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Vosges - Page 71

  • Saône Lorraine, 30 ans au service du patrimoine

    Jeudi de l’Ascension à l’église des Cordeliers des Thons. Longue montée vers les sommets du patrimoine local pour l’association Saône Lorraine. Longue marche semée d’incroyables succès… et de quelques désillusions. Forte de ses trente ans d’expérience et de sa jeunesse, l’association patrimoniale vosgienne a jeté un bref coup d’œil dans le rétroviseur pour mieux négocier le virage de l’avenir. Bilan avec Jean-François Michel, son président-fondateur.

     

    þ Trente ans d’existence pour Saône Lorraine. Qu’avez-vous fait de vos 30 ans ?

     

    bureau saone lorraine.jpgQuelques statistiques pour donner aux lecteurs l’ampleur de nos travaux : 36 expositions temporaires, 11 séminaires et colloques, 43 animations musicales et culturelles, 17 brochures publiées, 22 cartes postales sur le patrimoine architecturale local, de nombreux voyages dans nos provinces françaises et à l’étranger, une multitude d’actions engagées en faveur de la restauration du patrimoine de nos communes, autant pour la promotion du patrimoine architectural et historique, un nombre impressionnant d’interventions dans les villages du sud-ouest vosgien aux côtés d’autres associations et des municipalités…

     

    Bref, 30 ans de combat pour défendre le patrimoine de la Saône Lorraine avec ses satisfactions… et ses échecs aussi.

     

    þ Quels projets pour l’avenir immédiat ?

     

    AG 13.05.10 009.jpgSaône Lorraine c’est surtout ses presque 300 adhérents. Beaucoup de Lorrains bien sûr, mais aussi de nombreux amoureux de notre région disséminés dans les régions françaises et à l’étranger.

     

    C’est aussi un projet qui nous tient à cœur : la restauration de l’église du couvent des Cordeliers des Petits-Thons, commune rurale situé dans le sud du canton de Lamarche. C'est d'ailleurs ici, à l'occasion d'une vaste campagne de sauvetage menée en 1980, qu'est née notre association !

     

    Le patrimoine ne vaut que par les animations que nous pouvons organiser. C’est pourquoi Saône Lorraine depuis 30 ans propose un programme riche et diversifié de manifestations autour des sites du musée d’Hennezel-Clairey, de Châtillon-sur-Saône et des Thons. 2010 verra encore les musées vivants animer les rues et les demeures Renaissance du vieux Châtillon, des concerts réveiller les voûtes de l’église des Cordeliers des Thons et une grande exposition sur les « Gallo-romains en Saône Lorraine » au musée d’Hennezel et à l'abbaye de Bleurville.

     

    þ Quelle est votre place dans le concert des associations qui oeuvrent pour le patrimoine dans le secteur ?

     

    Cordeliers Thons.jpgNous ne sommes pas seuls effectivement. Nous travaillons avec tous ceux qui souhaitent œuvrer en faveur de la sauvegarde et la promotion du patrimoine architectural, historique et environnemental du sud-ouest vosgien. C’est ainsi que nous travaillons avec Droiteval-Ourche-Patrimoine qui milite pour la réhabilitation de la vallée de l’Ourche entre Claudon et Hennezel. Mais aussi avec la Compagnie L’Odyssée de Monthureux qui organise un spectacle vivant annuel en s’inspirant de faits historiques locaux. Je n’oublierai pas de citer encore notre plus ancien partenaire, l’association des Amis de Saint-Maur de Bleurville, pionnière en matière de sauvegarde du patrimoine religieux en Saône Lorraine, puisqu’elle travaille au chevet de l’ancienne abbaye bénédictine du village depuis 1974 ! Nous soutenons encore l'association de développement du Pays des Trois Provinces qui travaillent au rapprochement des pays des confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté.

     

    Un projet nous tient à cœur actuellement : le projet de parc naturel régional porté par une association à laquelle nous apportons tout notre soutien. Ce projet de PNR à cheval sur le sud-ouest des Vosges, le nord-ouest de la Haute-Saône et l’est haut-marnais, crée un véritable espoir chez tous ceux qui pensent que notre région à de véritables atouts pour le développement touristique, et donc économique.

