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  • Hennezel (88) : succès du 8ème marché de Pâques de Saône Lorraine

  • Saône vosgienne : quel territoire pour demain ?

  • Les monnaies lorraines du musée de Charleville-Mézières (Xe-XVIIIe siècle)

    monnaies.jpgLa numismatique est une science auxiliaire de l'histoire malheureusement souvent méconnue ou ignorée dans les milieux de la science historique et du grand public. Pourtant, celle-ci se révèle très utile dans l'analyse historique : elle permet de suivre les évolutions artistiques, économiques, linguistiques et surtout les évolutions politiques et religieuses. "Battre monnaie, cela peut être à la fois améliorer ses ressources budgétaires, affirmer son autorité et son message politique, transmettre sa foi et sa culture" écrivait Jean Belaubre dans son ouvrage Les monnaies de France. Histoire d'un peuple.

    Malgré l'intérêt évident de l'étude des monnaies, publier une collection numismatique est toujours un événement car rares sont les institutions publiques ou privées qui osent ouvrir leurs portes aux numismates.

    Les musées municipaux de Charleville-Mézières font partie de ces rares institutions qui souhaitent valoriser leurs collections de monnaies. Ils possèdent l'une des plus importantes collections numismatiques des musées de province, riche d'environ 29 000 exemplaires allant du Ve siècle avant notre ère au début du XXe siècle. L'étude des monnaies de Lorraine (duché de Lorraine, comté puis duché de Bar, évêché de Metz et de Toul, cité de Metz, seigneurie de Neufchâteau et de Phalsbourg-Lixheim) est apparue comme une évidence.

    Composée de 186 monnaies et d'un jeton, cet ensemble lorrain présente un état de conservation remarquable, parfois exceptionnel, et comporte quelques pièces non connues des ouvrages de référence. Cette collection "lorraine" comprend des monnaies d'argent, de billon et de bronze qui méritaient bien une publication soulignant leur beauté et leur diversité.

     

    ‡ Les monnaies lorraines du musée de Charleville-Mézières (Xe-XVIIIe siècle), Etienne Dostert, PUN-Editions universitaires de Lorraine, 2014, 91 p., ill. (15 €).

  • Darney (88) : "Le déjeuner préhistorique" le 3 avril avec le Centre d'animation de la préhistoire

  • Une ville face au climat : Metz à la fin du Moyen Âge (1400-1530)

    Dans la lignée des travaux fondateurs d'Emmanuel Le Roy Ladurie et d'Emmanuel Garnier, cet ouvrage s'inscrit dans la réflexion contemporaine sur les sociétés confrontées aux changements climatiques, en s'intéressant au cas particulier de Metz et de son plat-pays, un véritable "Etat urbain" qui constitue une originalité au nord des Alpes et qui s'est construit autour de l'une des plus grandes cité de l'Europe occidentale à l'orée de la Renaissance.

    Cet essai historique globale envisage le climat comme une contrainte qui oblige les sociétés à mettre en place diverses stratégies pour s'en affranchir ou s'y adapter. L'enquête mesure la vulnérabilité climatique de la société messine au début du petit âge glaciaire, ainsi que sa capacité de résilience, c'est-à-dire son aptitude à prévoir, anticiper ou sortir des crises induites par le climat. Cet ouvrage de synthèse compare la situation messine aux régions voisines de l'Europe occidentale en s'appuyant sur les recherches internationales les plus récentes dans ce domaine, au croisement de l'histoire, de la géographie et de la climatologie.

    Fruit de la recherche publique, cette thèse remaniée s'adresse aussi bien aux chercheurs comme au grand public. En matière de climat, il est important de ne pas perdre la mémoire : la mise en perspective historique aide à comprendre et, peut-être, à agir.

    En tout cas, cette remarquable étude permet d'approcher l'histoire de la Lorraine et des Lorrains sous un angle tout à fait original.

     

    ‡ Une ville face au climat : Metz à la fin du Moyen Âge - 1400-1530, Laurent Litzenburger, PUN-EDULOR, 2015, 487 p., ill., cartes, 1 CD inclus (40 €).

