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  • Une autre saison comme le printemps

    Le Vosgien Pierre Pelot est un auteur discret et, surtout, talentueux. C'est bien connu. Il nous le prouve encore avec ce roman qui ressemble à aucun autre. A travers une intrigue aux multiples entrées, où les indices sont savamment distillés, Pelot propose une interprétation bouleversante de la puissance de l'amour, quand la mort vient s'interposer entre les aimés...

    L'histoire. Désormais installé aux Etats-Unis avec sa femme, François Doralli - un Lorrain expatrié et connu sous le nom de Dorall Keepsake - auteur de renommée internationale, est l'invité d'honneur d'un festival de polar à Metz. Mais son séjour prend une tournure inattendue lorsqu'une amie d'enfance le sollicite pour retrouver son fils de 9 ans victime d'un enlèvement. N'est-il pas spécialiste des disparitions dont il a fait sa matière romanesque ? Doralli accepte, quoiqu'il soupçonne une sombre manipulation.

    Le romancier se mue alors en enquêteur. Et pendant ce temps l'enfant marche vers le sud en compagnie d'un homme qu'il appelle papa...

    Une histoire remarquablement écrite. Et qui vous tient en haleine jusqu'à la dernière page !

     

    ‡ Une autre saison comme le printemps, Pierre Pelot, éditions Héloïse d'Ormesson, 2016, 256 p. (18 €).

  • François-Joseph

    A l'occasion du Centenaire de la mort de l'empereur d'Autriche François-Joseph, les éditions Perrin rééditent dans la collection Tempus l'ouvrage de l'historien Jean-Paul Bled considéré comme le meilleur spécialiste de la Mitteleuropa.

    Pour nous Lorrains, François-Joseph est le descendant direct du dernier duc héréditaire de Lorraine et de Bar, François III, devenu empereur par mariage avec Marie-Thérèse de Habsbourg, et fondateur de la dynastie des Habsbourg-Lorraine.

    Né en 1830 et mort en 1916, François-Joseph Ier monta sur le trône dans le fracas de la révolution de 1848. Dans sa vie de souverain, échecs politiques et revers militaires l'emportent sur les succès... Pourtant, il entre dans la légende dès son vivant. Les malheurs personnels qui le frappent n'y sont pas étrangers : exécution de son frère Maximilien au Mexique, suicide de son fils Rodolphe à Mayerling, assassinat de son épouse Sissi et de son neveu François-Ferdinand.

    A partir de l'analyse de soixante-huit ans de règne d'abord autoritaire puis plus libéral, l'auteur montre avec talent comment le destin de l'Europe est lié à celui de l'Autriche-Hongrie.

     

    ‡ François-Joseph, Jean-Paul Bled, éditions Perrin, coll. Tempus, 2016, 864 p. (12,50 €).

  • Notre-Dame de Bermont (88) : deux nouvelles statues pour la chapelle

    Lors des IIIèmes Journées johanniques tenues début octobre 2016 à l'ermitage Notre-Dame de Bermont (commune de Greux, Vosges), deux nouvelles statues ont été installées dans la chapelle qui fut fréquentée par Jehanne d'Arc au temps de sa prime jeunesse.

    Les statues de saint Remi et du saint pape Pie X ont été réalisées et bénites par le RP Dom Jean Bosco, bénédictin de l'abbaye bourguignonne de Saint-Joseph de Clairval à Flavigny-sur-Ozerain.

    Elles viennent rejoindre plusieurs autres représentations de saints et saintes en lien avec l'épopée johannique : saint Michel, sainte Marguerite, sainte Catherine d'Alexandrie, saint Louis, sainte Thérèse de Lisieux...

  • Mgr Jean Rodhain : vous, c'est la charité !

    A l'occasion du 70ème anniversaire de la fondation du Secours catholique par le Vosgien Jean Rodhain, l'auteur retrace dans cette biographie de référence, la destinée hors du commun de ce génial précurseur de l'engagement solidaire, le "Saint Vincent-de-Paul" du XXe siècle.

    L'abbé Rodhain, natif de Remiremont, dans les Vosges, après un court ministère de curé de campagne, fut aumônier national de la Jeunesse ouvrière chrétienne. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il organisa les secours pour les prisonniers en Allemagne. En 1946, il inventa le Secours catholique afin d'aider les victimes de toutes les pauvretés.

