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Notre patrimoine - Page 26

  • La faïence et l'enfant

    Né d'une remarquable exposition présentée au château de Lunéville durant l'été 2015, ce sympathique catalogue illustre parfaitement le développement de la faïence en Lorraine à partir du XVIIIe siècle qui a permis un renouvellement des arts de la table et la création de nouvelles pièces ornementales.

    Les jouets n'ont pas été oubliés avec les dînettes de poupée, les services à thé et à café ou les ensembles de toilette qui ont fait le bonheur des petites filles sages jusque dans les années cinquante du siècle dernier.

    Modeleurs et sculpteurs ont aussi laissé pour la postérité d'admirables groupes et figurines qui traduisent toute la grâce et la spontanéité de l'enfance.

    L'art au service de l'enfance pour exprimer l'innocence, rendre la douceur, magnifier l'amour, faire naître l'émotion, voire inspirer la spiritualité. A découvrir et à admirer dans ce beau catalogue magnifiquement illustré avec des clichés d'objets provenant de collections particulières.

     

    ‡ La faïence & l'enfant, catalogue de l'exposition présentée au château de Lunéville - Eté 2015, Guy Levieuge et Jeannine Guenot, Association des amis de la faïence ancienne de Lunéville - Saint-Clément, 2015, 83 p., ill. Disponible auprès de M. Guy Levieuge, 24 rue Boffrand, 54300 Lunéville.

  • Nancy inaugure la porte Saint-Georges restaurée

    « Nous sommes réunis pour mettre à l’honneur une vieille dame dont le début de la construction a débuté en 1604 ». Françoise Hervé, adjointe nancéienne au patrimoine, dans la salle habituellement occupée par le Cercle du travail, lançait l’inauguration de la porte Saint-Georges restaurée.

    L’élue a rappelé l’histoire de ce monument qui, « sans un comité de soutien lancé par Emile Gallé rejoint par Victor Hugo, a bien failli être démolie pour laisser passer le tramway hippomobile ». Françoise Hervé a aussi souligné que ce « remarquable édifice » portait le nom du « patron de toute la chevalerie chrétienne occidentale vénéré tout particulièrement par les ducs de Lorraine ; Nancy possédant une ancienne collégiale – aujourd'hui disparue -, une rue, une église, une école dédiées au saint chevalier ».

    Puis, Armand Chapuis, président du Cercle du travail, a exprimé sa satisfaction avant de céder la parole au directeur territorial d’ErdF, à Mathieu Klein, président du Conseil départemental, à André Rossinot, président du Grand Nancy, et, pour clore le tout, à Laurent Hénart, maire de Nancy. Tous les partenaires de l’opération de restauration dont le coût s’élève à 1.489.882 € TTC, ont salué le travail accompli sous l’égide de Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des Monuments historiques.

    Le chantier de restauration de la porte, inscrit dans le projet « Nancy Renaissance », a commencé en février 2013. Il a permis de mettre en valeur des remparts côté Est, avec le déplacement du transformateur électrique repositionné dans l’emprise de la porte Saint-Georges, avec le concours du concessionnaire ErDF. Cela a permis d’offrir une nouvelle visibilité des remparts de la ville au-devant de l’édifice et l’ouverture d’une ruelle entre l’avenue du XXe Corps et la rue Saint-Georges.

    Le chantier a également permis de restaurer les deux façades et la voûte en briques, d’aménager la cour d’accès au Cercle du travail au 1 rue Drouin, de mettre à jour les vestiges d’un mur ancien et de les intégrer au nouvel escalier d’accès aux locaux de l’association. Par ailleurs, un ascenseur a été installé pour les personnes à mobilité réduite et la terrasse intermédiaire du monument a été aménagée en un petit théâtre de plein air. Un aménagement réalisé avec l’intervention de personnes du chantier d’insertion du Grand Sauvoy.

