Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 75
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Grande Manif' pour Tous à Paris le 5 octobre : mobilisez-vous !
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Soutenez les chrétiens d'Orient !
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Musée vivant à Châtillon-sur-Saône (88) : le marié n'était pas à la noce...
Avec un peu de retard, retour en images sur le grand musée vivant du 3 août qui s'est déroulé à Châtillon-sur-Saône.
Le vieux village Renaissance a servi de cadre aux péripéties qui ont suivi l'étonnant mariage « façon XVIe siècle » – « célébré » durant l'été 2013 – entre un vieux barbon et une jouvencelle châtillonnaise. Au détour des ruelles bordées d’hôtels aux façades richement décorées et des maisons d’artisans aux enseignes sculptées, Châtillon s'est une nouvelle fois tourné vers son passé avec panache et s'est mis en harmonie avec l'histoire de cette petite cité fortifiée, aux portes de la Lorraine méridionale. Les bénévoles de Saône Lorraine, en costumes d’époque, évoluèrent dans une vingtaine d'espaces, de l’atelier du cordonnier à la cuisine du berger, en passant par l’écolage, la cave vigneronne, le cabinet du chirurgien... pour le plus grand plaisir des touristes.
[clichés © P. Hannelle]
Combats de rue façon Renaissance...
Encore des combats...
Les affres du vieux barbons et de la jeune mariée...
Les bénévoles costumés de Saône Lorraine.
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Mgr Nona Amel : « Vos principes libéraux et démocratiques ne valent rien ici »
De Mgr Nona Amel, archevêque catholique chaldéen de Mossoul (Irak), maintenant exilé à Erbil, le 9 août 2014 :
« Nos souffrances actuelles sont le prélude de celles que vous, les européens et les chrétiens occidentaux, allez souffrir aussi dans un proche avenir. J'ai perdu mon diocèse. Le siège de mon archevêché et de mon apostolat a été occupé par des islamistes radicaux qui veulent que nous nous convertissions ou que nous mourions. Mais ma communauté est toujours en vie. S'il vous plaît, essayez de nous comprendre. Vos principes libéraux et démocratiques ne valent rien ici. Vous devez examiner à nouveau cette réalité au Moyen-Orient, parce que vous accueillez dans votre pays un nombre toujours croissant de musulmans. Vous êtes aussi en danger. Vous devez prendre des décisions fortes et courageuses, même s'ils contredisent vos principes. Vous pensez que tous les hommes sont égaux, mais ce n'est pas vrai : l'Islam ne dit pas que tous les hommes sont égaux. Vos valeurs ne sont pas leurs valeurs. Si vous ne comprenez pas ceci très vite, vous allez devenir les victimes de l'ennemi que vous avez accueilli chez vous. »
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19-20 août 1914 : la bataille de Morhange
La bataille de Morhange qui a débuté le 19 août n’est guère présente dans la mémoire collective, en comparaison des taxis de la Marne ou de Verdun. L’état-major, suivi par le gouvernement Viviani, souhaite plus que tout reprendre l’Alsace et la Lorraine. Selon le plan XVII, l’effort doit être mis sur cette zone annexée en 1871 par l’Empire allemand.
Le plan Schlieffen est venu contrecarrer cette belle stratégie et, après deux semaines de combat, les Français sont, en ce 20 août, dans l’expectative. Pour plusieurs raisons.
La nuit du 19 au 20 a été très agitée pour de nombreuses unités qui ont fait face au harcèlement incessant de l’ennemi : des tirs nourris mais aussi précis, en raison de certains projecteurs.
