Notre histoire - Page 38
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Notre-Dame de Bermont, la chapelle de Jeanne d'Arc
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Lignéville (88) : le cachet retrouvé de la chapelle Saint-Basle
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Mystérieuse Jeanne des Armoises à Jaulny (57)
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Arielle Dombasle sur la terre de ses ancêtres
De passage en Lorraine à l’occasion des deux représentations de la Traviata qu’elle a mise en scène au château d'Haroué, Arielle Dombasle a profité de quelques heures de liberté pour se rendre sur la terre de ses ancêtres.
Averti de sa venue à Dombasle-sur-Meurthe, le maire David Fischer l’a accueillie près du buste de Mathieu de Dombasle qui trône sur la place de l’ancien château de la Mothe. Cette demeure féodale avait été acquise en 1769 par Joseph-Antoine Mathieu, Grand Maître des Eaux et Forêts du duché de Lorraine, dont le père Nicolas Mathieu avait été anobli en 1724. Le fils de Joseph Antoine, Christophe-Joseph-Alexandre Mathieu de Dombasle, s’est rendu célèbre par ses études et ses travaux d’agronome en inventant un modèle de charrue. Propriétaire du château et bien qu’habitant Nancy, il venait régulièrement à Dombasle pour faire des essais avec sa charrue. Il a beaucoup travaillé également à la fabrication de cette charrue dans son atelier de Roville.
Arielle Dombasle était très émue de retrouver la place du château de ses ancêtres. Elle a également visité l’église dédiée à saint Basle. Le maire lui a remis un livre sur le château de la commune écrit par Gérard Bergé et Michel Caps. Les derniers murs de ce château qui avait subi les affres du temps ont été démolis en 1965. Une plaque commémorative située place de la Liberté rappelle l’histoire du château.
[d'après ER]
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Luxeuil-les-Bains (70) : De Colomban à Luxeuil, de Luxeuil à l'Europe, des manuscrits en héritage (VIIe-XVIIe s.)
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Rue de l'usine : une jeunesse dans les cités ouvrières de Lorraine
Philippe Bajolet nous transporte avec enthousiasme dans "sa" Lorraine des années soixante, à l'apogée des Trente Glorieuses. Il nous raconte avec humour, mais sans nostalgie, la vie d'alors dans les cités ouvrières avec les yeux curieux et émerveillés d'un gamin de dix ans. Traversé de personnages attachants et pittoresques qui ont réellement existé, ce recueil "ethnographique" nous restitue d'une plume vivace et imagée, l'atmosphère si particulière de cette époque bénie.
Souvenirs d'hier, courtes tranches de vie rythmées par le souffle puissant de l'usine autour de laquelle gravite tout un petit monde d'humbles gens, chaque histoire va conduire le lecteur sur les sentiers de l'enfance ou de l'adolescence. Des chemins faits de blagues, de bêtises, de découvertes, d'émois, de saine fraternité...
On y retrouve le plaisir des jardins ouvriers, la promiscuité des douches municipales, les bonheurs de la piscine en plein air, le patronage, la première voiture... Un voyage initiatique où palpite l'aventure humaine, un récit plein de tendresse qui dépeint une époque révolue mais où le cœur résonne encore à toutes les pages.
‡ Rue de l'usine. Une jeunesse dans les cités ouvrières de Lorraine, Philippe Bajolet, éditions du Quotidien, 2015, 206 p., ill. (10 €).
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Nancy : la chapelle Don Bosco bientôt démolie
Depuis 1947, la chapelle Don Bosco, rue Vayringe à Nancy, accueille les paroissiens de ce quartier populaire situé entre Meurthe et canal.
Cette modeste chapelle d'après-guerre, construite à l'économie, va être démolie afin de laisser la place à un "centre de vie" paroissial polyvalent.
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Etat des lieux des châteaux des Vosges à l'abbaye Saint-Maur
Le conférencier, Jean-François Michel, a brossé un tableau plutôt positif de l'état des demeures historiques vosgiennes [cl. ©H&PB].