     

     

    þ Avec votre projet sur Les Thons, votre centre de gravité tend à se déplacer ?

     

    Gérard Monchablon2 15.05.10.jpgChâtillon-sur-Saône reste le phare de Saône Lorraine. Notre association poursuit son travail d’animation dans ce village Renaissance. C’est la locomotive touristique de l’ouest vosgien, il est hors de question de l’abandonner. Nous avons même en projet – il a été ratifié par l’assemblée générale – d’acquérir une ancienne grange à Châtillon afin de nous permettre d’être autonome en ce qui concerne le stockage de notre matériel, de nos costumes, etc.

     

    Cependant, parallèlement, nous allons également investir toute notre énergie et nos moyens financiers dans ce vaste projet de réhabilitation de l’ancienne église franciscaine des Thons. Ce sera bien sûr un travail de longue haleine.

     

    Notre action ne touche pas seulement le bâti historique civil ou religieux. Notre action est aussi culturelle. J’en veux pour preuve l’initiative d’un généreux donateur qui vient de confier à notre association plusieurs tableaux originaux des peintres vosgiens Alphonse Monchablon et Jan Monchablon. Ces peintures sont désormais exposées à Châtillon. Notre action suscite régulièrement de telles initiatives ; et c’est bien la culture et notre petit pays qui sont les grands gagnants !

     

    þ Alors, quel bilan au bout de ces 30 ans ?

     

    Une masse de travail réalisée par un nombre impressionnant de bénévoles avec le soutien constant des élus. C’est cela la force de Saône Lorraine. Mais pour poursuivre notre action, il nous faut sans cesse recruter de nouveaux – et de jeunes – adhérents passionnés, qui aiment ce pays qui recèle de véritables richesses.

     

    Alors, chers amis internautes, adhérez sans tarder à Saône Lorraine !

     

    [crédit photo : Ch. Thiébaut et H&PB]

     

     

     

    >> Contact : Association Saône Lorraine, 3 avenue de Lattre-de-Tassigny, 57000 METZ.

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  • Dolaincourt (Vosges) : une association pour sauver la source Sarmery

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    [Vosges Matin]

  • Hennezel : les gallo-romains sont en Saône Lorraine

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    [Vosges Matin]

  • Patrimoine vosgien au menu des dîners insolites

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    [Vosges Matin]

  • Fiménil (Vosges) : 66 ans après, toute la vérité sur la déportation de son père

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    [Vosges Matin]

  • Monthureux-Bleurville : les "vieux du stade" se rassemblent le 24 mai 2010

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  • La Fédération des sociétés savantes des Vosges prépare ses activités

    Les représentants des associations patrimoniales et historiques membres de la Fédération des Sociétés savantes des Vosges ont tenu leur assemblée générale le 24 avril aux Archives départementales à Epinal.

    fssv.jpgLes activités 2009 ont été détaillées : les Journées d'études vosgiennes se sont tenues à Raon-l'Etape en octobre sur le thème de l'eau. Elles se sont déroulées devant 500 auditeurs sur les trois jours de conférences et visites des sites locaux. Le 1er salon du livres Vosges/Lorraine de Remiremont a proposé au public les publications des sociétés savantes et des associations patrimoniales vosgiennes. Il était également possible de découvrir les différentes associations qui oeuvrent pour la diffusion de l'histoire du territoire et la protection du patrimoine local. Enfin, fidèle à son objectif, la Fédération a publié le premier volume de sa collection "Mémoires & Documents" : il s'agit du poème "Les Vosges" de François de Neufchâteau qui est disponible auprès de la Fédération et des associations membres.

    Pour 2010, la Fédération prévoit la publication des actes des Journées d'études vosgiennes de Raon-l'Etape. Le 2ème salon du livre aura lieu cette année à l'église des Cordeliers des Thons, propriété de l'association Saône Lorraine, où les lecteurs pourront découvrir les publications et ouvrages proposés par les éditeurs lorrains mais aussi champenois et francs-comtois.

    Le bureau de la Fédération planche sur la création d'un site internet qui présentera les activités des différentes associations membres. Il devrait être mis en ligne pour l'été prochain.

