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archéologie - Page 3

  • Grand (88) : l'histoire exhumée du sol

     

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    [Vosges Matin]

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    Détail du réseau hydraulique mis au jour à Grand, rue du Ruisseau [cliché © H&PB]

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    Vue générale des fouilles effectuée durant l'été 2012 à Grand, rue du Ruisseau [cliché © H&PB]

     

  • Grand (88) : stage d'astronomie sur le site archéologique

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  • Journées de l'Archéologie : 22-24 juin 2012

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    ‡ Consultez le programme des animations proposées dans le cadre des Journées de l'Archéologie 2012 : Programme Journées Archéologie 2012.pdf

  • "Il était une voie". Itinéraires antiques au nord de l'Empire romain

    lorraine,rome,voie,romaine,archéologie,moselle,bliesbruck,reinheimLes voies constituent une des caractéristiques les plus célèbres de l'Empire romain. En Gaule, le réseau routier a favorisé le développement de la politique impériale au travers de la diffusion de la langue latine, de savoir-faire techniques, de modes de pensée et, d'une manière plus générale, de la civilisation romaine.

    Le catalogue de l'exposition présentée au Parc Archéologique de Bliesbruck-Reinheim, en Moselle, jusqu'au 31 octobre 2012, aborde les divers aspects du réseau routier antique en Lorraine grâce à l'apport des fouilles archéologiques menées ces dernières années et aux repérages aériens.

    Cet ouvrage permet aussi au lecteur de prendre conscience de l'importance de l'héritage du réseau routier gallo-romain en Lorraine tout particulièrement, lequel subsiste en partie dans celui d'aujourd'hui.

    Le catalogue se veut le prolongement de l'exposition qui met en valeur des collections emblématiques en provenance de Metz, Soulosse-sous-Saint-Elophe, Roussy-le-Village, Dieulouard, Sarrebourg, Trèves, Spire, Strasbourg et Mondelange qui sont autant de lieux porteurs de notre histoire régionale.

    Alors bonne route sur les voies antiques lorraines... sans bouger de votre fauteuil !

     

    ‡ Il était une voie. Itinéraires antiques au nord de l'Empire romain, collectif, Parc Archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim, 2012, 79 p., ill., cartes (10 €).

  • La France racontée par les archéologues

    fouilles.jpgEn dix ans, plus de 2000 fouilles archéologiques ont été menées grâce à l'archéologie préventive qui précède les chantiers d'aménagement lancés sur tout le territoire.

    Faisant la synthèse de cette moisson de résultats inédits, ce livre revisite l'histoire et la géographie de la France à la lumière des découvertes les plus marquantes. Il embrasse 200 000 ans de présence humaine. Des traces de pré-Néandertaliens dans la vallée de la Seine jusqu'aux stigmates des conflits du XXe siècle, cette fresque fait découvrir des aspects insoupçonnés de notre passé : changements climatiques, transformations des paysages, migrations et occupation du territoire, mode de vie, hiérarchies sociales, habitat, techniques agricoles, artisanales et industrielles, échanges économiques, religions, pratiques funéraires, art... Et elle nous rappelle que partout, sous nos pas les "archives du sol" attendent encore leurs découvreurs.

    Plus de 300 photos illustrent les fouilles récentes de 168 sites répartis sur 154 communes dans toute la France.

    L'ouvrage est publié à l'occasion des 10 ans de L'institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), dont le rôle est de sauvegarder par l'étude le patrimoine archéologique touché par les opérations d'aménagement du territoire.

     

    ‡ La France racontée par les archéologues. Fouilles et découvertes au XXIe siècle, Cyril Marcigny et Daphné Bétard, éditions Gallimard - Inrap, 2012, 224 p., ill., cartes (28 €).

  • Archéologie à Grand (88) : les enfants fouillent aussi !

