[Vosges Matin]
Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 143
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Thaon-les-Vosges : vers une valorisation de l'héritage spirituel et historique des Soeurs Bernadette
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Regnévelle (Vosges) : la paroisse rend hommage au Père Olric de Bouvier
A l'occasion de la fête patronale de saint Roch, la paroisse de Regnévelle, située dans le canton de Monthureux-sur-Saône, aux confins des Vosges et de la Haute-Saône, s'est souvenue de l'un de ses illustres enfants : le Père Olric de Bouvier.
A l'issue de la messe dominicale, une plaque, réalisée en grès reconstitué par Henri Côme, de Darney, a été bénie par l'abbé Clément Ayéméné, curé de la paroisse Notre-Dame de la Saône, à la mémoire du Père Olric de Bouvier, moine bénédictin à l'abbaye d'En Calcat, dans le Tarn.
André Poissonnier, au nom des paroissiens, a retracé brièvement la biographie du Père de Bouvier. Né le 15 octobre 1927 à Metz, Olric de Bouvier arrive très jeune avec ses parents qui s'installent, pour des raisons professionnelles, au hameau des Essarts, dépendant de la commune de Regnévelle. Après des études au lycée de Mirecourt, il entre à l'abbaye bénédictine d'En Calcat où il est ordonné prêtre le 4 juin 1955. Il célébrera sa première messe en l'église de Regnévelle en juillet suivant. Au sein de l'abbaye, le Père de Bouvier occupera plusieurs fonctions : il assure notamment la prédication de retraites et remplit la fonction liturgique de cérémoniaire. Après le concile Vatican II, le père abbé l'enverra en mission au Togo et en Côte d'Ivoire. Cependant, des ennuis de santé l'obligeront à rentrer à En Calcat où il se mettra au service des paroisses des environs.
Le Père Olric de Bouvier est décédé à l'abbaye d'En Calcat le 27 mai 2009. Il est inhumé dans le cimetière des bénédictins.
Un membre de sa famille a rappelé que le village de Regnévelle et ses curés avaient formé spirituellement le Père Olric. Sa vocation monastique est peut-être venue lorsqu'il entendait son père chanter lors des messes à l'église paroissiale... Olric de Bouvier aimait particulièrement son village d'adoption : jeune, il appréciait participer aux fêtes du village où il savait s'amuser et danser avec les autres jeunes gens.
La plaque apposée désormais dans l'église de Regnévelle, à côté de celle du RP Noble dominicain originaire également de la paroisse, est en quelque sorte un jumelage spirituel entre Regnévelle et l'abbaye d'En Calcat. Pour que le souvenir du Père Olric demeure et soit fécond auprès des futures générations de catholiques vosgiens.
[clichés H&PB]
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Héritage américain pour le musée des émaux de Longwy
C’est Noël avant l’heure pour la ville de Longwy. Elle qui rêvait de faire revenir son musée des émaux dans son cadre historique, c’est-à-dire la ville basse, avait vite abandonné ses prétentions. « Notre capacité budgétaire nous l’interdisait. Selon l’étude scénographique que nous avions réalisée pour son installation au rez-de-chaussée du bâtiment de la Banque de France, le projet était de l’ordre de 400.000 euros », explique le maire Edouard Jacque.
Aujourd’hui le rêve peut devenir réalité. Une riche Américaine, veuve de son second époux, vient en effet de léguer 500.000 dollars à la cité pour la revalorisation du musée. « Une providence », lâche le premier magistrat. Sûr de sa « bonne étoile » même s’il avoue s’être posé quelques questions à réception de l’heureux courrier d’un notaire américain le 20 juillet dernier.
Cette riche Américaine s’appelle Marie-France Dougherty-Manners. Née en Alsace, elle a passé une grande partie de son adolescence dans le secteur de Longwy, avant de rencontrer son premier mari à Strasbourg à l’école de design puis de s’envoler pour les Etats-Unis où elle est devenue professeur de Français à Manhattan. « Les émaux étaient, je pense, ce qui la rattachait à sa jeunesse », commente Edouard Jacque, ils avaient « une haute valeur symbolique pour elle ».
