[L'Abeille]
Notre patrimoine - Page 25
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Et si nos paysages disparaissaient ?
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Zoom sur Bocquegney et Hennecourt avec Maisons paysannes des Vosges
[Vosges Matin]
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Cornimont (88) : les nouvelles cloches baptisées devant 1200 fidèles
Le baptême de Jeanne et Louise, les deux nouvelles cloches de l’église de Cornimont, a eu lieu début octobre devant plus de mille paroissiens. Une cérémonie très rare à laquelle aont assisté leurs parrains et marraines, parmi lesquels le comédien Robert Hossein, son épouse et Fernande Claudel, âgée de 102 ans.
« Nous vivons aujourd’hui un moment historique », rappelle l’abbé Arnaud Meyer, curé de la paroisse, durant la cérémonie. Le baptême de cloches est en effet un rite extrêmement rare de nos jours. Celui de Jeanne et Louise a eu lieu ce dimanche, dans une église pleine à craquer, en présence de leurs parrains et marraines. L’acteur Robert Hossein et son épouse Candice Patou-Hossein, Fernande Claudel, âgée de 102 ans, le frère Rupert et Sandrine Didierlaurent ont proclamé le prénom des deux cloches. Avant de tinter et remplir l’église de leur son harmonieux. « Avoir été choisie comme marraine est une grâce, nous vivons un moment extraordinaire, c’est comme si nous baptisions un enfant », a commenté, émue, Candice Patou-Hossein. Installées au pied de l’autel, couvertes de fleurs, les deux élégantes héroïnes du jour sont photographiées sous tous les profils.
L’émotion est palpable tout au long de la messe. Quand la musique de Jeanne et Louise a retenti pour la première fois. Puis lorsque Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, les a baptisé. Émotion aussi au moment où les 1200 personnes présentes se sont levées pour applaudir longuement les deux cloches qui reçoivent pour mission de « chanter pour toujours la gloire de Dieu ».
À chaque nouvelle séquence de la messe, Fernande Claudel se lève, parfois aidée par ses voisins. La petite dame de 102 ans est la marraine de Jeanne. C’est elle qui, à l’issue de la cérémonie, a offert la traditionnelle boîte de dragées. Un moment touchant puisque la plupart des convives ne s’y attendaient pas. Il n’y en a pas pour toute l’église mais chacun repart tout de même avec son faire-part.
[d’après Vosges Matin]
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L'Ecole de Nancy face aux questions politiques et sociales de son temps
Si l'Art nouveau est bien un symbole de la Belle Epoque, c'est à rebours du mythe décrivant des artistes en quête de formes voluptueuses dans un âge d'or crépusculaire. En effet, la Belle Epoque est une période plus troublée que ne le laisse supposer sa légende.
Né dans le contexte lorrain de l'après-Sedan, le mouvement Art nouveau nancéien a une propension à se mobiliser sur les nombreuses questions politiques et sociales d'alors - l'annexion de l'Alsace-Moselle, l'affaire Dreyfus, l'anticléricalisme, les revendications ouvrières -, attisé en cela par les personnalités exceptionnelles de ses deux présidents, Emile Gallé puis Victor Prouvé, républicains fervents qui investissent le champ politique.
Cet ouvrage, à travers les chefs-d'oeuvre de Gallé, Prouvé, Daum et bien d'autres, permet de découvrir un aspect passionnant et méconnu de l'Art nouveau et de ses implications dans la politique et la société en Lorraine et en France.
‡ L'Ecole de Nancy face aux questions politiques et sociales de son temps, collectif, Somogy éditions d'art, 2015, 224 p., ill. (29 €).
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Saône vosgienne : le Club vosgien aux petits soins avec les roches remarquables du secteur
Derrière les nombreux monticules dits « remarquables » du secteur, il y a une pléiade de bénévoles du Club vosgien qui prend le temps, deux fois par mois, d’effectuer un travail de nettoyage parfois acrobatique.
Les bénévoles du Club vosgien remettent en valeur les sites remarquables de la Saône vosgienne. Ils consacrent une journée d’entretien des sentiers deux fois par mois. Un travail de « pro », sous la pluie ou au froid, dans la boue ou dans les ronces.
Le président Daniel Aubertin et son équipe se sont attachés dernièrement à remettre en valeur plusieurs sites remarquables que le promeneur ne remarque pas forcément : les massives roches en grès des Vosges qui se dissimulent aux regards parmi les taillis et broussailles.
