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vosges - Page 52

  • Monthureux-sur-Saône (88) : assemblée générale de Saône Lorraine

    C'est sous les couleurs du drapeau aux trois alérions que l'association de sauvegarde du patrimoine de la Saône Lorraine a tenu son assemblée générale annuelle ce dimanche 15 avril à la Maison pour Tous de Monthureux-sur-Saône. Occasion de faire le bilan de l'année écoulée dans la convivialité.

    vosges,monthureux sur saone,saône lorraine,presbytère,hennezel,chatillon sur saone,les thons,jean françois michelAprès l'ouverture des travaux par le président Jean-François Michel et l'observation d'une minute de silence à la mémoire des adhérents disparus, MM. Jacques Kempf et Paul Thanry, le maire de la commune, Raynald Magnien, a exprimé sa joie d'accueillir les adhérents de Saône Lorraine et son souci permanent d'être à l'écoute de tous ceux qui ont le souci de la promotion du patrimoine historique et architectural.

    Jean-François Michel a rappelé dans son rapport moral les grands moments qui ont marqué l'activité de l'association patrimoniale au cours de l'année 2011 : les animations au musée des activités anciennes de Hennezel-Clairey (marché de Pâques, expositions), les musées vivants de la petite cité Renaissance de Châtillon-sur-Saône et les travaux engagés au couvent des Cordeliers des Petits-Thons.

    Les questions d'emplois ont également été présentées à l'assemblée et notamment la problématique du remplacement d'Elodie Granget au Grenier à Sel et l'embauche d'un nouveau guide pour le musée de Châtillon avec l'appui de Pôle Emploi.

    Le président Michel a aussi évoqué les voyages organisés par l'association et le succès qu'ils rencontrent. D'ailleurs, cette année, les adhérents pourront se rendre dans les états Baltes en mai et dans le Nivernais à l'automne.

    vosges,monthureux sur saone,saône lorraine,presbytère,hennezel,chatillon sur saone,les thons,jean françois michelLe bilan financier de Saône Lorraine a été présenté par la trésorière Nicole Hottier : chacun a pu se rendre compte de la situation financièrement saine de l'association, corroborée par la stabilité des adhésions, puisque ce sont 375 adhérents qui soutiennent les actions de Saône Lorraine à ce jour.

    Afin de remplacer Jacques Kempf au conseil d'administration, la candidature de Françoise Dorion, de Claudon, a été acceptée à l'unanimité.

    Lors des échanges entre l'assemblée et le bureau du conseil d'administration, Madeleine Courtial, de Saint-Julien, a évoqué l'état de délabrement que présente l'intérieur de l'église paroissiale de son village. L'église de Saint-Julien est en effet une des rares églises du secteur à être classée Monument historique... Ce qui ne facilite pas pour autant les travaux de restauration ! Cependant, il semblerait qu'il manque une réelle volonté de la part des élus locaux d'engager des travaux. Ceux-ci pourraient tout-à-fait faire l'objet d'une programmation sur plusieurs années afin de tenir compte des contraintes budgétaires de la commune. "L'église fait partie du patrimoine historique du village et il est de la responsabilité de son propriétaire - la commune - de l'entretenir", a rappelé le président Michel.

    A l'issue de l'assemblée générale, un sympathique repas a réuni les membres présents. La fin d'après-midi a été consacrée à une page d'histoire locale : Jean-François Michel a brièvement relaté quelques bribes de l'histoire du presbytère de Monthureux, pur produit du XVIIIe siècle. Puis, une visite du musée du patrimoine local installé dans l'ancienne maison curiale, a été effectuée sous la conduite de Marie-Madeleine Boulian.

    [cliché © H&PB]

  • Archéologie à Grand (88) : les enfants fouillent aussi !

    Jouer dans la terre, tous les gamins aiment ça. Surtout quand il s’agit d’y trouver des vestiges gallo-romains comme ce fut le cas récemment sur le site de Grand, avec de vrais archéologues.

     

    fabien-en-compagnie-de-thierry-dechezlepretre-a-decouvert-un-morceau-de-ceramique-(photos-eric.jpgAbrités sous une grande tente sur le site archéologique de Grand, les petits archéologues en herbe font tout comme les grands. Le carré de fouilles a été délimité et chacun des 17 enfants, entre sept et dix ans, passe la terre au crible avec attention. Avec parfois une bonne surprise ou la déception d’être tombé sur un vulgaire caillou.

     

    Thierry Dechezleprêtre, le conservateur du site gallo-romain, oriente les petits et leur donne des conseils. « Nous sommes victimes de notre succès puisque les trois sessions mises en place ont été prises d’assaut », sourit le conservateur. La preuve que l’archéologie fait toujours rêver. Noan, 12 ans, était déjà venu observer les fouilles sur le chantier. Aujourd’hui, c’est lui qui a la truelle en main. « Archéologue c’est un des deux métiers que je veux faire avec cuisinier. J’adore ça depuis tout petit et ici j’ai déjà trouvé deux fonds de céramique », se réjouit le gamin, les genoux dans la terre.

