Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 78
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Bleurville (88) : les animations de l'été
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Vide-greniers à Bleurville
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Pas de ministre pour le 70ème anniversaire de l’évacuation du Struthof
Le camp de Natzwiller Struthof (Konzentrationslager Natzweiler) en Alsace aura été l'unique camp de concentration en Europe de l’Ouest, ouvert en 1941 par les nationaux-socialistes (Nazis).
Une cérémonie solennelle, commémorative de l’évacuation du seul camp de concentration nazi sur le sol de France, en Alsace, se déroule tous les ans au Struthof, le week-end suivant le 18 juin, en souvenir de l’appel du général de Gaulle. Pour le 70e anniversaire de cette évacuation, les survivants du Struthof attendaient cette année pour le moins un… ministre. Mais ni Kader Arif, secrétaire d’État aux Anciens combattants, ni Valls ou même Hollande, ne l’avaient noté dans leur agenda… Et en guise de lot de consolation, la mère patrie leur dépêcha son missi dominici alsacien : les « Nacht und Nebel » (Nuit et Brouillard) du Struthof eurent droit au préfet de Région, Stéphane Bouillon, représentant l’État, qui n’en pouvait mais…
Pourtant, l’évènement n’était pas anodin : le camp de Natzwiller Struthof (Konzentrationslager Natzweiler) en Alsace aura été l’unique camp de concentration en Europe de l’Ouest, ouvert en 1941 par les Nazis, après l’annexion à l’Allemagne de l’Alsace-Moselle le 27 novembre 1940. Selon l’historien Robert Steegmann, 22000 personnes y ont laissé leur vie et près de 52000 personnes de l’Europe entière y furent internées, dont de nombreux Juifs, mais aussi un fort contingent de Polonais, les plus nombreux, suivis des Soviétiques et des Français. Parmi ces derniers, on comptait environ un quart d’Alsaciens-Mosellans, souvent des déportés politiques ou des réfractaires au régime nazi (si, si il y en eut…) que l’on appellera les « Nacht und Nebel » (« Nuit et Brouillard »), nom de code des décrets nazis de 1941, voulant venir à bout des infractions contre le Reich et plus généralement de la Résistance en Alsace et dans les pays annexés ou occupés.
Fermé par les Américains lors de leur percée dans les Vosges en novembre 1944, le Struthof a été rouvert par la France après la Libération et utilisé comme un camp de détention, sous l’autorité du ministère de l’Intérieur, puis de la Justice. Près de 2500 Allemands, hommes, femmes et enfants, civils présents dans la zone de combat y furent internés dès janvier 1945. Des Alsaciens accusés de collaboration y furent également emprisonnés préventivement, en attendant d’être traduits devant les cours de Justice et les Chambres civiques. L’historien Jean Louis Vonau évoque à ce propos les dérapages qu’il y a eu au Struthof contrôlé par les FTP et les FFI, avant qu’un personnel qualifié ne soit trouvé et que le préfet puisse contrôler le fonctionnement du camp. Ce dernier veilla notamment que l’on puisse libérer les femmes avec des enfants en bas âge internées préventivement, les malades, parmi lesquels le préfet craignait une mortalité importante en raisons des conditions de vie et d’un hiver 1945 particulièrement rigoureux. L’administration française voulait de toute évidence éviter l’amalgame entre les camps après la Libération et les camps… d’avant la Libération !
Si l’on en croit les statistiques, il y eut en Alsace à peu près 30000 « affaires de collaboration » engagées sur lesquelles 12000 dossiers allaient passer en jugement. Cette « épuration » se poursuivra jusqu’aux lois d’amnistie de 1953 qui vont effacer tout cela et permettre aux prisons de se vider et aux exilés de revenir. Il faut savoir également que l‘administration préfectorale avait envisagé durant l’été 1945 de faire évacuer à l’intérieur de la France les populations de quelques villages protestants du Nord de l’Alsace, considérés comme trop germanophiles.