Au matin du 20 août, le général Édouard de Castelnau, commandant la IIe armée, doit retarder l’attaque des 15e et 16e corps d’armée, car il attend le résultat des dernières reconnaissances aériennes. Or, la brume matinale a gêné l’observation des avions français. Le général de Castelnau a bien ordonné, vers 6 h 30, au général Foch, commandant le 20e corps d’armée, de rester sur ses positions, car il a besoin de lui comme unité de réserve et surtout de contre-attaque. Mais l’ordre arrive trop tard. Ferdinand Foch est certain que les circonstances lui font un devoir de passer à l’attaque. Il est convaincu qu’un vigoureux effort de ses magnifiques troupes suffira pour enfoncer le front adverse. Il les a déjà lancées à l’assaut d’un ennemi qui souhaite en découdre. Il le fait avec d’autant plus d’enthousiasme que les ordres de la veille ne lui prescrivaient pas impérativement de rester sur la défensive.
Sur de nombreux fronts, en particulier à Morhange, la situation tourne vite à l’avantage des Allemands dont la poussée est aussi violente qu’efficace. Les « boches » surgissent des bois, se glissent dans les blés qui seraient bons à faucher. Ils s’avancent, tirent sans relâche. Ils sont à 200, 150 puis 100 et 50 mètres de nos lignes. À 8 heures, la retraite d’une partie de nos troupes se dessine sur Château-Salins. Les coloniaux (3e division d’infanterie coloniale notamment) se sacrifient presque pour contenir l’assaut ennemi. Les éléments du 20e corps d’armée commandé par le général Foch viennent se heurter au bastion de Morhange.
Le général de Castelnau se résigne à ordonner la retraite. Il prescrit, à 16 h 30, au 20e corps d’armée de Foch, de se maintenir le plus longtemps possible sur la tête de pont de Château-Salins.
Dans le même temps, les 85e et 95e régiments d’infanterie française perdent la position de Bühl Hof, à laquelle ils s’étaient accrochés. La retraite dans un ordre impeccable se poursuit dans la nuit jusqu’à Xouaxange. Mais la mauvaise coordination des unités aura coûté très cher : plus de 5.000 morts côté français.
[source : Boulevard Voltaire]
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Fête de La Mothe le 24 août 2014
Le monument de La Mothe.
La fête de l’ancienne cité fortifiée du Bassigny lorrain, organisée par l'association Pour La Mothe, aura lieu dimanche 24 août 2014 sur le site de l'ancienne citadelle détruite en 1645
(entre Lamarche et Neufchâteau, ouest vosgien).
Au programme :
visites du site, animations et reconstitutions historiques, expositions généalogiques…
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L’Assomption de la chapelle de la Manufacture de Bains-les-Bains restaurée
La toile consacrée à l’Assomption de la Vierge Marie va prochainement retrouver sa place dans la chapelle de la Manufacture Royale de Bains-les-Bains, dans les Vosges.
Une présentation de l’œuvre restaurée par Igor Kozac a été proposée à la Fondation du patrimoine délégation vosgienne en avant première.
Depuis plus d'un an maintenant, l'imposant tableau de l'Assomption qui trônait sur le mur central du choeur de la chapelle de la Manufacture Royale, a laissé place à un grand cadre vide. Et pour cause. Cette toile datant du XVIIIe siècle, pour laquelle une souscription publique a été ouverte en partenariat avec la Fondation du patrimoine de Lorraine en avril 2013, est partie en restauration dans l'atelier d'Igor Kozac, spécialiste de la conservation et restauration de tableaux, à Lavincourt, en Meuse.
Il aura fallu à l'artiste plus de 200 heures de travail pour remettre en état le tableau et accomplir un tel miracle. En effet, les vicissitudes du temps avaient fini par estomper quasi intégralement l'oeuvre.
Sa restauration aujourd’hui terminée, la toile sera inaugurée officiellement lors des Journées européennes du Patrimoine, le dimanche 21 septembre, dans la chapelle de la Manufacture Royale.
[source et clichés : Fondation du Patrimoine]
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Jumelage Bleurville – Chichery : rencontre annuelle les 23-24 août
Discours des maires de Bleurville et Chichery de l'époque, MM. Recouvreur et Bouvier, lors de la première rencontre du jumelage en 1992.
