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Notre patrimoine - Page 24

  • L'Echo des Trois Provinces décembre 2015-janvier 2016 est paru

    Le numéro hivernal de L'Echo des Trois Provinces, le magazine des confins des provinces historiques de Lorraine, Champagne et Franche-Comté, propose un riche sommaire :

    - nobles et notables de Châtillon-sur-Saône, prévôté ducale de Lorraine

    - un crucifix contre-révolutionnaire à Bleurville

    - le mur de Cherlieu

    - les secrets de Beaucharmoy

    - les Cahiers de Melle Marchal, de Lamarche (guerre 14-18)

    - visite des anciennes mines du Thillot

    - les visites dans les villages du Pays des Trois Provinces

    - histoire de la cuisine

    - la vie des associations

    - les animations

     

    L'Echo des Trois Provinces est distribué gratuitement pour les habitants du secteur ou sur abonnement (24 €). Renseignement : tresorerie.adp3p@Yahoo.fr

  • Domremy (88) : l'indispensable restauration de la basilique du Bois Chenu

    On parle de dix ans de travaux de réfection et d’une enveloppe de 5 M€ qu’il reste à financer. Il faut croire au miracle pour la basilique Sainte-Jeanne-d’Arc à Domremy !

    Propriété du diocèse de Saint-Dié, elle se dresse toujours là, fièrement, sur un coteau boisé de Domremy, non loin du lieu où Jeanne aurait entendu ses voix. Mais les pèlerins qui passent par là n’en croient parfois pas leurs yeux : la basilique du Bois Chênu, dont la première pierre a été posée il y a tout juste 134 ans, ne se présente pas revêtue de ses meilleurs atours. L’édifice a mal vieilli et laisse apparaître à l’extérieur des herbes folles et autres mousses sur les ardoises trahissant le mal dont est frappée la basilique : l’usure du temps... et l'abandon des hommes.

    En son sein, l’on sait les escaliers de la crypte bien endommagés tandis que des eaux de pluies la frappent systématiquement en plein « chœur ». A la hâte, l’abbé Michel Lambert, recteur de la basilique, dispose çà et là des seaux pour parer au plus pressé : un pis-aller qui dissimule bien mal, là encore, une certaine « misère ». « Un processus est engagé avec l’architecte et à la suite du diagnostic qu’il a établi, nous effectuerons ces réparations de fuites d’eau en priorité dès le début de l’année 2016 », précisait il y a peu l’économe diocésain Michel Petitdemange. Une première enveloppe de quelque 15 000 € pourrait être engagée.

    Cela écrit et pour reprendre les termes de l’économe, d’autres « désordres » sont apparus au fil des ans sur l’édifice classé monument historique il y a deux ans. La toiture apparaît désordonnée en effet, surtout à hauteur du dôme et de la nef. La flèche, également, semble donner quelques signes de lassitude et le montant des travaux pour réhabiliter cette seule partie du clocher sur lequel on pensait sérieusement un temps que les anges accrochés là ne tenaient plus que par un grand mystère et quelques morceaux de ferraille, s’élèverait à un million d’euros.

    Un million d’euros, c’est justement le montant de l’enveloppe qui fait actuellement défaut au diocèse de Saint-Dié pour boucler le budget des personnels : prêtres et laïcs !

    « Cela fait deux ans qu’un travail est engagé avec l’architecte. Des travaux d’urgence ont été réalisés et l’orgue, notamment, a en partie été restauré ainsi que certains endroits au niveau du plafond au-dessus de cet orgue, justement », souligne encore Michel Petitdemange.

    C’est le cabinet Bortolussi, « architecte de référence dans la région » qui a planché sur le dossier. Dans les Vosges, on lui doit notamment la rénovation de la cathédrale de Saint-Dié-des-Vosges, l’abbaye d’Autrey, ainsi que d’autres monuments historiques (Châtillon-sur-Saône, couvent des Thons, abbaye de Bleurville...). Outre un diagnostic technique important, il est également question d’obtenir le plus rapidement possible l’accord indispensable de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) et, plus délicat encore, trouver les financements idoines. On parle là au bas mot d’une dizaine d’années de travaux de réfection pour un coût estimé à près de 5 millions d’euros. 4,7 millions d’euros très exactement. « Mais quand on ouvre, on ne sait jamais ce que l’on va découvrir », dit encore en substance Michel Petitdemange. De nombreuses pierres se trouvent en très mauvais état en effet et la basilique chère à Jeanne d’Arc se trouve plus que jamais soumise à de fortes contraintes administratives.