    Jouer dans la terre, tous les gamins aiment ça. Surtout quand il s’agit d’y trouver des vestiges gallo-romains comme ce fut le cas récemment sur le site de Grand, avec de vrais archéologues.

     

    fabien-en-compagnie-de-thierry-dechezlepretre-a-decouvert-un-morceau-de-ceramique-(photos-eric.jpgAbrités sous une grande tente sur le site archéologique de Grand, les petits archéologues en herbe font tout comme les grands. Le carré de fouilles a été délimité et chacun des 17 enfants, entre sept et dix ans, passe la terre au crible avec attention. Avec parfois une bonne surprise ou la déception d’être tombé sur un vulgaire caillou.

     

    Thierry Dechezleprêtre, le conservateur du site gallo-romain, oriente les petits et leur donne des conseils. « Nous sommes victimes de notre succès puisque les trois sessions mises en place ont été prises d’assaut », sourit le conservateur. La preuve que l’archéologie fait toujours rêver. Noan, 12 ans, était déjà venu observer les fouilles sur le chantier. Aujourd’hui, c’est lui qui a la truelle en main. « Archéologue c’est un des deux métiers que je veux faire avec cuisinier. J’adore ça depuis tout petit et ici j’ai déjà trouvé deux fonds de céramique », se réjouit le gamin, les genoux dans la terre.

     

    Plus loin c’est l’un des benjamins du groupe, Fabien, 7 ans, qui vient de trouver un morceau de brique. « Wahou, la chance », s’exclame Baptiste à côté de lui, qui ne désespère pas à son tour de tomber sur un objet rare. « Parfois il arrive que les enfants trouvent même des jetons en os ou de la céramique », reprend Thierry Dechezleprêtre.

     

    Pour mener à bien leur mission, les archéologues doivent ensuite mesurer leur trouvaille à l’endroit de sa découverte et remplir une fiche. Ensuite, direction la salle de lavage pour nettoyer les objets et les analyser. Du vrai travail de pro.

     

    « Avant de commencer les fouilles, nous avons fait visiter la mosaïque aux enfants. Nous leur avons montré les techniques de fouilles anciennes et les nouvelles, les différentes branches de l’archéologie et il fallait aussi lutter contre une idée reçue : l’archéologie ne s’intéresse pas qu’à des époques très anciennes. Nous faisons aussi des découvertes qui datent de la première guerre mondiale », explique Thierry Dechezleprêtre.

     

    Pour sortir de terre un petit morceau d’histoire, les enfants y mettent de l’ardeur et de l’attention. Les mains sont aussi les bienvenues, quoique dans un style un peu moins académique. Et tant pis s’il faut sacrifier sa manucure pour dégager la terre de ce qui ne s’avérera être finalement qu’un caillou. On ne peut pas faire mouche à chaque fois.

     

    Camille, neuf ans, a en revanche trouvé un joli fossile en spirale qui finira avec les autres objets en salle de lavage pour être étudié de plus près.

     

    Face au succès grandissant des journées archéologie pour les enfants, Thierry Dechezleprêtre et son équipe envisagent l’année prochaine de mettre en place d’avantage de sessions. En attendant, il reste quelques places pour le mercredi 25 avril.

     

    [d’après Vosges Matin]

  • La verrerie archéologique : Dieulouard et l'Est de la France aux XVIe et XVIIe siècles

    lorraine,france,est,dieulouard,verrerie,archéologie,vôge,verre,verrierL'ouvrage fait le point sur l'état de la recherche dans la connaissance des méthodes de fabrication et de consommation du verre dans l'Est de la France. Il en présente les développements les plus récents faits en Champagne-Ardenne et en Lorraine.

    Cet ouvrage présente avec minutie les collections provenant de trois sites franciliens, quatre sites champenois et quatorze sites lorrains, parmi lesquels se détache l'exceptionnelle collection du musée de Dieulouard riche de près de trois cents pièces.