    Fontenoy-le-Château et Bains-les-Bains accueilleront en octobre les Journées d'études vosgiennes sur le thème "Passage ou verrou des Vosges ? Bains-les-Bains, Fontenoy et la vallée du Côney". Plus d'une trentaine de communications seront présentées au public.

    La collection "Mémoires & Documents" pourrait voir la publication du deuxième opus dans le courant de l'année : le président Jean-Paul Rothiot propose un document sur le clergé vosgien sous la Révolution.

     

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : à la recherche du guide de l'été

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    [Vosges Matin | 03.05.10]

  • Vittel : regards de papillon au fils des saisons

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    >> Plus d'info sur http://www.christinedb.fr

  • A la découverte de la vallée des forges de la Vôge

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    [Vosges Matin]

  • Dommartin-lès-Remiremont (Vosges) : nouvelle statue de la Vierge de Mai

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    [Vosges Matin]

  • Vosges : les dîners insolites du patrimoine

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  • Les grandes affaires criminelles des Vosges

    affaires criminelles vosges.jpgL'homme est ainsi fait, il peut faire les plus belles actions et commettre les pires crimes... Les Vosgiens n'en sont pas exempts. Et puis il a les erreurs judiciaires et des innocents qui sont exécutés... De franciatte Charier, la sorcière brûlée vive en 1610, à l'affaire Grégory et au martyr du petit Johnny, en passant par le terrible destin de la famille Adam accusée d'un horrible assassinat qu'elle n'avait sans doute pas commis, Les grandes affaires criminelles des Vosges proposent une trentaine d'histoires revisitées grâce à l'étude des archives et des chroniques de la presse.

    Au cours des 19ème et 20ème siècles, les Vosges des montagnes et de la plaine ont été le cadre de crimes de sang, d'assassinats en famille, d'empoisonnements et bien d'autres actes plus terribles les uns que les autres, motivés tantôt par la jalousie, par l'appât du gain ou la vengeance...

    François Moulin est ainsi parti sur la trace de nombreux criminels, pour la plupart tombés dans l'oubli (et c'est tant mieux, non ?) ou pour certains qui ont laissé un certain souvenir. Tout un peuple revit dans ces récits de violence et de meurtres où plane l'ombre de l'exécuteur des hautes oeuvres.

    L'auteur est journaliste et chargé d'enseignement à l'université de Nancy-2. Il est l'auteur d'ouvrages sur l'histoire et le patrimoine de la Lorraine.

     

    >> Les grandes affaires criminelles des Vosges, François Moulin, éditions De Borée, 2010, 336 p. (24,90 €).

  • Epinal Coeur des Vosges : un centre du patrimoine en projet

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    [Vosges Matin]

  • Relanges (Vosges) : week-end bio et rural

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    [Vosges Matin]

  • Hennezel (Vosges) : une toile d'Alphonse Monchablon au musée

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    [Vosges Matin | 08.04.10]

     

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    P. François Balme, dominicain

     

     

    Biographie sommaire du père François Balme, représenté sur le tableau de Alphonse Monchablon et confié à l'association Saône-Lorraine

     

    Victor Balme, en religion le père François Balme, fait partie de la troisième vague d’historiographes de l’Ordre dominicain. Après le XIIIe siècle (Jourdain de Saxe, Gérard de Frachet, Thierry d’Apolda…), après le XVIIIe siècle (Quétif, Echard, Ripoll, Touron…), le tournant des XIXe et XXe siècles voit renaître les études sur l’histoire de l’Ordre avec Mortier, Chapotin, Reichert et le début de la publication des Monumenta Ordinis Fratrum Praedicatorum Historica et de Memorie dominicane.

     

    Pourtant, François Balme, né dans la vallée de Chevreuse (Yvelines) en 1827, n’avait a priori rien d’une vocation de dominicain historien. Après des études littéraires et le séminaire, il est ordonné prêtre pour le diocèse de Versailles en 1850.

     

    Mais un an plus tard, en septembre 1851, il frappe à la porte des Dominicains de France alors en plein essor : la Province de France, qui vient d’être érigée canoniquement, est gouvernée par le RP Lacordaire et le Pape Pie IX a nommé le RP Jandel Vicaire de l’Ordre. C’est une période de crise - les caractères de Lacordaire et de Jandel se heurtent -, il faut choisir. Jandel crée un couvent de stricte observance à Lyon et c’est ce mouvement que Le RP Balme suit. Le RP Danzas (prieur de ce couvent de stricte observance) l’envoie à Rome travailler les sources et les constitutions des frères dominicains.

