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  • Monthureux-sur-Saône (88) : un cercle de lectrices en formation

     

    [Vosges Matin]

  • Nancy : Mgr Papin condamne les insultes des féministes nancéiens proférées contre des fidèles catholiques

     

    Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & de Toul.

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  • Réédition de "La cathédrale de Verdun" de Michaël George

     
    Le livre consacré à La cathédrale de Verdun, des origines à nos jours, paru en novembre 2013 et rapidement épuisé, devrait prochainement être réédité (au cours de l'été 2015).
     
    Cet ouvrage a reçu le Prix "Auguste Prost" 2015 de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
     
    Si vous êtes intéressés par cette réédition, merci de contacter rapidement l'auteur qui doit déterminer le nombre d'ouvrages à rééditer.
     
    ‡ Contact : michael.george@univ-lorraine.fr

  • Contrexéville (88) : Insurrection poétique avec "Le Printemps des Poètes"

  • Le maire de Nancy condamne les agressions des extrémistes de gauche contre les catholiques nancéiens

     

    A Nancy, en marge de la Journée des droits de la femme du 8 mars 2015, des insultes ont été proférées à l'encontre des catholiques sortant de la messe de la basilique Saint-Epvre. Un collectif catholique nancéien dénonce la christianophobie ambiante en France actuellement.

    Le maire « condamne » les insultes proférées par des manifestants à la sortie d’une messe de la ville dimanche dernier alors que se tenait la journée des Femmes. « Deux mois après les attentats de Paris qui visaient à la fois les valeurs fondatrices de la République et certaines communautés » le maire de Nancy Laurent Hénart « condamne avec la plus grande fermeté ces actes irrespectueux de la liberté d’opinion et de conscience » a fait savoir, dans un communiqué la ville.

    Dimanche, alors que se tenait la journée des droits des femmes, les fidèles de la messe de Saint-Epvre ont été pris pour cible par des manifestants d'extrême gauche.

    « Quelle ne fut pas notre surprise, en revanche, lorsque nous vîmes la manifestation s’arrêter devant l’église et l’ensemble des paroissiens, pour les insulter, les humilier, blasphémer des horreurs sur l’Église, le Christ et la Vierge Marie (…) proférant des slogans haineux, vulgaires, notamment devant de jeunes enfants » a déclaré le Collectif Saint-Epvre liberté-Christianophobie, dans un communiqué. « Nous, catholiques français, en avons assez de perpétuellement subir les humiliations de toutes parts ; nous exigeons de pouvoir pratiquer notre foi librement et normalement, que les autorités en vigueur, particulièrement celles à la recherche du vote des catholiques, condamnent ces actes et s’expliquent, et agissent pour la dissolution des ces groupuscules nauséabonds (…) » conclut ce communiqué.

  • Lignéville (88) : la chapelle Saint-Basle prépare l'inauguration officielle

    [cliché © G. Salvini]

    Rappelons que la chapelle Saint-Basle de Lignéville vient de bénéficier d'une restauration complète grâce notamment à l'action volontariste de l'association de sauvegarde présidée par Gilbert Salvini, de la commune et de la Fondation du Patrimoine.

    Par ailleurs, des fouilles archéologiques, pilotées par le Cercle d'études locales de Contrexéville et réalisées dans le périmètre de la chapelle, ont permis de mettre au jour une nécropole mérovingienne ainsi que des substructions gallo-romaines.

    L'inauguration de la chapelle restaurée aura lieu lundi 6 avril prochain lors d'une messe célébrée par Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié.

  • L'affaire de Nancy, août 1790

     

    L’affaire de Nancy, revisité par l'auteur, est avant tout l'histoire d'une mutinerie de la garnison de la ville ducale, qui eut lieu du 5 au 31 août 1790.

    Depuis 1789 une insubordination plus ou moins larvée affecte l'ensemble de l'armée française : royalistes et jacobins s'affrontent parmi les officiers. A partir du 5 aout 1790, la garnison de Nancy connait à son tour une rébellion. Composée de trois régiments (régiment du Roi, régiment de Mestre-de-Camp Général et régiment suisse de Châteauvieux), elle réclamait sa solde et avait emprisonné ses officiers dont le général de Malseigne, envoyé depuis Besançon par La Fayette pour rétablir l'ordre.

    Le 16 août 1790, La Tour du Pin fait voter par l'Assemblée un décret qui « règle les mesures à prendre pour la punition des instigateurs et fauteurs des excès commis par les régimens en garnison à Nancy ». Le 18, La Fayette donne l'ordre de réprimer la révolte pour faire un exemple. Le marquis de Bouillé, gouverneur des Trois-Évêchés, la soumet après un combat de rues de quelques heures le 31 août 1790.

