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bleurville - Page 19

  • In memoriam Gaby Bontems

    Gaby Bontems est décédé le 16 février 2010. Evidemment, pour ceux qui ne le connaissaient pas, le bonhomme ne leur dit rien.

    gaby bontems 2009.jpgGabriel Bontems était un passionné d'histoire. Et surtout de l'histoire de "son" Claudon, village qui l'a vu naître et où il vécut toute sa vie. Celui qui avait été marchand de bois, était tout imprégné de l'histoire de ses ancêtres, de celle des villageois qui ont fait Claudon et ses hameaux disséminés dans la vaste forêt de Darney, aux confins des Vosges et de la Haute-Saône.

    Son oeuvre restera bien la publication de ses mémoires en forme d'histoire de Claudon. On devrait plutôt écrire "les mémoires" des habitants de Claudon. Dans les deux tomes déjà publiés, il nous restitue le passé de gens humbles et industrieux, gens des champs et gens des bois. La "vraie vie" - comme l'on dirait aujourd'hui dans les médias - d'hommes et de femmes qu'il a cotoyé quotidiennement ou celle dont ses parents lui avaient transmis le souvenir. Il avait su conserver intact et avec une grande fraîcheur ces nombreux souvenirs "personnalisés", dans le sens où chaque anecdote est attachée à une personne dûment nommée !

    Cela ne s'arrêtera pas là, brutalement. Gaby Bontems avait eu le temps de mettre en forme suffisamment de matière pour que deux nouveaux opus voient le jour. Le troisième tome devrait donc paraître au printemps prochain. Un quatrième est également programmé.

    Gaby Bontems était la mémoire de Claudon. Il était à la fois historien et ethnologue.  Sa mémoire et celle de son village perdureront au-delà de sa présence parmi ses contemporains.

    Merci et à Dieu Gaby !

  • Neige de février sur Bleurville

    En ce dimanche 21 février, Bleurville s'est réveillé sous une pellicule de neige... la dernière de la saison ? Pas sûr. Car comme vous diraient les anciens, dans la Vôge il peut encore neiger à Pâques, voire au 1er mai !

    Nous n'avons pu résister à faire quelques clichés. Que vous vous faisons partager... Parce que la Lorraine - et les Vosges ! - est belle aussi en hiver, sous son ciel inimitable, gris à souhait !

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    Dans la rue de l'église.
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    Vue sur le village enneigé depuis le parvis de l'église.
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    Vue sur Bleurville vers le nord-est.
    [clichés H&PB]
  • Bleurville : le bulletin municipal 2009 est paru

    Le bulletin municipal 2009 de la commune de Bleurville est paru courant janvier. C'est avec un peu de retard que nous vous en proposons la recension.

    bulletin municipal 2009.jpgLe lecteur y trouvera, outre le traditionnel mot du maire, l'état civil de l'année écoulée, le bilan des finances communales ainsi qu'un point sur les travaux réalisés au cours de l'année 2009. Un point particulier est fait sur l'élaboration du plan local d'urbanisme en cours de révision.

    Le programme des travaux pour 2010 est présenté succintement ; la faiblesse des recettes budgétaires enregistrées en 2009 impose à la municipalité de prioriser les investissements.

    Le bulletin se poursuit avec la revue des activités communales, la vie des écoles et celle des associations locales qui oeuvrent au fil des saisons à l'animation de la petite cité.

    Ce bulletin annuel fait la part belle à l'histoire locale : la listes des gardes-forestiers de Bleurville depuis le milieu du XIXe siècle a été reconstituée, la "mort" du poirier de "chez Recouvreur" - sur la place du Prince - est rappelé au souvenir des Bleurvillois, et le centenaire du bureau de poste fait également l'objet d'une chronique historique.

    Pour les anciens et les "expatriés" de Bleurville, il est possible d'obtenir le bulletin 2009 en s'adressant à la mairie.

     

    mot du maire.jpg
  • Saône Lorraine prépare son 30ème anniversaire

    Exceptionnel. Un conseil d'administration hivernal s'est tenu à Monthureux-sur-Saône afin de finaliser le riche programme d'animations prévu pour le trentième anniversaire de l'association patrimoniale du sud-ouest vosgien.

    CA01 31.10.09.JPGLe président Jean-François Michel et ses collaborateurs de Saône Lorraine avaient bravé les rigueurs hivernales afin de plancher sur les manifestations du 30ème anniversaire de l'association. Rappelons qu'elle fut portée sur les fonts baptismaux à l'occasion de la campagne de sauvetage menée en 1980 autour du couvent franciscain des Petits-Thons. Marie-Françoise et Jean-François Michel, dans la droite ligne des travaux engagés par l'abbé Pierrat à Bleurville, se lançaient dans un vaste mouvement de sauvetage et de promotion du patrimoine historique du bassin des sources de la Saône. Mouvement qui se prolonge encore aujourd'hui, parce que le patrimoine impose une vigilance de tous les instants !

    L'assemblée générale aura donc lieu le 13 mai prochain en l'église des Cordeliers des Thons. Un repas réunira adhérents et amis de Saône Lorraine. L'après-midi sera festive avec la probable participation de la chorale L'Echo de la forêt de Darney.

    Couvent des Cordelier des Thons.jpgDès le 28 mars, le musée de Hennezel-Clairey s'animera avec le marché de Pâques et la présence du groupe de danseurs folkloriques local Les quessots & quessottes. Et l'exposition du trentième anniversaire consacrée aux Gallo-romains en Saône Lorraine drainera visiteurs et curieux dans les salles d'exposition du musée dès le week-end de Pâques. Cette exposition se prolongera dès le 1er juillet à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville.

    Le président Michel a eu le plaisir d'annoncer aux membres du conseil d'administration qu'un généreux donateur a offert à l'association un tableau de Alphonse Monchablon représentant un religieux dominicain. Il sera mis en valeur - avec de nombreux autres tableaux de cet artiste... et de "l'autre" Monchablon, Jan, de Châtillon - durant l'été.