     

    Durant 10 ans, il alterne les charges institutionnelles (premier prieur du nouveau couvent de Corbara en 1862, membre fondateur du nouveau couvent de Poitiers en 1867, visiteur dans les missions de Trinidad etc.) et les recherches historiques. Mais, en1868, il se fixe au couvent du Saint-Nom de Jésus à Lyon et durant les 30 dernières années de sa vie, il va publier, éditer, travailler les sources historiques de l’Ordre dont l’œuvre majeure est, sans conteste, le Cartulaire ou histoire diplomatique de saint Dominique où sur 1500 pages et avec son confrère le RP Paul Lelaidier, il recense tous les textes instituant l’Ordre, de décembre 1206 à juin 1221.

     

    C’est chez les Dominicaines de Sainte-Catherine de Sienne (dite « d’Etrépagny ») qu’il s’éteint en février 1900. Il avait contribué à développer la congrégation et en était resté très proche au point d’être inhumé dans leur cimetière.

  • Les 25 ans du Pays des Trois Provinces

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville : la chasse aux déchets pour un village plus accueillant

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    [Vosges Matin | 10.04.10]

  • Saône Lorraine : nature à voir avec Natur'images

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    [Vosges Matin | 07.04.10]

  • Bleurville : étape douillette pour découvrir le sud-ouest vosgien

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  • Monthureux-sur-Saône : l'escalier de l'église réparé

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    [Vosges Matin | 25.03.10]

  • Semaine Sainte : et revient le temps des crécelles

    Lors de la Semaine Sainte, en signe de pénitence et de deuil, les cloches se taisent après le Gloria de la messe de la Sainte Cène jusqu'au matin de Pâques où elles carillonnent joyeusement la résurrection du Christ. Nos cloches sont parties en voyage à Rome...

     

    crécelleurs lorrains.jpgDans la tradition de l’Eglise catholique, les crécelles font partie du mobilier liturgique de la sacristie : elles servent notamment au moment de l’élévation à la messe du Jeudi Saint. Jadis, elles étaient prêtées aux enfants de chœur ou, comme à Champigneulles (Meurthe-et-Moselle), au milieu du XXe siècle, réservées aux communiants qui avaient l'honneur d'agiter les crécelles trois fois dans la journée aux heures habituelles de l'Angélus. Désormais, les groupes mixtes de servants d'autel comprennent les enfants des catéchismes qui acceptent de se lever très tôt !

     

    Dès le Vendredi Saint au matin, on entend encore dans les rues de nos villages et bourgs lorrains le bruit caractéristique des crécelles interrompu par une sorte de ritournelle : "C'est l'angélus !" ou "A l'Angélus !". Il existe bien d'autres variantes d’antiennes selon les villages. Et ce sera ainsi jusqu’au soir de la Vigile pascale ; les enfants annonçant également les offices du Vendredi Saint et du Samedi Saint en même temps que l’Angélus.

     

    crecelleurs et roulée.jpgAprès la messe du jour de Pâques, les crécelleurs, appelés aussi « bruants » ou « brouants », effectueront leur dernière tournée de porte en porte pour recevoir le fruit de leurs efforts. Dans le sud-ouest vosgien, on appelle cette tournée « la roulée ». Aujourd'hui, il s'agit de récolter des friandises ou plus souvent quelques pièces de monnaie dont le chef des crécelleurs fera le partage entre tous. Souvent, une partie de l'argent est réservée à une œuvre charitable. A Bleurville (Vosges), jusque dans les années 1980, l’argent de la « roulée » servait au desservant de la paroisse à payer un voyage à ses enfants de chœur. Mais jadis, l'argent étant rare, les crécelleurs recevaient des œufs, du beurre et de la farine ; ils se réunissaient alors chez l'un d'entre eux pour faire des crêpes. Ces produits pouvaient aussi être vendus au boulanger du village et l’argent réparti entre les enfants.