L’écrivain et artiste peintre alsacien Robert Heitz réussit à intervenir auprès du commissaire de la République de Strasbourg pour contrer ce projet du préfet Cornut-Gentille qui envisageait leur expulsion définitive. « Je dus aller jusqu’aux menaces les plus brutales. « ‘’Votre toute puissance ne durera pas éternellement. Un jour, il y aura un parlement, des élus de notre province. Ils ne se laisseront plus intimider, comme après 1918, par la suspicion d’être de mauvais Français. Alors, gare à vous ! (…) Dites-vous bien que des gens de votre acabit ne nous ferons pas peur !’’ » raconte Robert Heitz in Souvenirs de jadis et de naguère. Membre de la résistance royaliste alsacienne, Robert Heitz avait été arrêté par la Gestapo en 1942 à Strasbourg pour trahison et espionnage et déporté de septembre 1942 à avril 1945.
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Maisons paysannes des Vosges à Dommartin-aux-Bois et Pierrefitte les 5-6 juillet
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Bleurville (88) : fabuleux Choeur d'hommes
Le Chœur d’hommes de Nancy a ouvert avec brio la 40ème saison à l’abbaye Saint-Maur. Mémoire de la Grande Guerre et gaieté au programme.
Cette année, l’association des Amis de Saint-Maur célèbrent le 40ème anniversaire du début du sauvetage de l’ancienne abbaye bénédictine par l’abbé Pierrat initié durant l’été 1974. Mais 2014 est aussi l’année de la commémoration du Centenaire du début de la Grande Guerre. Alors quoi de mieux que d’inviter une prestigieuse chorale lorraine qui s’est fait fort durant ces quatre années de faire revivre en chansons la mémoire des Poilus de la Première Guerre mondiale.
C’est devant une nef archicomble que la trentaine de choristes nancéiens, placée sous la direction de Claude Clément, a interprété plusieurs chants qui accompagnèrent la vie quotidienne des soldats dans les tranchées ou à l’arrière, dans les moments douloureux ou lors du repos bien mérité. Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine, La Marche lorraine redonnaient du baume au cœur aux défenseurs de la patrie ; Les godillots, Sur la route de Dijon et En avant mon p’tit gars encourageaient les fantassins lors des marches épuisantes… Et lors des moments de détente, nos Poilus chantaient volontiers Auprès de ma blonde et La Madelon, autant de chants de la Grande Guerre qui enchantèrent le public. Un bel aperçu des chants populaires de 14-18 qui fut longuement applaudi par des mélomanes conquis.
La seconde partie déroula un répertoire de pièces contemporaines avec notamment un medley de chansons françaises arrangé par Claude Clément, le chef de chœur. Sans oublier un hommage aux soldats américains qui débarquèrent un certain 6 juin 1944, Le jour le plus long… Et une ode à la création avec Ma terre, une création originale de Claude Clément.
Le président des Amis de Saint-Maur, Alain Beaugrand salua l’excellente prestation de cette formation créée en 1993 par des anciens de la manécanterie des Petits Chanteurs de Nancy et remercia Gérard Pagel pour la qualité de l’organisation ainsi que Daniel Petitjean pour l’enregistrement vidéo du concert qui fera l’objet d’un DVD. Le public, venu nombreux, salua également les choristes par des salves d’applaudissements nourries. Un excellent après-midi musical pour lancer sous les meilleurs auspices la 40ème saison à l’abbaye Saint-Maur.
[clichés : courtoisie de Gérard Pagel, Choeur d'hommes de Nancy]
‡ Prochaine animation : samedi 19 juillet à 10h assemblée générale extraordinaire des Amis de Saint-Maur suivie à 11h de la messe à l’abbatiale accessible à tous, célébrée par l’abbé Husson, prêtre du diocèse de Nancy et de Toul (rite latin).
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Bleurville (88) : musique de la Renaissance à l'abbaye Saint-Maur le 10 août
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Non, l’Islam n’est pas une chance pour la France
Si rien n'est fait, Notre-Dame de Paris deviendra mosquée avant le XXIIe siècle.
Manuel Valls, notre cher Premier Ministre, vient de prononcer un discours proprement hallucinant pour peu que l’on veuille défendre la culture française. C’était le Jeudi 26 Juin, à l’institut du Monde Arabe à l’issue de sa visite de l’exposition « Hajj, le pèlerinage à la Mecque ».