Tel le « Sentier des Roches » (secteur de Bleurville/Nonville), qui tire bien sûr son nom de quatre blocs rocheux aux noms originaux. Outre les « Roches du Mulot », la « Cave Enfaroche » et celle du « Cul de la femme » en forêt de Bleurville, la « Roche à cerises » (près de la maison forestière de Relanges) porte une guirlande de créneaux d’une douzaine de centimètres de hauteur (font-ils penser à des cerises sur une branche ?). La « Roche dolmen » (entre Nonville et Belmont-lès-Darney) évoque les mégalithes bretons. La « Roche à pots » arbore 4 ou 5 grosses cupules, aussi mystérieuses que celles de la « Roche du Mulot » à Bleurville ou du « Pas de Saint Gibert » à Martinvelle. Quant à la « Roche Caillou », derrière le château de Lichecourt, c’est un bel échantillon de « pudding », dont la ressemblance avec une brioche aux raisins ne doit pas tromper les gourmands… A Châtillon-sur-Saône, la « Petite Source », en bordure du sentier « De Rome à la Renaissance » a déjà été restaurée voici quelques années, a vu réapparaître son inscription latine « similis fonti» qui rappelle l’intérêt des Gallo-Romains pour l’hydrographie. Une croix gravée sur un socle triangulaire au pied du rocher rattache l’endroit à la christianisation tardive de notre région. Et à Monthureux la « Roche du Père Maire » et sa grotte, une idée de promenade supplémentaire est offerte : d’autres roches remarquables sont visibles, la « Roche du serpent », une seconde qui abrite aussi une grotte, et une troisième ressemblant à une tête de canard mais qui n’a toujours pas de nom… Toutes les propositions sont possibles pour leur attribuer un jour un nom.
Il faut saluer le travail de bénévoles du Club vosgien qui ont effectué ce nettoyage délicat. La forêt n’a certainement pas encore livré tous ses trésors : elle est toujours prête à accueillir ceux qui ont des yeux pour voir et du temps pour s’émerveiller.
[d'après Vosges Matin]
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Mirecourt : Un nouveau chemin de croix pour l’église Notre-Dame
Un nouveau chemin de croix apparaîtra sur les murs intérieurs de l’église Notre-Dame en mai prochain, coïncidant avec le Couvige. L’artiste Marie Dreux y réalisera une rencontre entre la sculpture et la dentelle.
L’abbé Beligné s’est enthousiasmé du succès de la souscription pour un nouveau chemin de croix.
Difficile d’évaluer l’époque exacte à laquelle lechemin de croix actuellement en place a été installé à l’intérieur de l’église Notre-Dame, à gauche du maître autel. On pourrait situer la création du chemin aux alentours des années 1950, mais rien n’est moins sûr. Toujours est-il que la dizaine de petites croix en bois restant encore accrochée au murméritait une sérieuse réhabilitation. Les exemplaires absents résultant sans doute d’une action humaine mal intentionnée.
Au milieu de ses paroissiens, l’abbé Beligné s’était alors penché sur la question afin de rétablir cette tradition catholique. L’idée d’une rénovation du chemin de croix est née en 2013. Une rencontre avec Marie Dreux,du Couvige international, sculpteur-céramiste installée dans la région du Puy-en-Velay, révèle Denis Beligné, prêtre modérateur de la paroisse Saint-Pierre-Fourier.
Le membres de la paroisse se sont réunis afinde déterminer la faisabilité du projet. « J’ai été ravi de enthousiasme collectif. En moins de trois semaines, nous avons recueilli des promesses de don équivalent à 6 000 euros, somme nécessaire pour la fabrication des quatorze plaques en bas-relief de 45 cm. Avec l’accord du conseil économique de la paroisse, la commande des 14 œuvres a été confirmée. L’installation devra être terminée avant le prochain couvige international, les samedi 7 et dimanche 8 mai prochain », détaille l’abbé Beligné, littéralement aux anges avec ce succès populaire.
Alors que Marie Dreux a déjà réalisé quelques stations, la particularité de ces sculptures réside dans l’intégration de motifs en terre cuite. « Cela traduit une rencontre de ladentelle, tradition ancestrale de Mirecourt, et de la sculpture ».