    Fidèles, amoureux du patrimoine et de l'histoire et collectivités publiques doivent s'efforcer de réunir les subsides nécessaires pour restaurer un pan de notre Histoire commune.

    [d'après Vosges Matin]

  • Nancy à travers la carte postale ancienne

    « À l’aube du XXe siècle, Nancy manifeste un incontestable dynamisme industriel et commercial qui se conjugue à la créativité intellectuelle et artistique des élites lorraines. Ces sentiments se manifestent au cours de fêtes populaires, de compétitions sportives mais surtout lors de la grande Exposition internationale de 1909. » Ainsi s'exprime l'auteur à propos de l'incroyable développement de la cité ducale durant la Belle Epoque.

    Au fil de 300 cartes postales anciennes du début du XXe siècle, Christophe Belser fait revivre le Nancy entre les années 1890 et 1914, des mythiques grilles en fer forgé de la place Stanislas à l’émergence des quartiers orientaux et Art nouveau, comme Saurupt ou Boudonville. Une immersion dans le quotidien et les fêtes en 1900, alors que Nancy grandit et s’embellit. Ses habitants se prélassent aux thermes, profitent des premières courses à bicyclette et assistent avec joie à l’épopée du dirigeable "Le Nancy" !

    "Belle Epoque" et moments d'insouciance avant le drame de 1914...

     

    ‡ Nancy à travers la carte postale ancienne, Christophe Belser, HC éditions, 2015, 112 p., ill. (18,50 €).

  • Dans les Vosges : des maisons et des hommes

    Jean Mougin a dédié une grande partie de sa vie à défendre le patrimoine bâti traditionnel du département des Vosges. Ce passionné, originaire du pays de Jehanne d'Arc, épris de vieilles pierres, a fondé la section vosgienne de Maisons paysannes de France en 1978. Il la présidera jusqu'en 2010.

    Ce livre posthume, mis en forme par son épouse et son fils, est le fruit de plusieurs années de compilations, de recherches et d'observations sur le terrain, et de centaines de photographies. Il s'agit de l'œuvre d'un véritable amoureux de nos villages et de tous ceux qui les ont façonnés. Jean Mougin a fait œuvre ici d'ethnographe en rassemblant les us et coutumes de nos ancêtres, en expliquant chaque objet utilisé par les générations d'hier, en décryptant les éléments du bâti de nos demeures paysannes : les tuiles, le feu domestique, les huisseries, le chauffage, les décors...

    Il nous livre là une incroyable leçon d'histoire de nos maisons. Et un plaidoyer à regarder autrement ces vieilles demeures afin de les transmettre pour témoigner du savoir-faire... et du savoir-vivre de nos anciens. Toujours en communion avec la nature.

    L'ouvrage est illustré par de nombreux clichés pris par Jean Mougin lors de ses visites dans les villages vosgiens.

     

    ‡ Dans les Vosges. Des maisons et des hommes, Jean Mougin, 2015, imprimerie Holveck, 200 p., ill. (29,50 €).

  • Notre patrimoine lorrain : les portes anciennes du pays du Sânon

  • Epinal - Châtel-sur-Moselle (88) : colloque "Fortifications et artillerie en Europe autour de 1500"

  • Le devenir de la Fondation du Patrimoine dans les Vosges

  • Lignéville (8) : la restauration de la chapelle complétement achevée

    La restauration de la chapelle Saint-Basle de Lignéville est enfin complétement achevée. Rappelons que cette chapelle champêtre conserve des éléments du XIIe siècle. Elle a été en grande partie transformée au XVe siècle puis, de façon marginale, aux XIXe et XXe siècles.

    Les derniers travaux viennent de se clore avec la réfection de la voûte de la travée d'entrée. Les travaux de plâtrerie ont été réalisés par une entreprise locale sur la base des éléments architecturaux subsistants.