Sans aucune prospective de ce qui attend la France dans 20 ou 30 ans, c’est à dire rien moins que le grand changement de civilisation, le Premier Ministre a conclu ce long discours à la gloire de l’Islam et de l’amitié franco-arabe par cette belle envolée : « Lors du repas de rupture du jeûne du mois sacré de ramadan, j’adresserai aux musulmans de France un message de confiance. Un message qui souligne combien la France est une terre de liberté qui respecte les croyances de chacun et qui considère que le fait que l’Islam est la deuxième religion de France est une chance pour la France ».
Mais le pire c’est que Manuel Valls avait osé montrer la grande attirance et assurément la préférence qu’il a pour cette religion : « Au-delà des musulmans de France, c’est toute une nation qui reconnaît, ici, la grandeur, la finesse et la diversité de l’Islam. C’est toute une nation qui dit aussi que l’Islam a toute sa place en France, parce que l’Islam est une religion de tolérance, de respect, une religion de lumière et d’avenir, à mille lieues de ceux qui en détournent et en salissent le message ».
Que l’Islam ait sa place en France, en dix ans, il est évident qu’elle a envahi l’espace avec ses presque 3000 mosquées, les femmes voilées voir « niqabées » qui avant 2001 étaient si discrètes qu’on ne les voyait pas, et les drapeaux étrangers qui envahissent les manifestations y compris lors de l’élection d’un président comme ce fut le cas pour Chirac et Hollande.
Que l’Islam soit une religion de tolérance est une méconnaissance totale de la réalité : le musulman, cher Monsieur Valls, n’a pas le droit de se convertir à une autre religion sous peine de mort dans la plupart des pays où la charia est appliquée, ou sous peine de rejet familial chez nous. Si vous êtes musulman, pendant le ramadan, essayez de boire ou de manger avant le coucher de soleil. L’œil du prophète vous surveille en la personne des délateurs que chaque musulman est appelé à devenir contre la violation des règles islamiques.
Que l’Islam soit une religion de lumière et d’avenir, là vous êtes clairvoyant, mon cher Manuel! Religion de lumière ? Quelle est la lumière évoquée celle des Lumières dont le mouvement au XVIIIe siècle voulait lutter contre l’obscurantisme ? Franchement, vous croyez que l’Islam qui se réfère à des textes du VIIe siècle n’est pas restée dans les ténèbres les plus sombres ? Vous en avez, tous les jours, des exemples multiples à travers le monde. Quant à l’avenir, là vous êtes dans le vrai : avec des gouvernants tels que ceux que nous avons depuis Giscard et son fameux regroupement familial, l’avenir de l’Islam est si radieux qu’il aboutira à islamiser la France en moins de 30 ans. Nul ne peut nier que les prévisions démographiques amèneront les Français dits de souche à être minoritaires dans leur pays. Si rien n’est fait, Notre-Dame deviendra mosquée avant le XXIIe siècle. Et vous le savez.
[source : site internet « Boulevard Voltaire »]
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Laneuvelotte (54) : Premier jour pour le timbre de la mobilisation générale
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Le Journal de guerre du Vosgien Louis Masson (1904-1987)
[Vosges Matin]
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Metz-Queuleu (57) : l'église de l'Immaculée-Conception achevée... 100 ans après
[Vosges Matin]
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Fête du Sacré-Coeur de Jésus
Seigneur Jésus,
Toi qui es venu allumer un feu sur la terre, je m’abandonne aujourd’hui à la volonté du Père dans le souffle de l’Esprit Saint.
Purifie mon coeur, embrase-le d’amour et de charité.
Fais grandir en moi le désir de la sainteté.
Par le Coeur Immaculé de Marie,
je me consacre tout entier à Ton Coeur pour T’aimer et Te servir.
Amen. -
Charles Cartier-Bresson à la scierie de La Hallière
L'association Guerre en Vosges s'associe avec celle des Amis de La Hallière pour vous présenter la conférence :
Charles Cartier-Bresson et la commune de Paris
par Jean-Paul Kruch,
vendredi 4 juillet 2014 à la scierie de la Hallière
Charles Cartier-Bresson (1852 - 1921).
En 1872, un jeune homme de 20 ans débarque dans la vallée de Celles, dans les Vosges. Comment est-il arrivé là, et que vient-il y faire ?