Bleurville est jumelé avec Chichery-la-Ville, dans l’Yonne (à 15 km d'Auxerre), depuis 22 ans. Ce jumelage a été initié par le maire de Chichery, Daniel Bouvier, et son homologue vosgien, Raymond Recouvreur, à l'époque maire et conseiller général du canton de Monthureux-sur-Saône.
Les 23 et 24 août, les Bleurvillois auront le plaisir d’accueillir leurs amis Bourguignons en terre vosgienne, pour un week-end de réjouissances et d'amitié.
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Une journée au pays du peintre Jan Monchablon : samedi 23 août à Châtillon-sur-Saône
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L'Assomption célébrée à Notre-Dame de Bermont
L'ermitage de Bermont, haut-lieu johannique de l'ouest vosgien, a célébré avec ferveur, comme chaque été, la grande fête chrétienne de l'Assomption de la Vierge Marie.
Les époux Olivier, restaurateurs des lieux, se font fort chaque année de donner un contenu spirituel à l'ancien ermitage Notre-Dame de Bermont. En souvenir, bien sûr, du passage de Jehanne d'Arc qui, au temps de sa prime jeunesse, venait régulièrement les samedis prier la Vierge de Bermont avec ses jeunes compagnons de jeux. Mais aussi parce que ce site historique demeure la propriété du diocèse de Saint-Dié, donc de l'Eglise catholique qui est dans les Vosges.
Le matin, la messe de l'Assomption était dite par l'abbé Jacques Olivier, de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, en communion avec l'Eglise universelle et le pape François, alors en voyage pastoral en Corée du Sud. Après le repas dans les salles de l'ermitage magnifiquement restauré, la traditionnelle procession du 15 août conduisait les fidèles, auxquels s'étaient associées plusieurs dominicaines de Pontcalec et de La Baffe, à un reposoir installé en lisière de forêt, devant lequel l'abbé Olivier donna lecture de la proclamation officielle du dogme de l'Assomption du pape Pie XII en 1950. La procession s'arrêtait ensuite devant l'extraordinaire statue de Jehanne du sculpteur Boris Lejeune où le prêtre récita une prière pour la France et pour la protection de la vie et de la famille, aujourd'hui particulièrement attaquées en Occident. La cérémonie s'est clôturée dans la chapelle par le salut au Saint-Sacrement.
Par ailleurs, les nombreux fidèles et visiteurs de passage ont pu découvrir la dernière publication de l'association Notre-Dame de Bermont – Sainte Jehanne d'Arc consacrée à l'abjuration de Jehanne d'Arc au cimetière de Saint-Ouen (24 mai 1431). Les auteurs, Alain Olivier et l'abbé Jacques Olivier, s'appliquent à démontrer que Jehanne n'a pas abjuré ses apparitions en s'appuyant sur les meilleures sources archivistiques. L'ouvrage est disponible à l'ermitage de Bermont.
[clichés ©H&PB]
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Val-et-Châtillon dans la Grande Guerre
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La vierge de lumière de Jalhay
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Archettes (88) : le temple gallo-romain de Mercure
[Vosges Matin]
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Girouettier, une passion dans le vent
[Vosges Matin]
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Bleurville (88) : clôture de la 40ème saison à Saint-Maur avec Isabelle Frizac
Isabelle Frizac était l'hôte des Amis de Saint-Maur pour la seconde année consécutive. Pour un concert Renaissance enchanteur !
Pour la clôture de la 40ème saison culturelle à l'ancienne abbaye bénédictine, les Amis de Saint-Maur avait convié Isabelle Frizac à se produire devant le public fidèle de Saint-Maur. Notre musicienne, professeur de musique spécialiste des pièces pour instruments à cordes des XVIe-XVIIe siècles, et diplômée du Conservatoire national d’Ile-de-France, a replongé la vénérable abbatiale dans le « beau XVIe siècle », celui de la renaissance des arts et de la musique.