     

    Plus loin c’est l’un des benjamins du groupe, Fabien, 7 ans, qui vient de trouver un morceau de brique. « Wahou, la chance », s’exclame Baptiste à côté de lui, qui ne désespère pas à son tour de tomber sur un objet rare. « Parfois il arrive que les enfants trouvent même des jetons en os ou de la céramique », reprend Thierry Dechezleprêtre.

     

    Pour mener à bien leur mission, les archéologues doivent ensuite mesurer leur trouvaille à l’endroit de sa découverte et remplir une fiche. Ensuite, direction la salle de lavage pour nettoyer les objets et les analyser. Du vrai travail de pro.

     

    « Avant de commencer les fouilles, nous avons fait visiter la mosaïque aux enfants. Nous leur avons montré les techniques de fouilles anciennes et les nouvelles, les différentes branches de l’archéologie et il fallait aussi lutter contre une idée reçue : l’archéologie ne s’intéresse pas qu’à des époques très anciennes. Nous faisons aussi des découvertes qui datent de la première guerre mondiale », explique Thierry Dechezleprêtre.

     

    Pour sortir de terre un petit morceau d’histoire, les enfants y mettent de l’ardeur et de l’attention. Les mains sont aussi les bienvenues, quoique dans un style un peu moins académique. Et tant pis s’il faut sacrifier sa manucure pour dégager la terre de ce qui ne s’avérera être finalement qu’un caillou. On ne peut pas faire mouche à chaque fois.

     

    Camille, neuf ans, a en revanche trouvé un joli fossile en spirale qui finira avec les autres objets en salle de lavage pour être étudié de plus près.

     

    Face au succès grandissant des journées archéologie pour les enfants, Thierry Dechezleprêtre et son équipe envisagent l’année prochaine de mettre en place d’avantage de sessions. En attendant, il reste quelques places pour le mercredi 25 avril.

     

    [d’après Vosges Matin]

  • Pays de la Saône vosgienne : un nouveau spectacle vivant en préparation

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    [Vosges Matin]

  • Papa prisonnier de guerre (1939-1945)

    papa prisonnier.jpgCe livre est avant tout l'histoire d'une famille vosgienne dans la tourmente de la deuxième guerre mondiale. Si le sujet semble n'avoir pas l'intensité dramatique des mémoires de poilus dans les tranchées ou des survivants des camps de concentration, il témoigne pourtant d'un passé commun à nombre de foyers français. Car ce récit atteste des difficultés, des souffrances physiques et morales d'une famille écartelée pendant six années de guerre, mais aussi de leur perception par un enfant. Il révèle l'histoire oubliée de ces temps en voie d'effacement des mémoires avant la disparition des derniers combattants de 1940.

    Cet ouvrage est aussi un véritable outil, une démonstration du fait que la chronique intime d'une famille - qu'elle soit vosgienne ou française - concourt à l'histoire sociale d'une nation en guerre. Car le vécu d'Henri et de Madeleine est celui de nombre de familles contemporaines à la seconde guerre mondiale. Leur fils, Daniel Maurice, alors enfant, ballotté dans la tourmente de l'occupation, a su catalyser cette mémoire familiale, composée de centaines de lettres et de cahiers d'Henri, soldat et prisonnier en Allemagne, et de Madeleine, jeune mère de famille vosgienne confrontée à l'interminable absence du mari et du père.

    Faisant oeuvre d'historien, l'auteur a hissé l'histoire familiale et intime en représentativité de la mémoire collective. Alors que les derniers témoins de ces temps troublés disparaissent, ce livre est aussi un modèle de publication de la mémoire des familles dans la guerre. Le livre est illustré par des nombreuses photos sorties de l'album de famille et par des documents d'époque.

    Un ouvrage pour comprendre et se souvenir.

     

    ‡ Papa prisonnier de guerre. Une famille dans la tourmente - 1939-1945, Daniel Maurice, éditions Edhisto, 2011, 347 p., ill. (21 €).

  • Les activités de la Société d'émulation des Vosges en 2012

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  • Bleurville : un illustrateur à la rencontre des petits ruraux

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    [Vosges Matin]

  • Sur les traces de Jeanne d’Arc

    600 ans après sa naissance à Domremy, la notoriété de « Jehanne la Bonne Lorraine » n’est plus à démontrer. Pour célébrer cet anniversaire, une série d’animations est prévue en 2012.