  • Fête des Rameaux

    Bénédiction et procession des Rameaux, paroisse Notre-Dame de la Saône [cliché : archives ©H&PB].

     

    Hosánna fílio David : benedíctus, qui venit in nómine Dómini. O Rex Israël : Hosánna in excélsis.

    [bénédiction et procession des Rameaux]

    Hosanna au fils de David ! Béni celui qui vient au nom du Seigneur. Ô Roi d’Israël ! Hosanna au plus haut des cieux.

  • Les ombres de l'enfance

    Villers est un village d'à peine cent habitants dans la Meuse rural.

    En 1950, l'instituteur du village y gère la classe unique où il "tient" les enfants avec autorité et bienveillance. Parmi ses élèves, il y a Dilette, la petite orpheline qui ne parle pas, ne rit pas, ne joue presque plus. Il y a aussi Luigi, dit Gigi, petit dernier d'un couple d'origine italienne. Et puis Claude, dit Bouboule, en manque de tendresse...

    Ce trio va connaître à l'école, des sentiments - jalousie, envie, trahison, amour - tenaces vécus avec une intensité qui échappe souvent aux adultes et qui vont construire ou déconstruire leur vie... Des pages de tendresse au plus près des âmes et des cœurs blessés.

    Comme à son habitude dans ses romans du terroir, Henriette Bernier sait nous transmettre les vibrations de sa terre meusienne et y décrit merveilleusement bien les relations partagées entre les hommes à travers l'histoire de ce territoire.

     

    ‡ Les ombres de l'enfance, Henriette Bernier, Presses de la Cité, 2015, 300 p. (19 €).

  • Les passeurs d'idées politiques nouvelles au village

     

    Comment la démocratie ou le communisme se sont-ils répandus jusqu'au cœur des villages français ? Depuis plusieurs décennies, historiens et politistes se sont penchés sur le siècle et demi qui s'étend de la Révolution française aux années 1930, le temps de la politisation des campagnes.

    Quinze jeunes chercheurs se proposent de recoller quelques morceaux du "miroir brisé" des réflexions sur la politisation, en reprenant le dossier à échelle fine, celle des acteurs (individuels ou collectifs) et de leurs stratégies d'action.

    Qui sont les passeurs d'idées politiques nouvelles ? Quelles formes ont revêtu leurs médiations ? Comment leurs efforts ont-ils été reçus ? C'est à ces questions que s'attache à répondre cet ouvrage.

    Qu'ils soient des passeurs-missionnaires ou des passeurs-notables, c'est en mobilisant une dialectique d'action transmise et/ou inventée que les passeurs d'idées politiques nouvelles ont pu porter au village les dynamiques au temps long qui ont façonné la géopolitique de la France contemporaine.

     

    ‡ Les passeurs d'idées politiques nouvelles au village. De la Révolution aux années 1930, Julien Bouchet et Côme Simien (dir.), Presses universitaires Blaise-Pascal, 2015, 302 p. (25 €).

  • Histoire des guerres de Vendée (1793-1832)

     

    Des causes - la Constitution civile du clergé, la levée en masse décrétée par la Convention, l'exécution du roi Louis XVI et la Terreur - à l'ultime révolte conduite sous l'égide de la duchesse de Berry au début de la Monarchie de Juillet, la grande et la petite histoire des guerre de Vendée nous est racontée par un maître.

    Emile Gabory est en effet l'auteur d'une monumentale histoire des guerres de Vendée parue en sept volumes, synthétisée ici en un seul afin de rendre cette vaste étude très accessible au grand public.

    Un ouvrage à lire afin de se souvenir du plus grand génocide franco-français jamais reconnu par la république.

     

    ‡ Histoire des guerres de Vendée 1793-1832, Emile Gabory, éditions Perrin, 2015, 305 p. (21 €).