Régulièrement, Marie-France Dougherty-Manners revenait en France. Elle séjournait principalement dans le sud, mais n’omettait jamais de rendre visite à sa famille à Longwy. Et entretenait encore des liens forts avec des faïenciers à qui elle commandait toujours des pièces, ses goûts allant vers les émaux anciens aux décors japonisants à fleurs de pommier, raconte le maire.
Aujourd’hui, Edouard Jacque est sur un petit nuage. Même s’il faut encore attendre de savoir « combien seront en réalité ces 500.000 dollars car nous supposons qu’il y aura des frais », la somme définitive devrait au pire jouer effet de levier et ne pas remettre en cause ce projet de nouveau musée.
En 2013, le musée actuellement installé en ville haute dans la boulangerie militaire de 1753, devrait redescendre dans la ville basse avec « un espace dédié aux émaux anciens et contemporains », insiste Edouard Jacque, soucieux de valoriser aussi le savoir-faire des faïenceries d’aujourd’hui, « c’est 60 emplois ».
Le classement de la ville au Patrimoine mondial de l’Unesco « était déjà une revanche sur le cours de l’Histoire. Voilà une seconde revanche pour la ville basse », estime le maire. Qui pourrait dans la foulée enrichir la plus « belle collection d’Europe » de son musée des fers à repasser : « Nous en sommes simplement au niveau des contacts. Un couple suisse nous fait une proposition de don » d’une collection personnelle de plusieurs dizaines de pièces « après avoir visité notre musée », riche de 3.700 objets.
Un bonheur n’arrive jamais seul…
[source : L'Est Républicain]
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10 mai 1951 à Nancy : autour du mariage d'Otto de Habsbourg-Lorraine
[Est Républicain]
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Procession du Voeu de Louis XIII à Notre-Dame de Bermont
En ce jour de la solennité de l'Assomption de la Très Sainte Vierge Marie, l'ermitage Notre-Dame de Bermont, sur la commune de Greux, accueillait les fidèles pour la traditionnelle procession du Voeu de Louis XIII. C'est en 1638, en effet, que le roi Louis XIII mettait le royaume de France sous la protection de la Mère de Dieu et exhortait l'Eglise à organiser chaque 15 août cette procession en l'honneur de la Vierge Marie.
La procession, et le Salut au Saint-Sacrement qui a suivi, était présidée par les prêtres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre d'Epinal.
Quelques images...
[clichés H&PB]
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Assomption de la Très Sainte Vierge Marie
Le Vœu de Louis XIII, 1820, Montauban, Cathédrale Notre-Dame.
Signum magnum appáruit in cælo : múlier amicta sole, et luna sub pédibus eius, et in cápite eius coróna stellárum duódecim.
Il parut dans le ciel un grand signe : une femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête.
[Introït de la messe de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie]
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La dorsale catholique, jansénisme et dévotion aux XVIe-XVIIIe siècles
le Centre de recherche universitaire lorrain d'histoire (CRULH, Université Nancy-2) propose une journée d'étude, le 6 septembre, sur "La dorsale catholique, jansénisme, dévotion aux XVIe-XVIIIe siècles : mythe, réalité, actualité historiographique".
Presque 40 ans après, il s’agira de faire le point sur de nombreuses pistes évoquées déjà par le professeur René Taveneaux (« Pays d’Entre-Deux », rôle des réguliers, des nonces pontificaux, des universités, législation civile, répression contre la sorcellerie, esprit de croisade contre le protestantisme, mythes fondateurs de la Maison de Lorraine, etc.) : les délimitations chronologiques, géographiques et structurelles de la notion, l’aspect international du projet sur la Dorsale catholique.
La table-ronde de septembre 2011 ne sera qu’une première étape d’un projet plus ample.
L’expression « Dorsale catholique » est due à René Taveneaux qui l’avait lancée en 1972 lors de sa communication « Réforme catholique et Contre-Réforme en Lorraine » au colloque de Pont-à-Mousson organisée par l’Université Nancy-2 sur "L’Université de Pont-à-Mousson et les problèmes de son temps".