     

    image jeanne d'arc.jpg« Depuis que Nicolas Sarkozy est venu ici, les médias s’intéressent plus au sujet », constate-t-on du côté du Conseil général depuis le passage du chef de l’Etat par la maison natale de Jeanne d’Arc, à Domremy, le 6 janvier dernier. Pour preuve de cette curiosité, l’invitation lancée aux médias pour présenter le site et la série d’animations qui va couvrir toute l’année 2012 : une vingtaine de journalistes ont répondu à l’appel, venant de toute la France, et parfois même de plus loin, les Etats-Unis et le Liban étant entre autres représentés.

     

    Un intérêt certain qui reflète celui des touristes. En moyenne, ce sont ainsi entre 20 000 et 25 000 visiteurs payants qui font escale à Domremy chaque année. Peut-être deux fois plus si l’on compte ceux qui ne font que passer par la maison natale, dont l’entrée est gratuite. Un tiers de ces visiteurs est composé d’étrangers. Mais aussi de pèlerins en quête de recueillement, d’historiens, de scientifiques… Le tout encadré par une équipe de sept personnes chargées de faire découvrir l’endroit.

     

    Le site a donc une importance culturelle et touristique de premier plan pour les Vosges, et pour la région en général, en lien avec Vaucouleurs du côté de la Meuse, d’où Jeanne est partie pour sa chevauchée et qui est souvent visité de concert pour son musée. L’attrait du lieu ne remonte pas à hier, puisque la maison natale est visitée depuis la Renaissance par des pèlerins. Le suffixe « Pucelle » apparaît d’ailleurs en complément de Domremy au XVIIe siècle dans les écrits, et était sûrement déjà utilisé oralement par le passé. Le roi ayant accordé des privilèges au village, il a été très tôt important de développer l’image de Jeanne d’Arc.

     

    maison jeanne d'arc.jpgPropriété du Conseil général des Vosges depuis 1818, la maison natale est le principal lieu de vestige historique de Domremy. Paradoxalement, elle présente un aspect extrêmement discret avec ses quatre pièces simples et de dimension modeste. C’est que depuis toujours, la question subsiste de savoir comment mettre au mieux en valeur l’endroit : « La maison est vide, mais pour beaucoup ce serait un sacrilège si on y touchait. C’est un lieu de pèlerinage, rappelle Magali Delavenne, conservatrice du site. Quel que soit ce que l’on fait à l’intérieur, on risque de faire une erreur. Il existe pleins de questions autour du mobilier de l’époque… des erreurs de reconstitution seraient possibles. Le mieux est donc de laisser cette maison vide, tout décor serait faux. »

     

    La maison n’est en résumé qu’une reconstitution, servant de « lieu de mémoire ». Seuls des travaux concernant le jardin ont été autorisés. Ils doivent permettre à terme de faire reculer le béton, qui avait fini par prendre une place trop importante ces dernières années.

     

    vosges,domremy,jeanne d'arc,conseil général des vosges,vaucouleurs,meuse,pucelle,orléans,magali delavenneA proximité immédiate de la maison natale, le Centre d’interprétation permet de replacer dans son époque la figure historique. Celle de « Jehanne d’Arc », petite « bergère », fille de Jacques d’Arc et d’Isabelle Romée, ayant vu le jour à Domremy en 1412. C’est dans ce village, situé dans la haute vallée de la Meuse, aux confins de la Champagne et du duché de Lorraine, qu’elle vit 16 de ses brèves 19 années. C’est de là qu’allait naître l’une des plus grandes figures du Moyen Âge, si ce n’est de l’histoire de France.

     

    A cinq minutes de là, dominant toute la vallée, la basilique nationale Sainte-Jeanne d’Arc, dont les plans ont été imaginés par Paul Sédille. Le monument de la canonisation de Jeanne d’Arc, décidé en 1878 et consacré après un long parcours en 1926, est l’autre étape obligatoire pour tout touriste et pèlerin qui se respecte.

     

    Puis la suite du voyage de Jeanne conduit le visiteur vers Vaucouleurs, Toul, puis une grande partie nord du pays. Mais ceci est une autre histoire…

     

    [d’après Vosges Matin]

  • Carême en Lorraine : pensons au Denier de l'Eglise !

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    ‡ Renseignements ou don en ligne :

    > Diocèse de Saint-Dié : www.catholique-vosges.fr

    > Diocèse de Nancy et de Toul : www.catholique-nancy.fr

  • Diocèse de Saint-Dié et Conseil général des Vosges unis derrière Jeanne d'Arc

    Apercu des activités et animations proposées tout au long de cette année du 6ème centenaire de Jeanne d'Arc par le diocèse de Saint-Dié et le Conseil général des Vosges :

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  • Pays de la Saône vosgienne : le projet de territoire 2012-2014

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    ... Un préalable semble cependant absent dans ce projet qui a le mérite, soulignons-le, d'engager des actions pour sauver ce secteur rural du sud-ouest vosgien : la création d'emplois économiquement durables et non pas seulement liés à un tourisme qui, chacun le sait, restera limité dans notre secteur géographique trop enclavé et éloigné d'agglomérations potentiellement génératrices de "consommateurs" de tourisme vert nombreux et renouvelables.