    Participant au Concile Vatican II, il oeuvra pour une "Eglise des pauvres", dans la droite ligne du souhait de plusieurs souverains pontifes et, notamment, du pape François.

    Ce prêtre, à la charité forte comme un bulldozer, reçut la reconnaissance du pape Jean XXIII qui l'interpella un jour en lui lançant : "Vous, c'est la charité !". Belle reconnaissance pour ce Vosgien qui restera dans l'Histoire comme le fondateur d'une organisation qui œuvre inlassablement pour que le plus pauvre soit reconnu dans sa dignité d'enfant de Dieu.

     

    ‡ Mgr Jean Rodhain (1900-1977). Vous, c'est la charité !, Christophe Henning, éditions Salvator, 2016, 266 p., ill. (20 €).

  • Le fanion du colonel Driant de retour à Verdun

    Lors de la remise du fanion au conservateur du Mémorial de Verdun.

    La pièce exceptionnelle était conservée chez un particulier en Alsace depuis 1936.

    C’est un fragment de la grande Histoire qui vient d’être remis à Thierry Hubscher, le directeur du Mémorial de Verdun. Une relique symbolique en cette année du Centenaire de la Bataille de Verdun.

    « C’est le fanion de commandement du colonel Driant », explique Bernard Jacquemin, dépositaire de l’objet et résidant en Alsace. Il est accompagné de son frère François.

    Le colonel Emile Driant, le héros du Bois des Caures. Le 21 février 1916, jour du déclenchement de la Bataille, un déluge de feu s’abat sur lui et ses chasseurs des 56e et 59e bataillon. Eux qui incarnèrent la résistance face à l’avancée ennemie. Eux, qui sauvèrent Verdun.

    Émile Driant mourut le 22 février d’une balle de mitrailleuse à la tempe, son fanion non loin de lui.

    Une lettre accompagne le don : celle de Raoul Driant, fils du colonel, né en 1899. Il y déclare « avoir remis à mon camarade Gaston Jacquemin, le fanion authentique de mon père le colonel Driant, tombé glorieusement le 22 février 1916 à la tête de ses Chasseurs au Bois des Caures ». Mais on en sait aussi, grâce à ce message, un peu plus sur le parcours de ce carré de tissu Bleu-Jonquille, les couleurs des chasseurs à pieds, frappé du cor de chasse et des deux numéros mythiques « 56-59 ».

    « Ce fanion fut rapporté à ma famille quelques jours après les tragiques combats par un chasseur, secrétaire de mon père », poursuit Raoul Driant. Le fanion fut donné « par amitié » à Gaston Jacquemin, le père de Bernard et François, il y a 80 ans, le 23 avril 1936 soit 20 ans après la mort du colonel. « Nous devions rendre l’hommage donné à notre père et remettre ce fanion qui n’a rien à faire dans une simple famille », souligne Bernard Jacquemin très ému et qui souhaite, avec son frère, donner à cette remise « une dimension de paix dans une démarche d’espoir et d’espérance entre nos deux belles nations. La connaissance des uns et des autres amène la paix », déclare Bernard Jacquemin.

    Le fanion a été soigneusement conditionné par Natacha Glaudel-Grobois, responsable des collections. Il va recevoir un numéro d’inventaire et sera exposé dans une vitrine à partir de janvier 2017. Il est accompagné de la lettre et d’un dessin au fusain exécuté par un soldat allemand : il représente le PC de Driant dans le Bois des Caures le 5 mars 1916. Une autre pièce exceptionnelle.

    [D'après ER]

  • Monthureux-sur-Saône (88) : succès pour les 18èmes Journées d'études vosgiennes

  • Bruyères (88) : une association pour le patrimoine local

  • Journal de route du docteur Jean Thiéry de Contrexéville - 1916

    Troisième année de guerre. Troisième tome du Journal de route du docteur Thiéry, de Contrexéville, proposé par le Cercle d'études locales de Contrexéville.

    Les événements de 1916 vont perturber le cadre de vie du médecin de réserve Jean Thiéry. Après ses démêlés avec les infirmières de l'hôpital de Saint-Nicolas-de-Port, il entre en fonction le 26 juin comme médecin-chef à l'hôpital de Neufchâteau-Rouceux. Après plus de trois mois d'activité, il est affecté à l'hôpital de Wassy, en Haute-Marne, où il prodigue des soins aux civils des environs victimes des privations et restrictions diverses de ces premières années de guerre.