‡ Programme du colloque ici : programme CRULH_dorsale catholique.pdf
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François-Joseph de Habsbourg-Lorraine
Né en 1830, mort en 1916, François-Joseph de Habsbourg-Lorraine monta sur le trône dans le fracas du printemps des peuples de 1848. Dans sa vie de souverain, échecs politiques et revers militaires l'emportent sur les succès. Pourtant, il entre dans la légende dès son vivant.
François-Joseph n'était pas un bâtisseur d'empire - le sien s'effondre en 1918, deux ans après sa mort -, échecs et légendes ont cependant façonné sa personnalité. Les malheurs personnels qui le frappent n'y sont pas étrangers : exécution de son frère Maximilien au Mexique, suicide de son fils Rodolphe à Mayerling, assassinat de son épouse Sissi à Genève. Mais François-Joseph, qui se définissait comme le "dernier monarque de la vieille école", incarne aussi, avec majesté, une certaine idée de la monarchie et du pouvoir. Il aura su maintenir envers et contre tout l'unité d'un empire de onze peuples, travaillé par de violentes forces centrifuges.
Racontant soixante-huit années d'un règne d'abord autoritaire puis plus libéral, Jean-Paul Bled révèle enfin pourquoi le destin de l'Europe est intimement lié à celui de la Double monarchie austro-hongroise.
Une biographie bienvenue après la récente disparition de l'archiduc héritier Otto de Habsbourg-Lorraine, dont François-Joseph était l'arrière grand-oncle et descendant du dernier duc héréditaire de Lorraine, François-Etienne.
L'auteur, Jean-Paul Bled, est professeur à l'Université Paris-4 Sorbonne. Il a publié plusieurs ouvrages consacrés à l'Allemagne et à l'Autriche, dont une Histoire de Vienne.
‡ François-Joseph, Jean-Paul Bled, éditions Perrin, collection Tempus, 2011, 853 p. (12 €).
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Mirecourt : Salon du livre régional "Lorraine & Vosges" le 4 septembre
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Les filles de Louis XV aux eaux de Plombières
La Société d'Art et d'Histoire Louis Français de Plombières-les-Bains présente le 19 août une conférence de Pierre Heili, président de la Société d'histoire de Remiremont, sur les séjours d'Adélaïde et Victoire, filles de Louis XV, aux eaux de Plombières et en Lorraine en 1761 et 1762. La conférence sera agrémentée par la présentation d'illustations provenant de sources souvent inédites. Elle est le fruit de longues recherches dans les archives et les bibliothèques lorraines.
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Joseph & Bernard Mougin : Ode à la femme
Depuis la nuit des temps, la mémoire humaine se prolonge dans l'art et la représentation du corps devient l'empreinte d'une réalisé qui se confronte.
Joseph Mougin, né à Nancy en 1876, sculpteur céramiste, ami de Prouvé et de Majorelle, s'initie à la céramique à la Manufacture de Sèvres puis s'installe en 1896 à Paris. Jeune artiste et adepte du mouvement Symboliste, il élabore un style exotique et précieux, puisant dans l'Art Nouveau et le naturalisme de l'Ecole de Nancy pour faire naître ses statuettes aux accents parnassiens. La femme est au coeur de son inspiration et il représente telle que la société des Années folles la souhaite, en fine porcelaine blanche, délicatement émaillée ou en biscuit hyalin. Il ouvre la voie à d'extraordinaires recherches sur les vitrifications de grand feu, synthèse exceptionnelle entre la maîtrise technique et l'émotion esthétique.
Bernard Mougin, fils de Joseph, né à Laxou en 1880, entre à l'Ecole supérieure des Beaux-Arts de Paris où il obtient le Grand prix de Rome. Il obtient dès 1950 des commandes publiques, certaines provoquant des scandales par leur style généreux mais qui offre à la féminité de s'exposer. La profondeur de son langage plastique s'exprime dans l'ombre et la lumière académique des corps, dialogue magnifiant ce qui lui semble être la beauté parfaite, une temporalité allégorique, devenue l'objet de ses interrogations humanistes. Au-delà des mythes de la théologie de l'art, Bernard Mougin a chanté la femme comme Brel et Brassens, avec une ferveur et une simplicité naturaliste.