  • Vins et distillation en Lorraine

    Ce sympathique ouvrage invite le lecteur à un voyage ludique et didactique au cœur du vignoble lorrain, jadis adulé, puis délaissé en raison de la pandémie de phylloxera et des guerres à répétition, avant de retrouver son lustre d'antan, par la volonté d'hommes et de femmes d'exception qui exhalent quotidiennement la quintessence de leur breuvage divin, dans un subtile dosage de tradition et de modernité.

    De nombreux portraits de vignerons des quatre départements, rehaussés de multiples photographies, permettent de découvrir et de comprendre le métier de la vigne et du vin, ainsi que l'évolution du vignoble et des appellations venues couronner les efforts croissants de ces amoureux du vin.

    Ce volume est également une ode au fruit emblématique régional, la mirabelle de Lorraine, et à tous les distillateurs ou bouilleurs de cru qui la subliment en une eau-de-vie aux effluves enivrantes.

    Si ces pages font appel au passé viticole de la région, elles entrevoient parallèlement à une viticulture et à la distillation une nouvelle ère de consommation avec des boissons à base de petits fruits, valorisées par d'audacieux producteurs locaux.

    Un beau livre à consommer sans modération !

     

    ‡ Vins et distillation en Lorraine, Bertrand Munier, éditions du Quotidien, 2015, 203 p., ill. (30 €).

  • Petites bêtes des forêts de Lorraine et d'Alsace

    Les éditions du Quotidien nous invitent à poursuivre la découverte de la faune dans le Grand Est. Et si aujourd'hui on allait se balader en forêt ? Voilà une proposition qui séduit de plus en plus. Mais savez-vous que vous n'êtes pas seuls à profiter de la protection des frondaisons lorraines et alsaciennes, et à côté des hordes de moustiques tant redoutées, se cachent des milliers de petites bêtes méconnues, certaines inquiétantes, d'autres fascinantes.

    Oui, mais comment les découvrir et les observer ?

    C'est pour répondre à ces légitimes interrogations que ce guide a été conçu. Facile à glisser dans un sac à dos, il est d'utilisation simple grâce à son classement par milieu. Ses 484 photographies inédites et ses fiches descriptives permettent d'identifier rapidement le groupe auquel appartient l'animal rencontré.

    Ses anecdotes et ses encarts renseignent sur les mœurs de plus de 250 espèces de nos forêts et plus généralement sur l'organisation complexe de l'écosystème forestier.

    Alors partez en exploration... muni de ce sympathique guide !

     

    ‡ A la découverte des petites bêtes des forêts de Lorraine et d'Alsace, Jean-Yves Nogret et Stéphane Vitzthum, éditions du Quotidien, 2015, 253 p., ill. (24 €).

  • Canton de Darney (88) : la droite nationale talonne les "divers droites"

    Le binôme Roussel/Thiébaut-Gaudé et ses suppléants lors de la soirée électorale.

    Le binôme Alain Roussel/Carole Thiébaut-Gaudé est élu au premier tour mais le score du FN est important, avec un fort retentissement dans les petites communes.

    « Cela n’a pas été facile mais le résultat est là  ». La première réaction d’Alain Roussel et de sa colistière Carole Thiébaut-Gaudé est soulagée. Car elle afinalement été longue à se dessiner. Le conseiller général sortant s’attendait à une victoire plus large face au Front National. Avec 56,8 % des voix contre 31,32 %, l’écart peut paraître important en terme dechiffre mais sur le fond, le constat est là : « Des candidats dont on n’a jamais vu le visage, qui sont quasiment inconnus, sont capables de remporter plus d’un tiers des voix. Cela veut dire qu’il va falloir travailler dur », analyse le candidat divers droite. « Et jouer encore plus la carte de laproximité dans l’intérêt ducanton », appuie Carole Thiébaut-Gaudé. En comparaison, en 2011, Alain Roussel s’était imposé dans son canton de Monthureux-sur-Saône avec 35,97 % des voix. Le Front National, représenté par Georges Faivre, n’avait alors remporté que 8,56 % des suffrages.