    Enfin, le conseil d'administration a validé les travaux d'installation de sanitaires dans la partie de l'ancien couvent des Thons, propriété de Saône Lorraine. Ces travaux seront réalisés sous la surveillance de l'architecte en chef des Monuments historiques, Pierre Bortolussi.

    Cette année encore, l'histoire sera le fil rouge des manifestations de Saône Lorraine : Jean-François Michel a annoncé la parution en avril prochain de son dernier ouvrage sur "Le Chien d'Or", un enfant de Martigny-les-Bains - Nicolas Jacquin - parti faire fortune en Nouvelle-France... et qui y connu une fin dramatique.

     

  • Bleurville : un marché bio XXL le 6 février

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    [Vosges Matin | 30.01.10]

  • Bleurville : des investissements revus à la baisse en 2010

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    [Vosges Matin | 16.01.10]

  • Saint Maur, second patron de la paroisse de Bleurville (Vosges) : un saint bien oublié de nos jours

    La paroisse de Bleurville, au diocèse de Saint-Dié, fête traditionnellement en ce 15 janvier son second saint patron (après saint Pierre aux Liens), saint Maur, protecteur de l’ancienne abbatiale bénédictine du village fondée dans la première moitié du XIe siècle.

     

    Mais qui est ce Maur fêté par l’Eglise le 15 janvier ?

     

    maur_sauve_placide.jpg« Maur, romain de naissance, eut pour père Eutychius, de l’ordre des Sénateurs. Encore enfant, il fut offert à Dieu par son père, pour vivre sous la discipline de saint Benoît. Formé à l’école d’un si grand et si habile maître, il atteignit le sublime degré de la perfection monastique avant même les premières années de l’adolescence, en sorte que Benoît lui-même admirait et recommandait ses vertus, ayant coutume de le proposer à l’imitation des autres, comme le modèle de l’observance régulière. Il macérait sa chair par le cilice, par les veilles et par un jeûne continuel, tandis qu’il récréait son esprit par une oraison assidue, par de pieuses larmes et par la lecture des saintes lettres. Durant le Carême, il ne mangeait que deux fois la semaine, et en si petite quantité, qu’il semblait plutôt goûter les mets que s’en nourrir. Il se tenait debout pour prendre son sommeil, et, lorsqu’une trop grande fatigue l’y contraignait, il dormait assis. D’autres fois, il reposait sur un monceau de chaux et de sable que recouvrait un cilice. Le temps de son repos était si court, que toujours il faisait précéder l’Office de la nuit par de longues prières, souvent même par l’entière récitation du psautier.

     

    Il donna l’exemple d’une admirable obéissance, lorsque, par l’ordre du bienheureux Père, courant au lac dans les eaux duquel Placide était en péril, il marcha à pied sec sur les flots ; puis, saisissant l’enfant par les cheveux, il retira saine et sauve des eaux cette victime que Dieu réservait pour le tranchant du glaive. Ce furent ces excellentes vertus qui portèrent le bienheureux Père à l’associer à ses sollicitudes, comme déjà il l’avait associé à ses miracles dès son entrée dans la vie monastique. Elevé au degré sacré du diaconat par le commandement du saint patriarche, il rendit la parole et l’agilité à un enfant muet et boiteux par le simple attouchement de son étole.

     

    st maur 08.09.jpgEnvoyé dans les Gaules par le même saint Benoît, à peine y était-il arrivé, qu’il eut révélation de l’entrée triomphante de son bienheureux Père dans les cieux. Après bien des sollicitudes et de pénibles travaux, il promulgua la Règle que le saint Législateur lui avait donnée écrite de sa main. Il construisit à Glanfeuil, en Anjou, un célèbre monastère qu’il gouverna durant quarante ans ; et la renommée de son nom et de ses actions y brilla d’un tel éclat, que les plus nobles seigneurs de la cour du roi Théodebert volèrent sous ses étendards, pour servir dans une milice plus sainte.

     

    Deux ans avant sa mort, il abdiqua la conduite du monastère, et se retira dans une cellule proche d’un oratoire de Saint-Martin. Là, il s’exerça aux œuvres de la plus rigoureuse pénitence, et descendit dans l’arène pour combattre l’ennemi du genre humain qui menaçait de faire périr ses moines. Dans cette lutte, il eut pour consolateur un ange de lumière, qui lui découvrit les ruses de l’esprit de malice, et aussi la volonté divine, et qui l’invita à conquérir la couronne avec ses disciples. Avant donc envoyé au ciel, comme les avant-coureurs de son triomphe, plus de cent de ces valeureux soldats qu’il devait suivre bientôt lui-même, il se fit porter dans l’oratoire, où, s’étant muni du sacrement de vie, étendu sur le cilice, semblable à une victime présentée à l’autel, il expira d’une mort précieuse, âgé de plus de soixante-dix ans, ayant propagé merveilleusement dans les Gaules la discipline monastique, et étant devenu célèbre par d’innombrables miracles avant et après sa mort. »

     

    Bleurville 09.2007 072.jpgLe saint patron de l’abbaye de Bleurville - et de la paroisse - peut aussi être ce Maur, deuxième évêque de Verdun de 356 à 383. Il fut le premier verdunois à être ordonné prêtre par saint Saintin, premier évêque du diocèse.

     

    Quoi qu’il en soit, l’église paroissiale de Bleurville conserve une statue de saint Maur qui est représenté en évêque portant des habits épiscopaux du XVIe siècle.

     

    Dommage que notre saint patron ne soit désormais plus fêté solennellement par la paroisse. La raréfaction des prêtres, la perte du sens de la tradition, la rupture avec notre héritage chrétien, ont conduit tout doucement à oublier nos saints protecteurs…

     

    [source : http://www.introibo.fr]

  • Bleurville : préoccupations temporelles au prieuré Saint-Maur au début du 18ème siècle

    Si le 15 janvier est la fête du second patron de la paroisse - saint Maur -, celui-ci n’est plus aujourd’hui célébré par le clergé et les fidèles.