    Loin de se limiter à ce corpus de monographies savantes, l'auteur nous offre une synthèse éclairante qui précise les typologies et les chronologies sans négliger le profond renouvellement technologique et artistique qui caractérise les débuts de l'époque moderne. Un permanent souci méthodologique et didactique guide l'auteur qui donne de précieux conseils pour la fouille, le prélèvement des objets, la conservation de ce matériau particulièrement fragile puis son étude en laboratoire. Il y a joute un précieux glossaire, une bibliographie actualisée, le tout remarquablement appuyé sur une exceptionnelle variété de dessins et de photographies.

    Au final, un livre qui se révélera particulièrement utile aux archéologues et aux conservateurs du patrimoine mais aussi à tous ceux qu'intéresse la culture matérielle et plus particulièrement les arts de la table des XVIe et XVIIe siècles dans une région marquée par une forte tradition verrière.

    L'auteur, Hubert Cabart, est membre du Pôle archéologique universitaire de Nancy 2 et spécialiste de la verrerie du Nord-Est de la France.

     

    ‡ La verrerie archéologique. Dieulouard et l'Est de la France aux XVIe et XVIIe siècles, Hubert Cabart, PUN, 2011, 308 p., ill. (20 €).

  • Les activités de février du Cercle d'études de Contrexéville

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    Saint Basle, patron de la chapelle de Lignéville (Vosges), vitrail, XIXe s.

     

    Découvrez les activités de février du Cercle d'études locales de Contrexéville en cliquant sur le fichier ci-dessous :

    CELC_fév 2012.pdf

     

    [courtoisie de Gilou Salvini, président du CELC]

  • Fains-Véel (Meuse) : archéologie funéraire à l'église Sainte-Catherine

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    [L'Est Républicain]

  • Grand (Vosges) : dernières visites archéologiques avant le sommeil hivernal

     

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    [Vosges Matin]

  • Grand (Vosges) : autour des découvertes archéologiques

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    [L'Abeille | nov. 2011]

  • Grand (Vosges) : visite de fin de saison de la base archéologique

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  • Grand (Vosges) : autour des fouilles d'une villa gallo-romaine

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    [Vosges Matin]

  • Archéologie et détecteurs de métaux : halte au pillage !

    archéologie,détecteur de métaux,cnraLe patrimoine national connaît une menace sans précédent dans son histoire. Même si cela sonne comme une évidence, il faut rappeler que les données archéologiques représentent une ressource finie qui n’est donc pas inépuisable et que la recherche des objets archéologiques en tant que telle n’est pas une fin en soi.

    Il est urgent de renforcer la vigilance à tous les niveaux pour préserver ce qui peut l’être encore. Comme dans d’autres pays du monde, la lutte contre la détection illégale représente en France un enjeu majeur pour la préservation du patrimoine archéologique et historique.

    Le Conseil national de la recherche archéologique vient de rendre son rapport sur les liens entre l'utilisation des détecteurs de métaux et le pillage des sites archéologiques. Il préconise notamment l'immatriculation et l'enregistrement des détecteurs de métaux, un renforcement de la législation destinée à protéger les sites archéologiques connus et non connus et l'élaboration d'une recommandation européenne sur la problèmatique du pillage des sites archéologiques.

     

    >> Accès au rapport du CNRA en cliquant sur ce lien : cnra_rapport_ddm_2011.pdf 

     

     

     

     

     

  • Lignéville (Vosges) : à la recherche du château...

    Des archéologues bénévoles ont entrepris de rechercher les substructions du château de Lignéville, dans le canton de Vittel. Quelques indices permettent d'affirmer qu'ils sont sur la bonne piste...

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    Des fondations de murs bordant un fossé.

    Que nous apprennent les archives ? Un acte de 1352 mentionne que le seigneur du lieu fait construire "une nouvelle forteresse pourvue de tours reliées par des murailles fortifiées".