    Cette année, le canton de Darney est celui qui a subi le plus de bouleversements géographiques dans les Vosges avec le regroupement de Monthureux-sur-Saône, Dompaire, Lamarche et Darney. Des abords d’Epinal à la frontière de la Haute-Marne. Le redécoupage, c’est l'explication qu’avance le binôme gagnant pour justifier cette victoire moins large qu’attendue : « Nous étions opposés à ce redécoupage qui a bouleversé le scrutin. Il faut veiller qu’à l’avenir, les décisions soient prises sur place, sinon cela aboutira à ce genre de réactions dans les urnes », reprend Alain Roussel qui appuie sur le score du Front National. « Plus de 30 %, cela veut aussi dire que c’est une sanction contre la politique actuelle. A nous d’en tenir compte et d’appliquer ce pour quoi nous avons été élus ».

    Dans les 82 communes du canton, dont Darney est désormais le chef-lieu, et qui représente 20 % du territoire dudépartement, le discours du parti de la droite nationale a trouvé écho dans des petites communes telle Légéville-et-Bonfays : 54 inscrits, 27votants, 25 exprimés et 15voix pour le Front National contre 8 pour le binôme divers droite et deux pour Olivier Suter et Fanny Theis. Idem à Sans-Vallois avec 23 voix pour la droite nationale sur 42 exprimées contre 15 au duo Roussel/Thiébaut-Gaudé (4 pour leduo PC/NPA).

    Les villes, elles, ont massivement voté pour le centre droit : 211 voix à Darney contre 107 au FN ; 201 contre 135 à Dompaire ; 169 contre 115 à Lamarche ; 153 contre 113 à Martigny-les-Bains et 287 contre 85 à Monthureux-sur-Saône, fief d’Alain Roussel.

    Le parti d’extrême-gauche, avec 11,8 % des voix, est à l’image de la majorité présidentielle dans le département : en difficulté.

    Le fort taux d'abstention devra également être analysé par les nouveaux conseillers départementaux, symptôme évident d'un mal-être politique dans ce secteur en grand détresse économique et à la démographie vieillissante.

    [d’après Vosges Matin]

  • Canton de Darney (88) : Alain Roussel et Carole Thiébaut-Gaudé élus dès le 1er tour

    Le binôme Roussel - Thiébaut-Gaudé (divers droite) élu au 1er tour.

    Résultats du 1er tour des élections départementales

    Dimanche 22 mars 2015

    Canton de Darney (Vosges)

    Commune de Bleurville

    Binômes de candidats

    Nuances

    Voix

    % inscrits

    % suffrages exprimés

    M. Alain ROUSSEL - Mme Carole THIEBAUT-GAUDÉ

    DVD

    98

    35,00

    62,03

    M. Christophe ALEXANDRE - Mme Elodie VOIRIN

    FN

    47

    16,79

    29,75

    M. Olivier SUTER - Mme Fanny THEIS

    PCF-FDG

    13

    4,64

    8,23

     

     

    Nombre

    %

    inscrits

    %

    votants

    Inscrits

    280

     

     

    Abstentions

    116

    41,43

     

    Votants

    164

    58,57

     

    Blancs

    4

    1,43

    2,44

    Nuls

    2

    0,71

    1,22

    Exprimés

    158

    56,43

    96,34

  • Pierre Marie, un forestier lorrain pionnier de l'aviation

    Rien ne prédestinait Pierre-Marie Bournique à devenir dès 22 ans un pionnier de l'aviation, qui le rendit célèbre sous le nom de Pierre Marie, ni un martyr de l'aviation naissante à 23 ans.

    Né à Abreschviller en 1888, son avenir était tout tracé : il poursuivrait l'œuvre de son père dans l'exploitation de la scierie et des forêts familiales. Le jeune homme en décida autrement après avoir assister à un meeting aérien à Jarville. Il obtint son brevet de pilote aviateur de l'Aéroclub de France en juillet 1910, juste après Louis Blériot. Mais un terrible accident d'avion mit fin à sa trop courte carrière, le 18 mai 1911.