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L'Echo des Trois Provinces d'octobre-novembre 2015
Fidèle au rendez-vous, tous les deux mois, L'Echo des Trois Provinces , apporte son lot d'informations et d'anecdotes historiques aux habitants des confins de la Lorraine, de la Franche-Comté et de la Champagne.
Au sommaire de ce numéro automnal :
- Châtillon-sur-Saône : nobles et notables à travers les registres de catholicité
- les trente glorieuses
- Villars-Saint-Marcelin, prémonitoire
- les Cahiers de Melle Marchal de Lamarche
- la chapelle Saint-Basle de Lignéville
- pensée du jardinier
- histoire de la cuisine
- l'énigme des 3 Provinces
- les visites de l'été
- la fontaine de Monthureux-sur-Saône
- le tour des 3 Provinces à vélo
- les Thons : bénédiction de l'oratoire en forêt
- le projet PNR des Sources de Saône & Meuse
- H comme houblon
- la vie des associations
- les animations au Pays des Trois Provinces
‡ L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement. Renseignements : tresorerie.adp3p@Yahoo.fr
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Le numéro automnal du Pays lorrain est paru
La revue trimestrielle du Musée Lorrain et de la Société d'histoire de la Lorraine, Le Pays lorrain, propose à ses lecteurs un riche sommaire dans sa livraison d'automne :
- le monnayage des grandes abbayes vosgiennes, par Dominique Flon
- petites histoires d'Avioth révélées par un réchaud de la Renaissance, par Richard Dagorne et Nolween Maroteaux
- l'hôtel de Soubise, dernière empreinte parisienne d'une famille de sculpteurs lorrains : les Jacquin, par Jean-François Michel
- l'abbaye de Belchamp au XVIIIe siècle décrite par le prieur Antoine du Moulin, par Cédric Andriot
- Richard Mique, architecte de Stanislas : un imitateur de Blondel ?, par Aurélien Davrius
- l'industrie lorraine de l'ameublement : des heures de gloire au déclin, par Jean-Charles Vogley
- la chapelle Simon : l'art funéraire et l'Art déco à Nancy, par Soonok Ryu
- un petit garçon dans la Grande Guerre, par Colette Méchin
- Albert France-Lanord et la restauration du vase de Vix, par Félicie Fougère‡ Rappelons que Le Pays lorrain est disponible sur abonnement en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (39 €, à l'ordre de "Le Pays lorrain") à : LE PAYS LORRAIN, 64 GRANDE RUE, 54000 NANCY, ou achat au numéro à l'accueil du Musée Lorrain.
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Benoît Taveneaux, brasseur d’histoires
Belle actualité pour le président du Musée français de la brasserie, qui sort une 4e monographie consacrée précisément à l’épopée des Grandes brasseries de Saint-Nicolas. Rencontre.
Le format de son livre lui ressemble : carré, mais amical et souple, rigoureux mais ouvert sur une culture qui trempe toujours sa plume dans l’histoire des hommes et femmes qui ont fait la brasserie lorraine.
Benoît Taveneaux, dont toute la vie professionnelle a tourné autour de l’éducation populaire et de la vie de quartier, est devenu historien – et il a de qui tenir avec son père René qui fut le grand historien du jansénisme en Lorraine ! -, mais est resté un éternel directeur de MJC. Il a vieilli, comme tout le monde, mais il a su rester jeune, comme le confirme son dernier bébé, consacré aux « Grandes brasseries de Saint-Nicolas-de-Port ». La première question qui vient à l’esprit, c’est : « Pourquoi si tard ? » Alors même qu’il préside l’association du musée et qu’il a déjà traité des brasseries de Tantonville, Maxéville ou Champigneulles.
« Je sais on me pose parfois la question. Le hic à Saint-Nicolas, c’est que les témoins de la fermeture de la brasserie sont encore là. Les plaies se referment doucement. Les 103 salariés licenciés en 1985 sont encore un peu amers et on peut les comprendre », explique l’auteur, qui a travaillé sur des archives, de nombreux témoignages de première main et a puisé dans ses propres souvenirs. Saint-Nicolas-de-Port et son musée ont fait passer l’incroyable aventure de la brasserie Moreau, dans le domaine de l’histoire brassicole autour d’un lieu unique. Une sorte de cathédrale Art déco, appelée affectueusement « le minaret » par les anciens brasseurs et signée Fernand César. C’est son père, Félicien, architecte d’origine belge, qui est l’auteur du Crédit Lyonnais rue Saint-Georges, dont la façade classique cache une splendide verrière École de Nancy.
