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archéologie - Page 2

  • Vioménil (88) : des découvertes gallo-romaines à la source de la Saône

    [Vosges Matin]

  • Epinal : le Moyen Âge surgit place de l'Âtre

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    [VM]

  • L'îlot du palais de justice d'Epinal

    epinal.jpgL'ouvrage présente les résultats de deux fouilles préventives préalables à l'extension et à la restructuration du palais de justice d'Epinal, réalisées à la fin des années 1990. Menées sur une surface de 3000 m², ces interventions archéologiques, corrélées avec d'autres sources documentaires, apportent des informations inédites sur les origines de la ville et le développement d'un quartier localisé au cœur de l'espace urbain, entre le château et la basilique Saint-Maurice.

    Les plus anciennes traces de fréquentation du secteur remontent aux VIIIe-IXe s., mais ce n'est qu'à partir du Xe s. que les premiers aménagements sont attestés en bordure d'une zone humide, à l'emplacement d'un ancien cours d'eau. L'espace se structure progressivement entre le XIIIe et le début du XVIIe s. avec le développement d'un habitat ouvert sur des arrière-cours, en lien avec des activités artisanales et commerciales. Dans les années 1620, le bâti est investi par la congrégation Notre-Dame. Celle-ci y construira un nouveau couvent au XVIIIe s. A la Révolution, les  bâtiments conventuels sont affectés à des fonctions administratives, avant l'édification vers 1820 d'une maison d'arrêt, détruite à la fin du XXe s.

    Outre les informations relatives aux origines et aux transformations de l'espace urbain, cet ouvrage offre un bel éclairage sur la vie matérielle et spirituelle des habitants d'un quartier durant près d'un millénaire. Il permet enfin d'approcher de manière originale le quotidien d'une communauté religieuse à l'époque moderne.

     

    ‡ L'îlot du palais de justice d'Epinal (Vosges). Formation et développement d'un espace urbain au Moyen Âge et à l'époque moderne, Yves Henigfeld et Philippe Kuchler (dir.), éditions  de la Maison des sciences de l'homme, 2014, 210 p., ill. (46 €).

  • Grand (88) : animation sur le site archéologique gallo-romain

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  • Contrexéville (88) : l'ancienne voie romaine mise en valeur

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    Partie de la voie romaine mise au jour à proximité du lac de la Folie [cliché G. Salvini].

     

    En lien avec les archéologues bénévoles du Cercle d'études locales de Contrexéville, les services techniques de la ville procèdent actuellement à l'aménagement de la portion de voie romaine mise au jour à proximité du lac de la Folie.

    Cet aménagement sera ouvert au public.

  • Remiremont (88) : une lecture archéologique du Saint-Mont

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    [Vosges Matin]

  • Grand (88) : les archéologues sur le site de la rue du Ruisseau

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    [L'Abeille]

  • Vivre à la romaine dans les Vosges

    vosges romaines.jpgL'intégration de la cité des Leuques - dont faisait partie l'actuel département des Vosges - dans l'Empire romain, conserve de nombreux témoignages de cette période.

    L'ouvrage revisite les villae mises au jour dans le passé (Grand, Bleurville, Bouzemont, Escles) ou plus récemment (Grand encore, Liffol-le-Grand, Damblain, La Pille) en y intégrant les nouvelles connaissances acquises sur leur environnement viaire, les croyances, l'architecture ou l'alimentation.

     

    ‡ Vivre à la romaine. Voyage dans les Vosges antiques, Thierry Dechezleprêtre (dir.), éditions La Gazette Lorraine, 2014, 100 p., ill., cartes (15 €).

  • Activités archéologiques avec le Cercle d'études locales de Contrexéville

    Un mois de juin très actif pour les membres du Cercle d'études locales de Contrexéville :

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    - Inauguration au Musée départemental à Épinal de l'exposition « Vivre à la romaine » : pour l'occasion l’ensemble thermal de la villa gallo-romaine de Damblain est reconstitué, fouilles auxquelles ont participé les membres du Cercle d'études locales

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    - Forêt domaniale de Darney-Martinvelle : intervention du Cercle d'études auprès de l'équipe de Ludovic Trommenschlager, archéologue numismate, qui sonde un atelier de faux monnayage du IVe siècle de notre ère

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    - Darnieulles : intervention du Cercle d'études auprès de l'équipe de Cédric Moulis et Marie Nique, au pied du donjon médiéval en cours de sondage

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    - Contrexéville : le village gallo-romain sera établi le dimanche 22 juin toute la journée dans la presqu'île du lac de Contrexéville ; le Cercle d'études en profite pour dégager la voie romaine Corre-Soulosse qui y passe afin de la présenter au public.