    Dix mois d'activité aéronautique seulement pour le jeune Pierre-Marie Bournique. Les lettres envoyées à ses parents et la presse de l'époque ont permis à l'auteur de retracer la brève vie de cet audacieux Lorrain.

     

    ‡ Pierre Marie (1888-1911). Un forestier lorrain pionnier de l'aviation, Michel Henry, éditions du Quotidien, 2015, 146 p., ill. (14 €).

  • La croix et le croissant : à propos de l'éclipse du 20 mars 2015

     

    Clin d'œil du photographe lors de l'éclipse partielle observée vendredi 20 mars 2015 dans les Vosges, au-dessus de la chapelle Saint-Basle à Lignéville (sud-ouest vosgien).

    [cliché : courtoisie de Gilbert Salvini]

  • Les Journées européennes des métiers d'art à Domremy

  • Hennezel (88) : marché de Pâques au Musée

  • Un portrait du prince Charles-Alexandre de Lorraine acquis par le Musée du château de Lunéville

     

    Atelier de Martin van Meytens (1695-1770)
    Portrait de Charles Alexandre de Lorraine
    Huile sur toile - 73 x 60 cm
    Lunéville, Musée du château
    Photo : Daguerre

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  • Mirecourt (88) : un riche patrimoine architectural à sauvegarder et à valoriser

    Une cour intérieure à Mirecourt.

    Jean-Paul Rothiot, président des Amis du Vieux-Mirecourt Regain, souhaite que le patrimoine architectural de la ville soit davantage mis en valeur. Avec l’aide de la collectivité et des particuliers également.

    « Mirecourt doit devenir une grande ville touristique grâce à son patrimoine architectural… ». Infatigable et intarissable à l’heure de parler patrimoine et vieilles pierres, Jean-Paul Rothiot, président des Amis du Vieux-Mirecourt Regain, ne lance pas ces paroles en l’air. « Mirecourt, ville médiévale qui s’est développée à la Renaissance, ville qui a souffert de la guerre de Trente Ans, redevenue belle et grande au XVIIIe siècle, avec un développement en direction de la gare à la fin du XIXe. Sans oublier toutes les transformations après la Seconde Guerre mondiale… D’où une richesse architecturale exceptionnelle ».

    L’historien connaît son sujet sur le bout des doigts. Des toitures aux caves en passant par les cours intérieures, le Vieux Mirecourt n’a plus de secret pour lui et ses Amis. Ou presque. Preuves à l’appui avec une foule de publications et de bulletins, fruits des Journées d’études vosgiennes, mais aussi de nombreuses heures passées sur le terrain ou dans les archives. Alors l’idée de développer davantage encore un tourisme basé sur le patrimoine architectural n’est peut-être pas si utopique que cela.

    « On en a les moyens », assure Jean-Paul Rothiot. « Grâce à l’Avap (aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine) qui va protéger notre patrimoine et qui a permis un recensement et une analyse de tout un ensemble de constructions au centre-ville ; grâce à quatre grands panneaux, un par période (médiévale, Renaissance, XVIIIe et XIXe siècles), réalisés avec le concours de François-Xavier Rose et financés par la Communauté de communes, en passe d’être installés sous les halles ».

    Mais pas seulement. « Des caves à deux niveaux en raison de la déclivité du terrain, des cours intérieures exceptionnelles, des ensembles de belles maisons… Mirecourt regorge de bâtisses pittoresques que nous avons l’intention de signaler par des panonceaux ».

    Mais pour aller au bout des choses, le concours des uns et des autres doit encore être acquis. « Par les propriétaires qui n’ont pas encore tous accepté qu’un panonceau soit apposé sur leur bien, par ceux concernés par de belles cours intérieures invités à les ouvrir ; et pour qu’on les aide aussi à les réhabiliter, les seules subventions du moment s’attachant aux façades ». « Mais comme Paris, Mirecourt ne s’est pas fait en un jour », conclut Jean-Paul Rothiot avec le sourire, devant un stock de bulletins de son association, destinés à être distribués en petits lots aux futurs touristes et aux Mirecurtiens.