La vie des châteaux vosgiens n'est pas un « long fleuve tranquille ». Jean-François Michel en a décrit les heurs et les malheurs lors d'une passionnante conférence-diaporama à l'abbaye Saint-Maur.
Si la Lorraine méridionale recense une centaine de châteaux et demeures historiques, seulement une poignée a retenu l'attention du conférencier afin de dresser un état des lieux de ces édifices emblématiques du patrimoine départemental.
Après une période de mépris et habillés de légendes fantaisistes, nos châteaux vosgiens connurent leurs « trente glorieuses » grâce aux Journées du Patrimoine, au développement de l'archéologie et aux travaux de recherches universitaires. Et à la ténacité de propriétaires audacieux !
A la faveur d'une mutation, plusieurs édifices castraux connurent une valorisation comme à Epinal, Fontenoy-le-Château, Parey-sous-Montfort ou Bourlemont. L'ouverture au public a aussi permis de mieux faire connaître certains châteaux (Thuillières, Darney, Beaufremont). Grâce à la ténacité de leurs propriétaires, d'autres connaissent de belles résurrections comme à Failloux ou au Bouzillon.
Grâce à l'action de la Fondation du Patrimoine, certaines bâtisses connaissent des restitutions encourageantes comme à Dombrot-le-Sec, ou des restaurations discrètes mais de bon goût comme à Lichecourt et Sandaucourt. Malheureusement, on déplore plusieurs châteaux amputés comme à Saint-Baslemont, dégradé par plusieurs incendies, ou Les Petits-Thons, déménagé en partie aux Etats-Unis au début du XXe siècle...
Jean-François Michel s'est aussi inquiété de l'avenir de plusieurs châteaux en cours de mutation : Pompierre, Senones, Isches, Vaudeville, Saulxures-les-Bulgnéville, et a partagé son indignation face à l'abandon d'autres, et notamment celui de Saulxures-sur-Moselotte qui est désormais à l'état de ruines.
Globalement, le conférencier, qui est aussi délégué régional des Vieilles Maisons Françaises, s'est dit plutôt optimiste sur l'état général des demeures historiques vosgiennes ; il travaille d'ailleurs à un ouvrage à paraître fin 2015 qui fera le point sur ces châteaux et belles demeures des Vosges qui méritent d'être mieux connus. Pour être mieux appréciés.
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Histoire de messes interdites dans le nord meusien
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Prière à Saint Louis, roi de France
Saint Louis, basilique Saint-Pierre Fourier & Saint-Epvre, Mattaincourt, Vosges [cl. ©H&PB].
Regardez-nous du haut du Ciel, Ô Saint monarque ! Et dans cette félicité éternelle que vous possédez, soyez sensibles à nos misères : tout indignes que nous sommes de votre secours, ne nous le refusez pas.
Regardez d’un œil favorable ce royaume que vous avez si sagement gouverné, et si tendrement aimé. Si, par la corruption des vices qui s’y sont introduits depuis votre règne, la face vous en paraît défigurée, que cela même soit un motif pour vous intéresser, comme son roi, à le renouveler : si vous y voyez des scandales, aidez-nous à les retrancher.
Étendez surtout votre protection sur notre auguste monarque. C’est votre fils, c’est le chef de votre maison, c’est l’imitation de vos vertus, c’est la vive image de vos héroïques et royales qualités : car il est comme vous le zèle de Dieu, il est comme vous le protecteur de la vraie religion, le restaurateur des autels, l’exterminateur de l’hérésie.
Obtenez-lui les grâces et les lumières dont il a besoin pour achever les grands desseins que Dieu lui inspire ; que cet esprit de Sainteté qui vous a dirigé dans toutes vos voies vienne reposer sur lui ; qu’il nous anime nous-mêmes, et qu’il nous conduise tous à l’éternité bienheureuse. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.
Amen.