    Le public est invité à découvrir ce week-end la porte Saint-Georges restaurée et ses aménagements, ainsi que deux expositions temporaires installées place du Colonel-Driant jusqu’au 31 décembre : « Le sauvetage de la Porte Saint-Georges » et « L’aventure du chantier ».

     

    > Samedi 19 septembre : portes ouvertes de 10 h à 19 h, et à 16 h, rétrospective 1900 avec une chorale par Gilles Provin.

    > Dimanche 20 septembre : portes ouvertes de 10 h à 19 h avec présentation des activités du Cercle du travail, visite commentée de la porte à 14 h 30, et conférence sur l’étude archéologique, l’histoire et la rénovation de la porte par Pierre-Yves Caillault et Rémy Jude.

    [source : d'après ER]

  • La chapelle de Moncourt à Clérey-la-Côte

  • Nancy : les archéologues de l’Inrap ont mis au jour un pan de mur de l'ancienne fortification

    Les archéologues de l’Inrap ont mis au jour un pan de mur de l'ancienne fortification de la cité ducale sur le chantier Nancy Grand Coeur, boulevard Joffre.

    Ce n’est pas vraiment une découverte… Mais plutôt une confirmation ! Un sondage archéologique réalisé sur le chantier du nouveau quartier Nancy Grand-Coeur, boulevard Joffre, a permis aux archéologues de l’Institut national de recherches archéologiques préventives de mettre au jour un mur de l’ancienne enceinte bastionnée construite au début du XVIIe siècle sous l’impulsion de Charles III. L’énorme trou creusé sur le parking Joffre a été rebouché hier. Il avait été réalisé par un engin de chantier afin de permettre aux spécialistes d’effectuer des relevés et d’enrichir leurs connaissances sur le positionnement précis du rempart.

    « Les diagnostics sont faits en amont du chantier en lien avec l’aménageur », explique Marie Zanon, représentant la Solorem à qui la maîtrise d’œuvre du chantier Nancy Grand-Cœur a été confiée. « Cela n’entraîne pas de retard pour le chantier car, comme tous les gros aménageurs, la Solorem a intégré les sondages et fouilles archéologiques préventives dans son calendrier. Nous savons bien que nous sommes sur l’emprise des anciens bastions de la ville… »

    Alors que les entreprises termineront la pose du réseau de chauffage urbain, les archéologues réaliseront un nouveau sondage sur le chantier situé en face du building Joffre.

    En 2011, des fouilles préventives effectuées sur le chantier du Centre Prouvé avaient déjà permis de mettre au jour la partie inférieure de ce qui fut le bastion Saint-Thiébaut, le long des voies SNCF. Une découverte qui a donné l’occasion à l’Inrap d’en savoir plus sur les techniques de construction de l’époque.

    On se souvient aussi qu’en 2008, les sondages archéologiques réalisés en préalable à la requalification du site de l’ancienne imprimerie Berger-Levrault avaient mis en évidence des vestiges de la citadelle, le bastion Le Marquis, ainsi que l’ancien cimetière dit des Trois-Maisons créé au XVIIIe siècle.

    [source ER]

  • Lignéville (88) : un panneau pour guider le visiteur vers la chapelle Saint-Basle

    [Vosges Matin]

  • Bruyères (88) : l'oratoire de la Ferme des Anges mis en valeur

  • Les Cahiers de La Mothe 2015 sont parus

    La revue annuelle des Cahiers de La Mothe publiée par l'association Pour La Mothe qui travaille à la renaissance de l'ancienne cité fortifiée située dans le Bassigny lorrain - mais aujourd'hui injustement rattachée au département de Haute-Marne - présente un riche sommaire qui contribue à une meilleure connaissance de l'histoire des Mothois et de cette cité martyre détruite par les Français à l'issue du dernier siège de 1645.


