[Vosges Matin]
Vosges - Page 51
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AG de la Saône touristique : quel tourisme pour le Sud-Ouest vosgien ?
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François-Théodore Legras, verrerie artistique et populaire française
Alors que Gallé, Daum et d'autres verriers lorrains étaient peints et repeints par des livres aussi parfaits que leurs oeuvres de verre, Legras était un vase cassé en mille morceaux. Beaucoup étaient repérés et reconnus par les spécialistes du verre : les bouteilles, les catalogues, les vases Montjoye, les coupes gravées étaient autant de ces morceaux, mais aucune synthèse n'existait.
Avec cet ouvrage, le vase est brillamment et scientifiquement reconstitué. D'une part, Legras est désormais un être en chair et en os, parti de ses Vosges natales et devenu "l'empereur" de Saint-Denis. Il a même retrouvé son vrai prénom, François-Théodore (encore méconnu de certains grands musées ou spécialistes qui l'appellent toujours Auguste). D'autre part, la globalité de son oeuvre prodigieusement éclectique est passée à la fois au peigne fin et sous l'oeil de l'observateur documenté et faisant preuve de recul.
Au fil des pages, le lecteur est transporté de l'Art nouveau à l'Art Déco. A travers ce vaste panorama photographique, ces répertoires et le catalogue raisonné qui l'enrichissent, il pourra dominer à son tour la production du maître de la verrerie populaire autant qu'artistique, et qui rayonna de l'Europe à la Turquie et aux Amériques.
Empire verrier aux bases certes fragiles - les verreries Legras disparurent au lendemain de la Grande Guerre -, les vestiges archéologiques et artistiques des "Legras" parviennent cependant encore aujourd'hui à émouvoir, à passionner et à émerveiller.
Un splendide ouvrage qui fera autorité auprès des amateurs et amoureux de la verrerie artistique et qui, surtout, redonne toutes ses lettres de noblesse à ce Vosgien et à son oeuvre créatrice.
‡ François-Théodore Legras. Verrerie artistique et populaire française, Marie-Françoise et Jean-François Michel, Dominique et Jean Vitrat, Deux-Ponts Plurimedia Productions, 2012, 380 p., ill. (75 €).
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La fête de sainte Jeanne d'Arc à l'ermitage de Bermont (88)
Ermitage Notre-Dame de Bermont, Greux, Vosges (cliché © H&PB)
A L'ERMITAGE NOTRE-DAME DE BERMONT,
>> LE 30 MAI 2012 FETE DE SAINTE JEHANNE D'ARC : veillée d'adoration de 20h30 à 24h00
>> LE 31 MAI 2012 FETE DE NOTRE-DAME DE BERMONT : pièce de théâtre "Jeanne écoute" de Henri Ghéon à 14h30‡ Invitation pour la pièce de théâtre ici : Invitation Jeanne d'Arc_Bermont.pdf
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Girecourt-sur-Durbion (88) : le château primé par VMF
Vieilles Maisons Françaises vient d’attribuer un prix de 10 000 euros à la demeure seigneuriale de Girecourt-sur-Durbion, propriété d’un privé, pour son fabuleux travail de restauration. Un prix mérité et une première !
Ceux qui empruntent régulièrement l’axe Epinal-Bruyères ont pu ces dix-huit dernières années voir cette demeure seigneuriale construite en 1580 par Pierre d’Haraucourt, se métamorphoser et se muer en ce joli château au parc boisé. Après une histoire mouvementée -il a été occupé jusqu’au XVIIe siècle par la famille de Lenoncourt puis cédé à Humbert de Girecourt en 1705 suivis de son gendre Charles-Dieudonné, comte Bourcier, baron d’Amermont – il est devenu la propriété d’un couple de médecins, les Courtalon, tombés sous le charme.
C’était en 1994. Ils rachètent alors le site à une enseignante dépassée par l’ampleur de la tâche. Depuis, les époux n’ont cessé d’investir pour tirer cet édifice d’un sommeil digne du château de la Belle au Bois Dormant. Curage des douves, réouverture du bief nord-ouest, restauration de l’enceinte (en 2001), restauration de la véranda et couverture de la charpente, restauration des plafonds à caisson considérés comme les plus beaux plafonds de Lorraine (1996-1997), restauration de l’intérieur du salon Renaissance…
Thierry Courtalon, qui déjà lors de ses études de cardiologie montrait des prédispositions pour le patrimoine -il avait intitulé son mémoire « Du cœur de pierre au cœur artificiel »- a souhaité pour sa demeure faire les choses en grand, avec des professionnels.