    Dans sa monographie de 1861 sur le village, l'instituteur de Lignéville précise que "le château possédait des murs de 2,30 m de largeur, il était entouré de fossés remplis d'eau, il y avait deux pont-levis pour y pénétrer [...]".

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    [sources : G. Salvini, Cercle d'études locales de Contrexéville]

  • Les Romains dans les Hautes-Vosges

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    [Vosges Matin]

  • Metz, place de la République : 2000 ans d'histoire

    metz république.jpgCompte tenu des menaces de destruction pesant sur les vestiges de la place de la République à Metz, le Service régional d'archéologie a prescrit en 2007 une fouille archéologique préventive. Dans un secteur de la ville occupé depuis le Ier siècle de notre ère, l'étude de l'organisation spatiale et fonctionnelle a permis de découvrir l'évolution d'une partie de ce quartier de l'Antiquité jusqu'à l'époque moderne.

    L'ouvrage présente les résultats de cette fouille. Elle fait le point sur l'actualité des recherches archéologiques sans prétendre  à l'exhaustivité des connaissances sur l'histoire du quartier. Le cas le plus inattendu de cette intervention archéologique reste la découverte d'un autel de la divinité orientale Cybèle dont le culte se développa au IIe siècle après J.-C. dans les provinces septentrionales de l'Empire romain.

    Dans le prolongement de cet ouvrage de synthèse, les Musées de la Cour d'Or de Metz présente un parcours historique de la place de la République de l'époque gallo-romaine jusqu'à l'époque moderne. Ces fouilles archéologiques ont renouvelé et élargi les connaissances sur l'histoire de la ville.

     

    >> Metz, place de la République. 2000 ans d'histoire, Renata Dupond (sous la dir.), éditions Serpenoise, 2010, 80 p., ill. (15 €).

  • Nouvelles découvertes archéologiques dans les Vosges

    Le Cercles d'études locales de Contrexéville nous communique le compte rendu des dernières repérages archéologiques effectués dans le département des Vosges.

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    [Courtoisie de G. Salvini]
  • Sur les traces d'Apollon à Grand, la Gallo-romaine

    Grand.jpgCet ouvrage explore l'histoire fascinante des découvertes archéologiques sur ce qui fut probablement l'un des plus importants centres religieux de l'Antiquité tardive : Grand, dans l'ouest des Vosges.

    Archéologues et historiens se succèdent au fil des pages pour tenter de reconstruire la topographie de ce site aux vestiges aussi impressionnants que variés. De quel bâtiment la superbe mosaïque ornait-elle le sol ? Quel est le rôle réel de cet imposant édifice dont de nombreux vestiges subsistent et que l'on a très tôt qualifié de "basilique" ? Grand abritait-il un sanctuaire associé à une source miraculeuse comme le laisse entendre la légende ? S'agit-il bien du lieu que Caracalla aurait visité et dans lequel Constantin aurait reçu sa fameuse vision ?

    Autant de questions et de pistes à explorer, tâche aussi fascinante que ardue à laquelle les auteurs de cet ouvrage s'attellent avec talent et enthousiasme.

    Le livre fait le point sur les fouilles archéologiques reprises voici cinquante ans, après celles des XVIIIe et XIXe siècles qui avaient révélé l'importance du site de Grand.

    >> Sur les traces d'Apollon. Grand la Gallo-romaine, Thierry Dechezleprêtre (sous la dir.), Somogy éditions, 2010, 127 p., ill., préface de Christian Poncelet, président du Conseil général des Vosges (25 €).