     

    St Maur2 août 08.jpgCependant, les bénédictins de Saint-Nicolas-de-Port, propriétaires du prieuré de Bleurville, célébrèrent solennellement saint Maur jusqu’à la Révolution. Mais les religieux étaient aussi accaparés par des préoccupations matérielles car ils ne résidaient plus sur place. Derniers feux d’une splendeur qui disparaîtra en 1790.

     

    Si les archives conservent peu de traces de la vie spirituelle des bénédictins à Bleurville, en revanche les « relations d’affaires » entre ces derniers et les villageois nous sont mieux connues. Ainsi, les bâtiments du prieuré non affectés au culte étaient loués à un fermier. En 1707, le moulin Saint-Maur est loué à Adrien Roussel. En 1720, il est de nouveau loué pour 3 ans à Louis Pegnier. En 1721, le prieur Dom Hyacinthe Gillot afferme pour 9 ans à Jean Gueniot, marchand à Bleurville, « les maisons seigneuriales, granges, écuries, cens, rentes, revenus, terres, prés, maix, chenevières, droit de pêche et de colombier appartenant au prieuré ». Pour en bénéficier, Jean Gueniot s’engage à payer annuellement 75 livres au prêtre desservant le prieuré et prend également en charge l’entretien des bâtiments du prieuré, y compris l’église, en fournissant « chaux, sable, pierres, tuiles, esselins, lattes, chevrons et autres bois ». Par ailleurs, les revenus provenant des « offrandes et oblations » reviendront aux religieux qui officieront en l’église paroissiale à Pâques, Toussaint et Noël. Enfin, Gueniot s’engage à « peupler le colombier et fournir la nourriture par moitié aux pigeons ». Il assure également le gîte et le couvert du prieur et des religieux de Saint-Nicolas lorsqu’ils viendront à Bleurville célébrer les offices ou visiter leurs biens !

     

    En 1722, Jean Gueniot sous-loue les bâtiments du prieuré à Nicolas Thomas, maréchal-ferrant au village, qui s’engage à verser les dîmes de Dombasle-devant-Darney – autre village propriété du prieur de Saint-Maur – et de Bleurville aux bénédictins ainsi qu’une redevance de 490 livres et un chapon à Gueniot.

     

    ADV signature dom h mittard 1727.jpgLes bénédictins, seigneurs ecclésiastiques de Bleurville, ont toujours essayé de faciliter l’activité agricole des villageois. Ainsi, en août 1727, la communauté de Bleurville représentée par son maire Louis Pegnier, conclut un accord avec Dom Hyacinthe Mittard, nouveau prieur de Saint-Nicolas-de-Port, afin de régler un échange de terrains : les religieux abandonnent un chemin de 30 pieds de large à la Corvée de Beudimont afin de permettre aux paysans de sortir leurs foins de leur prairie. Un jardin potager situé derrière le prieuré est cédé aux habitants contre l’abandon du droit de vaine pâture qu’ils exerçaient dans un pré situé au Petit Breuil que les bénédictins pourront désormais clôturer.

     

    En ce début du 18ème siècle, la vie religieuse au prieuré avait largement cédé le pas aux arrangements matériels et fonciers imposés par les activités rurales d’une société en pleine reconstruction après la guerre de Trente Ans. Sur le plan spirituel, les paroissiens privilégiaient désormais l’église paroissiale où ils se faisaient inhumer et où ils fondaient des messes et dotaient de nouvelles confréries.

     

    [texte et clichés : © Association des Amis de Saint-Maur de Bleurville]

  • La forêt de Tignécourt, les écoliers de Bleurville et de Châtillon-sur-Saône acteurs d'un jour

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    [Vosges Matin | 23.12.09]

  • « L’Echo des Trois Provinces » étend sa zone de diffusion

    La zone de diffusion du journal d’information associatif couvrant le sud-ouest vosgien, le Bassigny haut-marnais et le nord-ouest de la Haute-Saône, L'Écho des Trois Provinces, va s'étendre à partir du prochain numéro de février 2010.

     

    echo3provinces.jpgC'est la décision prise par les membres du comité de rédaction lors de la récente réunion à Isches.

     

    La présidente, Évelyne Relion, a ouvert la séance devant une vingtaine de personnes habituées du comité de lecture. Elle a évoqué le bilan du dernier numéro sorti début décembre, qui s'avère positif et de bonne qualité. Pour la prochaine livraison, elle proposait d'étendre la diffusion du magazine bimestriel sur la communauté de communes de Bains-les-Bains en s'appuyant sur le projet de parc naturel régional. Les membres ont émis un avis favorable. Sachant que la Codecom du Val de Vôge couvre 13 communes et 5.184 habitants. La photo à la une illustrera un paysage et des articles intérieurs traiteront de ce secteur vosgien. La diffusion supplémentaire concerne 2.000 numéros et sera effectuée par la Codecom. Les élus du Val de Vôge avaient été séduits par l'originalité de ce magazine associatif lors d'une réunion à Viviers-le-Gras concernant le projet de parc naturel régional. Ce futur parc coïnciderait pratiquement au rayon d'action des trois provinces… Ceci explique en partie cela.

     

    D'autres articles traiteront de l'histoire et des hommes des trois départements. La Poste de Bleurville qui célèbre son centenaire, la disette des années 1940 en Saône Lorraine, la vie d'un maréchal-ferrant, le chêne Saint-Evre de Voisey quatre à cinq fois centenaire, la belle voix de Sylvie Hell, l'inauguration de l'église Saint-Brice de Isches restaurée, etc. De nombreuses poésies égayeront les pages. Côté cuisine, le lecteur apprendra aussi qu'au 18ème siècle les plats étaient présentés sur des brancards… Et aujourd'hui sur des canapés !