‡ Joseph & Bernard Mougin. Ode à la femme, Jacques G. Peiffer, éditions Faton, 2011, 167 p., ill. (48 €).
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Vaudémont en chantier
[Est Républicain]
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Jacques d'Arc, le frère de Jehanne
[Est Républicain]
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Les actes des Journées d'études vosgiennes 2010 : "La Vallée du Côney, métallurgie et thermalisme"
Fruit de deux années de recherches qui renouvellent les connaissances du Val de Vôge, des Vosges méridionales, qui n'avaient plus connues de développement depuis les écrits de l'abbé Olivier au tournant des XIXe-XXe siècles. Ces actes réunissent les communications présentées lors des Journées d'études vosgiennes d'octobre 2010 durant lesquelles furent abordés la métallurgie, le thermalisme et le patrimoine à travers les territoires irrigués par le Côney, affluent de la jeune Saône.
Si la métallurgie s'est développée dans la vallée dès le XVe siècle, elle connut une période de prospérité durant les XVIIIe et XIXe siècles, notamment avec la Manufacture royale de fer blanc de Bains-les-Bains : l'ouvrage met en lumière l'essor de l'activité, les bâtiments, la vie des ouvriers et maîtres de forges, leur pouvoir industriel et politique au tournant des révolutions.
Le bourg de Fontenoy-le-Château révèle un intéressant patrimoine architectural, autour de son château médiéval, gardien de la frontière entre Lorraine et Franche-Comté. Dans ce sud vosgien, le lecteur rencontrera aussi d'attachantes figures : Diane de Dommartin, le maréchal Thierry, le poète Gilbert, Julie Victoire Daubié et l'abbé Olivier.
Avec un propos nouveau et original, les auteurs - universitaires, historiens, géographes et érudits locaux - s'attachent à l'étude du thermalisme, depuis la présence antique jusqu'à nos jours en abordant les lieux de la ville d'eau et la clientèle.
Des actes qui marqueront durablement la connaissance de cette région rurale attachant de la Lorraine méridionale.
‡ La vallée du Côney, métallurgie et thermalisme. Bains-les-Bains et Fontenoy-le-Château, Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson (sous la dir.), Fédération des sociétés savantes des Vosges - Amis du Vieux Fontenoy, actes des Journées d'études vosgiennes, 15-16 octobre 2010, 2011, 495 p., ill. (35 €).
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Gilbert Bauvin, le "petit Lorrain" du Tour de France des années '50
Il y a 60 ans, Gilbert Bauvin enfilait pour la première fois le maillot du Tour de France. La carrière cycliste de celui que l'on surnommait le "petit Lorrain" fait l'objet d'une exposition à Nancy jusqu'au 31 août.
Le quadruple détenteur du maillot jaune dans les années 1950 vient de fêter ses 84 ans le 4 août. Il vit toujours à Nancy et se souvient encore parfaitement de toutes ses courses. Même de sa première en 1946. Il n'avait alors que 19 ans. "Le directeur de la Vedette Cyclo Lunévilloise est venu me voir chez moi, à Lunéville, pour me demander de participer. C'était ma première course de club. Après deux crevaisons, j'ai fait deuxième. Ce qui m'a incité à devenir coureur cycliste" se souvient Gilbert Bauvin.
L'année suivante, il remporte la "Nancy-Strasbourg" et courera désormais pour la marque Nancia, "la meilleure équipe régionale de l'époque".
Sa première participation au Tour de France remonte à 1950. Cette année-là à Nancy, il est accueilli par le maire devant une place Stanislas noire de monde, il fait le tour de la ville à bord d'une décapotable prêtée par un quotidien régional... En 1954, quand il remporte par deux fois le maillot jaune, il fait un tour d'honneur au stade Marcel-Picot !
Les photos exposées le représentent aux côtés de Louison Bobet, Jacques Anquetil ou André Darrigade, mais aussi Tino Rossi ou Yvette Horner. Une chanson intitulée Gloire au petit Lorrain a même été composée pour lui en 1951. Ces documents ainsi que des lettres d'admirateurs ou l'un de ses maillots jaunes et même un de ses vélos Nancia sont présentés jusqu'au 31 août à la Maison du Vélo, 54 rue Charles-III à Nancy.