    On lira avec intérêt :


    - la visite de l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine à La Mothe en 2001
    - les tableaux du troisième siège de La Mothe
    - le château de Vrécourt, quartier général des troupes françaises sous La Mothe
    - les moulins de La Mothe et ses meuniers : les Molard
    - le monument funéraire de Nicolas Dubois de Riocour et l'intervention de Jean-Baptiste Bouchardon dans le chœur de l'église de Damblain
    - l'anoblissement d'un marchand mothois : Nicolas Héraudel
    - les infos de l'association
    - l'index des matières, des personnages et des lieux mentionnés dans Les Cahiers de La Mothe, du n° 1 au n° 6

    > Les Cahiers de La Mothe sont disponibles par correspondance en adressant ses coordonnées postales et le règlement (13,30 € port compris) à l'ordre de "Association Pour La Mothe" à : M. Jean CHARLES, 3 rue Victor Hugo, 67204 ACHENHEIM

  • Les bâtons de procession à Trampot (88)

    > Conférence par Mireille-Bénédicte Bouvet, conservateur à l’Inventaire général de Lorraine, jeudi 17 septembre à 20h30 dans l’église de Trampot (ouest vosgien) sur le thème : « Un patrimoine méconnu : les bâtons de procession »

    > Exposition inédite d’une  série des statuettes ornant des  bâtons de procession samedi 19 septembre (10h00-12h30 et 14h00-18h30) et le dimanche 20 septembre (11h00-18h00)

    Entrée libre.

  • Plaques de cheminées héraldiques (fin XVe-XXe s.)

    Ce fort volume étudie particulièrement les plaques - encore appelées "taques" en Lorraine  - armoriées, hors celles aux armes de France. Dès l'apparition des premières plaques de cheminée, probablement à la fin du XVe siècle, les armoiries se sont emparées de leur surface comme elles participent de tous les décors dont celui des cheminées.

    L'auteur aborde l'histoire des techniques dans les forges avec une étude sur les prix, le transport et le marché des contrecoeurs dont celui des Maisons royales. Il décrit aussi le rôle des ornemanistes et sculpteurs sur bois qui créeront des modèles qui, imprimés dans le sable, donneront naissance à la plaque de fonte moulée. Enfin, il analyse avec érudition les subtilités des représentations héraldiques.

    Mais le grand intérêt de cet ouvrage réside dans le catalogue de 683 plaques de cheminée et modèles en  bois, des XVIe au XXe siècle, tous ornés d'armes dont beaucoup proviennent de Lorraine et des territoires avoisinants. L'approche chronologique du classement permet une meilleure compréhension de l'histoire et de l'évolution des décors des plaques.

    Un ouvrage de référence en la matière.

     

    ‡ Plaques de cheminées héraldiques. Histoire d'un support métallique des armoiries - fin XVe-XXe siècle, Philippe Palasi, éditions Gourcuff Gradenigo, 2014, 318 p., ill. (69 €).

  • Saône Lorraine : L'enfance costumée aux XIXe-XXe siècles à Hennezel en 2016

    En 2016, l'association Saône Lorraine présentera une exposition temporaire au musée du verre, du fer et du bois de Hennezel-Clairey sur le thème de "L'enfance costumée aux XIXe-XXe siècles".

    Afin d'enrichir cette rétrospective, les animateurs recherchent des costumes d'enfants couvrant cette période mais également des photographies ou tout document représentant des enfants costumés ou déguisés à l'occasion d'événements familiaux, scolaires, religieux ou festifs, jusqu'aux années 1950 (et si possible localisés en Lorraine).

     

    Δ Pour tout renseignement, contactez Jean-François Michel, président de Saône Lorraine : jean-f.michel@wanadoo.fr  

  • Notre-Dame de Bermont, la chapelle de Jeanne d'Arc

  • Dans l'atelier du graveur et imagier vosgien Jean-Paul Marchal

    Rencontre récente avec le maître graveur et imagier, Jean-Paul Marchal, dans son atelier sur les hauteurs d'Epinal.

    Notre artiste vosgien a toujours un projet de création d'avance : il travaille actuellement à une gravure sur bois représentant les différents lieux de culte d'Epinal (basilique Saint-Maurice, temple protestant, synagogue et mosquée) qui symbolisera la fraternité entre les religions et les croyants. Cette gravure sera présentée officiellement lors des Journées du Patrimoine de septembre prochain au musée de l'Imagerie.