     

    [texte et clichés : ©Gilou Salvini]

     

  • Vosges : des découvertes archéologiques toujours possibles

    A l’occasion des Journées nationales d’archéologie ce week-end, Thierry Dechezleprêtre, archéologue et conservateur du site gallo-romain de Grand, fait le point sur les éventuelles découvertes à venir dans les Vosges.

    lorraine,vosges,thierry dechezleprêtre,Bleurville,archéologie,grand,darnieullesThierry Dechezleprêtre, des milliers de sites archéologiques ont été identifiés dans les Vosges. Pourtant, le travail est loin d’être terminé…

    « Il est même infini, comme dans tous les domaines scientifiques. Plus les méthodes d’analyses sont pointues, plus on peut aller loin dans les recherches. Alors, bien sûr, dans les Vosges comme ailleurs, le nombre de sites archéologiques n’est pas infini mais depuis 200 000 ans et l’arrivée de l’homme en Europe, chaque période a laissé des traces de son passage sur le territoire. Les indices sont très nombreux mais tout n’a pas encore été découvert. »

    Comment peut-on découvrir de nouveaux sites archéologiques aujourd’hui ?

    « Par de la prospection aérienne, pédestre ou géophysique. Mais aussi grâce à la découverte fortuite d’un particulier qui trouve un objet au fond du jardin ou les travaux d’aménagement du territoire. Par ces biais-là, on découvre plusieurs dizaines de sites chaque année et l’objectif est de constituer une carte archéologique la plus précise possible. Après, s’il y a quelque chose d’intéressant, on peut mettre en place des équipes de recherche pour des fouilles programmées comme c’est le cas en ce moment à Darnieulles. »

    Comment choisir ce qui mérite d’être mis en valeur ou pas ?

    « Quand on fait des fouilles, on ne peut pas forcément tout laisser à ciel ouvert, ne serait-ce que parce que les objets se détériorent. On doit choisir ce qu’on va mettre en valeur et cela dépend, pour beaucoup de la volonté politique de s’approprier ou non ce patrimoine. Le patrimoine archéologique peut être un vecteur de développement touristique et économique mais il faut choisir. »

    Est-ce que vous avez connaissance de vestiges qui sont aujourd’hui présents sous nos pieds mais qui n’ont pas encore été sortis de terre ?

    « On cherche des oppida - sites fortifiés gaulois - autour de Grand par exemple. Il y a eu là-bas une occupation gallo-romaine très importante et il y a forcément eu une occupation antérieure. Dans les Vosges, on ne connaît que trois ou quatre sanctuaires. Là encore, ce n’est pas normal parce que chaque bourgade gallo-romaine avait son sanctuaire. On peut encore découvrir des théâtres ; les pièces retrouvées à Châtenois proviennent d’un temple. Sauf qu’aujourd’hui, on ne sait pas où il est. »

    Sans parler des découvertes toujours possibles à Bleurville où furent mis au jour au XIXe siècle, sous la place principal du village, les substructions d’une importante villa gallo-romaine avec des bains monumentaux et, dans les années 1980, les fondations d’un bâtiment de la même époque dans les fouilles d’un hangar agricole en construction…

    [d’après Vosges Matin]

  • Epinal : voyage dans les Vosges antiques au musée départemental

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    [Vosges Matin]

  • Vaudémont (54) : conférence sur "La tour d'habitation de Darnieulles" le 24 mai

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  • Chantier archéologique estival à Grand (88) : mausolées romains du Bois des Hamets

    Pascal Vipard, maître de conférences d’Antiquités nationales à l’Université de Lorraine, cherche des volontaires pour une opération archéologique qui aura lieu du 7 au 26 juillet 2014.

    grand tumulus.pngIl s’agit de l’étude d’un groupe d’au moins trois mausolées circulaires se présentant sous la forme de tumulus très sommairement explorés au XIXe s. Cet ensemble funéraire, situé à la sortie de l’agglomération romaine de Grand, à l’ouest de Neufchâteau, en bordure immédiate de la voie encore visible menant à Nasium, correspond visiblement à un lieu d’inhumation privilégié, mais sa forme et son environnement sont inconnus.