     

    >> Les prochains rendez-vous : réunion des guides le samedi 16 janvier à 14h30 à la salle des fêtes de Villars-Saint-Marcellin (52) ; conseil d'administration à 14h30 puis comité de rédaction à 17h00 le samedi 20 ou 27 février, à la mairie de Isches (88).

     

    [Vosges Matin | 27.12.09]

  • 1000 notes publiées !

    bleurville 06.12.08 010.jpgEn ce 1er janvier 2010, votre blog préféré publie sa millième note.

    Ouvert en juin 2007, notre blog a grandi gentillement. Il accueille en moyenne 7000 visiteurs mensuellement, soit environ 230 connections par jour. Merci à toutes et à tous !

    Nous essaierons de continuer à satisfaire votre curiosité et votre intérêt pour les informations que nous diffusons. Toujours au service de l'histoire et du patrimoine de notre petite patrie bleurvilloise, des Vosges et de la Lorraine (et un peu d'ailleurs aussi, selon l'inspiration du moment) !

     

    [cliché : la Grande-Croix de Bleurville, 1806]

  • Des nouvelles de la paroisse Notre-Dame de la Saône

    Abbé Ayéméné installation ND Saône 26.10.08 039.jpgLe 12 décembre, Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, est venu à la rencontre des catholiques de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône (Monthureux-sur-Saône - Bleurville) qui s'inquiétaient de la place réservée à leur prêtre, l'abbé Charles Villaume, depuis la nomination de l'abbé Clément Ayéméné, comme curé de la paroisse.

    A l'issue de cette réunion et après avoir entendu et échangé avec les fidèles présents, Monseigneur l'évêque a maintenu l'abbé Villaume dans la paroisse avec pour mission de soutenir spirituellement, dans la mesure de ses capacités physiques (83 ans tout de même !), les paroissiens et de seconder l'abbé Ayéméné en célébrant une messe dominicale de temps à autre. Il sera également aidé dans sa tâche par les laïcs engagés.

    abbé ch. villaume nov 09.jpgL'abbé Villaume, qui réside au presbytère de Bleurville, va ainsi pouvoir rester proche de ses paroissiens et vivre une "semi-retraite" bien méritée après un ministère particulièrement fécond dans le diocèse de Saint-Dié (à la paroisse N.-D. de la Vierge à Epinal en particulier) et comme prêtre fidei donum au Mali pendant près de 30 ans.

    Merci à Mgr Mathieu ainsi qu'à M. l'abbé Durupt, vicaire général, qui ont facilité ce dialogue entre clergé local et croyants du secteur. Merci également aux abbés Ayéméné et Villaume. L'Eglise locale peut donc poursuivre sereinement son action d'évangélisation dans ce monde qui en a tant besoin.

    Que Dieu garde encore longtemps notre cher Père Villaume au service de la paroisse ! Tous nos voeux l'accompagnent à l'aube de cette nouvelle année.

     

    [clichés H&PB et MB]

  • Nativité en Lorraine : de l’origine de la Crèche

    bleurville 06.12.08 001.jpgDans l'évangile de saint Luc, l'endroit où est déposé l’Enfant Jésus à sa naissance est désigné par le mot de « mangeoire », qui se dit cripia en latin, d'où est issu le mot « crèche ». Par extension, la crèche s'apparente à l'étable toute entière. Il semble que la naissance de Jésus ait eu lieu dans une grotte aménagée en étable, comme il en existait beaucoup en Palestine à cette époque.

     

    Dès le IIIe siècle, les chrétiens vénèrent une crèche dans une grotte de Bethléem, supposée être le véritable lieu témoin de la Nativité.

     

    Au Moyen-Âge, des épisodes des Evangiles étaient joués lors de représentations théâtrales dans toute Europe. Cependant leur contenu, leur symbolique, puisaient souvent dans les traditions et les rites païens. Au lieu d'interdire formellement ces pratiques païennes, l'Eglise tenta de leur opposer des pièces et tableaux vivants qui avaient pour thème principal la naissance du Sauveur selon les données des Evangiles des SS. Matthieu et Luc. Ces pièces étaient jouées au cours des célébrations liturgiques pour la rendre plus présente aux yeux des fidèles et affermir leur foi.

     

    messe minuit st pierre nancy3 09.jpgLes premières crèches ressemblant à celles que nous connaissons font leur apparition dans les églises à la Renaissance, au XVIe siècle.

     

    Conscient du pouvoir de ces compositions, les Jésuites réalisent des crèches d'église, notamment à Prague en 1562, qui figurent parmi les plus anciennes connues. Progressivement les crèches entrent dans les maisons. Elles sont d'abord constituées de petites figurines de verre filé de Nevers, de porcelaine, de cire, de mie de pain ou de bois sculpté.

     

    Ci-dessus, après la procession solennelle du clergé portant l'Enfant Jésus puis sa dépose entre Marie et Joseph, le prêtre encense la crèche de l'église Saint-Pierre de Nancy lors de la messe de la nuit de Noël.

     

     

     

    [clichés H&PB]

  • Bleurville : le bureau de poste célébre son centenaire

    La toute jeune agence postale communale accueille jusque fin janvier 2010 une rétrospective sur l’histoire du bureau de poste qui a été officiellement ouvert le 9 décembre 1909.

     

    agence postale bleurville janv. 09 001.jpgPréparée depuis plusieurs mois par des amateurs d’histoire locale, l’exposition sur le centenaire de La Poste de Bleurville a été inaugurée en présence du maire André Granget et de la gérante de l’APC, Caroline Simon.

     

    Installé dans la salle du public, un panneau explicatif rappelle les grandes dates de l’histoire du bureau de poste : 1909 avec le premier bureau installé rue des Ecoles à proximité de l’ancienne église Saint-Maur, 1942 avec le déménagement des locaux dans la rue du Moulin et, enfin, 1948 avec l’installation dans l’immeuble rue de Monthureux (anciennement rue du Bon-Vin !), toujours affecté au service postal.