    [d'après Vosges Matin]

  • Contrexéville (88) : "Des Francs aux Mérovingiens : l'histoire de Gunderic"

  • Fête de Saint Joseph

    Saint Joseph, statue XIXe s., église Marie-Immaculée, Nancy [cliché ©H&PB].

     

    Saint Joseph, ô vous qui,
    content d'une vie obscure,
    avez mis votre joie à aimer
    de toute la tendresse
    de votre cœur Jésus et Marie,
    priez pour nous, s'il vous plaît,
    afin que nous aussi,
    nous trouvions nos délices dans l'ombre
    et le silence de la vie cachée,
    et que ne regardant que Jésus,
    n'écoutant que Jésus,
    ne suivant que Lui,
    et brûlant d'un tendre amour
    pour sa divine Mère,
    il nous soit donné de vivre
    et de mourir dans la douce union
    de la charité fraternelle
    et dans la perfection
    de l'esprit religieux.

     Amen.

  • Les Amis d'Alfred Renaudin acquièrent une des ses oeuvres

    [ER]

  • Le Vosgien François-Nicolas Haxo, successeur de Vauban

  • Libérés ! Saint-Dié et les derniers jours de l'Occupation à la Libération

  • Conseil général des Vosges : les adieux du président Poncelet

    Christian Poncelet a présidé sa dernière commission permanente du Conseil général des Vosges ce lundi 16 mars. Avant de faire le point sur plus de 50 années de vie politique. Il aura été notamment secrétaire d’État dans les cabinets des Premiers ministres Messmer, Chirac et Barre, député, sénateur et président du Sénat.

    Dans un discours lu devant de nombreux journalistes venus pour l’occasion, il a dit toute sa fierté d’avoir œuvré pendant toutes ces années pour le département des Vosges. En mettant en avant son « patriotisme vosgien », lui l’Ardennais de naissance.

    Le président Poncelet, qui aura 87 ans la semaine prochaine a tiré un trait hier sur 50 années de vie politique et 39 années de présidence du Conseil général des Vosges. Avec une certaine émotion, assis dans son fauteuil devant la presse départementale, sur un ton monocorde et très apaisé.

    « Il est temps désormais de tirer ma révérence sur mes cinquante années de vie politique guidées par les valeurs du gaullisme. En effet, je suis convaincu que la France donne le meilleur d’elle-même lorsqu’elle est unifiée par un chef, un Etat ou un projet et lorsqu’elle évite les luttes internes », explique Christian Poncelet.

    Sur sa fin de vie, alors qu’il aura occupé tant de postes prestigieux comme président du Sénat, c’est le gaullisme qui reste gravé dans la mémoire de l’homme. Christian Poncelet, qui a montré au fil des ans ses qualités de gestionnaire en établissant les budgets du département laisse une boutique « bien gérée », malgré le désengagement de l’Etat. Dans son discours, il est revenu sur l’ensemble des réalisations qui font sa fierté. L’arrivée du TGV en 2007 faisant des Vosges le tout premier massif montagneux de l’Europe du Nord accessible depuis Paris.

    Le désenclavement, avec le fameux « Y vosgien » et le doublement des voies vers la Haute-Saône et vers l’Alsace. Le développement du numérique dans les Vosges. « Je suis fier de la confiance accordée par les Vosgiens durant toutes ces années et je les en remercie sincèrement », conclut le président.

    En tant qu’ancien président du Sénat, il continuera à se rendre à la Haute Assemblée puisqu’il y possède un bureau permanent. Il ira aussi se reposer un peu dans le sud de la France, à Sainte-Maxime où il possède une maison. Et il pourra conseiller le nouveau président du département. Si toutefois ce dernier le souhaite...

    [d'après Vosges Matin]

  • De l'antichristianisme français : vieux "sport" national

     

    Femen, profanations de cimetières et de lieux de cultes catholiques, massacre des chrétiens d’Orient… Les chrétiens sont-ils méprisés et ignorés en France contrairement aux autres religions ?