    Le bonhomme prépare aussi une exposition d'oeuvres gravées anciennes revues et aménagées par le maître à la façon du célèbre graveur japonais Hokusai, pour lequel Jean-Paul Marchal voue une grande admiration.

    Son actualité, c'est aussi le versement de ses bois gravées aux archives départementales des Vosges (1867 au total !) : ceux-ci seront répertoriés, dûment décrits et numérisés afin de pouvoir être consultés par les chercheurs et le grand public.

    Un artiste de grand talent assurément. Et tellement attachant !

  • Luxeuil-les-Bains (70) : De Colomban à Luxeuil, de Luxeuil à l'Europe, des manuscrits en héritage (VIIe-XVIIe s.)

  • Alfred Renaudin s'expose au château de Lunéville

    En préfiguration du 150ème anniversaire de la naissance d'Alfred Renaudin (1866-1940), qui sera célébrée en 2016, le château de Lunéville présente une remarquable exposition des œuvres de cet artiste peintre lorrain, témoignant de la variété de ses talents.

    Expo' à voir jusqu'au 27 septembre 2015.

  • Val-et-Châtillon (54) : Journées du patrimoine naturel les 19-20 septembre 2015

  • Les "murs réclames" en Lorraine : appel à photographies

    Réclame pour la bière de Saint-Nicolas-de-Port à Châlaines (Meuse), cl. ©H&PB.

    Dans la perspective d'un prochain article à paraître dans La Nouvelle revue lorraine, nous recherchons des clichés de murs réclames peints pris en Lorraine (et uniquement !).

    Vous pouvez envoyer vos photos (de très bonne qualité cela va sans dire) avec indication du lieu de la prise de vue, à : histoireetpatrimoinebleurvillois@laposte.net   

    Les auteurs des clichés seront mentionnés dans le crédit photo.


    ... Alors à vos appareils photo et merci d'avance de votre collaboration !

  • Nancy : la chapelle Don Bosco bientôt démolie

    Depuis 1947, la chapelle Don Bosco, rue Vayringe à Nancy, accueille les paroissiens de ce quartier populaire situé entre Meurthe et canal.

    Cette modeste chapelle d'après-guerre, construite à l'économie, va être démolie afin de laisser la place à un "centre de vie" paroissial polyvalent.

  • Etat des lieux des châteaux des Vosges à l'abbaye Saint-Maur

    Le conférencier, Jean-François Michel, a brossé un tableau plutôt positif de l'état des demeures historiques vosgiennes [cl. ©H&PB].

    La vie des châteaux vosgiens n'est pas un « long fleuve tranquille ». Jean-François Michel en a décrit les heurs et les malheurs lors d'une passionnante conférence-diaporama à l'abbaye Saint-Maur.

    Si la Lorraine méridionale recense une centaine de châteaux et demeures historiques, seulement une poignée a retenu l'attention du conférencier afin de dresser un état des lieux de ces édifices emblématiques du patrimoine départemental.

    Après une période de mépris et habillés de légendes fantaisistes, nos châteaux vosgiens connurent leurs « trente glorieuses » grâce aux Journées du Patrimoine, au développement de l'archéologie et aux travaux de recherches universitaires. Et à la ténacité de propriétaires audacieux !

    A la faveur d'une mutation, plusieurs édifices castraux connurent une valorisation comme à Epinal, Fontenoy-le-Château, Parey-sous-Montfort ou Bourlemont. L'ouverture au public a aussi permis de mieux faire connaître certains châteaux (Thuillières, Darney, Beaufremont). Grâce à la ténacité de leurs propriétaires, d'autres connaissent de belles résurrections comme à Failloux ou au Bouzillon.