  • La Moselle, une rivière européenne

    moselle,bussang,coblence,lorraine,vosges,luxembourg,allemagneLa Moselle est une rivière chargée d'histoire. Elle a traversé sur 550 km, de Bussang à Coblence, des sites historiques, des comtés carolingiens, des duchés ottoniens, le Saint Empire romain germanique, le royaume de France, des évêchés... Et aujourd'hui, elle irrigue trois nations de l'Union européenne.

    Dans cet ouvrage, l'auteur s'efforce de suivre, non pas le fil du cours d'eau, mais le fil de l'histoire d'une vallée française, luxembourgeoise, allemande et à présent avant tout, européenne. Cette Moselle-là possède une identité forte, un charme indéniable, un exceptionnel patrimoine urbain et naturel. Ses intérêts communs sont multiples : économiques, agricoles, industriels, artisanaux, culturels, spirituels, touristiques...

    Les visiteurs peuvent découvrir les richesses de cette vallée qui a fasciné tant de peuples, tant d'immigrés venus s'y installer pour contribuer à sa prospérité. Ils seront peut-être subjugués par ces riverains mosellans qui ont su garder par-dessus tout le sens de l'accueil et de l'humain.

    "Ô Moselle ! (...) La nature a donné à tes enfants des moeurs douces et un esprit enjoué sous un front sévère" écrivait le poète romain Ausone, il y a seize siècles.

     

    >> La Moselle, une rivière européenne, Jean-Marie Says, éditions Serpenoise, 2010, 179 p., ill. (27 €).

  • Les mines d'argent de La Croix (Vosges)

    mines la croix.jpgLes éditions de la Stingelle, à La Croix-aux-Mines, proposent en souscription un ouvrage qui fait redécouvrir les superbes dessins de la mine Saint-Nicolas de la Croix-aux-Mines ; dessins réalisés au début du 16ème siècle par Heinrich Gross.

    Ils sont accompagnés de commentaires de Francis Pierre, archéologue minier vosgien : il apporte un nouvel éclairage sur ces dessins en développant le cheminement qui, du travail de la mine en parcourant la chaîne opératoire, conduit à la production de lingots d'argent destinés à la frappe de la monnaie du duc de Lorraine.

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    ‡ Pour souscrire à l'ouvrage Les dessins des mines d'argent de La Croix, il suffit d'envoyer le bulletin ci-après, ou de le recopier, accompagné du règlement, aux Editions de la Stingelle, 4 route des Frères Claude, 88520 LA CROIX-AUX-MINES : souscription_Dessins mines de La Croix.pdf

  • Opalines et verres moulés au Musée de Hennezel (Vosges)

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  • Epinal : conférence sur l'organiste vosgien Gaston Litaize

    Gaston Litaize.jpgA l'occasion de la sortie du livre Fantaisie et fugue sur le nom de Gaston Litaize, souvenirs et témoignages, la Société d'émulation du département des Vosges propose une conférence d'Alain Litaize, auteur de la biographie et fils du célèbre organiste vosgien :

    samedi 31 mars à 16h30

    à l'amphithéâtre de la faculté de Droit à Epinal

    entrée libre - vente du livre sur place

    Loin d'être une biographie traditionnelle, l'ouvrage présente, sous la forme de souvenirs, un certain nombre d'épisodes de la vie de Gaston Litaize qui a affirmé sa vie durant que sa cécité avait été sa chance, que sans elle il n'aurait jamais fait de musique. De Santifontaine au Grand Prix de Rome, de la Résistance à la direction des émissions religieuses à la radio, de sa première prestation à 12 ans à ses tournées internationales on vit, de l'intérieur, l'extraordinaire trajectoire de notre illustre compatriote. Un CD d'oeuvres inédites s'ajoute aux 250 pages de ce témoignage de piété filiale et de fidélité en amitié.

     

    ‡ Fantaisie et fugue sur le nom de Gaston Litaize, souvenirs et témoignages, Alain Litaize, éditions Delatour France, 2012, 252 p., ill., CD inclus (28 €).

  • Grand (88) : les tablettes passent au numérique

    Extrêmement fragiles, les tablettes astrologiques trouvées à Grand dans les années 60 ont été scannées en 3D. Un double objectif à cela : historique et pédagogique.

     

    aucun-detail-des-inscriptions-et-de-l-etat-de-surface-n-echappe-au-scanner-haute-precision-(photo-c.jpgDes tablettes reliées à un ordinateur. Jusqu’ici, rien d’exceptionnel à l’heure des nouvelles technologies. Sauf que les tablettes du musée départemental d’art ancien et contemporain n’ont rien de commun avec celles des geeks d’aujourd’hui. Elles sont en ivoire et datent du IIe siècle de notre ère.