    Félicitations à tous les partenaires de cette magnifique restauration !

    [cliché : Gilbert Salvini]

  • Les visages des sculpteurs Charles et Martin Pierson

  • Sur les lieux de la bataille du Grand Couronné

  • Chaumousey (88) : l'église paroissiale restaurée et inaugurée

  • Autigny-la-Tour (88) : une pierre antique découverte dans la cave du château

    Un fragment d’inscription antique inédite vient d’être découvert fortuitement lors de travaux dans la cave du château d’Autigny-la-Tour. Un ex-voto plutôt rare.

    C’est un bloc gravé dans une maçonnerie, pour être intégré dans un monument. « C’est mon cousin, Jean-Jacques Gaffiot, qui est archéologue, qui en a fait la traduction. » Jacques-Charles Gaffiot est historien de l’art. Commissaire d’exposition (on lui en doit une cinquantaine au total, dont deux au château de Versailles), il est également collectionneur : « Ma grand-mère m’a donné le goût de tout cela. C’est un héritage que j’essaie de transmettre », sourit-il depuis le château d’Autigny-la-Tour, dont il est copropriétaire avec ses cousins et neveux, eux, les Gaffiot originaires d’Arc-et-Senans en Franche-Comté, et la famille Milvaux qui a un berceau de famille en Picardie.

    C’est là qu’a été retrouvée cette pierre antique, datée du IIe ou IIIe siècle ap. J.-C. « Elle obstruait un accès à un puits. On l’a retrouvée dans la cave du château et, en la transportant, avons découvert ces inscriptions en lettre capitales, belles lettres classiques sur trois lignes. » Sur la première ligne, on peut y lire « OSM » puis « ANUS » sur la seconde et enfin, « VSLM » sur la troisième ligne.

    Les spécialistes que sont les deux cousins Jean-Jacques et Jacques-Charles Gaffiot ont traduit : Osm pour « Rosmerta », du nom de cette déesse de la religion celtique gauloise dont le culte est parfois associé à Mercure – et qui était vénérée à Soulosse, village tout proche – ; « Anus » pour la fin d’un patronyme extrêmement répandu à l’époque et « VSLM » pour « Votum Soluit Libens Merito ». Autrement écrit : « acquittement du mérite librement d’un vœu exaucé. »

    C’est donc pour rendre hommage à la divinité que cette pierre appartenant à un bloc plus conséquent, vraisemblablement un monument, a été gravée. Il est vraisemblable que le reste de la construction se trouve non loin de là, quelque part, soit dans un musée du département, soit à Soulosse-sous-Saint-Elophe, d’où cette pierre de réemploi au moment de la construction du château, pourrait avoir été extraite. « A moins que la cave du château d’Autigny n’ait été construite sur les ruines d’un temple dédié à Rosmerta ! » et l’abondance qu’elle symbolisait autrefois, imagine sans trop y croire Jacques-Charles Gaffiot. Si tel devait être le cas, il y aurait fort à parier que soient ordonnées des fouilles sur les fondements mêmes de ce monument classé.

    Dans tous les cas, la découverte d’une inscription romaine dans une cave construite au XVIIIe siècle n’est pas si fréquente. Une « petite découverte » qui pourrait trouver toute sa place dans le musée archéologique de Soulosse-sous-Saint-Elophe, installé là, à un jet de pierre d’Autigny-la-Tour.

    Parmi les curiosités sur ces 3 ha classés à l’inventaire des Monuments historiques de ce château qui fut d’abord une dépendance de la maison du châtelet de Harchéchamp : ce vaste parc et surtout ce bassin alimenté par un canal souterrain, dérivation du Vair qui arrose ce village de 180 habitants. Un droit d’eau existe au château depuis sa construction, au XIIe siècle quand il s’agissait de protéger le fruit du travail de ces deux moulins accrochés au Vair. Mais il semble que ce « privilège » se tarisse… « Tout le parc est en train de se dégrader », regrette Jacques-Charles Gaffiot qui montre ce bassin qui, avec celui du château de Lunéville, constitue les deux uniques canopes de ce type en Lorraine. Ancienne propriété du comte de Mauléon-la-Bastide, le château qui allait tomber dans le giron du comte de Gondrecourt-le-Château, fut également aux mains du comte hongrois Kinigl, qui séjourna là du temps du duc Léopold. « L’idée était de reconstituer le canope de la Villa Hadriana », cette villa antique bâtie au IIe siècle par l’empereur Hadrien, sur 120 ha, à une trentaine de kilomètres de Rome. « Il s’agissait de recréer le bassin tel qu’il en existe un autre à Lunéville et l’alimenter grâce au Vair. » L’appel sera-t-il entendu ?