     

    Comme l’a rappelé Alain Beaugrand, l'initiateur de cette rétrospective, « Ce centenaire est l’occasion de rappeler le passage des différents receveurs des PTT, dont plusieurs ont marqué la vie du village : Jean Joliot, à la fin des années 30, qui est décédé lors des combats de 1940 et dont le nom est gravé sur le monument aux morts du village, Pierre Ruer pendant les années d’occupation, Albert Poirot dans les années 50, Michel Girot, René Rouchès, Jean-Pierre Rajkovick, Marcel Marin et Gérard Laheurte qui fut le dernier chef d’établissement en titre ».

     

    Facteur départ tournée Bleurville 1996.jpg« Le bureau de poste est intimement lié à la vie quotidienne des habitants » comme l’a souligné André Granget. Et de noter aussi la nécessaire adaptation de ce service public le plus aimé des Français. L’histoire de notre bureau de poste est un exemple encore bien vivant de cette adaptation aux évolutions des besoins des particuliers et des entreprises. Si en 1909, le maire de l’époque, Donat Desboeuf, demandait la création d’un bureau de poste à Bleurville, c’était en raison du nombre d’habitants – près de 600 – à desservir postalement, parce qu’à l’époque la lettre était reine !. « En 2009, la présence de l’agence postale, souligne encore le maire André Granget, est rendue indispensable par le lien social qu’elle assure et les services de proximité quelle rend aux particuliers comme aux entreprises locales ».

     

    Inauguration 100 ans la Poste Bleurville1 05.12.09.jpgLes clients de l’agence postale pourront constater, en parcourant le panneau explicatif, qu’à toutes les époques les différentes municipalités ont multiplié les efforts afin d’améliorer le service postal local. Et comme l’a rappelé le maire en guise de conclusion à cette sympathique inauguration, « si l’on veut que la présence postale se pérennise au village, il faut user sans réserve des services proposés par notre agence postale communale ! ».

     

    Enfin, Alain Beaugrand tient à remercier les personnes sans qui cette rétrospective n’aurait pu voir le jour : Solange Richard, Michèle Bisval et Roger Persin. Les renseignements et des documents fournis ont été particulièrement précieux pour reconstituer les évolutions de La Poste locale. Et il reste encore beaucoup à découvrir aux archives départementales sur la vie du bureau. Cela fera peut-être l’objet d’une future exposition…

     

     

    >> L’exposition « La Poste de Bleurville a 100 ans » est visible aux heures d’ouverture de l’APC jusqu’au 31 janvier 2010.

  • Saint Nicolas en visite en Saône Lorraine

    Le saint patron des Lorrains et des enfants sages est venu rendre visite à ses petits amis de Bleurville et de Monthureux durant ce week-end où l'on célébrait sa fête.

    St Nicolas 2009 015.jpgA Bleurville, il est arrivé dès samedi après-midi à bord de sa calèche dans laquelle se sont engoufrés avec joie les enfants du village... ainsi que Monsieur le Maire. Ils en ont profité pour se rapprocher de leur saint patron et faire quelques tours dans les rues de la petite cité au rythme des chevaux de Saint Nicolas.

    Au chef-lieu de canton, Saint Nicolas a attendu la nuit tombée pour apparaître sur l'onde sereine de la Saône avant d'être accueilli officiellement par Monsieur le Maire. Accompagné par la fanfare locale et les pompiers, notre saint et son inséparable compagnon Père Fouettard ont pérégriné dans les rues de la commune pour la plus grande joie des enfants et des parents.

    st nicolas monthureux sur saone.jpgSaint Nicolas demeure une tradition bien vivante dans nos villages et bourgs de l'Est. Et c'est très bien ainsi car nous avons tous besoin de rêver un peu en ces temps moroses.

     

    [clichés H&PB et Ch. Thiébaut]

    >> Plus de photos sur la visite de Saint Nicolas  à Monthureux sur www.monthureux.fr

  • Bleurville : nouveaux habitants et jeunes enfants honorés

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    [Vosges Matin | 20.11.09]

  • Bleurville : Saint-Nicolas, marché de Noël et Téléthon le 5 décembre

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    marché de noël téléthon.jpg

  • Bleurville : optimisme de rigueur chez les Amis de Saint-Maur

    L’automne est l’occasion de faire le bilan de la saison touristique à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville. Bilan encourageant malgré la crise ambiante.

     

    St Maur vue depuis le prieuré2 06.04.07.jpgLa baisse de fréquentation touristique constatée depuis quelques années est heureusement compensée par une participation toujours soutenue aux différentes animations proposées : les concerts, l’exposition sur l’habitat rural traditionnel des Vosges méridionales et les causeries de l’été ont été suivis par un public fidèle et qui se renouvelle au gré des nouvelles manifestations. « Ce bilan satisfaisant de nos animations est à mettre à l’actif de personnes dévouées depuis de nombreuses années à la cause de l’abbaye de Bleurville », souligne Alain Beaugrand, le président des Amis de Saint-Maur. Et de remercier tout particulièrement Marie-Françoise et Jean-François Michel, Marie-Madeleine Boulian et Jean-Marc Lejuste, le président des Ballades musicales dans l’Ouest vosgien. Sans oublier les bénévoles qui nettoient l’église et entretiennent le jardin ainsi que les guides de l’été et des Journées du Patrimoine Marie-Louise Benoît, Aude Schuft, Lucienne Thomas, Denis Bisval, André Chaumont et Roger Persin. Bref, un travail d’équipe qui porte ses fruits depuis 35 ans !

     

    travaux toiture st maur4 juil 09.jpgSur le plan des travaux, la toiture de l’abbatiale a bénéficié d’une révision générale grâce au soutien du Conseil général et de la DRAC de Lorraine. Et « si 2010 verra une pause dans les travaux, nous allons tout de même investir dans du matériel d’exposition » précise le président. Des grilles d’exposition viendront compléter le parc existant afin de pouvoir accueillir dans des conditions optimales la rétrospective Gallo-romains en Saône Lorraine coordonnée par l’association Saône-Lorraine, et partagée entre le musée du verre d’Hennezel et l’abbaye bleurvilloise. « La mise en réseau de nos associations respectives, explique Jean-François Michel, membre des Amis de Saint-Maur et président de Saône-Lorraine, doit nous permettre de travailler plus efficacement ensemble et de peser auprès des collectivités locales afin d’être reconnus comme des animateurs incontournables de l’espace rural de l’ouest vosgien ».