    "Les chrétiens sont indéniablement en France les victimes d’une profonde tradition anticléricale qui fait partie de l’ADN de la gauche et a fini par contaminer la droite. Les élites se pressent pour aller inaugurer des mosquées, se targuent de violer la loi de 1905 au nom du droit « de rattrapage » de l’islam, organisent des réceptions pour fêter le ramadan aux frais du contribuable (à la mairie de Paris)… Tout le monde y va de son tweet ou de sa déclaration publique pour souhaiter un bon ramadan aux musulmans quand il n’y a jamais un mot pour Pâques… Ce comportement est typique de l’amour de l’autre et de la haine de soi qui caractérisent aujourd’hui la classe politique française. La lutte contre l’islamophobie (216 actes de toute nature en un an) est sur toutes les lèvres, tandis que la christianophobie est passée sous silence alors même qu’aujourd’hui les chrétiens sont les croyants les plus massacrés dans le monde à cause de leur religion et que les catholiques sont les premières victimes des profanations en France."

    Petite devinette : qui a fait cette déclaration ? Manuel Valls ? Jean-Luc Mélanchon ? Christian Poncelet ? Mgr André Vingt-Trois ? Le grand rabbin de France ? Le président du Conseil français du culte musulman ?...

  • Essey-lès-Nancy (54) : une clinique au secours de l'église paroissiale

    Clocher de l'église d'Essey-les-Nancy.

    Acteur local déjà engagé depuis près de 10 ans dans des démarches de mécénat, la Clinique Louis Pasteur d'Essey franchit une nouvelle étape en s’impliquant dans la sauvegarde de l’église Saint-Georges d’Essey-lès-Nancy.

    Une convention de mécénat sera signée ce mardi 17 mars 2015 entre la clinique, l’association ‘’Atelier Mémoire d’Essey’’ et la Fondation du Patrimoine. La clinique s’engage ainsi à hauteur de 5 000 euros qui contribueront à la remise en état de la tour du clocher de cet édifice inestimable pour le patrimoine de la commune.

    Classée monument historique depuis 1990, riche d’un mobilier également classé dont un orgue Verschneider de 1861 et ornementée de tableaux du XXe siècle, l’église Saint-Georges, deuxième édifice le plus ancien du Grand Nancy, dressée au cœur du vieux village d’Essey-lès-Nancy, est victime des atteintes du temps. Fissures, dégradations, le monument est aujourd’hui menacé de disparition tant sa structure est fragilisée.

    Panser les plaies d’un édifice malade, une démarche quasi naturelle pour la clinique Louis Pasteur habituée à prodiguer assistance et soins. Ce patient pas comme les autres lui a été adressé par le Docteur Jean-Claude Laroche, Médecin à l’origine de la création de l’association « Atelier Mémoire d’Essey », passionné d’histoire et d’art. Si grâce à son action, les premières mesures de protection ont pu être prises par la municipalité, il est maintenant temps d’opérer ensemble pour un rétablissement pérenne du lieu de culte.

    Attachée à son territoire, la clinique Louis Pasteur souhaite au travers de cette donation transmettre et sauvegarder un monument qui porte la mémoire de grandes étapes et évènements de la vie des habitants. Aux côtés de nombreux autres donateurs, habitants, associations, touristes ou anonymes, la clinique, solidaire de sa commune, entend ainsi apporter sa pierre à l’édifice.

  • Metz : colloque sur "Soigner les corps, les esprits et les âmes pendant la Grande Guerre"

    Samedi 28 mars 2015 à partir de 8 h 45 à l'Institution Jean-Baptiste-de-la-Salle (amphithéâtre des BTS) 2 rue Saint-Maximin à Metz

    12ème colloque de Renaissance du Vieux Metz et des Pays Lorrains, l’Office national des Anciens combattants, le Souvenir Français et l’Institution Jean-Baptiste de la Salle

    sur le thème :

     "Soigner les corps, les esprits et les âmes pendant le grand conflit de la Première guerre mondiale"