Dans cette conférence seront évoqués en premier lieu l'histoire et la situation de la famille Cartier au XIXe siècle à Paris et Pantin. Puis, en rappelant les évènements de la Commune de Paris après la défaite militaire de 1870, nous suivrons Charles Cartier, âgé alors de 18 ans, dans cette sanglante guerre civile ; il nous en donnera la vision et l'opinion d'un fils de la bourgeoisie industrielle du Second Empire.
Enfin, nous essaierons de comprendre, à partir de cette tragédie nationale, les raisons qui ont incité son père, Claude Cartier, à vouloir créer un nouveau lieu de production en province et les circonstances qui ont abouti à l'implantation de la Maison Cartier-Bresson dans la vallée de Celles.
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Ville-sur-Illon (88) : le relais-mémoire de la 2ème DB s'enrichit
[Vosges Matin]
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Val-et-Châtillon (54) : cérémonie du souvenir au "Trou Marmot"
[ER]
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'Passion Vosges' spécial 14-18
[Vosges Matin]
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Les Thons (88) : un oratoire dédié à la Vierge restauré en forêt
[Vosges Matin]
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Trains oubliés des Vosges
Dans ce sympathique petit ouvrage copieusement illustré, l'auteur propose un voyage dans le temps, une plongée partagée entre le présent les vestiges d'une époque révolue : celle du boom ferroviaire entre Second Empire et IIIe République.
Pascal Lambérieux - dont la famille possède des attaches à Bleurville, dans le sud-ouest des Vosges, à proximité de l'ancienne voie ferrée stratégique Darnieulles-Jussey - a mené un travail de recherche sur le patrimoine ferroviaire vosgien pour lequel il nourrit une curiosité insatiable. Pour le plus grand plaisir du lecteur et du nostalgique des locomotives à vapeur, il nous déroule la voie de près d'une cinquantaine de gares et des lignes aujourd'hui désaffectées. Grâce à de nombreuses cartes postales d'époque, l'auteur confronte le visage des édifices d'antan à leurs formes d'aujourd'hui. Un court texte explicatif accompagne l'ensemble et donne à lire des anecdotes glanées au fil des recherches et des voyages...
Images des Vosges d'hier, ce sont aussi des étapes d'un patrimoine dont le faste habite encore le paysage d'aujourd'hui.
‡ Trains oubliés des Vosges d'hier à aujourd'hui, Pascal Lambérieux, éditions Sutton, 2014, 128 p., ill. (21 €).
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La Fête-Dieu célébrée en l'église Marie-Immaculée de Nancy
Messe du 2ème dimanche après la Pentecôte, solennité de la Fête-Dieu, église Marie-Immaculée, Nancy.
Cibavit eos ex adipe frumenti, alleluia : et de petra, melle saturavit eos, alleluia, alleluia, alleluia.
[introït de la messe de la Fête-Dieu]
Il les a nourris de la fleur du froment, et il les a rassasiés du miel sorti du rocher, alléluia, alléluia, alléluia !
Dimanche 22 juin, les catholiques célébraient Jésus-Hostie, fête du Saint-Sacrement ou Fête-Dieu.
Après la messe en l'église Marie-Immaculée, la communauté latine du diocèse de Nancy et de Toul s'est retrouvée au château de Ville-au-Val, à proximité de Dieulouard, pour partager en toute convivialité un repas préparé par l'association Saint-Brunon, soutien opérationnel de la chapellenie Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine.
En préambule du repas, l'abbé Husson, chapelain de la chapellenie nancéienne, s'est vu remettre un cadeau offert par les fidèles à l'occasion du 20ème anniversaire de son ordination.
Les agapes achevées, les fidèles se sont rassemblés dans la chapelle castrale, mise aimablement à disposition par les propriétaires des lieux, pour assister aux vêpres de la Fête-Dieu chantées par la chorale de la chapellenie, puis participer à la procession du Saint-Sacrement dans le parc du château.