    Nous retrouvons son épouse Alice qui le suit au gré de ses mutations. Lors de ses permissions, on retrouve le couple à Nancy, à Chaumont, à Contrexéville...

    Le Journal du docteur Thiéry est le miroir de son état d'esprit du moment : il y consigne ses observations et ses critiques à l'égard de son entourage, des médecins militaires, des infirmières. Tout ceux qui l'entourent ne trouvent pas grâce à ses yeux. Son Journal est également un témoignage sur les bombardements de la région de Nancy par l'artillerie et l'aviation allemande.

    Mais la guerre ne l'empêche cependant pas de bien vivre : dans ses moments de détente, il pratique assidûment la pêche dans les rivières de la région et vit en épicurien en savourant force apéritifs et copieux repas...

     

    ‡ Journal de route du docteur Jean Thiéry - 1916, Cercle d'études locales de Contrexéville, tome 3, 2016, 168 p., ill. (12 €).

  • Monthureux-sur-Saône (88) : l'archange à la trompette a réintégré l'église paroissiale

    La statue en bois peint de l'archange Gabriel vient d'être réinstallée dans la nef de l'église Saint-Michel de Monthureux-sur-Saône.

    Cette statue surmontait jadis la chaire à prêcher. Ce mobilier ainsi que la statue de l'archange ont été déposés après la funeste réforme liturgique post-Vatican II ; la chaire de vérité a disparu et la statue de Gabriel échoua dans le musée du patrimoine local...

    L'archange à la trompette a été sauvé de l'oubli grâce à l'intervention de paroissiens soucieux de préserver et de transmettre le patrimoine religieux de la paroisse. Après restauration, la statue de l'archange a été installée dans la nef, à la croisée du transept.

    Cette représentation de l'archange Gabriel est due au ciseau de Vindicien Biquet, sculpteur à Lamarche, qui l'a réalisée en 1856.

    La statue restaurée a été solennellement bénite par l'abbé Claude Durupt, vicaire général du diocèse de Saint-Dié, lors de la messe dominicale du 2 octobre.

  • Le patois vosgien vaut bien une messe...

  • Le Pays Lorrain : le destin des châteaux lorrains

    Le numéro d'automne du Pays Lorrain se penche sur le destin des châteaux lorrains. Historiens, conservateurs de musées, spécialistes des monuments historiques, propriétaires et amoureux de ces belles demeures vous invitent à découvrir les richesses castrales de notre Lorraine.

    Outre plusieurs articles sur l'histoire des châteaux en Lorraine, le château de Manderen, la maison forte de Dommartin-sous-Amance, les châteaux de Gerbéviller et d'Aulnois-sur-Seille, Hombourg-Budange, la Favorite de Lunéville et le château de La Grange, on lira avec intérêt une étude sur l'état des recherches sur la présence colombanienne autour de Luxeuil-les-Bains, le prince Charles de Lorraine à la bataille de Saint-Gotthard en 1664, la loge maçonnique de Lunéville au XVIIIe siècle, le destin de la fontaine de la Poissonnerie de Nancy et les caricatures de Raymond Poincaré dans la presse française et allemande au lendemain de la Grande Guerre.

     

    Le Pays Lorrain est disponible sur abonnement (39 €) en adressant ses coordonnées et le règlement à : LE PAYS LORRAIN, PALAIS DES DUCS DE LORRAINE-MUSEE LORRAIN, 64 GRANDE RUE, 54000 NANCY

  • Le soldat face au clerc : armée et religion en Europe occidentale (XVe-XIXe siècle)

    Nos deux universitaires lorrains publient ici les actes d'un colloque tenu en octobre 2013 à Nancy sur Armée et religions aux XVe-XIXe siècles organisé par l'université de Lorraine.

    Les communications analysent les rapports qu'entretiennent, entre la fin du Moyen Âge et à la veille de la Grande Guerre, l'armée et la religion, essentiellement les Eglises chrétiennes.