Isabelle enseigne la guitare classique dans une école de musique du Val d’Oise et elle est membre de la Société française du luth ; elle donne régulièrement des concerts de musique ancienne en région parisienne. Très attachée au patrimoine historique de notre région, au point de posséder une demeure chargée d'histoire dans la charmante cité de caractère de Bourmont, elle a su captiver les mélomanes en interprétant un large programme de pièces musicales de la Renaissance hispanique et anglaise sur une vihuela, un instrument à cordes pincées popularisé en Espagne au XVIe siècle, et sur un luth Renaissance, instrument créé par les arabes mais modernisé par les espagnols après la Reconquête. Elle joua notamment des œuvres des compositeurs ibériques Enrique de Valderrabano (vers 1500-1557), Alfonso Mudarra (vers 1510-1580), Luys de Narvàez (vers 1500-1555), et anglais John Dowland (1563-1626), Robert Johnson (1583-1633) et Francis Cutting (1550-1596) ; des compositions éclectiques où l'amour, la mort et les chants en l'honneur de la Vierge Marie sont mis en musique pour le plus grand bonheur de nos contemporains, mais qui ravissaient déjà les grands des cours européennes de la Renaissance et, notamment, celle de l'empereur Charles Quint de Habsbourg qui appréciait particulièrement les œuvres de l'espagnol Luys de Narvàez.
Isabelle Frizac, en bonne pédagogue, a pris soin de décrire, avec un brin d'humour et par le détail, les instruments sur lesquels elle interpréta les pièces, créant ainsi une sympathique connivence avec le public qui a salué sa prestation par des applaudissements nourris.
‡ L'abbaye Saint-Maur est ouverte au public jusqu'au 31 août, du jeudi au dimanche, de 14h à 18h.
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Vosges : Plaine d'églises
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Contre la GPA : grande manif' avec La Manif pour Tous le 5 octobre !
POUR LA MOBILISATION GENERALE DE TOUS LES OPPOSANTS A LA CIRCULAIRE TAUBIRA !
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Les Veilleurs, enquête sur une résistance
Le mouvement des Veilleurs est né en avril 2013 dans le sillage des grandes manifestations contre la légalisation du mariage entre personnes de même sexe. Des jeunes étudiants catholiques parisiens sont à l'origine de ce mouvement qui s'étendra à l'ensemble des régions françaises.
En organisant des rassemblements pacifiques sur les places publiques, ils témoignent de leur volonté de dialogue et de réflexion sur des enjeux éthiques fondamentaux. Les Veilleurs ont inventé une forme de résistance civique et spirituelle détonante, souvent méconnue et vilipendée par les médias, à laquelle le gouvernement socialiste ne lui opposait que les CRS...
Pour la première fois, une enquête sérieuse présente leurs fondateurs, leurs motivations, leurs rapports avec les pouvoirs publics, l'Eglise, les partis politiques... L'auteur montre aussi comment, en s'implantant dans plus d'une centaine de villes, les Veilleurs sont devenus un véritable phénomène de société en tant que nouvelle génération de catholiques - mais pas seulement, on y rencontre aussi des protestants évangéliques et des agnostiques - pour qui la foi et la doctrine sociale de l'Eglise sont des moyens de s'opposer aux valeurs culturelles dominantes.
‡ Les Veilleurs. Enquête sur une résistance, Henrik Lindell, éditions Salvador, 2014, 144 p. (14,90 €).
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Alfred Renaudin s'expose au château de Lunéville
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Châtillon-sur-Saône (88) : "Une journée au pays de Jan Monchablon" le 23 août 2014
Châtillon-sur-Saône, par Jan Monchablon.
L'association du Musée de Châtillon et l'association Saône-Lorraine organisent une journée d'animations le 23 août prochain autour d'un concours de peinture "Dans l'esprit de Jan Monchablon", à l'occasion du 110e anniversaire de la disparition du peintre paysagiste local, Jean Ferdinand Monchablon (1854-1904).