C’est ce fabuleux travail assorti de nombreuses animations (visites, concerts…) qui ont séduit le jury régional de VMF présidé par Jean-François Michel. Tous les dix ans, cette association dote une restauration exemplaire. Le château de Girecourt-sur-Durbion était de loin, avec celui de Pompierre (qui a obtenu la 2ème place) le favori sur les 12 candidats dont 7 Vosgiens. « Ce qui montre le réel intérêt des Vosgiens pour leur patrimoine », observe le président qui remettra le prix à l’heureux élu en octobre prochain.
« Nous avons beaucoup travaillé par nous-même et avec des artisans locaux. Ce prix est une belle reconnaissance », glisse celui qui, dans ce projet colossal d’une vie, a assumé avec fougue le rôle d’architecte. « Avec parfois quelques critiques. Notamment quand nous avons fait faire cette véranda moderne qui suscite encore aujourd’hui les réflexions de certains visiteurs », s’amuse-t-il, jamais avare d’anecdotes sur les péripéties de la renaissance de sa bâtisse. Soit des milliers d’heures de travail, trois catastrophes naturelles (tempête en 1999, tremblement de terre en 2003, inondations en 2006) et des centaines de milliers d’euros engloutis. « Je n’ai jamais voulu compter. Je m’en fous. Je préfère de loin songer à la dynamique économique que cela génère et aux gens que ça fait travailler », confie le cardiologue. Il s’est découvert une passion pour l’Histoire lors de son service militaire aux Invalides. « Passer sous le tombeau de l’empereur, ça laisse des traces. »
Mais cet énorme chantier n’est pas pour autant terminé. Les châtelains ont commencé à s’attaquer à la dernière aile et sa chapelle et envisagent d’ouvrir des chambres d’hôtes. « Mais pas de suite… Nous ne sommes pas pressés. Tous ces travaux et leur aboutissement sont un moteur énorme pour nous », conclut le maître des lieux qui prépare déjà l’organisation des journées du patrimoine (15 et 16 septembre). « Tous les ans nous avons nos fidèles qui suivent l’évolution du château ». Et ça, visiblement, ça n’a pas de prix.
[d'après Vosges Matin]
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Monthureux-sur-Saône (88) : le mur du presbytère restauré
[Vosges Matin]
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Domremy fête Sainte Jeanne d’Arc
La République et l’Église catholique ont célébré dimanche 13 mai le 600e anniversaire de la naissance de l’héroïne lorraine dans son village natal.
Devant un bon millier de fidèles, entouré d’un autre archevêque, celui de Besançon et de quatre évêques, Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la conférence épiscopale de France – premier cardinal à venir à Domremy depuis le cardinal Kasper –, a présidé la messe en l’honneur de sainte Jeanne d’Arc sur le parvis de la basilique nationale du Bois-Chenu.
« Comment passons-nous de l’idée généreuse à l’acte réel ? Comment passons-nous de la générosité très ouverte à l’acceptation du partage ? À travers ces passages nous passons des rêves à la réalité, de l’espérance d’un monde meilleur à la construction de ce monde meilleur », prêche-t-il. À l’instar de Jeanne, « ignorante, inexpérimentée, sans statut, très jeune », qui, « si elle n’avait pas écouté ses voix ne serait jamais partie » de Domremy. Six cents ans après sa naissance, son message reste toujours d’actualité, comme l’a expliqué avant la messe, Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié. Et comme l’a rappelé, sous le soleil rafraîchi par le vent, le maire du village natal de l’héroïne lorraine dans son allocution lors de l’hommage de la République : « C’est de Domremy qu’elle partit vers son destin et qu’elle forgea le nôtre », expliqua Daniel Coince. « Jeanne ne se laisse enfermer par aucune idéologie et aucun système. Notre devoir est de veiller à la liberté de cette jeune fille libre », insista-t-il.
Jeanne, femme libre avant l’heure, appartient à tous ceux qui veulent l’honorer et marcher dans ses pas, croyant ou non, à l’image de sa fête nationale, le deuxième dimanche de mai, qui réunit laïcs croyant ou non et clergé catholique. « Elle a appris à discerner l’essentiel, alors qu’elle vivait dans un environnement pas toujours facile », souligne l’évêque de Saint-Dié.
Six siècles après sa naissance, « quelle mémoire l’Histoire de France peut-elle garder de cette figure célèbre embellie par le romantisme du XIXe siècle ? », interroge Mgr Vingt-Trois, qui apporte la réponse de l'Eglise : « Celle que l’on fête comme héroïne est d’abord une sainte ».