    Près de la porte Stainville – devenue depuis porte Désilles -, l'officier André Désilles s'interpose entre ses soldats mutinés et les troupes de Bouillé, tentant d'éviter la mise à feu des canons. Il mourra deux mois plus tard de ses blessures.

    Un conseil militaire est formé afin d'instruire l'accusation de vol et de rebellions armée contre 138 gardes suisses. Dans un premier temps, tous sont condamnés à mort mais la sentence est revue.

    Ces évènements eurent un écho important à Paris. L'épisode de Nancy renforça le prestige de Bouillé sur les royalistes et convainquit Louis XVI de la nécessité de quitter Paris, ce qui aboutira à la fuite à Varennes. Après cet épisode, l'opinion bascula en faveur des insurgés.

    Un ouvrage passionnant qui renouvelle l'historiographie de cette affaire qui marqua durablement Nancy.

    Cette affaire n'est pas seulement une révolte locale de soldats en mal de solde de quelques régiments et d'une partie du peuple. L'analyse de cette révolte ouvre un champ de réflexion sur les premières années de la Révolution.  Alors que l'Assemblée constituante tente de reconstruire l'édifice constitutionnel, administratif et financier sur des bases plus justes et après avoir détruit toute référence à l'ancienne monarchie, l'auteur analyse les raisons qui pousse une large fraction du peuple à entrer en dissidence.

    Cette affaire de Nancy constitue aussi un prétexte pour abattre la Constitution de 1791 alors qu'elle entre à peine en application. Lorsque des citoyens se soulèvent contre la révolution en tenant un discours révolutionnaire, il est légitime de s'interroger. C'est ce que fait Jean Theveny dans son ouvrage qui dépasse le strict cadre nancéien.

     

    ‡ L'affaire de Nancy - Août 1790, Jean Theveny, éditions Edilivre, 2015, 437 p. (34,50 €).

     

  • Père Marie-Benoît : comment un prêtre capucin a sauvé des milliers de Juifs de l'Holocauste

     

    Le Père Marie-Benoît (1895-1990), prêtre capucin, agit dès 1940 à Marseille en faveur des familles juives. Faux papiers, faux certificats de baptême, filières clandestines pour fuir en Espagne ou en Suisse... Il permet l'évasion et le sauvetage de milliers de Juifs. Rapidement soupçonné par la Gestapo, il trouve refuge à Rome, au Vatican, où il poursuit et intensifie son action en créant une impressionnante organisation internationale d'aide aux familles juives persécutées. Il agit souvent en s'opposant à l'Institution romaine. Au mémorial des héros des martyrs de la Shoah, il sera placé parmi les premiers Justes.

    Le livre de Susan Zuccotti retrace non seulement l'extraordinaire destin de cet homme de foi, de courage et d'abnégation, mais décrit aussi de façon inédite la coopération européenne tant en Allemagne qu'en France ou en Italie qui contribua à sauver de nombreux Juifs de l'Holocauste.

    En s'appuyant sur de nombreuses archives et ses propres entretiens avec le Père Marie-Benoît et ceux qu'il a pu sauver, l'auteur nous offre le premier portrait de celui qu'on appela "le Père des Juifs", dans un livre non seulement historiquement majeur mais haletant de bout en bout.

     

    ‡ Père Marie-Benoît. Comment un prêtre capucin a sauvé des milliers de Juifs de l'Holocauste, Susan Zuccotti, éditions Bayard, 2015, 448 p. (26,90 €).

  • Nancy : les catholiques agressés à la sortie de la messe par des membres de groupuscules gauchistes

     

    Lors d'une marche pour les 'droits des femmes' organisée par le « Collectif 8 Mars » ce dimanche 8 mars à Nancy, des participants à ce défilé ont insulté les fidèles catholiques qui sortaient de la messe dominicale célébrée en la basilique Saint-Epvre.

    Devra-t-on accepter encore longtemps ces agressions à répétition contre le christianisme et l'Eglise catholique en particulier ? Après les dégradations de lieux de culte, de cimetières, maintenant des insultes en attendant les agressions physiques et l'élimination pure et simple ? Le martyre a ses limites.

    Ces individus desservent grandement la cause qu'ils défendent et ne font qu'attiser la haine et les réactions violentes.