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Châtillon-sur-Saône : histoires salées pour le Musée vivant
[Vosges Matin]
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Nancy : dans la dernière demeure des ducs de Lorraine
[Est Républicain]
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La chapelle du Brabant à La Bresse (Vosges)
[Vosges Matin]
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Monthureux-sur-Saône : dernières représentations de "La fleur du destin"
[Vosges Matin]
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Beaufremont (Vosges) : un château pour la réinsertion
[Vosges Matin]
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Manufacture royale de Bains-les-Bains : le patrimoine industriel honoré
[Vosges Matin]
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Neufchâteau (Vosges) : fouilles bredouille...
[Vosges Matin]
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Epinal : les gens du bois oublient Sainte Anne, leur patronne
[Vosges Matin]
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Nancy : colloque "Emile Coué et sa méthode", 2-3-4 septembre 2011
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Abbaye Saint-Maur de Bleurville : faïences et bénitiers de chevet
[Vosges Matin]
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Réédition du livre sur le verrier Lorrain François-Théodore Legras
Il y a presque dix ans, paraissait l’étude inédite sur Legras, celui qui fut « un maître du verre gravé, émaillé et peint, reconnu tant dans la région parisienne que dans une grande partie du monde », sur ce Vosgien d’origine modeste (né à Claudon, canton de Monthureux-sur-Saône) et devenu l’un des chefs d’entreprise les plus brillants de son époque.
Le livre qui va paraître, avec les mêmes auteurs, n’est ni un deuxième tome, ni une simple réédition. C’est une refonte quasi complète, avec de nouvelles photos de grande qualité, et un regard encore plus précis et rigoureux sur la production artistique associée à l’histoire des Verreries et Cristalleries de Saint-Denis et Pantin réunies.
Les auteurs, Jean-François et Marie-Françoise Michel, qui animent l’association Saône Lorraine, Jean et Dominique Vitrat, grands collectionneurs et spécialistes reconnus du maître de Saint-Denis, se trouvent épaulés par d’autres connaisseurs, comme Bernard Delemontey, conservateur du musée du verre d’Hennezel-Clairey, ou l’Unité archéologique de Saint-Denis.
Basée sur les souvenirs du célèbre verrier Heiligenstein (qui travailla à Saint-Denis dans sa jeunesse) et sur des documents familiaux, l’étude précisera les techniques de fabrication dans les ateliers des usines Legras. Mais le livre fera également le point sur les liquoristes de la Belle Epoque, clients de Legras, et dont certains existent encore. Il éclairera aussi les sombres conditions de travail d’une partie du personnel : les gamins espagnols, les réseaux de l’abbé Santol, les accidents du travail du verre.
Ni polémique, ni angélique, le livre sera aussi un récit de la vie ouvrière à La Plaine-Saint-Denis.
‡ Plus d’infos ici : www.legras2-lelivre.fr
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La Nouvelle revue lorraine n° 9 : hommage à l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine
Jean-Marie Cuny, dans la livraison estivale de La Nouvelle revue lorraine, rend hommage, dans sa Lettre aux lecteurs, à Monseigneur de Lorraine - Otto de Habsbourg-Lorraine - décédé le 4 juillet dernier et inhumé à Vienne le 16 juillet. Notre duc de Lorraine et de Bar est resté fidèle jusqu'au bout à la Lorraine de ses ancêtres. Il méritait bien un hommage de la NRL à laquelle il était très attachée. Un article relatera dans le numéro d'automne les obsèques solennelles du fils du dernier empereur d'Autriche et roi de Hongrie.
Ce sommaire estival est riche d'une variété d'histoires et d'anecdotes sur la Lorraine. De quoi partir à la découverte de notre région depuis chez soi :
- La métallurgie vue par le peintre Jean Kempf
- Visite de Toul en 1834
- Elle s'évadait... dans les journaux
- Anecdotes notariales
- Un abbé mîtré de l'ordre des Prémontrés
- Les Masson, de Gondrexange, et la "Maison des cigognes"
- L'enterrement du cochon
- Les Hautes-Vosges du Joël Couchouron
- Les Eparges
- Henri Poincaré, Michelson et Einstein
- Les inscriptions sur les linteaux de portes
- Guinkirchen et ses croix
- A Ceintrey, un atelier de menuisiers au XIXe siècle : les Marion
- La chapelle Saint-Fiacre de la cathédrale de Nancy
... Et les traditionnelles rubriques : les info's lorraines en vrac, les livres...