Et, finalement, que l'on croit au Ciel ou que l’on n’y croit pas, Jeanne d’Arc, pour tous, est fille de France.
[d’après Vosges Matin]
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Domremy - 13 mai 2012 : fête de Sainte Jeanne d'Arc et de son 6ème centenaire
Le 6ème centenaire de la naissance de Jeanne d’Arc sera célébré ce dimanche 13 mai à Domremy. Le point avec Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié.
> Quel est le programme de ce dimanche 13 mai, solennité de sainte Jeanne d'Arc ?
Ce sera une journée destinée à beaucoup de monde. Nous avons organisé un certain nombre de bus et surtout, nous aurons sur place plusieurs évêques, dont le cardinal André Vingt-Trois, l’archevêque de Paris, mais aussi l’archevêque de Besançon, l’évêque de Verdun… Ce sera un beau rassemblement diocésain et la présence du cardinal est quelque chose de marquant. Le matin, il y a une conférence avec Catherine Guyon, qui est médiéviste spécialisée de cette période où Jeanne a émergé.
> C’est un événement qui touche de nombreux acteurs du département ?
Oui, c’est un événement qui concerne les autorités, les communes, le Conseil général, l’université de Nancy, les écoles. Je voudrais donner un coup de chapeau d’ailleurs aux historiens qui ont fait un travail considérable pour resituer Jeanne d’Arc dans son temps.
> Que représente Jeanne d’Arc pour vous ?
Elle a vécu une expérience spirituelle très jeune. Un certain nombre d’axes sont intéressants pour nous dans la vie d’aujourd’hui. C’est un personnage autour duquel on a beaucoup brodé.
Au XIXe siècle, elle a été redécouverte par l’Eglise. La reconnaissance par l’Eglise de Jeanne d’Arc comme une sainte a pris soixante ans. C’était en 1920.
C’est une femme qui a quelque chose à nous dire. Elle a vécu pendant le Moyen Âge, la guerre de Cent Ans dans une région frontière. Une jeune fille qui voit les drames que provoque cette guerre interminable.
Elle a appris la foi par sa mère et elle est sensible à la misère autour d’elle. Il y avait dans sa conscience chrétienne la certitude que Dieu ne pouvait pas laisser faire cela. Elle a été appelée à l’âge de 13 ans et ce qui est intéressant, c’est la maturation de sa vocation.
> Vous avez insisté lors du lancement des festivités consacrées à Jeanne d’Arc sur le fait qu’elle n’avait jamais tué personne.
Oui, au cours de son procès, elle dit qu’elle préfère porter l’étendard plutôt que l’épée et à plusieurs reprises, elle affirme n’avoir tué personne. Elle pleurait autant sur les victimes adverses que sur ses propres compagnons d’armes. Avant d’engager le combat, elle s’adressait d’abord à la partie adverse. Elle est conduite et aidée par Dieu.
> Que pensez-vous de la récupération politique de Jeanne d’Arc ?
Cela n’a pas été pire cette fois-ci que d’habitude. Au XIXe siècle, on cherchait une figure du patriotisme et Jeanne d’Arc pouvait très bien servir d’icône. Il ne faut pas passer sous silence tout l’intérêt de la littérature, de la poésie, même Outre-Rhin pour Jeanne. Ce qui montre que le visage de Jeanne intéresse. Tant pis pour la récupération, il ne faut pas s’y arrêter. Il faut revenir à l’essentiel.
> L’essentiel, c’est quoi ?
C’est que chaque être humain doit pouvoir prendre conscience qu’il a un rôle à jouer dans le monde. Ce qui peut nous amener à courir quelques risques.
[d’après Vosges Matin]
Le programme du 13 mai 2012 à Domremy
A 11h00, il est proposé de s’associer à la manifestation officielle devant la maison natale à Domrémy.
Après le déjeuner, dans la basilique, 4 propositions seront offertes à tous :
- des rencontres autour des fiches de Carême spéciales « Jeanne d’Arc »
- un diaporama de lumière et de couleurs sur les vitraux de l’église Jeanne d’Arc de Lunéville : 26 vitraux, près de 400 m2 de superficie, sur la vie de Jeanne d’Arc de Domrémy à sa béatification
- la visite de la basilique. Un remarquable édifice du XIXe, de style plutôt néoroman, la basilique Sainte-Jeanne d’Arc de Domrémy alterne granit rose des Vosges et pierre blanche d’Euville. Elle est agrémentée d’impressionnantes mosaïques et de huit peintures remarquables représentant les grandes étapes de la vie de Sainte Jeanne d’Arc
- un diaporama de toute beauté sur les statues de Jeanne d’Arc qui commémore la sainte dans les villes et villages de la région
À 15h30, point d’orgue de la journée, sur le site de la basilique, une messe pontificale sera célébrée sous la présidence de Monsieur le Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France.