Parce que les plaies sont encore vives, même trente ans après, Benoît Taveneaux a su donner du temps au temps et a été récompensé : « des salariés qui avaient juré ne plus jamais remettre les pieds à la brasserie sont venus quand j’ai sorti l’ouvrage. J’étais heureux, car c’est le signe qu’on peut en parler ». Si la défection de Stella Artois, qui rachète le site en 1972, puis la fermeture en 1985, ont été si douloureuses, c’est que la Brasserie de Saint-Nicolas-de-Port était un lieu atypique. Une brasserie familiale différente de l’épopée de Tantonville, véritable saga brassicole et loin également du destin de la brasserie de Maxéville, fit faire un bond scientifique au brassage, tandis que Champigneulles inaugurait la brasserie-industrie et l’arrivée dans le monde de la bière des requins de la finance et du CAC 40. Tout Benoît Taveneaux est contenu dans ce livre si intime, fait de vapeurs, d’odeurs de malt, au pied de cette chaudière cuivrée et brillante et de sa chambre à houblon, dont les effluves, trente ans après la fermeture, sont toujours aussi persistants.
[source : ER]
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Chanson d'automne
Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon cœur
D’une langueur
Monotone.Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleureEt je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.Paul Verlaine
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Charmes et la Moyenne-Moselle
La Fédération des Sociétés savantes des Vosges publie les actes des 16èmes Journées d’études vosgiennes qui se sont tenues à Charmes en octobre 2014.
Après une mise à jour géologique sur les paysages du pays de Charmes, l’ouvrage aborde ses transformations territoriales, l’histoire de la ville depuis l’implantation gallo-romaine et son évolution du Moyen Âge à nos jours. Il propose des rencontres avec les hommes et les femmes du canton, obscurs ou célèbres, et visite quelques richesses du patrimoine architectural comme la maison des templiers de Xugney ou l’église romane de Vomécourt-sur-Madon.
Le tronçon de la vallée de la Moselle étudié fut un centre important de l’activité industrielle et artisanale, brasseries, dentelle, textile, verrerie et métallurgie, implantée entre la rivière, le canal des Vosges, le chemin de fer et la RN57. Aujourd’hui, la disparition de certaines de ces industries pose la délicate question du devenir des friches, mais surtout celle de la redistribution de l’emploi sur un bassin dilaté. En cette période de mutation profonde de l’organisation territoriale et des structures industrielles, plusieurs communications fournissent des analyses de la situation géographique et économique actuelle, et offrent ainsi des clés de compréhension précieuses pour tous les décideurs et acteurs de la refondation du territoire.
Le centenaire du premier conflit mondial est l’occasion de revisiter le champ de la guerre et du nationalisme. L’évocation de la personnalité de deux chantres de celui-ci, le peintre Alphonse Monchablon et l’écrivain Maurice Barrès, précède trois études sur les enjeux stratégiques et les combats de la Trouée de Charmes. Encore proche, le drame de la Seconde Guerre mondiale est abordé sous plusieurs angles : les usines Junkers, la destruction de la ville, la déportation des hommes et la reconstruction.
L’ouvrage renouvelle profondément les connaissances sur le passé, l’actualité et le devenir de Charmes et de son canton, de la vallée de la Moyenne-Moselle, et leur place au cœur du Sillon lorrain.
‡ Charmes et la Moyenne-Moselle. Actes des 16èmes Journées d’études vosgiennes 2014, Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson (dir.), Fédération des sociétés savantes des Vosges, 2015, 525 p., ill., cartes (35 €).
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Nancy commémorera en 2016 le 250e anniversaire du rattachement de la Lorraine à la France
En 2016, sera célébré le 250e anniversaire de la réunion de la Lorraine à la France. Les duchés sont en effet revenus à la France le 23 février 1766, jour de la mort de Stanislas Leszczynski, ancien roi de Pologne, beau - père de Louis XV et dernier duc de Lorraine. Cette célébration a été mise au nombre des Commémorations nationales de 2016 par le Ministère de la Culture et de la Communication.