    Grâce à l'action de la Fondation du Patrimoine, certaines bâtisses connaissent des restitutions encourageantes comme à Dombrot-le-Sec, ou des restaurations discrètes mais de bon goût comme à Lichecourt et Sandaucourt. Malheureusement, on déplore plusieurs châteaux amputés comme à Saint-Baslemont, dégradé par plusieurs incendies, ou Les Petits-Thons, déménagé en partie aux Etats-Unis au début du XXe siècle...

    Jean-François Michel s'est aussi inquiété de l'avenir de plusieurs châteaux en cours de mutation : Pompierre, Senones, Isches, Vaudeville, Saulxures-les-Bulgnéville, et a partagé son indignation face à l'abandon d'autres, et notamment celui de Saulxures-sur-Moselotte qui est désormais à l'état de ruines.

    Globalement, le conférencier, qui est aussi délégué régional des Vieilles Maisons Françaises, s'est dit plutôt optimiste sur l'état général des demeures historiques vosgiennes ; il travaille d'ailleurs à un ouvrage à paraître fin 2015 qui fera le point sur ces châteaux et belles demeures des Vosges qui méritent d'être mieux connus. Pour être mieux appréciés.

  • Prière à Saint Louis, roi de France

    Saint Louis, basilique Saint-Pierre Fourier & Saint-Epvre, Mattaincourt, Vosges [cl. ©H&PB].

    Regardez-nous du haut du Ciel, Ô Saint monarque ! Et dans cette félicité éternelle que vous possédez, soyez sensibles à nos misères : tout indignes que nous sommes de votre secours, ne nous le refusez pas.

    Regardez d’un œil favorable ce royaume que vous avez si sagement gouverné, et si tendrement aimé. Si, par la corruption des vices qui s’y sont introduits depuis votre règne, la face vous en paraît défigurée, que cela même soit un motif pour vous intéresser, comme son roi, à le renouveler : si vous y voyez des scandales, aidez-nous à les retrancher.

    Étendez surtout votre protection sur notre auguste monarque. C’est votre fils, c’est le chef de votre maison, c’est l’imitation de vos vertus, c’est la vive image de vos héroïques et royales qualités : car il est comme vous le zèle de Dieu, il est comme vous le protecteur de la vraie religion, le restaurateur des autels, l’exterminateur de l’hérésie.

    Obtenez-lui les grâces et les lumières dont il a besoin pour achever les grands desseins que Dieu lui inspire ; que cet esprit de Sainteté qui vous a dirigé dans toutes vos voies vienne reposer sur lui ; qu’il nous anime nous-mêmes, et qu’il nous conduise tous à l’éternité bienheureuse. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

    Amen.

  • Bleurville (88) : les Amis de Saint-Maur en AG

    Les Amis de Saint-Maur ont tenu récemment leurs assises annuelles dans le cadre de l'ancienne abbatiale bénédictine du village.

    L'assemblée générale a rassemblé une quarantaine d'adhérents qui a entendu le président Alain Beaugrand rappeler les moments marquants de la saison 2014 à l'abbaye Saint-Maur et la trésorière Marie-Alix Baudry dresser le bilan financier de la doyenne des associations patrimoniales de la région.

    Un monument toujours animé. Le site a connu une fréquentation touristique stable avec cependant une tendance à la baisse depuis quelques années. L'absence de groupes de visiteurs explique en partie cette situation. Par ailleurs, les manifestations culturelles ont connu encore une bonne participation, notamment lors de la prestation du Choeur d'hommes de Nancy et du récital de musique Renaissance donné par Isabelle Frizac. L'exposition de peintures de Lina Blanc a permis à de nombreux visiteurs de découvrir le monument historique.

    Un bilan financier sain. L'association des Amis de Saint-Maur présente une situation financière saine mais plusieurs alertes ont été lancées par le président. « Nous devons faire face à une érosion du nombre de nos adhérents, les nouveaux ne compensant pas les départs. Par ailleurs, le désengagement financier massif des collectivités territoriales nous empêche d'envisager des projets de restauration voire de simples interventions de maintenance courante sur le bâti : cette situation obère gravement l'avenir de notre monument » a déclaré le responsable de la structure.