‡ La Nouvelle revue lorraine est en vente en librairie (le numéro : 6,50 €) ou par abonnement en envoyant ses coordonnées postales et son règlement (36 € / 6 numéros) à : Jean-Marie Cuny, La Nouvelle revue lorraine, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.
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Fête de La Mothe le 21 août 2011
Fête de La Mothe - Dimanche 21 août 2011
Le programme
Une buvette sera à votre disposition toute la journée
* En matinée *
- 10 H 00 et 10 H 30 : les étapes de la construction de la porte souterraine et sa restauration (chaque visite est limitée à 50 participants)
Inscription préalable au 03 25 01 70 90 ou au stand de l'accueil le jour de la fête
Contribution : 1 € au profit de la restauration
- 11 H 00 : brève présentation de l'histoire de la ville, suivie de deux circuits de visite (au choix) :
- le château, la grand-rue et la collégiale
- le front sud de l'enceinte
Contribution : 1 € au profit de la restauration des vestiges
* Vers 13 h *
Déjeuner Lorrain sous chapiteaux
Réservation auprès de M. François Chapitel au 03 25 01 70 90 ou M. Pierre Amouriq au 03 25 01 72 01
Possibilité aussi de réserver sur place au stand d'accueil.
* L'après midi *
- La Troupe Les Lames d'en Temps en tenue médiévale, raviront grands et petits tout au long de l'après midi (www.lames-d-en-temps.fr)
- Démonstration de plusieurs artisans (bois, pierre...)
- Exposition de généalogie des descendants des habitants de La Mothe
- Stand de l'Association pour La Mothe : vente de livres, affiches, revues (dont le dernier Bulletin de La Mothe n° 3)
* En soirée *
- Barbecue et bal champêtre
- Feux d'artifice
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Grand (Vosges) : plongée sur l'archéologie
[Est Républicain]
Thierry Dechezleprêtre, le conservateur du site de Grand, sur le chantier de fouilles.
Sesterce d'Hadrien découvert lors des fouilles de l'été 2011.
Jusqu'où va ce mur ? Les fouilleurs le sauront peut-être en 2012.
[clichés : courtoisie de Gilou Salvini, Cercle d'études locales de Contrexéville]
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"Poussières de craie et tableau noir. L'école d'autrefois"
Le Musée de la Tour aux Puces de Thionville accueille jusqu'en septembre 2011 une intéressante exposition sur l'école d'autrefois intitulée "Poussières de craie et tableau noir".
Le catalogue édité pour l'occasion est bien plus qu'un simple inventaire d'exposition. Point de nostalgie dans le propos. De la pédagogie avant tout afin que les générations actuelles sachent que l'instruction publique puis l'éducation nationale ne datent pas des multiples réformes - souvent contradictoires - subies depuis 1968.
L'instruction était dispensée en Lorraine bien avant 1789. Certes, si l'école que nos "chères têtes blondes" fréquentent aujourd'hui doit beaucoup au vosgien Jules Ferry et à la IIIe République, la transmission des connaissances est un phénomène universel.
Outre le quotidien à l'école qui est balayé à travers les matières enseignées, le mobilier et le matériel scolaire ou la vie à l'école, un large développement est consacré au particularisme de l'école en Moselle. Par ailleurs, l'histoire de l'enseignement à Thionville est étudiée, grâce à l'exploitation des archives municipale, depuis le XVIIe siècle jusqu'à la Libération de 1945. Une biographie des instituteurs et institutrices complète utilement l'ouvrage, ce qui en fait une véritable monographie sur l'école à Thionville. De nombreuses illustrations accompagnent le catalogue qui est édité par la Ville de Thionville.
‡ Poussières de craie et tableau noir, l'école d'autrefois, Isabelle Reyter, catalogue de l'exposition présentée au Musée de la Tour aux Puces, Thionville, avril-septembre 2011, 96 p., ill.