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Le mythique trésor de Jeanne à Jaulny
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Charmes rejoue la signature du traité de 1633
Par ce désastreux traité signé le 20 septembre 1633, le duc de Lorraine Charles IV se voit contraint de signer à Charmes devant Richelieu, l'abandon du duché de Bar qui demeure occupé jusqu'à la prestation de l'hommage exigé, et le duc doit céder Nancy aux Français. Il s'engage de surcroît à livrer au roi sa soeur Marguerite, réfugiée à Bruxelles.
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La Nouvelle revue lorraine n° 33 : quel avenir pour nos églises ?
Devenir de la région Lorraine, devenir de nos églises... Jean-Marie Cuny pose la question dans la dernière livraison de La Nouvelle revue lorraine. Plus que jamais, il faut que les Lorrains s'approprient leur histoire et leur culture afin de mieux aimer et mieux défendre leur région menacée par la réforme territoriale de la grande région "Alca" ou "Acal". Bref, une horreur.
A lire dans le numéro 33 de août-septembre :
- hommage vendéen à Jean-Nicolas Stofflet à Bathelémont
- dossier : le devenir de nos églises lorraines
- un champion lorrain injustement éclipsé par son épouse : le colonel de Saint-Balmont
- un vosgien dans l'Essonne
- tisserands des Vosges
- la maison et les habitants des "Hauts"
- un pionnier de l'aviation : Pierre-Marie Bournique
- début de la Grande Guerre : témoignage d'un habitant de Pagny-sur-Moselle
- une famille lorraine : le Michel
- de l'église Saint-Joseph au temple Saint-Jean de Nancy
- un lorrain oublié : Pierre-François Viriot
- les compagnons du comte de Lobau
- le maréchal de France Gabriel Jean Joseph Molitor
- mobilier lorrain à l'époque napoléonienne
- les Vierges à l'Enfant du musée de la Cour d'Or de MetzEt les rubriques habituelles : l'édito' du Jean-Marie, les infos lorraines et les recensions de livres.
‡ La Nouvelle revue lorraine est disponible sur abonnement en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (38 €) à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE.
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"Charmes et la moyenne Moselle" : les actes des JEV 2014 en souscription
Les actes des Journées d'études vosgiennes 2014 seront présentés officiellement à Charmes le 2 septembre prochain.
Les personnes intéressées par cette publication éditée par la Fédération des sociétés savantes des Vosges, peuvent souscrire jusqu'au 31 août au prix de 30 € (frais de port de 5 € en sus).
>> Coordonnées postales et règlement par chèque (ordre de " FSSV ") à envoyer à : FSSV, 167 rue de l’église, 88500 FRENELLE-LA-GRANDE
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Bleurville (88) : bribes d'histoire locale.... en 1937
Marc Rucart, député radical-socialiste des Vosges puis ministre du Front populaire, vers 1935.
La commune rurale de Bleurville fut une des premières des Vosges à mettre en place un réseau d'adduction d'eau moderne en 1937 sous la mandature du maire Constant Mougenot, retraité de l'enseignement.
La fin des travaux fut inaugurée par Marc Rucart, alors ministre radical-socialiste de la Santé publique - qui fut député des Vosges de 1928 à 1940 -, invité par le maire de Bleurville avec qui il partageait les idées politiques. Cette cérémonie eut lieu fin décembre 1937.
A l'occasion de cette inauguration, le ministre fit une déclaration de portée nationale en rappelant que "la grande tâche politique consiste à tenir compte des puissances de fait tout en maintenant la souveraineté de l'Etat. Elle consiste à concilier le désirable et le possible." Il s'agissait, semble-t-il, de répondre aux exigences des syndicats et du parti communiste qui exerçaient une pression sur le gouvernement du Front populaire afin d'accélérer les réformes sociales.
En quittant Bleurville, nous rappelle la presse de l'époque, le ministre franc-maçon de la Santé publique se rendit à Epinal où il remit la Légion d'honneur à la mère supérieure de l'hôpital.