[clichés ©H&PB]
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Le Brésilien, un Allemand au Bois-le-Prêtre
"c'est donc vous le Brésilien ?", "Je suis Allemand, mon capitaine !". S'en suit une réponse ponctuée d'éclats de rire : "Et apparemment un très bon, qui n'a pas eu peur de faire un long voyage pour servir sa patrie... !". A eux seuls, ces quelques mots échangés au fond d'un abri dans le secteur du Bois-le-Prêtre résument l'histoire de ce sous-officier allemand qui vient d'arriver quelques jours plus tôt à Thiaucourt.
Ses notes retrouvées par hasard constituent un témoignage émouvant exceptionnel. Un récit truffé d'anecdotes tantôt drôles et émouvantes, mais aussi parfois tragiques. La vie de tous les jours au front et à l'arrière, les séjours à Vilcey-sur-Trey, Thiaucourt, Pagny-sur-Moselle, Prény..., la peur au ventre sous les bombardements devant Regnéville, la résignation dans les tranchées du Bois-le-Prêtre.
Mais l'histoire de ce germano-américain né à New-York ne va pas s'arrêter là. A partir de 1917, son régiment va faire un long périple qui passe par les Vosges, l'Artois, la Lettonie, l'Estonie et la Lituanie pour finalement revenir, à la fin de la guerre, à une vingtaine de kilomètres de son point de départ. Le 11 novembre 1918, le lieutenant Georges Boysen est dans les tranchées devant Marchéville-en-Woëvre, il fait face aux troupes américaines... Deux jours plus tard, sa compagnie prend à pied la direction de l'Allemagne.
‡ Le Brésilien. Un Allemand au Bois-le-Prêtre, Joël Huret, éditions du Quotidien, 2014, 213 p., ill., cartes (20 €).
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Les "Sentinelles" de Nancy ont un an !
On nous prie de communiquer :
Les "Veilleurs debout" sur la Place Stanislas à Nancy.
Un an de "Sentinelles" pour la défense de la famille...
Rendez-vous mardi 24 juin 2014 à 21h00
Place Stanislas à Nancy
24-25 juin 2013 - 24-25 juin 2014 : il y a 12 mois, les "Veilleurs Debout" passaient leur première nuit de veille face au ministère de l'(in)justice à Paris...
Parce qu'un long silence vaut parfois mieux qu'un grand discours, nous nous relayons, debout face à des lieux de pouvoirs tels le Ministère de la Justice, place Vendôme à Paris, depuis UN AN sans interruption."Sentinelles", nommées "Veilleurs Debout" à l'origine, nous nous indignons contre l'injustice et les mensonges du gouvernement sur la famille.
Non à la dénaturation du mariage et à la destruction programmée de la famille !
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Lina Blanc à l'abbaye Saint-Maur cet été
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En souscription : "Les monnaies lorraines du musée de Charleville-Mézières (Xe-XVIIIe s.)"
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Anne-Charlotte de Lorraine, une princesse abbesse européenne (1714-1773)
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Abbaye Saint-Maur de Bleurville (88) : Hommage aux Poilus avec le Choeur d'hommes de Nancy le 29 juin
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Puzieux (88) : pèlerinage sur les pas de sainte Menne
[L'Abeille]
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Bleurville : Le Choeur d'hommes de Nancy à l’abbaye Saint-Maur le 29 juin
Pour l’ouverture de la nouvelle saison durant laquelle les Amis de Saint-Maur célèbrent les 40 ans du sauvetage de l'ancienne abbaye bénédictine, l’abbaye Saint-Maur accueille dimanche 29 juin à 16h00 le Chœur d’hommes de Nancy pour un grand concert dans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre.
Créé en 1993, le Chœur d’hommes de Nancy est composé d'une trentaine d'adultes, dont la plupart a fait partie de la manécanterie des Petits Chanteurs de Nancy. Animés par la passion du chant choral, ils ont parcouru la Lorraine, la France et voyagé dans le monde en donnant de nombreux concerts. Ils ont ainsi participé au renom de cette manécanterie et au rayonnement de la ville de Nancy et de la Lorraine.
Depuis vingt ans maintenant, animés par le même plaisir de chanter ensemble, ils se retrouvent pour communiquer leur enthousiasme à tous les publics.Une dizaine de concerts sont ainsi donnés chaque année.