    On attend bien sûr une condamnation publique de ces actions par les autorités gouvernementales...

  • François Guillaume, un paysan au coeur du pouvoir

    Témoin des bouleversements de l'après-guerre, acteur du syndicalisme agricole et politique du demi-siècle écoulé, enfant formé à la dure éducation familiale et aux valeurs chrétiennes, François Guillaume, né à Ville-en-Vermois, à proximité de Saint-Nicolas-de-Port, se voyait promis dès son plus jeune âge à un destin d'agriculteur dans une France rurale immobile qui semblait se satisfaire de la paix des champs.

    Le second conflit mondial en a décidé autrement, libérant à son terme les jeunes générations de la pesanteur des traditions agricoles, de la soumission au patriarche, de la tutelle des notables locaux.

    Cet ouvrage, à la fois mémoire et témoignage, est une ode à la terre de ses ancêtres et à ses paysans. Il y a du Barrès dans les propos de François Guillaume qui fait corps avec sa terre du Vermois. Le livre multiplie les anecdotes, les portraits de personnages hauts en couleur de la Lorraine et de la France profonde, décrit les rencontres avec des hommes qui ont marqué leur époque et l'histoire - de Gaulle, Pompidou, le pape Jean-Paul II, le roi Juan Carlos d'Espagne, Houphouët-Boigny, Bourguiba, Diouf... - et avec d'autres en charge des affaires de l'Etat - Chirac, Giscard d'Estaing, Mitterrand, Sarkozy...

    Le témoignage de l'auteur est une illustration probante de l'émancipation paysanne au cours des Trente Glorieuses, un exemple abouti d'ascension sociale qui a fait, par la voie syndicale, du jeune paysan lorrain un ministre de l'Agriculture.

    Dans l'arène politique dont il raconte la face sombre, il dénonce les intrigues, les coteries, les dérives coupables, les ambitions injustifiées qui écartent souvent les meilleurs et stérilisent le débat démocratique. Il jette ainsi une lumière crue sur les raisons du déclin de la France et ouvre des chemins vers un nécessaire redressement du pays.

    Paysan dans l'âme, homme d'action et de conviction chrétienne, François Guillaume, témoigne de son engagement au service du bien commun et trace la voie du renouveau, convaincu de la permanence de la mission universelle de la France.

     

    ‡ Un paysan au cœur du pouvoir, François Guillaume, éditions De Borée, 2015, 424 p. (21 €).

  • Lignéville (88) : la chapelle Saint-Basle bénite le lundi de Pâques

     

    [Vosges Matin]

  • Juifs d'Alsace au XXe siècle : ni ghettoïsation, ni assimilation

    juifs alsace.jpgLes Juifs d'Alsace - l'ouvrage aborde également la situation des Juifs de Lorraine - ont, au fil des siècles, pris une place singulière dans leur terre d'accueil.

    Ni "assimilés", comme en témoigne la vitalité de leurs solides traditions culturelles, ni "ghettoïsés" comme l'atteste une langue, une littérature et une cuisine en partage, ils forment une communauté qui contribue à la richesse ethnographique du Grand Est. Leur humour spécifique, qui manie l'autodérision, et leur musique ont irrigué la culture régionale.

    Dans ce livre, vingt auteurs font découvrir des personnalités juives d'Alsace et de Lorraine contemporaines mais également le musée de Bouxwiller, la communauté lotharingo-alsacienne en Israël, l'exode vers Lunéville des Juifs d'Afrique du Nord et l'improbable histoire du couscous à l'alsacienne...

    Une belle invitation à la découverte et à la rencontre de la communauté juive dont les racines en Alsace et en Lorraine sont riches de plusieurs siècles.

     

    ‡ Juifs d'Alsace au XXe siècle. Ni ghettoïsation, ni assimilation, Freddy Raphaël (dir.), éditions La Nuée Bleue, 2014, 350 p., ill. (22 €).

     

  • Foi, religions et sacré dans la Grande Guerre

    religions guerre.jpgSur des vitraux d'églises réalisés après 1918, des anges couronnent des soldats, des aumôniers soutiennent des combattants. A leur manière, ces figures évoquent les représentations de nature religieuse des peuples engagés dans la Grande Guerre, qui se caractérisent par leur extrême diversité, de la foi encadrée par une Eglise catholique - mais aussi protestante et juive - structurée jusqu'aux superstitions, en passant par des formes de religion populaire.

    La notion de foi peut même être appliquée, dans une perspective sécularisée, à la patrie et à la victoire, porteuses de formes de religiosité.