[source : journal "Ce soir", édition du lundi 27 décembre 1937]
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Les combats héroïques du capitaine Manhès dans les Vosges (1915-1916)
Le centenaire des combats des Vosges est l'occasion de publier, pour la première fois, les carnets du capitaine Pierre Manhès : ils permettent de comprendre une époque et un conflit qui ont marqué à jamais la France, et particulièrement le massif des Vosges.
Manhès est un officier prometteur qui sert dans les spahis à la veille de la Grande Guerre. Il rejoint sur sa demande les chasseurs alpins en 1915. Il réalise alors un exploit connu de tout le pays : à la pointe d'une attaque, ayant fait des prisonniers, il est encerclé pendant quatre jours sur les pentes de l'Hilsenfirst - sommet vosgien surplombant les vallées de Munster et de Guebwiller -. Tenant tête à l'ennemi, il utilise les armes capturées contre lui et presque à bout de munitions, fait rouler des rochers vers les lignes allemandes... avant d'être délivré !
Avec une tragique lucidité et beaucoup de franchise, Manhès raconte ses terribles combats dans les Vosges alsaciennes et s'interroge sur le sacrifice demandé : il ne cache rien de ses sentiments, de ses inquiétudes, de l'héroïsme ou de la lâcheté de certains, et aborde également ses propres faiblesses.
Ces carnets inédits constituent un témoignage exceptionnel d'un officier sur un aspect des combats de cette année terrible que fut 1915.
‡ Les combats héroïques du capitaine Manhès (1915-1916), Max Schiavon (prés.), éditions Pierre de Taillac, 2015, 352 p., ill. (19,90 €).
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De la cavalerie aux forces spéciales : l'histoire du 13e RDP
Un bel ouvrage, publié par les éditions Pierre de Taillac, nous conte l'histoire récente de l'un des plus prestigieux régiments français : le 13ème régiment de dragons parachutistes.
Cette unité d'élite, aussi efficace que discrète, a stationné à Dieuze (Moselle) de 1963 à 2011. Pour la première fois, le "13" - régiment chargé du renseignement militaire dans les forces spéciales - ouvre ses archives. Depuis cinquante ans, les militaires de ce régiment parachutiste sont envoyés sur tous les théâtres d'opérations pour recueillir des informations au plus près de l'ennemi.
Le livre nous offre une plongée, totalement inédite, dans l'histoire du renseignement militaire français. S'appuyant sur des témoignages de dragons qui s'expriment pour la première fois, l'auteur revient sur un demi-siècle d'opérations spéciales : de la guerre froide à Kolwezi, de la guerre du Golfe à l'Afghanistan.
Illustré de nombreuses photos prises lors de ces opérations, cet exceptionnel album fait revivre la fascinante histoire du 13e RDP qui a profondément marqué le Saulnois de sa présence.
Un régiment et des hommes qui furent lorrains pendant 48 ans !
‡ De la cavalerie aux forces spéciales. L'histoire du 13e Régiment de Dragons Parachutistes, Jean-Dominique Merchet, éditions Pierre de Taillac, 2015, 208 p., ill. (35 €).
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De jeunes pèlerins de la mémoire
[Vosges Matin]
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Autour du château fort de Dommartin-sur-Vraine (Vosges)
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L'ossuaire du cimetière Saint-Hilaire de Marville en travaux
[Vosges Matin]
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L'Echo des Trois Provinces d'août-septembre est paru !
L'autre numéro estival de L'Echo des Trois Provinces est paru ! Il nous offre son lot de manifestations qui animeront encore l'été au Pays des Trois Provinces, région des confins des Vosges, de la Haute-Marne et de la Haute-Saône.