    [Vosges Matin]

  • Vioménil (88) : valorisation des découvertes archéologiques de la source de la Saône

    A la fin de l'hiver 2014-2015, les archéologues de l'association Escles-Archéologie épaulés par les bénévoles du Cercle d'études locales de Contrexéville, ont réalisé des fouilles archéologiques autorisées dans le lit de la Saône naissante, à Vioménil. Plusieurs structures architecturales de belle facture et aux fondations puissantes de l'époque gallo-romaine ont été découvertes (foyer de cuisine, fragment de tête de statue avec un diadème, base d'un long mur intégrant une colonnade, massifs bancs en grès aux pieds moulurés, fragment de colonne...).

    Désormais, les résultats du sondage sont rebouchés.

    En collaboration avec la municipalité et les propriétaires des terrains concernés, Escles-Archéologie a finalisé la restitution des découvertes au public dans une perspective touristique en mettant en scène les bancs, un dé de grès et un fragment de colonne prélevés dans les fouilles.

    Un panneau explicatif apporte au visiteur les informations nécessaires à la compréhension de ces découvertes.

    Cette évocation est installée à 30 mètres du site archéologique, dans le lavoir du village.

    Accès libre toute l'année.

  • Remoncourt (88) : le calvaire rétabli après avoir été vandalisé

    Voici une bonne nouvelle parmi le lot quotidien d'informations déprimantes : le 21 juillet dernier, la croix de mission érigée au centre de Remoncourt avait subi un acte de vandalisme inqualifiable. La municipalité de cette commune de 600 habitants, a fait remettre en place ce calvaire auquel tenaient tant ses habitants. Il convient de remercier le maire de Remoncourt, Bernard Tacquard, de cette noble et pieuse initiative.

    Vandalisée au début de l’été dernier, la croix de mission se dresse à nouveau fièrement au bord de rue principale du village. L’événement avait choqué les habitants lorsqu’ils avaient découvert, au petit matin du dimanche 6 juillet, leur calvaire gisant au sol, son Christ reposant face contre terre. Sa solide poutre centrale avait été sciée pendant la nuit. Simple et consternant acte de vandalisme, tentative de vol afin de monnayer le métal de la statue ou acte christianophobe ? L’enquête menée par la gendarmerie de Vittel n’a encore apporté aucun élément de réponse à ce jour.

    Réparé par une entreprise vitteloise, le Christ a été fixé sur une croix neuve réalisée par un menuisier de Rouvres-en-Xaintois. Aidé par les employés communaux, ce dernier a procédé à la remise en place du calvaire sur son socle initial.

    En l’absence de responsable identifié, la commune et son assurance supporteront le montant des réparations, soit 2 674 €. « L’ouvrage a été renforcé avec des fers plats pour éviter toute récidive », prévient le maire Bernard Tacquard, qui apporte une précision d’importance : « La statue n’est pas en bronze mais en fonte, elle ne vaut pas grand-chose au prix du métal ! Cependant, elle possède indéniablement une grande valeur spirituelle. »

    Pour mémoire, cette croix avait été érigée le 2 mars 1892, à l’occasion d’une mission catholique organisée dans la paroisse. Il s’agissait alors d’un rassemblement de fidèles sur plusieurs jours consacrés à la prière, à l'évangélisation et au partage des sacrements. En souvenir, une croix avait été érigée sur un terrain mis à disposition par la commune et réalisée aux seuls frais des habitants. Sa dernière restauration datait de 1996.