    De ces deux structures communautaires, il résulte un clergé, toujours plus nombreux et dont le rôle auprès des militaires est progressivement fixé par des textes ou la pratique. Leurs relations se caractérisent d'abord par des oppositions fondées sur le fait que l'une combat quand l'autre prêche une doctrine de la paix ; mais elles convergent aussi du point de vue idéologique ou politique, comme au temps des guerres de religion. Elles sont encore complémentaires, par leurs intérêts ou leurs liens avec les Etats.

    Les contributions des différents intervenants s'intéressent à de multiples aspects de ces relations : l'encadrement religieux des troupes, la place des religions et de leurs ministres dans la guerre, la généralisation de la figure de l'aumônier de troupe, la moralisation des soldats, les identités confessionnelles...

    On y lira avec intérêt plusieurs analyses historiques tirées de pratiques observées en Lorraine.

     

    ‡ Le soldat face au clerc. Armée et religion en Europe occidentale (XVe-XIXe siècle), Laurent Jalabert et Stefano Simiz (dir.), PUR, 2016, 280 p., ill. (21 €).

  • Brin-sur-Seille (54) : journée patrimoniale et historique de la Seille autour de la Grande Guerre au Grand-Couronné de Nancy

  • Juger la reine

    Il a fallut à la Révolution trois jours et deux nuits, du 14 au 16 octobre 1793, pour juger et exécuter Marie-Antoinette. Elle était condamnée d'avance. Ce face-à-face dramatique entre l'ancienne reine de France et fille du dernier duc de Lorraine François III devenu empereur du Saint-Empire, et ses juges dans la salle de la Liberté du tribunal révolutionnaire e Paris tient tout à la fois du huis clos, du dialogue de sourds et de l'épreuve de force. C'est bien sûr le procès d'une reine, c'est aussi celui d'une étrangère, c'est enfin celui d'une femme et d'une mère.

    L'auteur le raconte, à la lumière de sources jusqu'alors inédites, en montrant tour à tour l'accusée et ses accusateurs, leurs peurs, leurs courages et leurs certitudes, leurs fantasmes et leurs haines. Il en fait à la fois un tournant de la Révolution et l'un des moments paroxystiques de la Terreur. Un miroir aussi, comme si tout était dessiné en noir et blanc : les hommes et les femmes, la vertu et la trahison, l'égalité et le privilège, la nation et l'Europe, la république et la monarchie.

    Les grandes fractures françaises ont en commun d'avoir été des tragédies. Elles font de ceux qui s'y débattent des personnages de la 25e heure. Victimes et bourreaux n'ont plus de prise sur leur destin.

     

    ‡ Juger la reine, Emmanuel de Waresquiel, éditions Tallandier, 2016, 360 p., ill. (22,50 €).

  • Deux valises par famille : itinéraire d'une famille, de la Lorraine à l'Algérie

    L'ouvrage relate l'histoire d'une famille mosellane qui, en 1856, décide de quitter sa terre lorraine pour aller en Algérie où une nouvelle vie pleine d'espoir lui tend les bras. Malheureusement, après un voyage éprouvant, les promesses n'étaient pas au rendez-vous et chacun dut travailler ferme pour s'installer dans ce pays hostile où la maladie guettait les plus faibles.

    A force de travail, la famille trouve sa place au sein de la communauté des colons ; le travail ne manquait pas dans l'agriculture. Mais en 1870, le père de famille est envoyé se battre dans les Vosges. La Grande Guerre rappelle le fils qui ira se battre dans la Somme puis durant la Seconde Guerre mondiale, ce sont les cousins qui connurent le débarquement en Italie... Enfin la guerre d'Algérie n'épargna pas les derniers enfants de la famille qui passèrent près de 30 mois sous les drapeaux pour finir en rescapés du massacre des européens du 5 juillet 1962 à Oran, avec l'indépendance de l'Algérie. Le retour en France métropolitaine se fera avec deux valises...

    Beau et simple récit de la vie d'une famille lorraine avec ses difficultés, ses joies et ses passions dans ce beau pays qu'était l'Algérie française.

     

    ‡ Deux valises par famille. Itinéraire d'une famille de la Lorraine à l'Algérie, André Pierné, éditions L'Harmattan, 2016, 192 p., ill. (20,50 €).

