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piquante pierre

  • Piquante Pierre (Vosges, 20-21 septembre 1944), dernière bataille de la Résistance

    piquante pierre.jpgSeptembre 1944 - Septembre 2014 : 70ème anniversaire du maquis de la Piquante Pierre, sur la commune vosgienne de Basse-sur-le-Rupt. Cet ouvrage apporte une nouvelle vision de l'histoire du maquis de la Piquante Pierre. L'auteur ne se contente pas de relater les événements du maquis perçus par les acteurs de l'époque. Son but est d'analyser la situation et les combats du maquis dans le contexte plus global des événements de septembre 1944, que ce soit au niveau de la Résistance dans les Vosges ou de la conduite de la guerre sur le front Ouest. Une attention particulière est donnée au rôle des éléments parachutés ainsi qu'aux unités allemandes ayant participé à l'assaut.

    La cause essentielle de la destruction du maquis de la Piquante Pierre réside dans l'arrêt momentané de l'avance alliée dû à l'étirement des lignes logistiques. Il n'en demeure pas moins que la présence de ce maquis à l'arrière de l'armée allemande est la raison indirecte de la prise de Remiremont par les Américains.

    La fin du maquis des Glières, première bataille de la Résistance, se compare à celle du maquis vosgien de la Piquante Pierre. la résonnance en France est fort pour le maquis alpin dans le climat d'attente de 1944 et faible pour le maquis vosgien dans l'ambiance de la Libération. Le sort tragique des deux maquis présente toutefois un point commun : la mauvaise coordination entre les forces alliées et les formations de la Résistance, ces dernières se trouvent dans des situations non maîtrisables et, en définitive, sont abandonnées à leur sort. A ceux qui ont joué leur vie dans une partie terriblement disproportionnée - et à ceux qui l'y ont perdue - cette histoire en hommage.

     

    ‡ Piquante Pierre - Vosges, 20 et 21 septembre 1944. Dernière bataille de la Résistance, Michel Lemaire, éditions Gérard Louis, 2014, 230 p., ill. (22 €).

  • Le maquis de la Piquante Pierre 70 ans après

    La commémoration des 70 ans de l’attaque du maquis de La Piquante Pierre s'est déroulée dimanche 21 septembre 2014 devant la stèle du souvenir des combats dans le massif de Noiregoutte.

    michel-lemaire-a-la-droite-de-la-stele-de-la-piquante-pierre.jpgUne stèle à laquelle on accède par le même sentier escarpé qu’à l’époque. Ensuite, les autorités ainsi que les porte-drapeaux et tous les participants ont rejoint la Piquante Pierre. Un nombre assez impressionnant de fidèles et de patriotes attendait la messe en plein air. 29 porte-drapeaux étaient présents. Les nuages bas venaient effleurer la pointe des parapluies qui couvraient le site dans un grand désordre de couleurs.

    Commémoration en présence de Michel Lemaire auteur de « Piquante Pierre, dernière bataille de la Résistance » paru tout récemment aux éditions Gérard Louis, qui a tenu une conférence dans la salle des fêtes de La Bresse. Commentant l’attaque du maquis, il a donné la parole à des témoins, des maquisards. Michel Lemaire a décrit l’organisation du maquis, les trois principales bases de regroupement du camp de Peute Goutte, des Plateaux et celui des Charmes. Le commandant Gonand dirigeait le dispositif, 700 hommes, et il ajoute, « dont un tiers seulement était armé correctement ». Les unités allemandes disposaient de 3 500 hommes aguerris. Le bilan du combat, selon Michel Lemaire, est de 35 tués au combat chez les FFI et 51 du côté allemand, et 647 disparus.

    d-abord-l-hommage-rendu-a-la-stele-de-noiregoutte.jpgMichel Lemaire s’est prêté au jeu des questions. C’est avec émotion qu’il a fait témoigner les maquisards sur les motivations qui les ont poussées à intégrer le maquis et porter librement leur patriotisme au service de la nation. En exemple de ce genre de témoignages, il y a celui de ce résistant vosgien dont le vœu le plus cher était tout simplement d’aller décrocher le drapeau nazi qui flottait aux fenêtres de la mairie de La Bresse !

    Michel Lemaire a rappelé son attachement à l’histoire contemporaine, certes pour qu’elle serve d’exemple et qu’elle fasse référence à des périodes funestes, mais aussi pour qu’elles ne se reproduisent plus.

    [Vosges Matin]