     

    récital Duo Orphée 05.07.09 037.jpgL’abbaye Saint-Maur accueillera encore durant l’été 2010 un concert des Ballades musicales ainsi que des conférences en lien avec l’exposition. Et peut-être l’abbaye aura-t-elle le plaisir d’accueillir à nouveau pour les Journées du Patrimoine l’ensemble franc-comtois Résonances qui a enchanté les mélomanes en septembre dernier.

     

    Si l’abbaye est désormais fermée, l’hiver va être mis à profit pour préparer la prochaine saison. Avec le secret espoir que de nouveaux adhérents viennent renforcer l’équipe d’animation…

     

    >> Renseignements et adhésion à l’association des Amis de Saint-Maur de Bleurville : abbaye.saint-maur@laposte.net

  • L'exposition « Gallo-romains en Saône Lorraine » déployée sur deux sites patrimoniaux en 2010

    Pour célébrer les 30 ans de l’association Saône Lorraine, le bureau du conseil d’administration a décidé de mettre sur pied une grande exposition qui mobilisera plusieurs partenaires. « Gallo-romains en Saône Lorraine » en sera le thème.

     

    Hennezel expo 2010 07.11.09.jpgDernièrement, une réunion de travail a rassemblé au musée d’Hennezel les différents contributeurs pressentis par Jean-François Michel, président de Saône Lorraine. Coordonnée par Saône Lorraine, l’équipe organisatrice formée par les représentants du Cercle d’études local de Contrexéville, d’Escles-Archéologie, de La Roye Demange d’Ainvelle et des Amis de Saint-Maur de Bleurville va travailler cet hiver à la conception et au montage d’une exposition qui couvrira toute la vie quotidienne de nos ancêtres Leuques et Séquanes qui vivaient dans le bassin des sources de la Saône entre le 1er et le 3ème siècle après J.-C. Seront particulièrement abordés le thème du sacré, des voies de communication, du travail de la pierre (carrières, meules), de l’eau, des objets de la vie courante (verres antiques, poteries, costumes…).

     

    De nombreuses pièces lapidaires issues des fouilles archéologiques menées dans le sud-ouest vosgien ainsi que des panneaux pédagogiques explicatifs constitueront la colonne vertébrale de cette exposition.

     

    Rodée dans l’organisation d’expositions, l’association Saône Lorraine proposera pour la première fois une rétrospective historique multi-sites parce que multi-facettes. Les visiteurs pourront en effet découvrir « les gallo-romains en Saône Lorraine » au musée d’Hennezel-Clairey et à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville ; les deux sites se compléteront astucieusement. Par ailleurs, des visites sur d’autres lieux où sont conservés des éléments de l’époque antique seront possibles (Ainvelle, Monthureux-sur-Saône, Jonvelle…). Des conférences, des promenades découvertes sur des sites de fouilles et des animations archéologiques pour les scolaires sont également envisagées.

     

     

    >> Afin d’enrichir cette exposition, l’association Saône Lorraine accepte tout prêt de pièces archéologiques de l’époque gallo-romaine provenant du sud-ouest vosgien. Contact : Jean-François Michel au 03.87.66.24.06 ou jean-F.michel@wanadoo.fr

  • Bleurville : un marché de Noël pour la Saint Nicolas

    Plusieurs acteurs associatifs locaux se sont réunis à l’initiative de la mairie afin d’organiser le marché de Noël et les animations autour du Téléthon prévus le 5 décembre prochain.

     

    Bleurville Téléthon 07.11.09.jpgCette année encore, la place de la mairie accueillera, outre les commerçants du marché bio mensuel, une dizaine d’exposants qui proposeront objets naturels et artisanaux pour les fêtes de fin d’année et des jouets pour les enfants sages… puisque ce sera la veille de la saint Nicolas !

     

    Par ailleurs, les bénévoles du comité du jumelage Bleurville-Chichery, du comité des fêtes, de l’association du marché bio, de la gym pour adultes, les écoles de Bleurville-Nonville, les Amis de Saint-Maur, l’USVS Bleurville-Monthureux, le centre équestre du Bignovre s’investissent dans diverses animations destinées à récolter des fonds pour le Téléthon : marche avec le Club vosgien, lâcher de ballons par les enfants des écoles, balades en calèche avec Saint Nicolas, dégustation de vin chaud, café, crêpes et gaufres, quiz-découverte du patrimoine du village, tirs au but…

     

    Le maire André Granget rappelle que « ces manifestations s’inscrivent dans le programme du Téléthon mis en place par les associations du secteur dans lesquelles de nombreux bénévoles s’impliquent pour cette grande cause humanitaire ». Municipalité et associations invitent donc les visiteurs à venir nombreux afin d’encourager toutes celles et ceux qui oeuvrent pour l’animation de la commune.

     

    >> Marché bio, marché de Noël, Téléthon et visite de Saint Nicolas samedi 5 décembre, de 13h30 à 18h00, sur la place de la mairie de Bleurville.

     

  • Bleurville : images d'automne...

    Bleurville et la campagne vosgienne habillés de couleurs automnales...