‡ Pour s'inscrire, recopiez ou imprimez le bulletin joint et renvoyez-le à Association du Musée de Châtillon, Nathalie Bonneret, 20 rue de l'assaut, 88410 Châtillon-sur-Saône : Au pays de Jan Monchablon.pdf
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Cirey-sur-Vezouze pendant la Grande Guerre
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Les Joli-fous d'Augny
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L'abjuration de Jehanne d'Arc : genèse d'une calomnie
Jehanne d'Arc a-t-elle abjuré ses apparitions ainsi que l'évêque Cauchon l'a prétendu dans le compte rendu du procès de condamnation de 1431 ?
En 1899, la procédure de béatification achoppa sur cette délicate question. Le cardinal Parocchi, promoteur de la cause, confia en effet à Mgr Touchet, évêque d'Orléans : "Il vous faut mettre la main sur un homme qui arrive à démontrer que, jusqu'à présent, les historiens ont été induits en erreur, en affirmant que votre héroïne française a réellement abjuré le 24 mai 1431, ou bien les Français et les catholiques doivent renoncer à l'espérance de voir jamais Jeanne d'Arc placée sur les autels."
Jehanne n'a pas abjuré ses apparitions le 24 mai 1431 au cimetière de Saint-Ouen.
Cette calomnie qui s'est propagée jusqu'à nos jours avait pour objectif de préserver des options ecclésiales et des enjeux politiques majeurs.
Confrontée à cette épreuve poignante des dérives des "gens d'Eglise" et des "gens d'Etat", Jehanne a su répondre par un témoignage de loyauté envers l'Eglise et envers sa patrie.
Cet enseignement d'une fidélité simple mais héroïque reste toujours d'actualité.
‡ L'abjuration de Jehanne d'Arc au cimetière de Saint-Ouen. Genèse d'une calomnie, Alain et Jacques Olivier, Association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jehanne d'Arc, 2014 , 50 p., ill. (12 € + 4 € de port). A commander à : Association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jehanne d'Arc, 100 rue de la Praye, 88000 DIGNONVILLE.
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Albert Aubry, le soldat mirecurtien de la Grande Guerre
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Liffol-le-Grand (88) : souvenirs des troupes américaines en 1917-1919
[L'Abeille]
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Abbaye de Morimond (52) : visite et concert le 10 août
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Prière pour la paix en Irak
L’Aide à l’Église en Détresse et le patriarche des chaldéens Sa Béatitude Louis Raphaël Sako invitent tous les hommes de bonne volonté à une journée de prière pour la paix en Irak le mercredi 6 août, en la fête de la Transfiguration.
La prière pour la journée mondiale de la paix en Irak est à réciter le 6 août à midi, heure de l’Angelus, en demandant l’intercession de la Vierge Marie Consolatrice :
Seigneur,
La situation critique de notre pays est profonde
Et la souffrance des chrétiens est pesante et nous effare,
C’est pourquoi nous Te demandons, Seigneur
D’épargner nos vies,
De nous accorder la patience et le courage
Pour que nous puissions continuer à témoigner
De nos valeurs chrétiennes avec confiance et espoir.
Seigneur, la paix est le fondement de toute vie ;
Donne-nous la paix et la stabilité
Pour que nous puissions vivre sans peur, sans anxiété,
Avec dignité et joie.
Que la gloire soit éternellement Tienne.
†
† Louis Raphael I Sako, Patriarche des chaldéens, le 30 juillet 2014.
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Richelieu
Bon nombre de Lorrains, grands connaisseurs de l'histoire de la Lorraine, vont bondir en lisant cette recension de la dernière biographie de Richelieu... A chacun cependant de se faire son idée sur ce personnage aux multiples facettes.