  • Les mystères de la franc-maçonnerie à Lunéville

    Les auteurs sont partis sur les traces des francs-maçons de Lunéville. Au fil de cette enquête, ils nous révèlent de nombreux adeptes des loges, nobles, militaires ou religieux. Nous les suivons dans les premières loges militaires à la fin du XVIIIe siècle puis, avec le début du XIXe siècle, les francs-maçons lunévillois se font plus républicains - Révolution oblige - et anticléricaux. La fin du XIXe et le début du XXe siècle les verront plus philosophes mais toujours aussi intolérants à l'égard des catholiques...

    Ces travaux inédits apporte quelques lumières à la compréhension des balbutiements de la franc-maçonnerie lorraine au siècle de Stanislas. On y approche de nouveaux personnages affublés de titres distinctifs dans des loges aux appellations originales empruntant souvent au registre religieux.

    Bref, l'ouvrage nous dévoile les nouvelles formes de sociabilité suscitées par les francs-maçons en Lorraine et qui serviront parfois de modèles pour des loges fondées dans d'autres villes du royaume.

     

    ‡ Les mystères de la franc-maçonnerie à Lunéville, Jack Chollet et Cédric Andriot, éditions Gérard Louis, 2016, 362 p., ill. (30 €).

  • La captivité et la mort de Marie-Antoinette

    En ce jour anniversaire de la mort de la reine Marie-Antoinette, nous invitons nos lecteurs à relire l'ouvrage édité initialement en 1897 par l'historien d'origine lorraine, G. Lenotre (de son vrai nom Louis Léon Théodore Gosselin né à Richemont, en Moselle, en 1855) qu'il a consacré à la captivité et la mort de la reine.

    Il est heureux que les éditions Perrin rééditent cet ouvrage dans la collection Tempus.

    L'auteur nous donne à revivre les événements qui aboutirent à l'exécution de Marie-Antoinette à travers le prisme de plusieurs témoignages d'illustres inconnus qui ont côtoyé la reine de France dans ses derniers mois. Il ne s'agit pas de propos d'historiens ni d'universitaires : ces relations de premières mains - qui furent longtemps oubliées - nous aident à comprendre la personnalité de la royale condamnée et nous fait approcher avec horreur la Terreur de l'intérieur.

    Pour nous Lorrains, Marie-Antoinette restera à jamais la fille du dernier duc héréditaire de Lorraine et de Bar, François III, devenu l'empereur François Ier par son mariage avec Marie-Thérèse de Habsbourg. C'est une fille de Lorraine que la Révolution a tué.

     

    ‡ La captivité et la mort de Marie-Antoinette, G. Lenotre, éditions Perrin, coll. Tempus, 2016, 405 p. (10 €).

  • La cause du peuple

    En 2007, Nicolas Sarkozy avait beaucoup misé sur Patrick Buisson pour accéder à l'Elysée. Le conseiller, aujourd'hui répudié pour avoir dit quelques vérités bien placées, après être longtemps resté silencieux, publie, en pleine campagne de la primaire de la droite, un livre volumineux pour raconter et réfléchir. Un titre provocateur : La Cause du peuple. En réalité, une bombe. Pour assainir le marigot politico-médiatico-bien pensant.

    Pour ceux qui avait encore des doutes sur nos politiciens républicains, Patrick Buisson les dissipe. Il nous décrit un Sarkozy manipulateur, sans culture, individualiste et se complaisant dans l'argent. Ces constats valent malheureusement pour bon nombre d'autres politiciens, de tous bords idéologiques d'ailleurs.

    Sarkozy est l'homme sans paroles : ou plutôt celui qui parle à tort et à travers, dit une chose un jour et son contraire le lendemain.

    A vous dégoûter de la politique et de son support, la république, désormais confisquée par une poignée d'individus sans scrupules, sans principes, sans morale, prêts à toutes les compromissions.

    Un livre à lire absolument. Pour vous éclairez dans votre choix pour les prochaines élections présidentielles. Ce sera facile. Pour en finir aussi avec le "politiquement correct" et le "prêt-à-penser" servi par des médias à la solde d'un "quarteron" de politiciens liberto-libertaires.

     

    ‡ La cause du peuple, Patrick Buisson, éditions Perrin, 2016, 456 p. (21,90 €).

  • 29-30 octobre 2016 : grande vente de livres à la bibliothèque diocésaine à Villers-lès-Nancy

  • Saint-Amé (88) : les fouilles reprennent sur le site du Saint-Mont

    Après la pause estivale, les recherches sur le site du Saint-Mont ont recommencé, permettant aux chercheurs de faire chaque jour des découvertes inédites.