Son sommaire présente aussi une sélection d'articles sur l'histoire et la vie des habitants de ce pays rural :
- Saint Valbert à Fouchécourt (88)
- les visites des villages de Fouchécourt, La Roche Morey et Pressigny
- le 14ème centenaire de saint Colomban à Luxeuil-les-Bains
- une librairie-bouquinerie à Châtillon
- les Cahiers de Melle Marchal de Lamarche
- le médecin militaire Nicole Mangin à Boubonne-les-Bains
- Nathalie Renault-Garcin, éducateur canin à Isches
- l'Etable des Arts à Châtillon
‡ L'Echo des Trois Provinces est distribué gratuitement sur sa zone d'activité. Il est aussi disponible sur abonnement (24 €). Renseignement : tresorerie.adp3p@Yahoo.fr
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La nouvelle vie du couvent des Cordeliers des Thons (88)
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Robécourt (88) : une cloche fondue dans le respect de la tradition
Le coulage du bronze nécessaire à une des deux cloches de l’église de Cornimont a été réalisé à Robécourt, à proximité de l’ancienne fonderie du village.
« C’est majestueux. On se serait cru dans un cérémonial du Moyen Âge de nuit avec la coulée du bronze », exprimait Robert Hossein, co-parrain de l’événement avec son épouse Candice Patou, lors de la coulée d’une cloche samedi soir à Robécourt. Il est vrai que le ballet des six fondeurs avec leurs louches remplies de bronze en fusion dans la pénombre ajoutait une note ancestrale au rituel de fabrication. La réalisation d’une cloche de ce poids (680 kg) n’avait plus été pratiquée à Robécourt depuis 1939. « La fonderie de cloches du village a fermé définitivement à l’entrée de la guerre. C’est en 1983 qu’une association a repris les locaux et le matériel pour y faire un musée », relate Daniel Boyer, premier adjoint au maire.
Une démarche originale survenait au début de cette année. « Le curé de Cornimont, l’abbé Arnaud Meyer, m’a contacté afin de trouver un moyen de refaire à l’identique l’une des cinq cloches de son église. A l’époque, elle avait été fabriquée à l’atelier de Vrécourt, transférée ensuite à Robécourt. Très vite, des contacts ont été pris avec les derniers spécialistes de cloches. L’appel d’offres désignait l’entreprise Bollée installée près d’Orléans » raconte Jackie Frémont, délégué départemental de la Fondation du Patrimoine.
« En accord avec les deux communes, la première cloche a été fondue dans un pré ce samedi 8 août. Sandrine Didierlaurent, directrice de l’école Saint-Louis est la marraine. Une seconde cloche, plus grosse (950 kg), sera coulée dans un autre pré à Cornimont le samedi 19 septembre » , précisait l’abbé Arnaud Meyer qui a béni le métal en fusion selon le rituel ancestral de l’Eglise.
Devant un parterre de spectateurs, la coulée a débuté vers 22 h 30. Six fondeurs, armés d’une louche, manipulaient méticuleusement le bronze savamment écrémé durant sa préparation afin d’être le plus pur possible. Une demi-heure plus tard, le maître fondeur André Voegelé saluait le travailleur de ses protégés pour déclarer que la mission était accomplie. Le démoulage aura lieu le dimanche 16 août de 14 h à 16 h.
[d’après Vosges Matin]
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Darney (88) : les reliquaires des saints Pie et Christiani transférés à la chapelle N.-D. de Pitié
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Lecture de l'été : le "Dictionnaire historique et ludique de la Lorraine" par Jean-Marie Cuny
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Sainte Thérèse d'Avila
Les éditions Via Romana rééditent l'ouvrage consacré à Sainte Thérèse d'Avila du Lorrain et académicien Louis Bertrand (1866-1941) paru pour la première fois en 1927.
Tombé amoureux de l'Espagne, le nouveau converti Louis Bertrand nous donne à lire des pages frémissantes sur celle qu'il veut faire aimer. Il admire la profonde intelligence, toute pratique, de Thérèse, sa surnaturelle énergie et la réformatrice du Carmel. Il est fasciné par la puissance de sa vie intérieure qui s'exprime par l'oraison, et aussi par son don extraordinaire d'amour s'exprimant par son inlassable désir de propager son œuvre. Bref, son zèle apostolique subjugue le nouveau chrétien qu'il est devenu.