    La reprise de la fouille vise donc à établir la topographie et la planimétrie des structures, à en comprendre l’architecture et la stratigraphie, à repérer d’éventuelles autres structures funéraires et à en établir la chronologie.

    Cette opération s’insère dans le vaste travail de recherche entrepris depuis 7 ans à Grand et plus particulièrement dans le PCR « L’agglomération antique de Grand » dirigé par Thierry Dechezleprêtre.

     

    ‡ Plus d’info sur : http://arula.hypotheses.org

  • A l'Est, du nouveau !

    archéologie guerre.jpgLa situation géographique de l'Alsace et de la Lorraine, zone frontière, confère à ces deux régions une place particulière pour la commémoration du premier conflit mondial. Provinces rattachées depuis 1871 au Reichsland Elsass-Lothringen sous administration allemande, avant leur retour à la France en 1918, l'Alsace et la Moselle ont constitué l'un des enjeux du conflit. Ces territoires présentent ainsi une relation directe avec cette période tragique de l'histoire et la mémoire des combats reste un élément fort de l'identité régionale.

    L'archéologie des conflits contemporains, et tout spécialement de la Première Guerre mondiale, est une branche très novatrice de la recherche, qui a ouvert récemment de nombreuses perspectives pour les études historiques et qui renouvelle la compréhension de la vie quotidienne des combattants sur les lignes de front. Des résultats importants ont été obtenus  en Alsace et en Lorraine - et tout particulièrement dans le massif vosgien - au cours de la dernière décennie, notamment à l'occasion d'opérations d'archéologie préventive menées sur des positions militaires.

    Cet ouvrage en dresse un premier bilan et aborde également de nombreuses problématiques historiques et archéologiques à travers une démarche largement pluridisciplinaire, illustrée par plus d'une soixantaine de sites documentés à ce jour dans les deux régions explorées.

     

    ‡ A l'Est, du nouveau ! Archéologie de la Grande Guerre en Alsace et en Lorraine, Bernadette Schnitzler et Michaël Landolt (dir.), éditions Musées de la Ville de Strasbourg, 367 p., ill. (35 €).

  • Grand la Gallo-romaine (88) : Journée portes ouvertes à la base archéologique

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  • Un atelier de métallurgie du Moyen-Âge découvert à Champigneulles

    De septembre à mi-octobre 2013, des archéologues de l'Inrap mène une fouille sur le site de Bellefontaine, en amont de la construction d'un deuxième réservoir d'eau par la mairie de Champigneulles.

    fouille_inrap.jpgAu cours de cette fouille archéologique, les chercheurs de l'Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives), en collaboration avec deux spécialistes en sidérurgie ancienne du CNRS, étudient les vestiges d'un site de production de fer des XIIIe-XVe siècles, période durant laquelle un bond technologique a révolutionné le secteur.

    Cette découverte est importante, selon l'Inrap, car peu de vestiges d'activité sidérurgique de cette époque ont été étudiés.

    La fouille se situe dans le val Saint-Barthélemy, probablement l'un des premiers sites lorrains où les nouvelles techniques de mécanisation hydraulique et de production de fonte ont été mises en œuvre.

    L'équipe d'archéologues a mis au jour un atelier organisé en deux parties : d'un côté la production de fer et de l'autre la gestion des déchets. Dans cette partie se trouve un crassier, un monticule d'environ trente mètres de long et quinze mètres de larges qui contient les résidus issus de la fabrication du métal.

    Six fours à usage différents ont été identifiés sur le site. Des bas-fourneaux, qui ont servi à la réduction du minerai lorrain, la "minette", afin de le transformer en fer. Ce dernier était retravaillé, avec des passages successifs du foyer de forge au martelage, pour aboutir à un bloc de fer forgeable.

    Aucune trace de production d'outils finis en fer n'a été repérée sur le site pour l'instant.