  • Restauration de la salle de Etats du château de Fléville (54)

  • L'image des Vosges du XIXe au XXIe siècle

  • Villouxel (88) : redécouverte d'une sépulture néolithique

  • Bulgnéville (88) : une villa rurale du Ier siècle mise au jour

  • Lamarche (88) : disparition de l'allée des marronniers centenaires

    Sauvés in extremis en octobre, les marronniers de Lamarche sont finalement en cours d’abattage. Après les études de l’ONF, 24 arbres sur les 57 prévus ont été déclarés malades. C’est l’entreprise Perru, de Malaincourt, qui s’est chargée d'abattre les arbres au moins centenaires.

    Entre août et septembre, deux arbres étaient tombés sur la D406. Il s’en était fallu de peu qu’ils écrasent des voitures qui circulaient sur cet axe très fréquenté entre Lamarche et Bourbonne-les-Bains. Daniel Vagné, le maire de Lamarche, avait alors pris la décision de faire abattre la rangée d’arbres qui bordait la route. Le Conseil départemental avait donné son accord et un arrêté régulant la circulation avait été posé pour la période du 13 au 15 octobre. Mais le 13 au matin, Daniel Vagné avait reçu un coup de téléphone annulant l’opération : il fallait que l’ONF fasse des prélèvements. Prélèvements qui se sont révélés anormaux pour 24 marronniers, qui ont donc été abattus un peu plus tôt que prévu puisque la date arrêtée avait initialement été fixée au 24 novembre. L’entreprise étant finalement disponible avant cette date, les travaux ont commencé le 17 novembre et devraient être finis pour le 24.

    Les arbres coupés devraient être stockés à Lamarche puis débités pour fournir la chaufferie de la commune.

    Et c'est ainsi que meurt une remarquable allée arborée centenaire... Peut-on espérer la plantation de nouveaux marronniers ?

  • Une pétition contre le "musée de verre" à Nancy

  • Nancy : l'église Saint-Sébastien en soins intensifs

  • Saint-Amé (88) : la bienfaitrice du Saint-Mont

                                                      [Vosges Matin]

  • Châteaux et demeures de caractère en Vosges

    Si chaque village, chaque bourg ne possédait pas son château, au cours des siècles, le territoire de l’actuel département des Vosges en fut pourtant bien pourvu.

    Forteresses médiévales ayant plus ou moins survécu aux guerres entre la France et la Lorraine, demeures “Renaissance” habilement restaurées ou “châteaux” des patrons d’industrie, c’est tout un patrimoine que Jean-François Michel, historien et amoureux des vieilles pierres, présente dans ce beau livre.

    « En général, l’histoire de ces bâtiments est liée à celle de quelques grandes familles qui ont fait l’histoire, et qui demeurent parfois sur place comme des gardiens ou des témoins. Dans les Vosges, rares sont les lignages anciens encore présents dans les lieux que façonnèrent leurs ancêtres : les Choiseul, les Ligniville ou les d’Hoffelize ont disparu. Toutefois, la présence de la famille Rohan-Chabot à l’Ouest, des familles Bazelaire de Lesseux ou Ravinel à l’Est, peut être considérée comme l’exception confirmant la règle. Le retour des Bauffremont dans leur Beaufremont originel, voici plusieurs décennies, renforce encore cette heureuse exception ».

    L'auteur, Jean-François Michel, professeur agrégé d'histoire à la retraite, est président de l'association Saône lorraine et délégué régional Lorraine pour Les Vieilles Maisons Françaises. Il est l'auteur, avec son épouse Marie-Françoise, de plusieurs ouvrages sur l'histoire et le patrimoine historique et architectural du sud-ouest des Vosges.

     

    ‡ Châteaux & demeures de caractère en Vosges, Jean-François Michel, éditions Gérard Louis, 2015, 160 p., ill. (29 €).

    ‡ Disponible en librairie à compter du 20 novembre 2015.