Louis Bertrand s'appuie sans cesse sur les écrits de la sainte espagnole afin de nous la faire mieux connaître. Thérèse d'Avila est une messagère du surnaturel que l'auteur réussit à nous faire aimer et que l'on suit dans sa quête spirituelle... et les craintes de son époque (au XVIe siècle), la réforme protestante et l'islam, pour une part toujours bien réelle aujourd'hui.
‡ Sainte Thérèse d'Avila, Louis Bertrand, éditions Via Romana, 2015, 341 p. (24 €).
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Le Théâtre du Peuple de Bussang, cent vingt ans d'histoire
Le Théâtre du Peuple de Bussang est né en 1895 d'une utopie humaniste et artistique : créer dans la montagne vosgienne une fête théâtrale destinée à l'ensemble du peuple. Depuis plus de cent ans, le théâtre, construit en bois, dont le fond de scène s'ouvre sur la forêt, et classé monument historique depuis 1976, propose chaque été une programmation dramatique à la fois exigeante et accessible à tous les publics, croisant créations et œuvres de répertoire, mêlant professionnels et amateurs, selon les vœux de son fondateur, Maurice Pottecher. C'est également l'occasion d'un grand rassemblement populaire convivial.
Le projet initial "Par l'art, pour l'humanité", résiste à l'érosion du temps, malgré les guerres, les travaux gigantesques, les querelles entre amateurs et professionnels du théâtre, les changements d'époque et de direction.
A l'occasion de son 120e anniversaire, les auteurs, spécialistes du théâtre à l'Université de Rennes 2-Haute Bretagne, font le récit de ce lieu atypique dans le paysage culturel français, de sa création à nos jours, à la croisée de l'histoire du théâtre et des arts, et de l'histoire culturelle, politique et sociale.
L'ouvrage est illustré par une iconographie riche et inédite.
‡ Le Théâtre du Peuple de Bussang. Cent vingt ans d'histoire, Bénédicte Boisson et Marion Denizot, éditions Actes Sud, 2015, 304 p., ill. (30 €).
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Pèlerinage diocésain de Nancy & de Toul à Sion le 5 septembre
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Alfred Renaudin (1866-1944), les couleurs de la Lorraine
En lien avec l'exposition présentée cet été au château de Lunéville, le catalogue consacré au peintre vosgien Alfred Renaudin nous permet de faire mieux connaissance avec cet artiste qui, reconnaissons-le, ne faisait jusqu'à présent pas vraiment partie du panthéon des artistes lorrains de l'époque contemporaine.
Et pourtant, comme l'écrit Francine Roze dans son introduction au catalogue, notre artiste ne s'est pas seulement limité à être un peintre de paysages. Pour qui s'attache à lire ses tableaux, ils constituent bien plus que de belles compositions pittoresques et colorées : ils sont les témoignages vivants, fidèles et véridiques d'une époque aujourd'hui révolue dans laquelle prennent nos racines.
L'ouvrage s'attache à nous faire prendre conscience que Renaudin fut un observateur de talent, attentif à la vie quotidienne et l'environnement bâti et paysager de ses contemporains autant qu'à l'actualité du moment.
Ce catalogue n'est pas un inventaire raisonné de l'œuvre d'Alfred Renaudin. Il se propose de suivre l'artiste à travers une centaine de ses toiles, dans une Lorraine rurale et urbaine profondément modifiée depuis sa disparition en 1944.
‡ Alfred Renaudin (1866-1944). Les couleurs de la Lorraine, Francine Roze, Serge Domini éditeur - Musée du Château de Lunéville, 2015, 112 p., ill. (25 €).
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Pays de la Saône vosgienne : un plan de paysage défini
[Vosges Matin]