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Avec Maisons Paysannes des Vosges : visite de Gugney-aux-Aulx (Vosges)
L'Association Maisons Paysannes des Vosges organise une conférence et une visite du village de Gugney-aux-Aulx les 12 et 13 mai 2012.
Le village de Gugney-aux-Aulx, village typique de la plaine des Vosges.
Le samedi 12 mai à 20h30, conférence sur le village rural de Gugney-aux-Aulx dans l’ancienne salle de classe située à coté de la mairie, rue de l'église. Une exposition sur le patrimoine bâti rural y sera aussi présentée.
Le dimanche 13 mai à partir 14h30, découverte du village et lecture des façades (départ devant la mairie).
Gugney-aux-Aulx est situé entre Charmes et Mirecourt.
Entrée libre.
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Hannetons : la grande invasion dans les Vosges méridionales
Des nuées de ces coléoptères épouvantent les habitants du sud des Vosges. Leurs larves, de plus en plus nombreuses, dévasteront les prairies l’an prochain. Pire : presque plus aucun moyen de lutte n’est autorisé aujourd’hui.
Thorax recouvert de poils gris, antennes aux lamelles orangées, ils mesurent jusqu’à 3 cm… « Ils sortent vers sept-huit heures le soir. Ça vous tape dans la figure. La façade du voisin en était toute noire il y a trois jours », dit Bernard Floriot. Sur les hauteurs de Godoncourt, près de Monthureux-sur-Saône, l’éleveur de moutons ramasse des seaux de hannetons lorsqu’il secoue les arbres fruitiers de ses pâturages. « Je les fais griller dans la chaudière. » Les bestioles raffolent particulièrement des feuilles de mirabelliers, d’érables, de chênes pédonculés et de cerisiers.
Le directeur du Groupement de défense des ennemis de la culture, Vincent Potaufeux, soupire : « Ça fait vingt-cinq ans qu’on travaille sur le hanneton et plus on y travaille, moins on a de solutions. »
Car, les nuages de hannetons qui tournoient dans les phares des voitures, le soir dans le sud et le sud-est des Vosges, leur bourdonnement inquiétant, leur vol lourd et maladroit qui finit contre les pare-brise, leurs trois paires de pattes brunes s’accrochant dans les cheveux, ce n’est rien… Rien, à côté des dégâts que vont occasionner les milliards de larves qui sont pondues en ce moment dans le sol vosgien. Les prairies et les cultures légumières de l’an prochain sont déjà condamnées sur les secteurs concernés. « Entre mai et septembre l’an prochain, ces larves multiplieront leur taille par dix et consommeront les radicelles », explique Vincent Potaufeux. Les racines dévorées, les prairies se transformeront en paillasses sèches.
L’inquiétude des éleveurs ne cesse de croître à l’image des hannetons : « Ils sont encore plus nombreux cette année : les vols sont deux fois plus importants qu’il y a trois ans », s’inquiète Vincent Potaufeux.
Déjà bien implantés dans le sud-ouest des Vosges, ces coléoptères envahissent peu à peu d’autres zones de prairies herbagères, que ce soit de prairie de fauche ou de pâture. Ils progressent ainsi vers l’est (Remiremont) et le nord (Epinal). Il y en a même en Déodatie. La Haute-Saône et la Haute-Marne sont désormais également concernées.
Sur une production moyenne de 5 tonnes d’herbe à l’hectare, le hanneton en ingurgite une tonne en moyenne. « En août 2010 il y a eu 5 M€ de dégâts en production d’herbe », indique-t-il.
Plus encore que la prolifération de ces redoutables coléoptères, Vincent Potaufeux s’alarme de l’impuissance des éleveurs, auxquels très peu de moyens de lutte sont autorisés. « Ils n’ont plus le droit de traiter. L’Etat et l’Union européenne ont supprimé tout traitement ! Tous les trois ans, les dégâts s’amplifient et plus ça vient, plus on répond aux éleveurs que la seule chose à faire, c’est de préparer une lutte mécanique pour l’année suivante. »
Entre 400 et 600 agriculteurs sont touchés dans le département, pour environ 40 000 hectares d’herbe grignotés par la racine. « On demande juste à avoir le droit de mettre en place des moyens de lutte adaptés. » Un seul objectif : arrêter le cycle des calamités du hanneton et de ses larves.