    Ils font chaque jour des découvertes totalement inédites en Europe. Thomas Chenal, jeune chercheur de l’université de Besançon qui reprendra la suite de Charles Kraemer, chercheur à l’université de Lorraine, sont deux passionnés du site du Saint-Mont, essentiellement situé sur la commune de Saint-Amé. Un site qui accueille de nouveau les seaux et truelles depuis 2012. Et depuis quatre semaines, les travaux, notamment ceux concernant le cimetière devant la chapelle Sainte-Claire, ont repris. Les vestiges de deux chapelles sont visibles sur le site et émerveillent les trente à quarante visiteurs qui grimpent, chaque jour, tout en haut de la colline du Saint-Mont.

    Les chapelles Sainte-Claire et Sainte-Marguerite sont en partie reconstruites sur des bâtiments antérieurs, « probablement sur ceux de la fondation et peut-être même sur ceux d’une église funéraire », explique Charles Kraemer avant de poursuivre : « Le cimetière part de l’intérieur de la chapelle Sainte-Claire et s’étend sur l’extérieur. Il est composé de sépultures maçonnées, organisées en rangées. On estime que sur ce site reposent 90 sépultures. »

    Outre les sépultures, les deux archéologues ont découvert des objets. « Nous prélevons tout ce que l’on rencontre. Là, nous avons découvert deux céramiques différentes. Et entre ces deux objets, il y a entre cinq à sept siècles d’écart », enchaîne Thomas Chenal.

    Le travail des archéologues est donc très minutieux et a pour objectif de confronter les données avec les objets trouvés pour dater les différentes phases d’aménagement du lieu. « Nous avons trouvé également des dents d’un animal et des clous, sûrement ceux d’un cercueil en bois. » Les découvertes faites sur le site du Saint-Mont sont totalement inédites. « Même en Europe car le site est un endroit très important. Ici, nous sommes dans un royaume. Et c’est là qu’a été installée la première abbaye de femmes de l’histoire. Nous sommes sur un lieu scientifiquement important pour l’histoire de Remiremont mais aussi pour l’histoire du Moyen Âge. » D’ailleurs, les deux hommes reçoivent énormément de scientifiques étrangers sur place et leurs articles sont publiés à l’échelle internationale.

    Le chantier recrute toujours des jeunes chercheurs étudiants en master et/ou thèse. Celles et ceux qui seraient intéressés peuvent contacter le 06 03 28 55 79 ou 06 01 49 26 29.

    [d’après Vosges Matin]

  • Musée lorrain de Nancy : les écuries XVIIIe siècle seront conservées

  • Défendons la famille et l'éducation à Paris le 16 octobre !

  • Pont-à-Mousson (54) : conférence sur le "Bois-le-Prêtre des soldats allemands (1914-1918"

    Les éditions EDHISTO et la ville de Pont-à-Mousson

    ont le plaisir de vous inviter à la conférence illustrée

     

    PRIESTERWALD,

    le Bois-le-Prêtre des soldats allemands

    issue du livre Du Württemberg au Bois-le-Prêtre, 1914-1918 

    par

    Jean-Pierre Drulang-Mack,

    auteur

     

    qui se déroulera le dimanche 16 octobre 2016 à 16 h 00,

    Grand salon de l’Hôtel de Ville de Pont-à-Mousson  |  entrée libre

  • L'Echo des Trois Provinces d'automne est paru

    Dans ce numéro 184, la revue du Pays des Trois Provinces - situé aux confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté - vous propose un retour sur les nombreuses visites de villages qui se sont déroulées au cours de l'été.


    A découvrir encore :

    - Le centre des réfugiés de Martigny-les-Bains en 1938-1939
    - Les Cahiers de Melle Marchal : Lamarche en 1916
    - Regard sur le passé de Vitrey-sur- Mance
    - Les grandes familles de Châtillon-sur-Saône
    - Un pilote d'objet volant identifié à Fouchécourt
    - Histoire de Fouchécourt
    - Les infos et animations des associations

     

    ‡ L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement (24 €, 6 numéros) : règlement et coordonnées postales à adresser à ADP3P, Luce Mouthon, 88 rue Saint-Martin, 88260 Dommartin-les-Vallois

  • Austrasie, le royaume mérovingien oublié

    Ce n'était pas encore la Lotharingie, mais l'Austrasie est actuellement au cœur d'une intéressante exposition présentée au musée de Saint-Dizier (52) : "Austrasie, le royaume mérovingien oublié".