     

    « Archéo développement », une société suisse les a passés au scanner 3D. L’objectif : faciliter les études des historiens sur des pièces fragiles, à manipuler le moins possible. « Quand elles ont été découvertes en 1967-1968, ces tablettes étaient au fond d’un puits, en plus de 100 fragments », explique Thierry Dechezleprêtre, le conservateur du site de Grand, qui a assisté à la numérisation. « Leur séjour dans l’eau et le recollage des morceaux les ont fragilisées. Trop les toucher pourrait nous faire perdre des petits morceaux de matière». Grâce aux nouvelles technologies, les archéologues et les historiens pourront « nettoyer » l’image et recomposer numériquement les parties manquantes et la vision originale des trois diptyques et de leurs couvercles.

     

    « Nous avons pu analyser qu’il reste des pigments de couleurs dans ces tablettes qui parlent d’astrologie et du zodiaque. Avec le scanner 3D, peut-être pourrons-nous retrouver les coloris et les reconstituer à l’identique », détaille le conservateur, qui avance des tons « rouges, jaunes soutenus voire de la feuille d’or pour orner certains éléments ».

     

    Cette technique de numérisation haute précision, de l’ordre de 50 microns, a notamment été utilisée sur les pièces du Quai Branly, avant l’ouverture du musée des Arts premiers.

     

    Les tablettes désormais numérisées seront présentées au public lors d’une exposition, à partir du 12 mai à Grand. « Nous allons pouvoir mettre en perspective les trois états des pièces ; celui d’origine, celui de la découverte et l’état actuel », se réjouit Thierry Dechezleprêtre. Outre le fait qu’elles soient en ivoire, déjà difficilement trouvable au IIe siècle après Jésus-Christ, ces tablettes ont une valeur symbolique aux yeux des historiens puisqu’elles abordent l’astrologie et les signes du zodiaque avec des inscriptions « en grec, en égyptien et en copte. Cela montre la collusion entre les civilisations grecque, mésopotamienne et égyptienne. Il y a eu une volonté délibérée de les faire disparaître : on les a brisés et jeté dans un puits. Peut-être à cause d’une crise religieuse, on ne sait pas vraiment. En tout cas, c’étaient des objets rares dans la Gaule romaine ».

     

    Même si elles ont été beaucoup étudiées, les tablettes de Grand n’ont pas encore livré tous leurs mystères.

     

    [d'après Vosges Matin]

  • Saint-Dié-des-Vosges : retour du Christ à Notre-Dame de Galilée

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    [Vosges Matin]

  • Portieux (88) : une arrivée saluée par la Providence

    La messe dominicale avait un petit goût bien particulier au couvent des Sœurs de la Providence de Portieux. Au milieu d’une assemblée inhabituellement nombreuse, se discernait une douzaine de nouvelles têtes, à la chevelure noir d’encre. Une centaine de religieuses des communautés limitrophes étaient en effet réunies pour accueillir les sœurs vietnamiennes arrivées tout récemment.

    vosges,portieux,congrégation,soeurs,providence,vietnamAgées entre 23 et 29 ans, ces jeunes nonnes s’apprêtent à passer au moins une année au couvent de la Providence de Portieux, une communauté religieuse fondée par le prêtre messin Jean-Martin Moyë au XVIIIe siècle.

    « C’est une grande aventure pour elles, confie Sœur Annick, chargée de la formation à la congrégation. Même si elles se sont préparées avant, elles ont tout à découvrir. » Ces douze Vietnamiennes, originaires essentiellement du centre et du sud du pays, ont en effet passé quatre mois en immersion dans des villages de la région des hauts plateaux du Kontum. En équipe de deux, elles se sont ainsi frottées à des habitants d’ethnies minoritaires ne parlant pas forcément leur langue et à la culture différente « On a pu voir comment elles se comportaient, et on a pu les aider à réfléchir. »

    Les nouvelles résidentes du couvent vont suivre des cours de français, en plus de leur indispensable apprentissage religieux qui leur permettra de découvrir la vie d’une missionnaire. Pour cela, elles pourront compter sur les sœurs de Portieux qui, par un système de jumelage, suivront leurs parcours. Des sœurs qui sont visiblement heureuses d’accueillir dans leurs rangs de nouvelles têtes et un peu de sang neuf, respectueuses en cela de leur vocation d’ouverture vers l’extérieur.

    Après leur formation, ces sœurs seront envoyées quelque part dans le monde, vraisemblablement dans un pays francophone, selon leurs profils. Avec comme mission principale « d’écouter la culture des autres pour faire comprendre et annoncer le message de l’Evangile ».

    Cette expérience en appelle de prochaines, puisqu’il n’est pas incertain qu’à l’avenir la même opération soit menée avec des sœurs sud-américaines ou cambodgiennes.