[d’après Vosges Matin]
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Monthureux-Bleurville (88) : la fête du foot se prépare
[Vosges Matin]
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Bleurville : résultats du 2ème tour des élections présidentielles
BLEURVILLE
Résultats du 2ème tour – Election présidentielle
6 mai 2012
Nombre
% Inscrits
% Votants
Inscrits
282
Abstentions
46
16,31
Votants
236
83,69
Blancs ou nuls
24
8,51
10,17
Exprimés
212
75,18
89,83
Liste des candidats
Nbre de voix
% Exprimés
François HOLLANDE
93
43,87
Nicolas SARKOZY
119
56,13
En raison des arrondis à la deuxième décimale, la somme des % exprimés peut ne pas être égale à 100,00 %.
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Robécourt (88) : nouvelle saison à l'ancienne fonderie de cloches
[Vosges Matin]
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Dompaire (88) : l'église Saint-Jean-Baptiste
[Vosges Matin]
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La mémoire des Déportés célébrée en Saône Lorraine
[Vosges Matin]
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Bleurville : le Club vosgien en balade
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Terre d'abbayes en Lorraine, les temps modernes 1790-2011
Après un premier opus consacré au passé prestigieux des monastères (bonmoutier, Saint-Sauveur, Etival, Moyenmoutier, Senones) qui formèrent "la croix monastique des Vosges", le deuxième tome rassemble les communications présentées en 2011 lors du colloque organisé par l'association Entreprises & Culture en Lorraine et la Société philomatique vosgienne.
Succédant aux temps monastiques, il s'agit d'appréhender celui de l'industrialisation des abbayes entre 1790 et la fin du XXe siècle. Aucun thème de cette époque passionnante, parfois douloureuse, n'a été éludé : des convulsions liées à la Révolution, à la confiscation des biens monastiques suivi du développement du capitalisme industriel triomphant, au travail des femmes et des enfants, du romantisme comme idéologie exprimée par les mouvements sociaux, aux guerres mondiales et au devenir de ce patrimoine religieux monumental exceptionnel.
L'ouvrage aborde l'histoire de l'industrialisation des sites monastiques vosgiens dans un esprit dynamique de valorisation de ces ensembles architecturaux remarquables, et également dans l'optique d'éveiller la curiosité du grand public et de réfléchir à leur devenir.
‡ Terre d'abbayes en Lorraine. Les temps moderne 1790-2011, collectif, Entreprises & Culture en Lorraine, 2012, 108 p., ill., cartes (20 €).
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Vomécourt-sur-Madon (88) : le tympan de la Résurrection
[Vosges Matin]
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La chapelle Notre-Dame de Bermont
Editée par l'association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jeanne d'Arc qui oeuvre depuis 20 ans à la réhabilitation de l'ermitage cher à Jehanne, cette publication répond simplement mais concrètement aux questions habituellement posées par les visiteurs de passage à Bermont. Elle a surtout un grand mérite : celui d'éclairer certains aspects, peu connus voire ignorés du grand public, de l'enfance de Jehanne de Domremy, de sa piété et de son pays natal.
"L'ombre de Jehanne est sur cette vallée comme un mystérieux clair de lune" écrivait le Lorrain Maurice Barrès, fidèle pèlerin de Notre-Dame de Bermont. Et il ajoutait : "C'est là qu'il faut aller si l'on veut avoir avec Jehanne le plus sûr trait d'union". La chapelle de Bermont était - et demeure - un lieu humble et paisible à l'écart du monde où sainte Jehanne d'Arc aimait venir en pèlerinage, pour se recueillir et prier la Sainte Vierge.
Au temps de l'épreuve, les habitants de Greux et de Domremy, unis comme à l'époque de Jehanne, ne manquèrent pas, eux aussi, d'aller en pèlerinage à Bermont pour demander la protection de Notre-Dame. Il en fut ainsi en août 1944.
Cette brochure permettra au lecteur curieux de mieux connaître le pays natal et la piété de Jehanne.
‡ La chapelle de Bermont. Témoin de la piété de Jehanne d'Arc, Association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jehanne d'Arc et Alain Olivier, éditions Traditions Monastiques, 2012, 47 p., ill., cartes (7 €).