  • A la découverte de l'archéologie en Lorraine

    Samedi 5 juin 2010, l'INRAP va à la rencontre des Français. De nombreux sites archéologiques seront ouverts au public. Partez à la découverte des sites lorrains !

    archéologie.jpg> Bar-le-Duc (55) : présentation de la collection gallo-romaine du musée municipal

    > Bassing (57) : porte ouverte sur la fouille d'une ferme gauloise et d'une villa gallo-romaine sur la LGV est-européenne

    > Etival-Clairefontaine (88) : visite commentée du castellum de la Pierre d'Appel

    > Grand (88) : animations autour de l'exposition "Sur les traces d'Apollon. Grand, cinquante ans de découvertes"

    > Hennezel (88) : au musée des activités anciennes de Hennezel-Clairey, visite commentée de l'exposition "Les Gallo-romains en Saône Lorraine"

    > La Salle (88) : visite commentée du site d'extraction de meules des Fossottes

    > Metz (57) : au Musée de la Cour d'Or, visites guidées de la nouvelle scénographie des salles sur les divinités orientales et la période paléochrétienne

    > Nancy (54) : portes ouvertes sur la fouille du cimetière des Trois-Maisons, boulevard Charles-V

    > Saint-Dié-des-Vosges (88) : visite commentée de la salle d'archéologie du musée Pierre-Noël et visite du site de La Bure

    > Soulosse-sous-Saint-Elophe (88) : parcours guidé dans le village sur les pas de saint Elophe, premier martyr vosgien

    >> Plus d'infos sur www.inrap.fr

  • Sur les traces d'Apollon à Grand (Vosges)

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    >> Exposition du 15 mai au 14 novembre 2010 "Si Grand m'était contée" et "L'amphithéâtre de Grand : une épopée archéologique" à l'Espace d'exposition de la mosaïque et de l'amphithéâtre de Grand

    >> "Les tablettes astrologiques de Grand et autres découvertes réalisées au fond des puits", du 15 mai au 31 octobre 2010 au Musée départemental d'art ancien et contemporain d'Epinal

    >> Colloque international "Constantin et l'Est de la Gaule", les 6-7 octobre 2010 à l'auditorium du Centre "Visages de Jehanne" à Domremy-la-Pucelle

    >> Contact : sitedegrand@cg88.fr | Tél. : 03.29.06.77.37 (Site gallo-romain de Grand).

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  • Saône Lorraine : le programme des animations 2010 autour de l'exposition "Gallo-romains en Saône Lorraine"

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  • Le pillage archéologique : l'exemple de la Haute-Saône

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    [Vosges Matin | 24.02.10]

  • Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) : Découverte exceptionnelle de 125 sarcophages mérovingiens

    Une crypte mérovingienne et 125 sarcophages très bien conservés ont été découverts dans les vestiges de l'église funéraire de l'abbaye de Luxeuil-les-Bains (fondée en 590 par saint Colomban), l'une des plus importantes d'Europe du VIIe au Xe siècle.

     

    fouilles luxeuil.jpgLe chantier de fouilles de l'église Saint-Martin, d'une surface de 650 m², a permis la découverte d'une concentration de sarcophages inégalée dans l'Est de la France. " Ils sont très bien conservés, in situ, avec encore leur couvercle de pierre ", a indiqué Sébastien Bully, chercheur au CNRS en charge du chantier. La crypte externe et voûtée, dite de Saint-Valbert, du nom du troisième abbé de Luxeuil, a été mise au jour et est tout aussi bien conservée que les sarcophages, selon le chercheur. Très peu de cryptes de ce type ont été trouvées en France d’après Sébastien Bully.

     

    sarcophages chrétiens luxeuil.jpgLes fouilles, commencées en 2008 et prévues jusqu'à fin janvier 2010, ont permis d'établir la succession dans le temps de plusieurs édifices sur le même emplacement : un habitat urbain gallo-romain du IIe siècle, une nécropole païenne au IVe siècle, une basilique paléochrétienne aux Ve-VIe siècles renfermant une partie des sarcophages, et ensuite la " crypte de Saint-Valbert " de 670. Reconstruite et modifiée au cours des années qui ont suivi, l'église fut finalement détruite pendant la Révolution, en 1797.

     

    Une demande de protection au titre des Monuments Historiques a été déposée mi-décembre et la valorisation de ce patrimoine dans un musée de site est en projet.