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    [clichés H&PB]
  • Bleurville : animations autour de la lecture

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    [Vosges Matin | 30.10.09]

  • Saône Lorraine fait le bilan

    bureau Saône lorraine Bulgnéville 19.03.04.jpgLe conseil d'administration de l'association Saône Lorraine se réunit samedi 31 octobre à Châtillon-sur-Saône afin d'examiner un ordre du jour copieux :

    - bilan des activités 2009

    - préparation de la journée du 13 mai 2010 consacrée à l'anniversaire des 30 ans de Saône Lorraine

    - les voyages Saône Lorraine 2010

    - les manifestations 2010

  • Bleurville : un bazar sur la place

    Non, ce n’est pas ce que vous croyez. Nul besoin d’appeler les gendarmes ! Christa et Herman van den Hoek, propriétaires des chambres et tables d'hôtes aménagées dans l’ancienne épicerie Barbou-Lhuillier sur la place du village, viennent d’ouvrir un charmant petit magasin bazar, complément à leur activité d’accueil.

     

    christa's bazar 02.jpgAménagé dans l’ancienne cuisine de l’épicerie de Gilbert Lhuillier, le petit magasin est tenu par Christa, la maîtresse des lieux. Elle y propose une variété d’articles de quincaillerie, petit électro-ménager, pêche, jouets, carterie... Bref, le bazar a pris la suite de l’épicerie d’antan. La demeure, transformée après la seconde guerre mondiale par Jean Barbou, poursuit ainsi la tradition commerçante. Une bonne surprise pour les Bleurvillois qui apprécient ces jeunes et sympathiques commerçants originaires des Pays-Bas.

     

    christa's bazar 01.jpgAvec le café de la Place et après le changement de propriétaire à la boulangerie, Christa’s Bazar contribuera, nous n’en doutons pas, à l’animation du centre historique du village. Et nos amis attendent nombreux les visiteurs…

     

     

     

     

     

     

     

    >> Plus d’infos sur http://www.leeglise.eu/pageID_7280685.html

  • Bleurville : le poirier de la Place du Prince est mort

    Le vieux poirier de "chez Recouvreur" a vécu. Victime de la modernité et de la pollution... et de son grand âge aussi peut-être.

    BLEURVILLE la place du Prince.jpgIl aura marqué nombre de générations de Bleurvillois qui le côtoyaient sans y faire vraiment attention lorsqu'ils se rendaient chez Hélène Recouvreur qui tenait la recette buraliste ou à l'épicerie Barbou puis Lhuillier. Il égayait la place du Prince à chaque saison : ses premières feuilles annonçaient le printemps puis l'été et l'apparition des succulentes poires préparait l'automne avant que ses feuilles ne se dispersent au gré du vent annonciateur des premiers frimas.

    Avec les premières cartes postales du tout début du XXe siècle, nous le voyons bien jeune. Il était de tradition en Lorraine de planter des poiriers à proximité, voire contre les murs des maisons. Ces arbres avaient la réputation d'assainir les fondations en pompant l'humidité des sols. Ces arbres devaient être nombreux dans les rues du village au point qu'une des rues actuelles porte celui de "rue poireuse". En souvenir probablement de la profusion de poiriers plantés dans cette rue.

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    [Vosges Matin | 12.10.09]
  • Bleurville : l’association A.R.B.R.E.S. s’intéresse au Chêne des Saints

    L’association nationale A.R.B.R.E.S. recense tous les arbres remarquables de France afin de les protéger et de les valoriser. Le Chêne des Saints de Bleurville a attiré récemment l’attention de ces amis des arbres.

     

    le chêne des saints2 08.07.jpgLe promeneur qui s’aventure à l’extérieur du village en direction du Cras, en suivant l’ancienne voie romaine menant à Darney, sera surpris de rencontrer un vénérable chêne planté au bord du chemin. Il s'agit d'un arbre "historique" qui a marqué la vie du village depuis au moins 400 ans.

     

    Planté probablement à la fin du XVIe siècle ou au tout début du XVIIe siècle, notre chêne a pris la suite d'autres qui ont matérialisé au cours des siècles le lieu où furent déposées les restes des deux martyrs locaux ramenés de la Comté toute proche.

     

    En effet, au cours du Xe siècle, un noble clerc de Bleurville procéda à la translation des reliques des martyrs Bathaire et Attalein, assassinés sur les terres de l’abbaye de Faverney (Haute-Saône actuelle) en 766. De la chapelle de Menoux - à proximité de Faverney -, le prêtre Mérannus rapporta les reliques à Bleurville et les déposa dans une chapelle provisoire située à l'emplacement même du Chêne des Saints, au lieu-dit "la corvée de Marinvelle". Les reliques seront ensuite déposées et vénérées dans l'église primitive qu'il fera construire au centre du village : cette église correspond probablement à l'actuelle crypte de l'ancienne abbatiale Saint-Maur.

     

    Chaque année, le 6 juillet, jour anniversaire de la mort des martyrs francs-comtois, une procession conduisait les habitants jusqu'à l'arbre sacré où étaient déposées les statues de Bathaire et Attalein. Par ailleurs, chaque 15 janvier, nos deux martyrs étaient honorés en même temps que saint Maur en l'église du monastère bénédictin. A la Révolution, les reliques seront déposées à l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens.

     

    le chêne des saints4 08.07.jpgEn 1869, le curé de la paroisse, l'abbé Augustin Aubertin, envisagea la construction d'une chapelle néo-gothique à côté du Chêne des Saints afin d'entretenir la piété des fidèles. Mais la guerre de 1870-1871 fit capoter le projet.

     

    Même s'il a subi les assauts du temps et des hommes, le Chêne des Saints est parvenu jusqu'à nous en relative bonne santé : chaque printemps le voit heureusement reverdir pour le plus grand bonheur de ses admirateurs ! Remarquons que le tronc présente une exceptionnelle circonférence de plus de 7 mètres. Et notre chêne, s'il pouvait parler, pourrait en raconter des histoires, car il en a vu au cours de sa longue vie : les aléas climatiques, les bandes de soudards venus anéantir la Lorraine au cours de la guerre de Trente Ans, les enfants s'amusant dans ses branches, les bûcherons venus l'élaguer, des ennuis de santé aussi, des charrois tirés par des boeufs et des chevaux puis des monstres modernes soufflant et crachant des fumées nocives, des cultivateurs affairés dans leurs champs, des hommes et des femmes se reposant à l'ombre de sa splendide ramure, des paroissiens processionnant puis s'éloignant du lieu sacré, des maisons bâties alentour... A proximité, une croix fut édifiée au début du XIXe siècle, conférant à l'endroit un caractère sacré.