    [d’après France 3 Lorraine]

  • Grand (88) : le conseil scientifique du site archéologique s'est réuni

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    [L'Abeille]

  • Grand la Gallo-romaine (88) : avec les archéologues de l’été

    Comme durant l’été dernier, une trentaine d’étudiants ont investi le chantier archéologique du site gallo-romain de Grand, pour le plus grand bonheur des spécialistes. Le fruit des recherches est scrupuleusement répertorié pour une prochaine exposition.

    fouilles grand 2013.jpgAu cœur de la fouille de la rue du ruisseau à Grand, le soleil brille de mille feux. Les rayons lumineux tapent sur les pierres et sur la peau des étudiants qui manient la truelle depuis quelques jours déjà. Sans broncher. La trentaine de futurs archéologues ou historiens n’a pas investi ce coin des Vosges pour une séance accélérée de bronzette.

    La tête penchée vers le sol, le dos cassé en deux, ils fouillent et fouillent encore. Inlassablement. Avec patience et méticulosité, ils remuent la terre en prenant des pincettes. En attendant l’objet rare, celui qui pourra donner des indications encore plus précises sur ces lieux chargés d’histoire très ancienne. Conservateur au Conseil général des Vosges, responsable du site de Grand, Thierry Dechezleprêtre veille sur tout ce petit monde venu des quatre coins de France et de Belgique. Il veille, conseille et apporte son expérience du site et de ses environs.

    Passionné parmi les passionnés, fin pédagogue, Thierry Dechezleprêtre a vite fait de vous mettre dans le bain. De terre en l’occurrence parce que les lieux étaient au départ recouverts d’une épaisse couche de terre noire. De la terre pour jardin. Les pelles mécaniques ont dégagé le terrain avant que les « petites mains » partent à la chasse aux trésors. Aux innombrables trésors.

    « L’an passé, sans compter les lots, 1500 objets répertoriés ont été mis à jour », explique le conservateur. Du verre, des céramiques, des pièces de monnaie, des bijoux, des sceaux, des fibules (agrafes servant à fixer les vêtements), des enduits peints sont ainsi extraits régulièrement. À ce jour, 450 objets ont été nettoyés, calibrés, classés. Voilà pour les petites pièces. Sinon, des vasques, des morceaux d’ornement sont également sortis du chantier. Dont les spécialistes avaient imaginé le contour.

    « Les murs mis à découvert forment une place où se tenait a priori le marché, précise Thierry Dechezleprêtre. Une place installée en face d’une galerie et d’un bâtiment qui pouvait être des thermes. »

    L’eau et ses canalisations souterraines « exceptionnelles » font partie des richesses de Grand. Il n’y avait pas de rivière, mais une source qui, dit-on, avait des vertus extraordinaires. Cette même source qui alimentait les canaux dont on voit clairement le circuit sur le chantier. En fait, rien n’échappe à l’observateur, fut-il professionnel ou profane. C’est bien pourquoi le site gallo-romain de la rue du ruisseau à Grand est une mine d’or pour les chercheurs.

    Les 1500 artefacts trouvés durant les fouilles de 2012 ont été répertoriés et classés. Ils ont par ailleurs fait l’objet d’un rapport extrêmement précis qui a ensuite été transmis au ministère de la Culture, qui finance, à part égale avec le Conseil général des Vosges, l’ensemble des chantiers d’été. Ces trésors, mis au grand jour, font ensuite le bonheur des visiteurs. Lesquels, à partir d’une fiche signalétique très complète, peuvent découvrir l’origine de ces trésors, jusque-là cachés.

    ‡ Afin de mettre en lumière les richesses de ce site gallo-romain, le Conseil général organise le 4 août 2013 une "porte ouverte" du chantier, situé à quelques encablures de l’amphithéâtre. Ce chantier sera accessible au public de 9 h à 12 h et de 15 h à 18 h.

    ‡ Renseignements : 03 29 06 77 37 | sitedegrand@cg88.fr

    [d’après Vosges Matin]

  • Robécourt (88) : la villa gallo-romaine de Damblain révélée au grand public

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    [Vosges Matin]

  • Journées de l'Archéologie à Robécourt (88) : découvrir la villa gallo-romaine de Damblain

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    [l'Abeille]

  • Journées nationales de l'Archéologie : "Par tous les dieux !" - 9 juin à Nancy

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  • Perspectives 2013 au Cercle d'études locales de Contrexéville

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    [Vosges Matin]

  • Archéologie préventive à Metz Métropole

    archeologie metz.JPGLes fouilles préventives fournissent chaque année des éléments nouveaux concernant l'archéologie et ses sciences auxiliaires. En lien avec l'exposition accueillie au Musée de la Cour d'Or de Metz jusqu'en avril 2013, le Pôle Archéologie préventive de Metz Métropole présente dans ce livre un bilan d'activité de ses cinq premières années. Il introduit les découvertes archéologiques récentes par le biais des méthodes utilisées au cours de fouilles.