Il présente un répertoire éclectique allant des chants de grands compositeurs de musique sacrée de la liturgie catholique romaine et orthodoxe russe, de chants du monde profanes ou traditionnels, musiques de film, négro spiritual, chansons françaises. A l’occasion du Centenaire du début de la Première Guerre mondiale, le Chœur interprétera un programme de chants qui ont marqué la vie de nos Poilus dans les tranchées ou à l’arrière, entre 1914 et 1918.
La direction musicale est assurée par Claude Clément, ancien petit chanteur de la manécanterie nancéienne, musicien et auteur d'harmonisations et d'arrangements musicaux pour le Chœur d'hommes.
‡ Concert du Chœur d’hommes de Nancy à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville dimanche 29 juin à 16h00. Libre participation aux frais.
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La mérule envahit les Vosges
Depuis quelques années, la mérule, champignon dévastateur qui s’attaque au bâti, se développe dans les Vosges. Des dizaines de nouveaux cas sont identifiés chaque mois. Dernier exemple en date : celui de l’église Sainte-Libaire de Lépanges-sur-Vologne où les travaux d’éradication sont en cours.
Tout partait d’une bonne intention. Rénover la belle église de Lépanges-sur-Vologne grâce à plusieurs dizaines de milliers d’euros de dons. Des travaux réalisés sur trois ans, entre 2007 et 2010. « On était fiers. Notre église venait d’être refaite et pour un petit village, ce n’est pas rien », estime Christian Claudon, premier adjoint à la mairie de Lépanges.
Pourtant, deux ans plus tard, l’église ferme ses portes. « A l’intérieur, le bois avait complètement pourri. Les gens passaient à travers les estrades » se souvient l’élu. Depuis, l’église a été vidée, les parquets brûlés… La mérule est passée par là. Et a fait des dégâts. Les boiseries, les murs et les sols sont atteints. Et attendent aujourd’hui d’être traités.
Car à Lépanges, pendant plusieurs années, la mérule a tissé sa toile, développant ces cordons mycéliens blancs typiques au champignon. Se développant dans les sols, les murs, sous les estrades, sous les meubles et aujourd’hui encore, à même la terre. « Dans nos petits villages, où les gens sont assez croyants, c’est dramatique de ne plus avoir d’église. Aujourd’hui, on marie les gens à la mairie et ils partent ailleurs à l’église. Cela fait deux ans que ça dure et on espère vraiment en voir le bout prochainement. »
Depuis plusieurs semaines, les réunions de chantier se succèdent. En attendant le traitement qui, tous l’espèrent, éradiquera complètement le champignon. « Cela chagrine les villageois et c‘est un souci dont on se serait bien passé. Une fois que le traitement aura été fait, que les parquets seront refaits et que le mobilier aura été remis en place, on va surveiller, c’est sûr. Et on sera très attentifs », poursuit Christian Claudon.
Quelque 40 tonnes de terre ont été enlevées, et l’église de Lépanges ressemble aujourd’hui à un vaste chantier. Des travaux qui ont débuté il y a un mois environ. Et que la municipalité espère terminés pour la mi-août. « On tend le dos, on a peur que ça reprenne ensuite. Le risque zéro n’existe pas. On le sait. »
Au fond de l’église, les employés municipaux viennent de déplacer un meuble sous lequel, une fois encore, le champignon a pris ses quartiers. « Sur une estrade qui date d’il y a quelques années à peine. »
Dans la vallée de la Vologne d’autres églises ont été touchées par la mérule, aussi appelée la lèpre des maisons. A Granges ou Laval. A Bruyères, six cas ont été décelés dans une même rue et la mérule s’étend un peu partout dans les Vosges. Aucun secteur ne semble épargné. Chaque année, l’entreprise d’Edouard Aubriat, spécialisée dans le traitement du champignon, enregistre 300 nouveaux cas dans le grand Est de la France mais aussi en Belgique et au Luxembourg. Quand, il y a trente ans, son père ne voyait que trois ou quatre cas de mérule par an.
[d’après Vosges Matin]
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Contrexéville au carrefour des voies romaines
Mise au jour d'une partie de la voie romaine à Contrexéville [cliché Cercle d'études locales de Contrex'].
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L'oratoire et la crypte de la route de Bruyères
[Vosges Matin]
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Val-et-Châtillon (54) : reportage TV sur le Père Humbricht
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