     

    Le Chêne des Saints est désormais classé "Arbre remarquable". L'association A.R.B.R.E.S. a décidé de le répertorier dans son grand livre des arbres de France qu'il faut voir... et protéger.

     

     

    [clichés H&PB]

     

     

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  • Bibliothèques au Pays de la Saône vosgienne

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    >> ANIMATIONS OUVERTES A TOUS LES ENFANTS ACCOMPAGNES D'UN PARENT

  • Changement à la paroisse Notre-Dame de la Saône

    Dimanche 4 octobre, la messe de la communauté paroissiale Notre-Dame de la Saône était dite en l'église de Monthureux-sur-Saône par l'abbé Clément Ayéméné.

    Abbé Ayéméné installation ND Saône 26.10.08 009.jpgPour la première fois depuis son installation en octobre 2008 à la paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel à Lamarche, l'abbé Ayéméné a célébré le Saint Sacrifice dans la paroisse N.-D. de la Saône qui relève désormais pleinement de son ministère.

    L'abbé Charles Villaume, curé de la paroisse jusqu'alors, est maintenu dans son presbytère de Bleurville sans pouvoir exercer son ministère pastoral dans l'attente d'une décision épiscopale.

    Notre cher abbé Villaume est un curé d'exception. Ce fut tout d'abord un bâtisseur : il est à l'origine de la construction de l'église Sainte-Maria Goretti d'Epinal. Ce fut ensuite un évangélisateur : durant 30 ans il fut prêtre fidei donum au Mali où il forma des centaines de catéchistes et de chrétiens africains. Ce fut encore un organisateur de paroisses : avec l'abbé Pierre Maillard, il mit en place la grande paroisse Notre-Dame de la Saône avec ses onze clochers. Ce fut enfin un formateur de laïcs (catéchistes et accompagnateurs pour les baptêmes et les obsèques). Ce fut aussi un compositeur de chants liturgiques... Et tout cela dans la plus grande discrétion.

    A 83 ans, notre curé Villaume serait tout à fait en droit d'attendre une fin de ministère plus paisible...  Et la reconnaissance de la hiérarchie épiscopale. Et puis ne pourrait-il d'ailleurs pas poursuivre un ministère "allégé" auprès de ses paroissiens de N.-D. de la Saône et vivre ainsi une retraite bien méritée ?

    En espérant que "la messe ne soit pas dite" pour le devenir de l'abbé Villaume à Notre-Dame de la Saône...

    *

    *       *

    A la suite de la réorganisation de la paroisse Notre-Dame de la Saône, l'abbé Clément Ayéméné tient désormais une permanence à la maison paroissiale à Monthureux-sur-Saône le mardi de 14h30 à 16h30 et célèbre une messe à 17h00 en l'église de Monthureux. Chaque semaine, une messe sera d'ailleurs célébrée selon un planning fixé dans une des onze églises de la paroisse N.-D. de la Saône.

    Des bénévoles assurent également des permanences les jeudis et vendredis de 14h30 à 16h30 à la maison paroissiale.

    Le curé de la paroisse est joignable au presbytère de Lamarche le vendredi de 14h30 à 16h30.

     

  • Bleurville : « Résonances » fait vibrer le choeur de l’abbaye

    L’ensemble vocal et instrumental franc-comtois a somptueusement inauguré les Journées du Patrimoine en l’abbatiale Saint-Maur de Bleurville.

     

    concert resonances3 19.09.09.JPGLes mélomanes et amateurs de chant choral, parmi lesquels ont pouvait reconnaître Alain Roussel, conseiller général et président du Pays d’Epinal Cœur des Vosges, ainsi que plusieurs conseillers municipaux de Bleurville, n’ont pas été déçus : l’abbatiale Saint-Maur a connu un grand moment avec le concert gratuit proposé par « Résonances », une quinzaine de choristes et d’instrumentistes placés sous la direction de Michèle Wintherlig. Le chœur est composé de membres de chorales « A Cœur joie » venu des quatre coins de Franche-Comté.

     

    concert resonances2 19.09.09.JPGRiche d’une bonne expérience chorale, le groupe prend plaisir à approfondir et à faire partager avec son public un répertoire classique varié. Et c’était bien le cas pour ce dernier concert de la saison donné à Saint-Maur. Chants sacrés et profanes de la Renaissance et nocturnes de Mozart étaient une mise en bouche avant la Suite n° 3 de Bach magistralement interprétée au violoncelle par André Wintherlig. Concentré à l’extrême et totalement habité par son instrument, notre soliste a magnifiquement su restituer toute la plénitude et la profondeur des sonorités de cet instrument hors du commun qu’est le violoncelle. Le Laudate dominum de Mozart et la Missa brevis Sancti Joannis de Deo de Haydn ont achevé de conquérir un public qui n’a pas ménagé ses applaudissements. Saluons également la merveilleuse prestation de la jeune soprano Elise Duclos, étudiante au conservatoire de Strasbourg ainsi que des violonistes Alberte et Laurence Wintherlig et de la pianiste Colette Fleury.

     

    Après avoir chaleureusement remercié le chef de chœur, les choristes et instrumentistes, le président des Amis de Saint-Maur, Alain Beaugrand, a tenu également à saluer Marie-Françoise et Jean-François Michel, infatigables chevilles ouvrières de la Saône Lorraine, qui ont permis que ce concert ait lieu en avant-première à Bleurville.

     

    Pour clôturer la 35ème saison à Saint-Maur, le patrimoine historique et religieux bleurvillois a été, après le concert du Duo Orphée de juillet dernier, magnifiquement mis en musique en cette fin d’été.

     

     

    [clichés : courtoisie de Michèle Bisval]