Nancy prendra part à cet anniversaire en proposant au grand public une série de manifestations culturelles initiées et développées par ses musées, les bibliothèques et les services d’archives. L’un des moments forts de cette programmation sera l’exposition temporaire que le Palais des Ducs de Lorraine – Musée lorrain consacrera, dans la Galerie des Cerfs, à compter du mois de juin, aux relations entre l’espace lorrain et la France entre la fin du XVe siècle et 1766.
Intitulée (provisoirement) « Par le fer et par le sang. Une histoire des relations entre la Lorraine et la France », cette exposition proposera aux visiteurs de découvrir les relations tumultueuses entre les duchés de Lorraine et de Bar et le royaume de France durant l’époque moderne. Dans une Europe dominée par la France et l’Empire, les ducs de Lorraine tentent en effet de mener une politique d’indépendance, pour la reconnaissance de leurs Etats. Partagée entre les Valois, les Bourbon et les Habsbourg, avec lesquels elle noue d’innombrables alliances, la famille de Lorraine sera pourtant contrainte de céder ses Etats en 1737, sur le grand échiquier diplomatique international.
Préfigurant une des importantes sections du futur parcours historique du musée, cette exposition sera l’occasion de présenter des œuvres rénovées à la faveur des campagnes de restauration développées en lien avec l’Etat et la Région Lorraine, et d’expérimenter plusieurs dispositifs de médiation numérique (livres virtuels, cartes animées, zooms sur une œuvre et film de jonction).
En raison de l'importance de ce projet, que ce soit au niveau scientifique ou du territoire sur lequel il est développé, il est envisagé de demander, d'une part le label d'intérêt national auprès du Ministère de la Culture et de la Communication, d'autre part, des soutiens financiers à différents partenaires, et enfin, des liens étroits avec l'ensemble de la communauté scientifique et culturelle sont engagés.
[source : Ville de Nancy]
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Vittel (88) : la Croix Blanche restaurée
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Bruyères (88) : une Vierge installée dans l’oratoire restauré
L'oratoire de la Ferme des Anges restauré [cl. Ass. nationale des oratoires de France et d'Europe].
Grâce à la persévérance de bénévoles et d’adhérents de l’association nationale pour la sauvegarde des oratoires de France et d’Europe, les travaux de restauration de l’oratoire de bord de route dit de « la Ferme des Anges », à proximité de Bruyères, sont achevés ; la niche en grès rose des Vosges a été peinte en bleu et une très belle grille en fer forgé ouvragé a été posée.
L’association nationale a offert la statue de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, qui donne sens à ce bel édifice et qui occupe la niche laissée vide depuis la dégradation de la précédente statue.
Statue et oratoire rénové seront prochainement solennellement bénis.
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La Nouvelle revue lorraine n° 34 : grande histoire et petits soldats...
Clin d'œil à nos valeureux soldats de toutes les époques dans cette dernière livraison de La Nouvelle revue lorraine. Petits soldats de bois de Michel Kieffer, grands soldats du 516e régiment du train d'Ecrouves et méchante soldatesque de la guerre de Trente Ans qui apporta la peste à Vaxoncourt...
Ce numéro ne parle bien sûr pas que de militaires : le lecteur visitera les couloirs du temps et de l'histoire de notre Lorraine à travers un sommaire varié :
- Berce branc-ursine et "herbe du diable"
- grande histoire et petits soldats
- la lorraine thermale : Amnéville, Bains-les-Bains, Martigny-les-Bains, Contrexéville, Bourbonne-les-Bains
- Alfred Mézières (1826-1915)
- les églises de Vigneul-sous-Montmédy
- la peste à Vaxoncourt au XVIIe siècle
- le culte de la déesse Raison et de l'Etre suprême à Saint-Jacques de Lunéville
- la Meuse en cartes postales
- Adolphe Demange, un portraitiste lorrain
- le garde-manger
- le munster et les vacances dans les années 1950
- une tempête dans un verre d'eau
- le 516e régiment du train d'Ecrouves
- les mirabelles
- mirabelles de Lorraine, évidemment !
... Et les rubriques habituelles : l'édito' de Jean-Marie Cuny, les infos lorraines, les livres.
Le rédacteur en chef nous annonce que La Nouvelle revue lorraine ouvre prochainement son site Internet afin de mieux se faire connaître auprès des Lorrains et de tous les amoureux de l'histoire, des traditions et des terroirs où qu'ils se trouvent dans le monde. Nous vous en reparlerons prochainement.