  • Le trésor de Boucq mis en vente le 12 décembre

    L’histoire, fabuleuse, en fera rêver plus d’un ! Le 12 décembre, Me Teitgen vendra au feu des enchères quelque 200 pièces d’or anciennes. Un vrai trésor numismatique découvert dans les environs de Boucq, dans le Toulois.

    tresor boucq.jpgLorsque ces monnaies anciennes ont été découvertes, il y a douze ans à côté de Boucq, dans le Toulois, les deux chasseurs de trésor septuagénaires n’en ont pas cru leurs yeux. Quand la poêle à frire s’est mise à grésiller, ils ont creusé le sol. A une quinzaine de centimètres de profondeur, ils ont mis la main sur un vase en argile qui contenait un pactole estimé à 600.000 francs de l’époque, soit 1,2 kg d’or !

     

    Dans l’urne, il y a bien un trésor : un peu plus de 200 pièces d’or brillantes, certaines n’ayant jamais circulé. Une moitié de Louis XIII, des Louis XIV, des monnaies du Moyen Âge et le reste en pièces espagnoles. Ce qui fait dire à un collectionneur qu’il s’agit « vraisemblablement de l’or des Incas recyclé, ramené par des galions et frappé sur les bateaux, comme on en avait l’habitude à l’époque ».

    écu st-lô 14e s.jpgComment ce trésor, que Me Teitgen doit disperser le 12 décembre à l’hôtel Anticthermal à Nancy, a-t-il pu se retrouver enfoui dans un bout de terre Lorraine ? On en est réduit aux hypothèses. Après un travail d’enquête historique et de déduction, notre collectionneur pense que les pièces sont venues de la région d’Amiens ; elles sont marquées d’un petit « x » caractéristique de cette ville. « Elles ont probablement été acheminées par bateau, pour ce qui concerne les pièces espagnoles. Je pense que des marchands qui se dirigeaient vers Metz les transportaient. Cette ville était alors le plus gros centre de change de la monnaie. » Les dernières pièces datant de 1673 et la guerre avec la Hollande ayant commencé en 1672, il suppose que des marchands cheminant vers Metz ont été attaqués en cette période troublée par une bande de mercenaires et qu’ils ont décidé d’enterrer leur magot à la hâte, du côté de Boucq.

     

    Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Les inventeurs du trésor, dans leur grande naïveté, se sont empressés de faire part de leur découverte en mairie de Boucq. Tous deux pensaient que la moitié de l’or mis au jour leur reviendrait. Las ! C’était seulement le début de leurs ennuis. Quelques mois plus tard, alors que par mesure de sûreté, le magot a été enfermé dans le coffre de la gendarmerie, les deux amis apprennent que le Service régional de l’archéologie (SRA) a déposé une plainte contre eux au motif que les deux « fouilleurs » auraient détérioré un terrain archéologique et contrevenu à la loi en entamant des tests sur un terrain ne leur appartenant pas avec un détecteur de métaux. L’affaire s’est soldée par une condamnation des inventeurs à 10.000 F (1.524,50 €) d’amende, dont 9.000 F (1.372 €) avec sursis, et un grand débat suivi par beaucoup d’amateurs de détection. Et de « leur » or, ils n’ont plus revu la couleur.

     

    C’est la mairie de Boucq qui s’est alors retrouvée propriétaire du magot, un bas de laine qu’elle a décidé de vendre. Dommage pour l’histoire de la Lorraine et son patrimoine numismatique, ces monnaies auraient pu être conservées et exposées dans un musée régional.