‡ Commande (ajouter 2,30 € pour frais de port) à adresser à : Association Notre-Dame de Bermont, 100 rue de la Praye, 88000 DIGNONVILLE.
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Dolaincourt (88) : la commune fête sa source thermale le 20 mai
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Monthureux-sur-Saône (Vosges) : fête du foot
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Bleurville : résultats du 1er tour de l'élection présidentielle 2012
[source : Préfecture des Vosges]
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Patrimoine et animations en Saône Lorraine
[Vosges Matin]
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Guide des Archives départementales des Vosges
L'ouvrage constitue l'édition revue et augmentée du Guide des archives des Vosges publié sous la direction de Jean-Marie Dumont en 1970.
En quatre décennies, le service des Archives départementales des Vosges a connu plusieurs métamorphoses, dont la dernière, en 2012, voit le bâtiment de La Voivre doubler sa capacité de stockage. Une mise à jour s'imposait donc.
Ce guide rappelle au lecteur l'histoire de l'institution, décrit la diversité des sources de l'histoire des Vosges, donne des pistes pour s'orienter dans les fonds d'archives en constante évolution.
A la fois pédagogique et synthétique, il se veut à la portée de tous : outil de découverte pour le grand public mais aussi outil d'investigation pour les chercheurs chevronnés.
Au fil des pages, se dévoile la richesse des archives publiques et privées des Vosges : des archives anciennes, révolutionnaires, modernes et contemporaines, des sources manuscrites, imprimées ou figurées.
Avec ce Guide vous avez les clés... pour entrer dans l'Histoire ! Alors, n'attendez pas pour pousser la porte...
‡ Guide des Archives départementales des Vosges, Conseil général des Vosges, 2011, 263 p., ill., cartes (18 €). A commander aux Archives départementales des Vosges à Epinal.
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L'église Saint-Nicolas de Neufchâteau (Vosges)
[Vosges Matin]
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"Les Musées vivants" de la cité Renaissance de Châtillon-sur-Saône (Vosges)
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Fantaisie et Fugue sur le nom de Gaston Litaize
Biographie un peu décalée, l'ouvrage présente, sous la forme de souvenirs, un certain nombre d'épisodes de la vie du Vosgien Gaston Litaize.
Cette biographie originale rappellera de bons souvenirs à ses amis et élèves et permettra à ceux qui ne l’ont pas côtoyé de mieux saisir la « fantaisie » - quand les respirations de la vie le permettaient – et la « fugue », autrement dit, la rigueur, l’exigence, le sérieux dans le travail de ce musicien d’exception.
De Santifontaine au Grand Prix de Rome, de la Résistance à la direction des émissions religieuses à la radio, de sa première prestation à 12 ans à ses tournées internationales, le lecteur revit, de l’intérieur, l'extraordinaire trajectoire de cet organiste d'exception. Un CD d'œuvres inédites s'ajoute à ces témoignages de piété filiale et fidélité en amitié.
L'auteur, Alain Litaize, est le fils de Gaston Litaize. Ingénieur de recherches au CNRS, il a publié avec le professeur Jean Lanher l'Atlas linguistique et ethnographique de la Lorraine romane (1978-1984), puis Le parler de Lorraine (1989).
‡ Fantaisie et Fugue sur le nom de Gaston Litaize. Souvenirs et témoignages, Alain Litaize, éditions Delatour France, 2012, 225 p., ill., CD audio (28 €).
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Saône Lorraine : un été sous le signe de la culture et du divertissement
[Vosges Matin]
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Lignéville (88) : au chevet de la chapelle Saint-Basle
[Vosges Matin]
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Ermitage de Bermont (Vosges) : bénédiction des nouvelles statues le 1er mai
L’association Notre Dame de Bermont-Sainte Jehanne d’Arc, propriétaire de l'ermitage Notre-Dame de Bermont (commune de Greux, Vosges), nous informe que la bénédiction des statues de sainte Jehanne d’Arc, sainte Catherine et sainte Marguerite installées dans la chapelle de Bermont, aura lieu mardi 1er mai 2012 selon le programme suivant :
> 11h00 : messe pour la France suivie de la bénédiction des statues
> 12h30 : repas tiré du sac
> 14h00 : à l’occasion du 6ème centenaire de la naissance de Jehanne d'Arc, présentation officielle de l’exposition « Jehanne en son pays natal »
> 15h00 : chapelet
‡ Plus d'info's sur www.nd-bermont
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Bleurville : renouveau printanier au village
[Vosges Matin]