‡ La Nouvelle revue lorraine est disponible sur abonnement en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (38 €, 6 numéros, ou achat au numéro : 10 € port inclus) à l'ordre de "SEP Helenus - La Nouvelle revue lorraine" à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE.
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Saint-Dié-des Vosges : Restauration du reliquaire de saint Dié
La paroisse cathédrale de Saint-Dié-des-Vosges a confié à la manufacture d'émaux Saint Jean l'Aigle de Longwy la restauration du reliquaire et la création de la châsse de saint Dié, le patron de la cathédrale du diocèse vosgien.
Scellées dans le reliquaire originel restauré, les reliques du saint reposent désormais dans une nouvelle châsse créée en acier inoxydable, chêne et émaux par l'artiste Jacques G. Peiffer.
Rappelons que saint Dié - ou Déodat -, né vers 600, était évêque de Nevers lorsqu'il prit part au Concile de Sens en 656. Il se fit ensuite ermite et bâtit un monastère dans les Vosges ; c'est autour de cette fondation érémitique que s'est construite l'actuelle ville de Saint-Dié-des-Vosges dont la cathédrale de grès rouge conserve les insignes reliques du saint homme, mort en 679.
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Les Vallois (88) : inauguration d’une statue de saint Michel archange
A l’issue de la messe dominicale célébrée en l'église Saint-Michel des Vallois, une statue du saint archange a été dévoilée et bénie.
La statue est installée dans la niche située au-dessus du grand portail d’entrée de l'édifice. La bénédiction a été donnée par l’abbé Jean-Marie Lallemand, en présence du diacre Alain Gérard et de Henri Côme, responsable laïc de la grande paroisse Saint-Martin de la Forêt, devant plus d’une centaine de fidèles rassemblés pour l’événement.
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Nancy : lifting pour la Villa Majorelle
[ER]
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Bruyères (88) : achèvement de l'aménagement de l'oratoire de la Ferme des Anges
[Vosges Matin]
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Voyage à Rome avec les Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains en décembre
[ER]
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Saint-Dié-des-Vosges (88) : Journées d'études vosgiennes les 23, 24 et 25 octobre 2015
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Vol de statues dans le cimetière de Louvemont (52)
On nous signale un vol commis dans le cimetière de Louvemont (Haute-Marne, canton de Saint-Dizier).
Deux statues en fonte qui ornaient une tombe ont été dérobées. Il s’agit d’une Vierge et de saint Nicolas (en fait un saint évêque auquel ont été ajoutés les enfants dans le saloir à ses pieds).
Les statues proviennent de la fonderie de l’Union internationale artistique de Vaucouleurs (Meuse). La sculpture de la Vierge Marie présente un cachet certain, saint Nicolas est plus classique.
Plainte a été déposée à la gendarmerie. Des vols similaires ont eu lieu à plusieurs endroits en Haute-Marne.
Exercez votre vigilance notamment chez les brocanteurs, sur les vide-greniers ou sur les sites de vente Internet où ces statues peuvent être mises en vente.
>> Contact : philippe.raulet3@orange.fr
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Vol de statues dans le cimetière de Louvemont (52)
On nous signale un vol commis dans le cimetière de Louvemont (Haute-Marne, canton de Saint-Dizier).
Deux statues en fonte qui ornaient une tombe ont été dérobées. Il s’agit d’une Vierge et de saint Nicolas (en fait un saint évêque auquel ont été ajoutés les enfants dans le saloir à ses pieds).
Les statues proviennent de la fonderie de l’Union internationale artistique de Vaucouleurs (Meuse). La sculpture de la Vierge Marie présente un cachet certain, saint Nicolas est plus classique.
Plainte a été déposée à la gendarmerie. Des vols similaires ont eu lieu à plusieurs endroits en Haute-Marne.
Exercez votre vigilance notamment chez les brocanteurs, sur les vide-greniers ou sur les sites de vente Internet où ces statues peuvent être mises en vente.
>> Contact : philippe.raulet3@orange.fr
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Des éléments de fortification du XVIIe siècle mis au jour à Nancy
Les archéologues de l’Inrap continuent leurs sondages sur le chantier du nouveau quartier Nancy Grand-Cœur, boulevard Joffre, à proximité de la gare.