     

    [Le Républicain Lorrain]

  • Gilbert Salvini : la passion de l'archéologie

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    [Vosges Matin]

  • César, le Rhône (et un peu la Saône...) pour mémoire

    césar.jpgVoilà une exposition qui nous emène bien loin de notre Lorraine. Mais, à bien y réfléchir, notre Saône Lorraine est comme un petit lien qui nous uni au grand Rhône qui est le lieu de ces fabuleuses découvertes, coeur de l'exposition présentée cet hiver au musée départemental d'Arles (Bouches-du-Rhône). La Saône n'est-elle pas la fiancée du Rhône qui finissent par se marier à Lyon pour mieux courir ensemble vers la Méditerranée ? Bref, il n'est donc pas incongru de présenter ici cette remarquable exposition... et de son non moins remarquable catalogue (pour ceux qui ne pourront aller visiter l'exposition !).

    Les objets et sculptures romaines découvertes dans le lit du fleuve ont aussi marqué la Gaule du nord - la Gaule Belgique dont la Lorraine constituait une partie notable - ; légions romaines et marchands prirent souvent le bateau en Arles pour remonter vers Lyon, Autun et les provinces du nord et diffuser ainsi la culture latine, donnant naissance aux gallo-romains. La Saône, navigable jusqu'à Corre (Haute-Saône actuelle) servit, à la suite du Rhône, à conquérir militairement, économiquement et culturellement le pays des Séquanes (Besançon), des Leuques (Toul, Naix) et des Médiomatriques (Metz).

    Le magnifique catalogue édité à l'occasion de l'exposition d'Arles présente les extraordinaires découvertes faites ces vingt dernières années dans le Rhône à Arles et au large des Saintes-Maries-de-la-Mer. Avec près de 500 objets, dont le fameux et médiatique buste de Jules César, ressurgit du fleuve l'antique Arelate (l'Arles romaine) et le port qui a fait sa fortune.

    Les études menées autour des fouilles ont mis en avant l'ampleur du réseau commercial entre le nord de la Gaule et le bassin méditerranéen et ont confirmé le rôle prépondérant de la ville d'Arles et de son port de transfert de charge entre la mer et le fleuve.

    >> César, le Rhône pour mémoire. 20 ans de fouilles archéologiques dans le fleuve à Arles, Luc Long et Pascale Picard (sous la dir.), éditions Actes Sud-Musée départemental Arles Antique, 2009, 400 p., 300 ill. quadri (39 €).

  • Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) : des fouilles archéologiques exceptionnelles en centre-ville

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  • Habitats princiers et seigneuriaux en Lorraine médiévale

    habitats princiers.jpgDurant le Moyen Âge, l'espace lorrain, à l'image du reste de l'Europe, connut une profonde mutation politique qui se caractérisa par le triomphe des seigneuries et des principautés. Les nouveaux détenteurs du pouvoir se préoccupèrent avant tout de protéger et d'accroître leurs possessions. Cette politique se traduisit par la construction d'édifices originaux destinés à assurer trois fonctions : la résidence, la défense et l'expression du pouvoir public. En six siècles, l'aristocratie lorraine en édifia près de trois cents. Leur étude permet aujourd'hui de comprendre la variété des types d'édifices (le château, la maison forte), l'évolution des styles architecturaux et décoratifs mais aussi le rôle des mutations techniques.

    L'ouvrage rassemble une série d'études publiées par le professeur Gérard Giuliato au cours des vingt-cinq dernières années et aujourd'hui épuisées. Cette documentation permet de mettre à la portée de tous les caractéristiques de ce patrimoine à travers les monographies de sites caractéristiques (Châtenois, Blâmont, Blénod-les-Toul, Niederstinzel) et à travers des enquêtes thématiques plus générales (les châteaux du Xe-XIIe siècles et ceux du XIIIe-XVIe siècles, les maisons fortes).

    Une invitation à découvrir un patrimoine lorrain trop souvent méconnu.

     

    >> Habitats princiers et seigneuriaux en Lorraine médiévale, Gérard Giulato, PUN, 2009, 288 p., ill. et cartes (25 €).

  • Rencontres d'Automne à Domrémy et à Grand (Vosges)

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