de mille ans. Il est au coeur de notre histoire et ne cesse d'être une référence ; il est le point de convergence de toutes les composantes de notre région. Son image est présente sur nos chemins, dans nos églises et jusque dans nos foyers.
Très tôt, les marchands se sont placés sous son patronage et parcouraient l'Europe pour se retrouver sur les grandes foires. Saint Nicolas qui est au coeur des échanges, est aussi au coeur de la fête, cette fête de lumière, cette merveilleuse fête des enfants que toute la Lorraine célèbre le 6 décembre, jour de sa naissance au Ciel.
Dans cet album magnifiquement illustré, Saint Nicolas vient à notre rencontre ; sa vie, son patronage et son intervention dans la vie quotidienne des Lorrains nous sont présentés avec talent grâce aux textes de Jean-François Tritschler, chancelier de la confrérie Saint-Nicolas de Yutz, et aux clichés de Denise Bloch qui a su traduire sa curiosité pour le saint patron des Lorrains dans ses représentations les plus variées provenant des quatre coins de la Lorraine.
Un "zoom" qui fera découvrir au curieux le saint Nicolas des Lorrains tel qu'on le connaît, mais surtout tel qu'on ne le connaît pas.
‡ Zoom sur saint Nicolas, Denise Bloch et Jean-François Tritschler, éditions Association d'idées, 2013, 109 p., ill. (35 €).
Sa Sainteté le pape François, après la démission de Mgr André Lacrampe, a nommé, le 10 octobre 2013, archevêque de Besançon (Doubs et Haute-Saône) Mgr Jean-Luc Bouilleret, qui était jusqu'alors évêque d’Amiens depuis 2003.
Rappelons que les quatre diocèses lorrains relèvent de la province ecclésiastique de Besançon.
Né le 28 octobre 1953 à Arbois (Jura), Mgr Jean-Luc Bouilleret a été élève au Grand séminaire de Dijon, puis a suivi des études de sociologie à Lyon. Son parcours l’a conduit à l’université grégorienne de Rome, à Institut catholique de Paris, et à la Catholic University of America à Washington. Il est titulaire d’un DEA de théologie.
Ordonné prêtre le 28 juin 1981 pour le diocèse de Saint-Claude (Jura), Mgr Bouilleret a vécu une année d’insertion paroissiale à Saint-Léon-le-Grand à Rome (1981-1982) avant de devenir vicaire à la cathédrale de Saint-Claude (1982-1985).
Professeur de théologie morale au grand séminaire de Dijon (1983-1993), membre de l’équipe presbytérale de Salins-les-Bains (1987-1990), il fut curé dans le nord Jura en résidence à Orchamps et vicaire épiscopal du diocèse de Saint-Claude (1990-1996).
De 1996 à 2003, il fut directeur du séminaire universitaire à Lyon et enseignant en théologie morale à l’Université catholique de Lyon et au séminaire Saint-Irénée, jusqu’à sa nomination comme évêque d’Amiens le 10 mars 2003.
Consacré évêque le 11 mai 2003, il fut membre du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France (2004-2010). Depuis 2011, Mgr Jean-Luc Bouilleret est président de la Commission épiscopale pour les ministres ordonnés et les laïcs en mission ecclésiale.
Il sera installé comme archevêque de Besançon dimanche 17 novembre en la cathédrale Saint-Jean de Besançon.
[source : La Croix]
La communauté catholique latine attachée à l'église Saint-Pierre de Nancy vous propose son bulletin d'octobre :
C'est lors d'une de ses visites régulières à l'église paroissiale, ce samedi 5 octobre 2013, qu'un paroissien a constaté la disparition de reliques déposées sur l'autel de la chapelle Saint-Maur de l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville.
Quatre reliquaires en bois sont exposés sur l'autel de Saint-Maur. Ils contiennent quelques fragments d'os provenant des corps de deux martyrs comtois du VIIIe siècle, Bathaire et Attalein. Ces ossements appartiennent aux saints patrons du monastère bénédictin de Bleurville. Ils furent déposés dans la basilique de Saint-Nicolas-de-Port lors du rattachement de Bleurville au prieuré de Varangéville, et furent miraculeusement épargnés par l'incendie qui détruisit l'édifice en 1635, lors de la funeste guerre de Trente Ans. Rapatriés à Bleurville par les bénédictins du prieuré Saint-Maur, ils furent rassemblés dans une chasse qui sera installée à l'église paroissiale à la Révolution.
Quelle ne fut pas la surprise de ce fidèle en remarquant que le réceptacle, contenant les saintes reliques, d'un des reliquaires était déposé sur l'autel. En examinant l'objet de plus près, il s'aperçut que les trois fragments d'os appartenant à saint Bathaire avaient disparu, détachés du tissu leur servant d'écrin. Les autres reliquaires n'ont pas fait l'objet de dégradations.
Ces reliquaires ont été réalisés par l'abbé Jacquot, curé de Bleurville à la fin du XIXe siècle ; les reliques avaient été officiellement reconnues par Mgr Caverot, évêque de Saint-Dié.
Ce sacrilège a été commis durant les dernières Journées du Patrimoine alors que l'église était ouverte au public, malheureusement sans surveillance.
Ce vol est symptomatique d'une époque qui a perdu le sens du sacré et, surtout, est ignorante de l'histoire de l'Eglise et de la foi chrétienne. En effet, il n'est pas un jour sans que l'actualité - lorsque la presse grand public veut bien s'en faire l'écho - apporte son lot de dégradations, sacrilèges et blasphèmes commis contre la foi chrétienne et les lieux de culte catholiques.
[cl. H&PB]
Mission prêchée dans la paroisse de La Bresse (88) en 1931.
[Vosges Matin]