De Richelieu demeure trop souvent l'image d'un politique froid et déterminé, animé depuis son plus jeune âge par une ambition sans limites et conduit par les seuls impératifs de la raison d'Etat. S'il est désormais admis qu'il fut à ses débuts un évêque appliqué et impliqué dans la réforme catholique, l'"homme rouge" est décrit surtout comme un politicien sinueux et un maître de l'intrigue, perçu à l'aune de nos critères actuels.
En réexaminant ses années de jeunesse, en relisant avec une attention nouvelle ses abondants écrits politiques et religieux, en réinterprétant l'imposante production de ses documents d'Etat, Arnaud Teyssier propose un Richelieu étonnant qui tranche sur la tradition : un grand politique certes, mais habité par une vision constamment religieuse du monde. Il redessine ainsi une aventure d'homme d'Etat qui reste sans équivalent dans l'histoire de la France et de l'Europe : celle d'un ministre qui, en des temps tragiques, raisonne constamment en prêtre et lutte pied à pied contre la faiblesse des hommes - celle du roi, celle des Grands, celle des corps constitué, la sienne propre.
En Lorraine, on peut cependant se poser légitiment la question : est-ce cet homme-là - le prêtre de la Contre-Réforme catholique décrit par notre auteur - qui a détruit le duché de Lorraine avec ses alliés au cours de la funeste guerre de Trente Ans, et qui voulait également déporter en Amérique la population lorraine ?
Un ouvrage à lire pour réexaminer notre point de vue sur cet étrange personnage.
‡ Richelieu. L'aigle et la colombe, Arnaud Teyssier, éditions Perrin, 2014, 526 p., ill. (25,50 €).
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Découvertes estivales avec "L'Echo des Trois Provinces"
Le numéro 171 du magazine du Pays des Trois Provinces (Lorraine, Champagne, Franche-Comté), L'Echo des Trois Provinces, est paru. L'été se poursuit avec d'agréables visites découvertes dans les bourgs et villages des confins des Vosges, de Haute-Marne et de Haute-Saône. Au sommaire :
- Massacre à l'épareuse
- Semmadon, une sortie botanique prisée
- Passavant-La-Rochère : objectif photos
- Poèmes, jeux et recettes d'été
- Grandrupt 1944-2014 : il y a 70 ans le maquis
- L'été 14 à Lamarche avec Melle Marchal
- Villars-Saint-Marcellin : souvenirs des réfugiés de La Bresse
- Hurecourt : le camping "La Jonquille" récompensé
- Le Chasseur de La Mothe (fin)
- Les animations et visites d'août-septembre aux Pays des Trois Provinces
- Laneuvelle : 160ème anniversaire de la chapelle Notre-Dame de la Reconnaissance
‡ L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement. Renseignement : evelyne.relion@orange.fr
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Droiteval (88) : fête de l'Ourche le 17 août
Véritable promenade découverte originale de la vallée de l'Ourche, le rallye pédestre consiste en une boucle d'environ 8 km, accessible à tous, avec des énigmes, des épreuves ludiques, des jeux...
Il partira cette année du musée des activités anciennes de Hennezel-Clairey, site emblématique au cœur de la vallée de l'Ourche.
Rendez-vous pour le départ : Dimanche 17 Août 2014 entre 9h00 et 10h30 au musée de Hennezel-Clairey. Inscriptions : 3 € - gratuit jusqu'à 12 ans.
Possibilité de buffet campagnard après le rallye, en pleine nature, sur réservation uniquement avant le 13 août 2014 : adultes 10 € - enfants 5 €(boissons non comprises).
On peut, si on le souhaite, ne pas faire le rallye pédestre et ne participer qu'au repas.
>> Pour toutes informations complémentaires et réservation repas, contact :
- par téléphone au 03 29 09 91 05 ou au 06 72 05 10 66.
- ou par mail : droiteval-ourche-patrimoine@orange.frRallye pédestre 2013 dans la vallée de l'Ourche [cliché DOP].