Ils ont mis au jour tout récemment les vestiges du bastion de Saurupt, construit au XVIIe siècle sous le duc Charles III puis détruit par ordre de Louis XIV lors de l'invasion française. « Le but de ce diagnostic archéologique est d’estimer l’état de conservation ...des fortifications », explique Jude Rémy, archéologue responsable de l’opération. « Nous sommes sur un ouvrage avancé et nous cherchons l’extrémité du bastion. Pour l’instant, nous avons trouvé l’escarpe du mur côté ville, avec le soubassement. Le mur a une épaisseur de 3 ou 4 mètres et a été miné à la poudre noire ». Les diagnostics archéologiques menés depuis plusieurs semaines sur le chantier poursuivent plusieurs objectifs : repositionner l’ouvrage sur les cadastres de la ville et donner des informations aux archéologues sur la façon dont ont été construites et démolies les fortifications. « Les sondages que nous effectuons nous permettent de redessiner très précisément sur un plan les fortifications qui existaient à l’époque de Charles III », souligne Jude Rémy. « On se rend compte aujourd’hui dans le détail que les murs ne sont pas construits comme ils apparaissent sur d’anciennes gravures ».
Prochainement, les archéologues entameront un nouveau sondage, près de la caserne des pompiers, afin d’en savoir plus sur le profil des fossés.
[source : ER]
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Lignéville (88) : les travaux se poursuivent à la chapelle Saint-Basle
L'essentiel de la restauration est achevée depuis 2014 à la chapelle Saint-Basle de Lignéville.
Cependant, il reste à reprendre la voûte de la travée d'entrée (ancienne voûte du XIIe siècle, jadis en pierre) qui, à la suite de nombreux avatars, avait été refaite en plâtre en 1939.
Après sa démolition, en 2013, la forme a été conservée et utilisée pour les travaux actuels effectués par une entreprise locale qui utilise des matériaux modernes pour l'application du plâtre et qui va restituer une agréable voûte à arêtes.
Un ensemble simple et harmonieux comme il sied à cette chapelle chargée d'histoire.
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Le 'Conseil' de Jehanne d'Arc convoqué à Notre-Dame de Bermont
Les deux nouvelles statues bénies lors des IIèmes Journées johanniques de Bermont : sainte Thérèse de Lisieux et sainte Clotilde [cl. ©H&PB].
Les IIèmes Journées johanniques se sont tenues les 26 et 27 septembre à l'ermitage de Bermont (Vosges, commune de Greux) autour du thème du "Conseil de Jehanne". Rappelons que Jehanne aimait fréquenter ce saint lieu où elle se rendait presque chaque samedi afin d'y prier Marie et d'y déposer des cierges.
Par "Conseil", nous devons entendre l'intervention divine qui s'est manifestée auprès de Jehanne par l'entremise de l'archange saint Michel et des saintes Catherine et Marguerite. L'abbé Patrick du Fäy, de la Fraternité Saint-Pierre, a abordé ce thème en tentant une approche de ce phénomène surnaturel qui est signe de contradiction pour nos contemporains, comme il le fut d'ailleurs à l'époque de Jehanne. Marie-Paule Renaud, historienne de Jehanne d'Arc, a expliqué la grande variété des représentations des "voix" à travers l'art (peinture, sculpture, vitrail). Enfin, Marie-Véronique Clin, ancienne collaboratrice de Régine Pernoud, a resitué les travaux de recherches sur Jehanne menés par l'historienne, et les difficultés qu'elle a rencontré au sein même de l'université pour faire accepter certaines vérités sur Jehanne d'Arc.
Dimanche, lors de la messe célébrée dans la chapelle Notre-Dame de Bermont, le RP Jean Bosco, bénédictin à l'abbaye Saint-Joseph de Clairval à Flavigny-sur-Ozerain (21), a béni les deux nouvelles statues sculptées par ses soins : sainte Clotilde et sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, deux saintes liées à la spiritualité johannique.
Lors de ces Journées, Alain Olivier, président de l'association Notre-Dame de Bermont-Sainte Jehanne d'Arc, a présenté aux participants le projet auquel collabore l'association avec deux autres structures johanniques nationales : l'installation en Russie d'une reproduction de la statue du sculpteur Boris Lejeune dédiée à Jehanne d'Arc, installée à proximité de la chapelle de Bermont. Il s'agit, pour les johannistes français, de remercier la Russie pour son action en faveur de la protection des chrétiens d'Orient.