    Quelle place la religion occupe-t-elle alors chez les acteurs du conflit ? C'est la question à laquelle cet ouvrage collectif cherche à répondre : y a-t-il une "religion de guerre" qui irait jusqu'à une "guerre de religions", ou bien seulement des religions en guerre qui s'adaptent au conflit ? Cette question entend dépasser l'approche institutionnelle, traditionnelle, centrée sur les positions des Eglises face à la guerre. Elle englobe en revanche le sacré qui exprime une sorte d'élévation symbolique, permettant de dépasser les épreuves du conflit, de légitimer celui-ci et de donner sens aux sacrifices, d'où des formules comme "l'union sacrée" ou "la voie sacrée".

     

    ‡ Foi, religions et sacré dans la Grande Guerre, Xavier Boniface et François Cochet (dir.), éditions Artois presses université, 2014, 291 p. (22 €).

  • Bleurville (88) : réouverture du marché bio après la trève hivernale

  • L'Eglise mosellane écartelée face au nazisme et à la dispersion (1939-1945)

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  • Pèlerinage du Saint Clou de Toul le 28 mars 2015

    toul.jpgLa chapelle du Sacré-Coeur de Nancy organise samedi 28 mars 2015 le pèlerinage du Saint Clou à Toul selon le programme suivant :

    - messe à la chapelle du Sacré-Coeur à 7h45 suivi du petit déjeuner

    - départ en bus à 9h35

    - marche de 10h00 à 17h00 (arrivée à Toul)

    - vénération de la relique du Saint Clou puis retour en bus à Nancy

     

    ‡ Plus d'info au 06.35.32.33.47.

     

  • Bleurville (88) : Les Dames de Choeur d'Epinal à l'abbaye Saint-Maur le 5 juillet

    L'abbaye Saint-Maur de Bleurville devrait accueillir le dimanche 5 juillet prochain à 16h00 un concert des Dames de Choeur d'Épinal.

    Ce choeur amateur composé de vingt femmes a été créé en 2006 et est dirigé par Françoise André.

  • Jeanne d'Arc revient au combat en 2015 à Domremy

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  • Fastes de cour : costumes de Bellange et Berain au XVIIe siècle

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    ‡ Pour souscrire à cet ouvrage, compléter le bulletin ici Fastes de cour_souscription.pdf

  • Monde rural, ton patrimoine fout le camp !

    Ancienne ferme lorraine, XVIe-XVIIe-XVIIIe-XIXe s., Bleurville [cliché H&PB].

    Malgré quelques initiatives louables de la part des collectivités locales et de quelques associations, le patrimoine historique et traditionnel de nos campagnes a du souci à se faire. Quelques réflexions sur un patrimoine en péril.

    Crises à répétition, exode rural, industrialisation de l'économie agricole, vieillissement de la population, désertification... Nos villages et bourgs du Pays des Trois Provinces sont confrontés à une foule de défis à relever. L'avenir de son patrimoine traditionnel en fait partie.

    Une des conséquences des multiples causes de ce déclin, c'est bien celui de la disparition de son patrimoine de pays. On pourra nous objecter que des efforts ont été engagés ces dernières années afin de sauver de la ruine maisons de caractère, chapelles, calvaires, lavoirs et autres éléments du bâti vernaculaire, mais ne sommes nous pas rattrapés par le temps ? Nos villages sont également confrontés à un volume d'habitations abandonnées et délaissées par des propriétaires qui ne savent qu'en faire face à la mévente de ces biens.

    Nos villages sont les héritiers de générations de paysans qui nous ont transmis un patrimoine bâti qui constitue l'identité de notre pays : pour les Vosges notamment, usoirs, village-rue, fermes à portes charretières cintrées, toits à auvent, vaste cheminée avec cendrier sont autant d'éléments symboliques qui distinguent nos villages lorrains des villages francs-comtois ou champenois. Or, en acceptant que nos fermes traditionnelles disparaissent, c'est accepter que nos terroirs se fondent dans un « grand tout » sans identité, sans caractère, sans personnalité ! Lors de nos déplacements en France ou à l'étranger, nous sommes tous en admirations devant les efforts réalisés pour mettre en valeur le bâti typique local – observez par exemple ce que nos voisins Alsaciens sont capables de réaliser pour conserver leur habitat tranditionnel ! -, alors que nous acceptons sans broncher l'éradication des plus anciennes maisons paysannes de nos villages.