    En 511, le roi Clovis meurt. Grâce à ses succès militaires et à son alliance avec l'Empire romain d'Orient, il était parvenu à construire un royaume gigantesque. Ses quatre fils décident de partager ce territoire et l'aîné, Thierry Ier, obtient la partie orientale, avec Reims pour capitale.

    A la place d'anciennes provinces romaines apparaît ainsi le royaume des Francs de l'Est, qui reçoit bientôt le nom d'Austrasie. Une série de souverains conquérants en étand les frontières vers l'est et vers le sud tout en y intégrant des espaces périphériques comme la Provence, l'Auvergne ou la basse vallée de la Loire.

    Pendant deux siècles, l'Austrasie demeure un territoire en constante évolution ; quant aux populations qu'elle abrite, elles possèdent des origines, des langues et des modes de vie différents. Pourtant les auteurs anciens évoquent "les Austrasiens" comme un groupe solidaire ; plusieurs indices permettent même de deviner un réseau de grandes familles unies par des projets communs...

    Simple construction administrative et dynastique à l'origine, le royaume des Francs de l'Est a su devenir un cadre de vie et le lieu d'expression d'une culture dynamique.

    ...Et le nom d'"Austrasie" aurait même pu renaître si nos élus du "Grand Est" l'avaient choisi pour désigner notre nouvelle grande région...

    En tout cas, une belle exposition à voir jusqu'au 26 mars 2017 à Saint-Dizier.

     

    ‡ Austrasie, le royaume mérovingien oublié, Bruno Dumézil (dir.), Silvana Editoriale, 2016, 128 p., ill. (25 €).

  • La Nouvelle revue lorraine n° 40 : nos châteaux lorrains

    Et revoici votre revue préférée en son 40ème numéro...

    La Nouvelle revue lorraine nous propose, comme à son habitude, un riche sommaire, avec, notamment, un dossier sur nos châteaux lorrains victimes de la fureur française :

    - "Crépuscule des duchés de Lorraine et de Bar" par Jean Theveny

    - "Châteaux lorrains détruits par les Français et leurs alliés" par Jean-Marie Cuny

    - "Durival et la fin des duchés" par Alain Beaugrand

    - "La vieille tour anonyme" par Christian Lapointe

    - "Réponse à Monsieur Émile Badel" par Jean-Claude L'Huillier

    - "Relevé dans le journal" par Jean-Claude L'Huillier

    - la recension des livres en Lorraine

    - "Charles Cuny de Goin" par Simone Bertrand et Jacqueline Joly

    -  "Louis Bertrand honoré au Maroc" par J.-P. Péroncel-Hugoz

    - "La guerre de 14 à Fribourg" par Bernadette Lorrain-Distel

    - "La mobilisation d'un étudiant en pharmacie lorrain" par Pierre Labrude

    -  "Le cimetière allemand d'Ancy-sur-Moselle" par Manuel Bazaille

    - "L'oratoire de la Ferme des Anges de Bruyères" par Alain Beaugrand

    -  "La Nativité dans les vitraux" par Paul Kittel

    - "Adieu l'ami : hommage à Jean-Paul Marchal" par Jean-Marie Cuny

    - "Sur la trace des Donzelli en Meuse" par Dominique Lacorde et Patricia Pierson

     

    La Nouvelle revue lorraine est disponible sur abonnement (38 €) en adressant ses coordonnées postales et le règlement à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE

  • Eglise dans les Vosges : numéro spécial "ordination épiscopale de Mgr Berthet"

    Le numéro spécial de la revue Eglise dans les Vosges, consacré à l'ordination épiscopale de Mgr Didier Berthet, nouvel évêque de Saint-Dié, est paru.

    On peut se le procurer à l'adresse suivante :

    Eglise dans les Vosges
    Service communication
    29 rue François-de-Neufchâteau
    88000 EPINAL

     

    ‡ Règlement (3€) par chèque à l'ordre de "Association diocésaine de Saint-Dié".