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Nancy : 150e anniversaire du Couronnement de Notre-Dame de Bonsecours
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L'ancienne église Notre-Dame de Médonville (88)
[Vosges Matin]
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IIèmes Journées johanniques à Notre-Dame de Bermont les 26-27 septembre 2015
Samedi 26 et dimanche 27 septembre 2015
IIèmes journées johanniques de Bermont (Greux – Domremy)
Le thème de ces IIèmes journées est celui du « Conseil » de Jehanne. Ce phénomène surnaturel est un signe de contradiction pour nos contemporains, comme il le fut à son époque et aux siècles suivants.
Un hommage spécial sera réservé à Régine Pernoud dont l’œuvre et les recherches sur Jehanne d’Arc restent une référence.
Samedi 26 septembre
13h30 : accueil des participants, à l’ermitage de Bermont
14h00 : conférence sur « Jehanne en ses conseils : l’aide de la clarté angélique », par Monsieur l’abbé Patrick du Fäy, recteur du séminaire de la Fraternité Saint-Pierre à Wigratzbad
16h00 : conférence sur « Les voix au travers de l’art : peinture, sculpture, vitrail » par Marie-Paule Renaud, historienne, rédactrice de la « Lettre d’informations Présence de Jehanne d’Arc ».
18h00 : conférence sur « Régine Pernoud, sa vie et son œuvre » par Marie-Véronique Clin, ancienne collaboratrice de Régine Pernoud, historienne, conservatrice du Musée d’histoire de la Médecine à Paris
Dimanche 27 septembre
10h00 : solennité de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, patronne secondaire de la France. Messe selon le rite extraordinaire de l’Église, à l’intention des chrétiens persécutés
Le RP Jean Bosco, bénédictin de l’abbaye Saint-Joseph de Clairval, bénira les deux statues qu’il a sculptées pour la chapelle (sainte Clotilde et sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus).
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Nancy : histoire du monument commémoratif de la mort de Charles le Téméraire
Cette croix monumentale, installée désormais dans le cloître de l’ancien couvent des Cordeliers, témoigne d’un événement parmi les plus illustres de l’histoire ducale lorraine : la bataille de Nancy qui opposa Lorrains et Bourguignons en 1477.
Le duc de Bourgogne Charles le Téméraire est à cette époque l’un des plus puissants seigneurs d’Occident. Ses prétentions débordantes inquiètent les plus grands, du royaume de France jusqu’au Saint Empire. Il ambitionne, notamment, la création d’un grand royaume réunissant ses possessions, depuis la Bourgogne au sud jusqu’aux Flandres au nord. La prise de la Lorraine en 1475, le lui permet en partie. Encouragé par le roi de France, lui aussi menacé, le duc de Lorraine René II va chercher auprès des Suisses, le soutien indispensable à la reconquête de son duché. Rejoints par les Alsaciens, ils partent à l’assaut de l’envahisseur bourguignon et emportent la victoire finale le 5 janvier 1477 à Nancy. Le duché de Lorraine entre alors dans une ère d’indépendance.
Le corps du Téméraire, retrouvé cinq jours plus tard gisant à une extrémité de l’étang Saint-Jean, est traité par son rival avec les égards dus à un prince chrétien. Peu de temps après la bataille, René II fait lever, en signe de piété et de triomphe, une croix de Lorraine à l’endroit même de son trépas. La croix à double traverse, avait été amenée d’Anjou par son grand-père René Ier. Elle était devenue le symbole de ses troupes. Au lendemain de la bataille de Nancy, elle est adoptée comme emblème de la maison ducale.
Malgré la présence continue d’un monument depuis le XVe siècle, les différentes reprises empêchent la connaissance certaine de sa forme initiale et de l’inscription primitive. Ce monument à la colonne corinthienne néoclassique serait le quatrième, construit modestement grâce à une subvention lancée en 1821 au bord de l’étang Saint-Jean. Déplacé une première fois suite aux travaux d’urbanisme, il subsistera un temps sur la nouvelle Place de la Croix de Bourgogne construite sur l’étang désormais asséché, avant d’être finalement déposé au musée et remplacé par le monument actuel de Victor Prouvé achevé en 1933.