    Un appel est lancé auprès des adhérents afin qu'ils recrutent de nouveaux membres et qu'ils participent plus activement à la vie de l'association. Par ailleurs, Evelyne Barjolle ne souhaitant pas continuer à assurer le gardiennage de l'abbaye en 2016, l'association recherche d'ores et déjà un ou une guide pour la prochaine saison.

    Enfin, il a été décidé d'augmenter légèrement le montant de la cotisation de base, celle-ci n'ayant pas été révisée depuis plus de 20 ans.

     

    L'abbaye Saint-Maur est ouverte au public jusqu'au 30 août, du jeudi au dimanche de 14 h à 18 h.

  • La Nouvelle revue lorraine n° 33 : quel avenir pour nos églises ?

    Devenir de la région Lorraine, devenir de nos églises... Jean-Marie Cuny pose la question dans la dernière livraison de La Nouvelle revue lorraine. Plus que jamais, il faut que les Lorrains s'approprient leur histoire et leur culture afin de mieux aimer et mieux défendre leur région menacée par la réforme territoriale de la grande région "Alca" ou "Acal". Bref, une horreur.

    A lire dans le numéro 33 de août-septembre :

    - hommage vendéen à Jean-Nicolas Stofflet à Bathelémont
    - dossier : le devenir de nos églises lorraines
    - un champion lorrain injustement éclipsé par son épouse : le colonel de Saint-Balmont
    - un vosgien dans l'Essonne
    - tisserands des Vosges
    - la maison et les habitants des "Hauts"
    - un pionnier de l'aviation : Pierre-Marie Bournique
    - début de la Grande Guerre : témoignage d'un habitant de Pagny-sur-Moselle
    - une famille lorraine : le Michel
    - de l'église Saint-Joseph au temple Saint-Jean de Nancy
    - un lorrain oublié : Pierre-François Viriot
    - les compagnons du comte de Lobau
    - le maréchal de France Gabriel Jean Joseph Molitor
    - mobilier lorrain à l'époque napoléonienne
    - les Vierges à l'Enfant du musée de la Cour d'Or de Metz

    Et les rubriques habituelles : l'édito' du Jean-Marie, les infos lorraines et les recensions de livres.

     

    ‡ La Nouvelle revue lorraine est disponible sur abonnement en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (38 €) à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE.

  • "Charmes et la moyenne Moselle" : les actes des JEV 2014 en souscription

    Les actes des Journées d'études vosgiennes 2014 seront présentés officiellement à Charmes le 2 septembre prochain.

    Les personnes intéressées par cette publication éditée par la Fédération des sociétés savantes des Vosges, peuvent souscrire jusqu'au 31 août au prix de 30 € (frais de port de 5 € en sus).

    >> Coordonnées postales et règlement par chèque (ordre de " FSSV ") à envoyer à : FSSV, 167 rue de l’église, 88500 FRENELLE-LA-GRANDE

     

     

     

     

  • Le fromage de la Vosgienne

    Dans la cave d’affinage de la ferme « Au petit gravier » à Saulxures-sur-Moselotte, il est un fromage que Laura Vaxelaire surveille comme le lait sur le feu. C’est le petit dernier : Cœur de massif.

    Sous une croûte qui s’est bien développée depuis la fin juillet, la pâte a sans doute commencé à révéler ce côté souple et fruité qui est recherché par ses concepteurs : les éleveurs de l’organisme de sélection de la race bovine vosgienne.

    « Cela fait deux ans que l’on travaille sur ce fromage à base de lait de vosgiennes. Au départ, on voulait que cette race ait son munster, explique Lionel Vaxelaire, propriétaire d’un troupeau d’une trentaine de têtes. Mais on s’est rendu compte que l’on ne faisait pas le poids. »

    C’est alors que l’organisme présidé par Florent Campanello, éleveur de vosgiennes en Alsace, a pensé élaborer son propre fromage. « On voulait un fromage de garde, style tomme ou bargkass », précise Lionel Vaxelaire qui, avec ses deux associés Claude et Laura, transforme déjà le lait de ses bêtes pour en faire plusieurs spécialités : petits frais, bargkass, munster, camembert, yaourt… « Là, on voulait quelque chose d’un peu différent de ce qui se fait dans chacune des fermes ; on recherchait une recette unique », résume Laura Vaxelaire qui s’est totalement investie dans le projet.