    Depuis avril 2007, Metz Métropole est dotée de son propre Pôle Archéologie préventive, faisant ainsi le choix de cultiver un lien direct avec son passé et son patrimoine. Ce Pôle officie grâce à l'obtention d'un agrément ministériel. Le champ d'action du nouveau service s'articule autour de deux étapes principales : le diagnostic et la fouille, opérations prescrites par le Service Régional de l'Archéologie. Aujourd'hui, le Pôle, rattaché à la Direction de la Promotion culturelle et touristique, compte une vingtaine de personnes. Il a pour mission la réalisation d'opérations préventives en amont des aménagements, ainsi que la valorisation des résultats par des actions de communication scientifique et de mise en valeur du patrimoine. Le patrimoine archéologique du pays messin présente un indéniable attrait motivant l'étude du territoire communautaire, de sa genèse jusqu'à son évolution contemporaine.

    La place prise par la collectivité territoriale dans le domaine de l'archéologie préventive, matérialisée par la construction de la Maison de l'Archéologie et du Patrimoine, constitue ainsi une plus-value dans la compréhension d'un territoire et des enjeux de son aménagement.

     

    ‡ En quête du passé. Archéologie préventive à Metz Métropole, Renata Dupond (dir.), éditions Serpenoise, 2012, 95 p., ill. (13 €).

  • La céramique funéraire mérovingienne conservée au Musée Lorrain à Nancy

    céramique funéraire.jpgLa Lorraine a tenu une part non négligeable dans le développement de l'archéologie mérovingienne en France, avec les travaux des érudits du XIXe siècle, à qui l'on doit une part importante des collections conservées dans les musées de Lorraine. Parmi celles-ci, encore en grande partie inédite, l'importante série de vases du Musée Lorrain tient la première place au niveau régional, avec plus de 250 exemplaires. Elle fut enrichie en 1955 grâce aux legs de son ancien conservateur, Georges Goury, préhistorien mais aussi grand collectionneur, qui récolta des pièces issues principalement de nécropoles champenoises.

    La collection du Musée Lorrain concerne presque exclusivement du matériel d'origine funéraire, attribuable, dans sa grande majorité, aux VIe et VIIe siècles de notre ère. Il traduit l'usage de déposer un ou plusieurs vases dans la sépulture, le plus souvent aux pieds du défunt, inhumé avec ses accessoires vestimentaires et son armement ou sa parure pour les femmes. Le vaisselier d'époque mérovingienne, moins diversifié qu'à l'époque gallo-romaine, hérite en partie des traditions antiques, peu à peu supplantées par des formes et des techniques importées lors des grandes migrations. Les vases sont le plus souvent à profil anguleux et sont parfois pourvus d'un décor poinçonné ou bien obtenu à l'aide d'une molette à motifs géométriques prédominants.

    L'étude de cette production céramique , proposée par cet ouvrage, longtemps délaissée, est un instrument de connaissance non négligeable de la société mérovingienne à travers ses pratiques funéraires mais aussi les courants commerciaux et les échanges qui ont présidé une économie beaucoup moins fermée qu'il n'y paraît.

    Les auteurs : Sébastien Brunella est professeur d'histoire-géographie, Jacques Guillaume est ingénieur d'études au CNRS et Rachel Prouteau est doctorante en archéologique à l'Inrap.

     

    ‡ La céramique funéraire mérovingienne conservées au Musée Lorrain à Nancy, Sébastien Brunella, Jacques Guillaume et Rachel Prouteau, PUN - éditions universitaires de Lorraine, 2012, 127 p., ill. (15 €).

  • Grand (88) : "Portes ouvertes" sur la base archéologique le 11 novembre

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  • Forteresse de Châtel-sur-Moselle (88) : les époux Debry passent le flambeau

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    [Vosges Matin]

  • Grand (88) : toujours un mystère archéologique

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    [Vosges Matin]

  • 50 ans de fouilles à Grand avec Jean-Paul Bertaux

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    [L'Abeille de Neufchâteau]