    Et nos édiles continuent à marcher sur la tête en investissant dans l'aménagement de lotissements sans âme alors que nos bourgs et villages saturent d'immeubles à vendre... Ne vaudrait-il pas mieux réfléchir à un soutien financier volontariste afin d'inciter les jeunes accédants à la propriété à investir dans l'achat de maisons anciennes, permettant ainsi à la fois de revitaliser des quartiers à l'agonie et de contribuer également au « vivre ensemble », antienne dont on ne cesse de ressasser telle une pieuse incantation ?

    Autre piste à explorer : pourquoi ne pas envisager de pénaliser fiscalement les propriétaires indélicats et sans scrupules qui, après avoir pillé leurs propriétés des éléments architecturaux les plus remarquables, les laissent honteusement tomber en ruine, comme c'est le cas avec cette ferme des XVIe-XVIIe-XVIIIe-XIXe siècles à Bleurville qui est entrée en agonie depuis déjà de longues années. Sans parler de ceux qui, tout simplement, n'assurent même plus l'entretien courant en garantissant le clos et le couvert !

    Nos villages s'appauvrissent, c'est une réalité évidente (population âgée à revenus modestes et personnes sans travail de plus en plus nombreuses). Cependant, il faut savoir que le salut ne viendra que des populations locales qui sauront se prendre en charge et engager des actions concrètes en faveur de la sauvegarde et de la valorisation de leur patrimoine traditionnel et vernaculaire ; cela peut se faire sans engager pour autant des moyens financiers considérables. C'est une tâche exaltante qui nous attend... Encore faut-il vouloir s'y atteler.

  • Entre Lorraine et Champagne : histoire de la ligne de chemin de fer Grand-Avranville

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    [L'Abeille]

  • François, le pape du peuple

    françois.jpgSa Sainteté le pape François interroge. Sa personnalité et ses prises de paroles questionnent croyants et non croyants. Qui est-il vraiment ? Un révolutionnaire ? Un successeur de Pierre tout simplement avec son charisme propre ? Dans cet ouvrage, un homme qui connaît Jorge Mario Bergoglio, devenu le pape François, s'exprime en toute confiance et en toute confidence.

    Un homme qui, comme le Saint Père, est Argentin. Un homme qui, comme lui, est jésuite. Un homme qui fut le professeur de grec, au séminaire, du provincial Bergoglio. Un homme qui reste aujourd'hui en contact avec le successeur de Saint Pierre. Cet homme, c'est le Père Juan Carlos Scannone, l'un des représentants de la théologie du peuple.

    Au cours de ce dialogue avec la journaliste Bernadette Sauvaget, c'est dans la genèse, la pensée, le programme et la proximité de François que nous fait pénétrer le Père Scannone. Il revient sur ses souvenirs personnels, dresse le portrait au quotidien du futur souverain pontife, détaille les années de la dictature, éclaire la polémique sur son rôle dans cette période troublée, commente la signification de son élection et explique, non sans humour, comment son confrère se montre en fait un pontife très "jésuite".

    Un ouvrage pour comprendre où va le pape François à partir de là où il vient et pourquoi il est le "pape du peuple".

     

    ‡ Le pape du peuple. Bergoglio raconté par son confrère théologien, jésuite et argentin, Juan Carlos Scannone, éditions du Cerf, 2015, 173 p. (18 €).

  • De Piou-Piou à l’ami Bidasse, la conscription sous la IIIe République

    poilus.jpgA l’issue de la guerre de 1870-1871, la France est un pays démoralisé et mutilé. Son armée est désorganisée et sa frontière sans défense. En à peine 40 ans se reconstitue une armée puissante avec des réserves où se renforce le sentiment d’appartenance à la nation française.

    Le service militaire universel va être un facteur majeur de transformation personnelle et sociale ; il jouera un rôle plutôt néfaste dans la déchristianisation du monde paysan et ouvrier, favorisera l’exode rural mais aussi l’alphabétisation.

    L’égalité devant le service militaire s’est construite progressivement : suppression du tirage au sort, réduction des cas d’exemption... Rite de passage souvent douloureux de l’adolescence à l’âge adulte, le service est aussi le temps des découvertes. C’est un homme changé qui termine son service ; le certificat de bonne conduite prenant l’aspect d’un certificat de virilité.

    Du conseil de révision à « la quille », les différents moments du service sont illustrés par des images humoristiques qui en disent souvent bien plus que les images conventionnelles.

     

    ‡ Conférence animée par Jacques Bourquin, jeudi 5 mars 2015 à 20h00 à la mairie de Celle-sur-Plaine (88).