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Remoncourt (88) : le calvaire rétabli après avoir été vandalisé

Voici une bonne nouvelle parmi le lot quotidien d'informations déprimantes : le 21 juillet dernier, la croix de mission érigée au centre de Remoncourt avait subi un acte de vandalisme inqualifiable. La municipalité de cette commune de 600 habitants, a fait remettre en place ce calvaire auquel tenaient tant ses habitants. Il convient de remercier le maire de Remoncourt, Bernard Tacquard, de cette noble et pieuse initiative.

Vandalisée au début de l’été dernier, la croix de mission se dresse à nouveau fièrement au bord de rue principale du village. L’événement avait choqué les habitants lorsqu’ils avaient découvert, au petit matin du dimanche 6 juillet, leur calvaire gisant au sol, son Christ reposant face contre terre. Sa solide poutre centrale avait été sciée pendant la nuit. Simple et consternant acte de vandalisme, tentative de vol afin de monnayer le métal de la statue ou acte christianophobe ? L’enquête menée par la gendarmerie de Vittel n’a encore apporté aucun élément de réponse à ce jour.

Réparé par une entreprise vitteloise, le Christ a été fixé sur une croix neuve réalisée par un menuisier de Rouvres-en-Xaintois. Aidé par les employés communaux, ce dernier a procédé à la remise en place du calvaire sur son socle initial.

En l’absence de responsable identifié, la commune et son assurance supporteront le montant des réparations, soit 2 674 €. « L’ouvrage a été renforcé avec des fers plats pour éviter toute récidive », prévient le maire Bernard Tacquard, qui apporte une précision d’importance : « La statue n’est pas en bronze mais en fonte, elle ne vaut pas grand-chose au prix du métal ! Cependant, elle possède indéniablement une grande valeur spirituelle. »

Pour mémoire, cette croix avait été érigée le 2 mars 1892, à l’occasion d’une mission catholique organisée dans la paroisse. Il s’agissait alors d’un rassemblement de fidèles sur plusieurs jours consacrés à la prière, à l'évangélisation et au partage des sacrements. En souvenir, une croix avait été érigée sur un terrain mis à disposition par la commune et réalisée aux seuls frais des habitants. Sa dernière restauration datait de 1996.

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