    Hasard du calendrier, ce dimanche d’arrivée coïncidait avec celui de la dernière messe célébrée à l’abbaye cistercienne d’Ubexy, où la douzaine de sœurs s’apprête à partir pour le Val-d’Igny, dans la Marne. Un office en guise d’adieu qui sonnait du coup aussi comme un passage de flambeau grâce à la présence de ces jeunes sœurs de la Providence. Les voies du Seigneur sont impénétrables…

    [d’après Vosges Matin]

     

  • Tignécourt (88) : 6ème Rencontres Natur'images - 7 & 8 avril 2012

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    ‡ Plus d'info sur : http://naturimages.unblog.fr

  • Saône Lorraine prépare la saison estivale

    Le conseil d'administration de l'association Saône Lorraine s'est réuni récemment sous la présidence de Jean-François Michel. Il s'agissait de préparer l'ouverture de la saison 2012 dans les différents sites patrimoniaux gérés par l'association.

    saone lorraine_17.03.12.jpgLa question de l'emploi d'hôtesses (ou d'hôtes) d'accueil au Grenier à Sel de Châtillon-sur-Saône et au musée de la cité Renaissance a été évoquée. Pôle Emploi sera consulté pour proposer des candidats à ces postes saisonniers.

    Le musée des activités anciennes et de la Résistance d'Hennezel-Clairey s'apprête à vivre un début de printemps actif : le 1er avril, le marché de Pâques (le jour des Rameaux !) accueillera une quinzaine d'exposants et d'artisans autour du thème de l'oeuf, du chocolat et des petits objets artistiques. Et à l'occasion du week-end dédié aux métiers d'art, le musée invite Anne Dufala, de Deyvillers, qui travaillera devant le public à la restauration d'un reliquaire à paperolles, propriété de Saône Lorraine. Le "clou" de cette journée printanière sera bien sûr l'ouverture en avant-première de la nouvelle exposition consacrée aux opalines et aux verreries moulées ; modèles de productions verrières dans lesquels s'illustrèrent plusieurs centres verriers lorrains. En juin, auront lieu la présentation officielle de la nouvelle édition enrichie de l'ouvrage sur François-Théodore Legras, le célèbre verrier Art nouveau originaire de La Grande-Catherine, ainsi que celle d'un DVD produit par Philippe d'Hennezel sur Les passeurs de lumière, véritable ode aux verriers de la Vôge de tous les temps.

    Le vieux village de Châtillon-sur-Saône s'animera encore cette année avec les musées vivants : celui du 8 juillet fera nocturne et celui du 5 août sera rythmés par des troupes de saltimbanques et par les bénévoles de l'association costumés.

    Enfin, les travaux à l'église des Cordeliers des Thons sollicitent tous les efforts (financiers, physiques et moraux !) de l'association, de ses bénévoles et sympathisants. Des travaux d'importance seront engagés entre l'été et l'automne prochains : il s'agit de reprendre totalement la toiture de la partie des logements conventuels jouxtant l'église, propriété de Saône Lorraine.

    Encore une année intense pour les chevilles ouvrières de Saône Lorraine. Pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine historique du sud-ouest vosgien. Tout simplement.

    [cliché : le conseil d'administration de Saône Lorraine | © H&PB]

  • Etival-Clairefontaine (Vosges) - 24 & 25 mars : 7ème Journées d'Histoire Régionale

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    Les Journées d’Histoire Régionale se dérouleront samedi 24 et dimanche 25 mars 2012 à Etival-Clairefontaine. Cette édition sera placée sous le thème des « Fêtes et spectacles en Lorraine ».

    Cette manifestation, unique en France, vise à faire découvrir et populariser l’histoire de la Lorraine auprès du grand public. Forte de son expérience acquise au cours des précédentes journées réalisées depuis 2006, cette manifestation n’a eu de cesse de conquérir un public de plus en plus nombreux.

    Pour cette nouvelle édition une trentaine d’associations et organismes présenteront des expositions, des animations (contes, jeux anciens, maquettes, animations musicales, danses folkloriques...) et des conférences.

    Les éditeurs lorrains présenteront au public leurs ouvrages sur le thème.

    Pour l’occasion, le Chœur des Trois Abbayes donnera six concerts exceptionnels dans les églises de Senones, Moyenmoutier et Etival-Clairefontaine.

  • Bleurville (Vosges) : le presbytère XVIIIe-XIXe est vendu

    Le dernier desservant de la paroisse a quitté le presbytère en octobre 2010. L'ancienne maison curiale, propriété de la commune, vient d'être vendue à un particulier.

    lorraine,vosges,bleurville,cure,presbytère,vente,notaire,mairieVaste bâtisse du XVIIIe siècle, elle a été transformée en 1830 en pleine révolution, entre la chute du roi Charles X et l'avènement du roi des Français Louis-Philippe. Le presbytère, situé en face de l'église paroissiale, est entouré de murs et dispose d'un vaste jardin à l'arrière ainsi qu'un verger.