     

  • Les Grandes Brasseries de Saint-Nicolas-de-Port

    S'il est un spécialiste de la bière en Lorraine, c'est bien Benoît Taveneaux, président du musée français de la brasserie à Saint-Nicolas-de-Port. Et tout Benoît Taveneaux, le digne fils de son père René - éminent universitaire, historien de la Lorraine -, est contenu dans ce livre si intime, fait de vapeurs, d'odeurs de malt, ouvrage rédigé au pied de cette chaudière cuivrée et brillante de la chambre à houblon, dont les effluves, trente ans après la fermeture des Grandes Brasseries de Saint-Nicolas, sont toujours aussi persistants.

    Des fabriques de bière devaient déjà exister à Port à l'époque des grands pèlerinages qui avaient fait de la cité une des premières de Lorraine. Au XIXe siècle, deux petites brasseries cohabitent, mais c'est au XXe siècle que les Moreau, déjà brasseurs à Vézelise depuis 1863 font de leur nouvelles brasserie un modèle du genre.

    Après un demi-siècle de production, connue internationalement, la brasserie de Saint-Nicolas, victime des concentrations industrielles, dû fermer.

    Heureusement, le magnifique bâtiment, chef-d'oeuvre de l'architecture industrielle Art Déco a été sauvé de la démolition. Devenu musée, il continue à aire briller l'étoile de la brasserie lorraine.

    Une belle histoire riche des hommes qui y ont travaillés et qui y ont apportés tous leur savoir-faire.

    Un ouvrage à déguster sans modération !

     

    ‡ Les Grandes Brasseries de Saint-Nicolas-de-Port, Benoît Taveneaux, Musée français de la brasserie, 2015, 157 p., ill. (15 €).

  • Bleurville : Bilan positif de la saison touristique à l'abbaye Saint-Maur

  • Vézelise (54) : patrimoine horloger caché dans l’église Saints Côme & Damien

    C’est une belle aventure patrimoniale que vivent aujourd’hui Thierry Lacroix le neveu qui vit à Paris, le cousin vézelisien Emmanuel Rusch et Denis Vialette, l’oncle et cousin professeur de technologie au Lycée d’Altitude à Briançon.

    En fait, tous trois sont apparentés et descendent d’Henri Vialette, le grand-père qui fut en son temps dans les années 1930, chef électricien à la Brasserie de Vézelise et qui entretenait le mécanisme.

    Lors d’une visite dans le clocher tors haut de 73 m, Denis Vialette est attiré par une mécanique rouillée envahie par les toiles d’araignée, mais qui interpelle le prof de technologie, ce dernier conduisant un projet scolaire dans son établissement sur le thème du temps. Suffisant pour commencer des recherches dans les archives et nettoyer la salle de l’horloge, voire effectuer des travaux de sauvegarde. Car le mécanisme découvert est des plus intéressants : il date de 1729 comme l’atteste l’inscription fort lisible : « J’ai été fait à Portcieux par François Pelletier en 1729 ».

    Un mécanisme inscrit à l’inventaire général des Monuments historiques. Pour les lycéens de Briançon, c’est une curiosité qu’ils ont été amenés à étudier comme ils ont étudié les horloges d’édifices à Briançon et Vézelise.

    Un mécanisme dont les cinq corps de rouages permettaient de sonner les heures, les quarts d’heure et ce qui en fait « son originalité et sa rareté : l’appel des fidèles au Saint-Sacrement ». Ainsi le clocher de Vézelise permet de découvrir trois générations d’horloge : l’électronique contemporaine qu’entretiennent les Etablissements Chrétien, l’électromécanique des années 1960 et cette merveille de 1729 une horloge mécanique.

    « Pour le moment, nous approprions les lieux avant de songer à faire visiter. Nous renseignerons l’horloge avec des pancartes », confie Denis Vialette qui précise : « Les visites seront réservées aux seules personnes intéressées par le sujet ». Une visite qui se mérite tant les escaliers en colimaçon sont étroits !

    [source : ER]

  • Bulgnéville (88) : une ferme gallo-romaine mise au jour

                                                                   [Vosges Matin]

  • Grand (88) : portes ouvertes à la base archéologique

  • Automne bleurvillois...

    Le village de Bleurville vu de l'ancienne voie romaine de Darney, au lieu-dit "Le Chêne des Saints", cl. H&PB, 2015.

  • Souvenons-nous de Henri Bataille, l'historien de Vaucouleurs

    [L'Abeille]