    Des éleveurs du massif, qu’ils soient en exercice sur le versant alsacien ou vosgien, ont donc apporté leur spécialité maison pour qu’elle soit dégustée. « Puis on a goûté les tommes des autres régions de France et on a défini ce que l’on voulait », raconte Lionel qui fait partie des huit éleveurs qui se sont dévoués à la cause du "Cœur de massif". Une cause qui n’est pas seulement gastronomique ; l’ambition est aussi et surtout de développer la race vosgienne sur une zone allant du nord des Vosges à la limite de la Moselle jusqu’au nord de la Haute-Saône.

    À partir de là, avec l’aide et les conseils d’une technicienne de l’association des producteurs de munsters fermiers, quatre recettes différentes ont été mises au point. Elles ont été départagées après dégustation par le groupe de travail. « Il a ainsi été décidé qu’après deux mois et demi voire trois mois d’affinage, c’était le meilleur moment pour manger ce Cœur de massif », informe Laura qui a la charge de faire « mûrir » les fromages maison à la ferme à Saulxures.

    On ne saura donc pas grand-chose de la recette retenue ; secret de fabrication oblige. Tout ce que l’on sait, c’est que les premiers fromages (dont le nom a été déposé) ont déjà été moulés et mis à l’affinage par les huit éleveurs de vosgiennes formés. De manière à ce que ces spécialités puissent être apportées, découpées, goûtées et appréciées lors des Journées d’octobre de Mulhouse, salon qui draine jusqu’à 140 000 visiteurs. En tout cas, à Mulhouse où il fera sa première sortie officielle comme dans les Vosges, le Cœur de massif fait déjà saliver. Mais attention, il n’y en aura pas pour tout le monde !

    [d'après Vosges Matin]

  • Nancy : Saint-Georges ferme ses portes

    La porte Saint-Georges, un des éléments architecturaux le mieux conservé de l'ancien rempart de la cité ducale, est en plein chantier.

    La ville fait actuellement poser des grilles sur les portes piétonnes et charretières, sur le modèle de celles qui équipent désormais la porte de la Craffe, en Vieille Ville.

    Par ailleurs, l'accès à la terrasse de la porte est également en cours d'aménagement.

  • Autour du château fort de Dommartin-sur-Vraine (Vosges)

  • L'ossuaire du cimetière Saint-Hilaire de Marville en travaux

    [Vosges Matin]

  • L'Echo des Trois Provinces d'août-septembre est paru !

    L'autre numéro estival de L'Echo des Trois Provinces est paru ! Il nous offre son lot de manifestations qui animeront encore l'été au Pays des Trois Provinces, région des confins des Vosges, de la Haute-Marne et de la Haute-Saône.

    Son sommaire présente aussi une sélection d'articles sur l'histoire et la vie des habitants de ce pays rural :

    - Saint Valbert à Fouchécourt (88)

    - les visites des villages de Fouchécourt, La Roche Morey et Pressigny

    - le 14ème centenaire de saint Colomban à Luxeuil-les-Bains

    - une librairie-bouquinerie à Châtillon

    - les Cahiers de Melle Marchal de Lamarche

    - le médecin militaire Nicole Mangin à Boubonne-les-Bains

    - Nathalie Renault-Garcin, éducateur canin à Isches

    - l'Etable des Arts à Châtillon

     

    L'Echo des Trois Provinces est distribué gratuitement sur sa zone d'activité. Il est aussi disponible sur abonnement (24 €). Renseignement : tresorerie.adp3p@Yahoo.fr

  • La nouvelle vie du couvent des Cordeliers des Thons (88)