    La cure avait été vendue à la Révolution puis rachetée par la commune au moment de la restauration du culte catholique lors du Concordat de 1801. Des travaux d'agrandissement et d'embellissement seront réalisés en 1829.

    L'immeuble dispose de nombreuses pièces, une belle montée d'escaliers en pierre de taille, une vaste cave ainsi qu'une grange et un bûcher.

    Elément notable : grâce à son emplacement privilégié, la maison curiale jouit d'une large vue surplombante sur une grande partie du village ainsi que sur la vaste forêt de Darney qui s'étend à l'horizon.

  • Saône Lorraine : 6ème Rencontre "Natur'images"

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  • Bleurville : succès du concours de belote

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    [Vosges Matin]

  • A Dieu à l’abbaye cistercienne d’Ubexy (Vosges)

    Il règne un calme assez inhabituel pour un déménagement. Même dans les cartons, l’abbaye Notre-Dame de Saint-Joseph, au cœur de la campagne vosgienne à Ubexy, semble plongée dans une douce torpeur, propice à la réflexion et au recueillement.

     

    les-soeurs-ne-sont-plus-que-douze-dans-des-batiments-devenus-trop-grands-pour-elles-et-trop-chers-a.jpgPourtant, au début des années 1960, 93 sœurs occupaient les sept hectares du domaine. Aujourd’hui, elles ne sont plus que douze. Perdues dans des bâtiments devenus trop grands pour leur petite communauté de cisterciennes, elles ont décidé de rejoindre le Val d’Igny, à une quarantaine de kilomètres de Reims, après 171 ans de présence dans les Vosges.

     

    L’abbaye d’Igny a entrepris des travaux d’agrandissement pour accueillir trois autres communautés, venues de Belval dans le Pas-de-Calais et de la Grâce-de-Dieu, dans le Doubs et surtout, elle dispose d’une maison médicalisée, ou les sœurs malades pourront finir leur vie. « Nous sommes comme une personne âgée confrontée au dilemme de rester chez soi ou d’aller en maison de retraite. Nous avons préféré anticiper », confie Mère Marie-Rose, supérieure par délégation de l’abbaye d’Igny, arrivée en novembre dernier à Ubexy.

     

    Fondée en 1841, la communauté vosgienne a connu des débuts difficiles. Installées dans l’ancien château construit au Moyen-Âge, dans des pièces qui ne comportaient parfois même pas de fenêtres, les sœurs ont tout construit de leurs mains, « fidèles aux préceptes de notre ordre, en vivant grâce à leur travail », appuie Mère Marie-Rose.

     

    Une fromagerie a vu le jour en 1876, première étape de l’industrialisation de l’abbaye, qui s’est ensuite tournée vers les pains d’autel, pour subvenir à ses besoins.

     

    Sœur Léontine a passé 33 ans à Ubexy. La responsable des hosties, c’est elle. Et à l’aune du départ, même si elle se dit « contente d’apprendre autre chose, de faire une sorte de reconversion professionnelle puisqu’Igny fabrique du chocolat », elle admet un pincement au cœur. « Quand je suis arrivée ici, je suis tombée sous le charme du lieu. En entrant dans les ordres, on choisit sa communauté, mais aussi un endroit. Ici, je n’avais pas l’impression de me sentir enfermée. On ne voyait pas les murs, au-delà du potager, à l’époque entièrement cultivé. » Désormais les légumes ont fait place à de la pelouse, les clapiers pour les 400 lapins sont vides. Plus de trace non plus des 300 poulets qui caquetaient auparavant dans l’une des cinq cours de l’établissement.

     

    bientot-la-porte-de-l-abbaye-se-refermera-sur-171-ans-de-presence-(photos-eric-thiebaut).jpgLes derniers camions qui emportaient les machines pour fabriquer les hosties ont pris la route mercredi. Elles seront réparties un peu partout en France, surtout vers le Sud. Sœur Léontine a essuyé les dernières traces de farine dans le bâtiment construit en 1997. « A l’époque, on ne pensait pas qu’on allait partir. Mais parfois la vie va très vite. » Au fil de ses 33 ans passés ici, elle a fait de la qualité de ses pains d’autel la première de ses préoccupations. Au point de travailler conjointement avec un minotier de Savigny, pour choisir les blés qui donneront les meilleures farines, qu’elle commandait par tonnes, trois à quatre par mois. Les sœurs avaient même équipé leur abbaye d’un silo, pour faciliter la livraison. Le passage obligé quand on est le premier fabricant d’hosties de France, avec des livraisons dans tout l’Hexagone mais aussi en Italie, en Afrique, sans oublier le Mexique et le Japon où la communauté cistercienne a ouvert une maison. Et une production maximum de 28 millions par an.

     

    Sœur Léontine en sourit. Pendant toutes ces années passées à produire des hosties, elle a presque vécu comme les cultivateurs. « J’attendais les récoltes. Je me demandais quel temps il allait faire à la moisson, comment seraient les blés. Je guettais les coups de froid ou les pluies. »

     

    Premier producteur de France de pains d’autel, l’abbaye d’Ubexy avec une production qui a atteint 28 millions d’hosties, a acquis une véritable expérience et une compétence certaine dans le domaine. « C’est un travail qui n’est jamais répétitif mais parfois rageant, nous voulions que tout soit parfait. Il est maintenant plus difficile d’obtenir de belles hosties blanches, la faute aux farines qui servent d’avantage pour faire du pain de mie ou du pain complet. »

     

    Sœur Léontine avait l’œil sur toutes les étapes de la fabrication : du tri à la cuisson avant l’humidification et le découpage. Jusqu’à 1 000 feuilles de farine sortaient de l’atelier d’Ubexy. Qu’il fallait ensuite faire sécher et conditionner avant l’expédition. Les déchets et les ratés étaient, eux, cédés aux agriculteurs du coin qui nourrissaient leurs bêtes avec. Un lien de plus entre l’abbaye et les habitants. Au Val d’Igny, les sœurs travaillent le chocolat. Sœur Léontine entamera là-bas sa première reconversion professionnelle. Avec envie mais aussi une pointe de tristesse après 33 ans passés à Ubexy.

     

    Les douze sœurs qui restent à Ubexy attendent la date de leur départ pour la Marne. En attendant, elles s’apprêtent à vendre tout ce qu’elles n’emmènent pas lors d’une grande brocante, les 28, 29 et 30 avril. Pour faire de la place dans les bagages, surtout pour laisser un petit souvenir aux habitants du village, habitués à venir à la messe depuis 171 ans, le dimanche, dans l’église de l’abbaye.

     

    D’ailleurs l’office du 19 mars, solennité de la fête de saint Joseph, aura un goût particulier, celui de l’adieu. Les sœurs invitent tous ceux qui le souhaitent à venir y assister, en présence de Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié.

     

    Le bâtiment, lui, a été proposé à un promoteur immobilier. « Nous n’avons pas de réponse sur son devenir pour l’instant. Celui de Belval a été repris par une association, « A la Gloire-de-Dieu », c’est une communauté nouvelle qui s’y est installée. » Dans la voix de Mère Marie-Rose transpire un souhait, que l’église de l’abbaye n’ait pas à être désacralisée dans quelques mois.

     

    Histoire que le clocher de Notre-Dame de Saint-Joseph chante encore longtemps la gloire de Dieu…

     

    [source : Vosges Matin]

  • La mémoire de Darney (Vosges) : les verriers, l'amitié franco-tchécoslovaque... et le président Barbier

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    [Vosges Matin]

  • Nicolas Haxo, un général vosgien en Vendée

    haxo.JPGDoit-on se réjouir qu'un vosgien ait participé au génocide vendéen durant la Révolution ? Telle est la question qui habite l'esprit à la lecture de l'ouvrage sur le général Nicolas Haxo. Au-delà de cette interrogation et des excès de la Révolution de 1789, le livre de Yannick Guillou brosse un intéressant portrait de Nicolas Haxo.

     

    Né en 1749 à Etival, à quelques lieues de Saint-Dié, Haxo s'engage à 18 ans dans le régiment de Touraine-Infanterie. A son retour à la vie civile, il obtient une charge au bailliage de Saint-Dié. Pendant la Révolution, il renonce à une carrière politique et s'engage à nouveau dans l'armée du Rhin à la tête des volontaires du 3ème bataillon des Vosges avec lequel il participe au terrible siège de Mayence, gagnant à cette occasion en 1793 son grade de général.

     

    Envoyé en Vendée pour combattre l'armée catholique et royale, en novembre 1793, Haxo reçoit l'ordre de battre le chevalier de Charette, l'un des chefs de l'armée vendéenne. Sans relâche, Haxo harcèlera les insurgés. Mais son acharnement lui sera fatal : Haxo perd la vie en mars 1794 dans le combat des Clouzeaux, près de La Roche-sur-Yon. Sa fin est entourée d'incertitudes : s'est-il suicidé face à ses assaillants, quelle est la date exacte de sa mort, où est-il inhumé ? L'ouvrage de Yannick Guillou lève le voile sur toutes ces questions. L'auteur a bénéficié des archives de la famille mis à la disposition par les descendants du général Haxo actuellement installés aux Etats-Unis.

     

     

    ‡ Nicolas Haxo, un général vosgien en Vendée à la poursuite de Charette, Yannick Guillou, Edhisto éditions, 2009, 290 p., ill. (21 €).

     

    ‡ Plus d'infos et commande possible sur le site des éditions Edhisto : www.edhisto.eu