[L'Abeille des Vosges]
Vosges - Page 49
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"Au Pays des belles images" à l'abbaye de Bleurville
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Lamarche (88) : autour du maquis de la Délivrance et d'Addi Bâ
L'association pour le Développement du Pays des Trois Provinces et Etienne Guillermond, journaliste et historien, organise un après-midi découverte le 28 août autour de l’histoire du maquis de la Délivrance en 1870 puis durant la Seconde Guerre mondiale, et du parcours d’Addi Bâ, soldat guinéen fusillé par les Allemands en 1943.
Elle s’articulera autour de trois étapes :
- rendez-vous devant l’église de Lamarche à 14h30
- visite sur le site de la Ferme de Boëne (à 5 mn en voiture – covoiturage possible)
- visite à Tollaincourt de la maison où résida Addi Bâ durant l'occupation
Etienne Guillermond commentera la visite en compagnie d’Evelyne Relion, spécialiste du maquis de 1870.
Vers 15h30-16h00, accueil en mairie de Tollaincourt où sera présentée une exposition consacrée à Addi Bâ et à Marcel Arburger, résistant lamarchois.
Un court document audiovisuel sur le parcours d’Addi Bâ, de sa Guinée natale jusqu’aux Vosges, sera également présenté.
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L'église Saint-Nicolas de Neufchâteau (88)
[Vosges Matin]
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Grand (88) : l'histoire exhumée du sol
[Vosges Matin]
Détail du réseau hydraulique mis au jour à Grand, rue du Ruisseau [cliché © H&PB]
Vue générale des fouilles effectuée durant l'été 2012 à Grand, rue du Ruisseau [cliché © H&PB]
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Tignécourt (88) : la nature s'expose
[Vosges Matin]
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Monthureux-sur-Saône (88) : "La guerre des boutons et des jarretelles"
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Fête de l'Ourche avec Droiteval-Ourche-Patrimoine dimanche 12 août 2012
>> Rendez-vous pour le départ : dimanche 12 août 2012 entre 9h00 et 10h30 à la Maison forestière du Verbamont - 88410 CLAUDON Inscriptions 3 euros - gratuit jusqu'à 12 ans
>> Possibilité de repas bûcheron après le rallye, en pleine nature, sur
réservation uniquement avant le 9 août 2012 : Adultes 10 euros - Enfants 5 euros (boissons non comprises)
>> On peut, si on le souhaite, ne pas faire le rallye pédestre et ne
participer qu'au repas
>> Pour toutes informations complémentaires et réservation repas, contact :
- par téléphone au 03 29 09 91 05 ou au 06 72 05 10 66
- ou par mail : droiteval-ourche-patrimoine@orange.frJeu à l'arrivée lors de l'édition 2011 [cliché © Ass. DOP].
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Saône Lorraine : animations autour du patrimoine
A Châtillon-sur-Saône
En l'église des Cordeliers des Petits-Thons
En l'abbaye Saint-Maur de Bleurville
[Vosges Matin]
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Abbaye de Bleurville : concert grégorien dimanche 29 juillet
Le trio grégorien de Luxeuil-les-Bains.
Concert de chants grégoriens en l'honneur de Sainte Jeanne d'Arc pour son 6ème centenaire
Dimanche 29 juillet 2012 à 16h00
en l'abbatiale Saint-Maur de Bleurville
Roland Muhlmeyer, baryton soliste
Emilie Aeby, flûtiste
Marcel Guignard, comédien récitant
Libre participation aux frais.
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Manufacture royale de Bains-les-Bains (88) : des vitraux et des voix
L'association des Amis de la Manufacture royale de Bains-les-Bains, dans les Vosges méridionales, a lancé voici quelque temps une souscription sous le label de la Fondation du Patrimoine de Lorraine afin de sauver les vitraux de la chapelle de la manufacture de fer-blanc de Bains-les-Bains fondée en 1735.
Les dons ont répondu présents. Et Nathalie Noirjean, vitrailliste à Gignéville associée au métallier Jocelyn Parisot, ont, avec les propriétaires du site Martine et François Cornevaux et les membres de l'association de sauvegarde, réalisé un formidable travail de restauration durant plusieurs années.
Les nouveaux vitraux de la chapelle seront inaugurés lors des prochaines Journées européennes du Patrimoine des 15 et 16 septembre.
A cette occasion, les Petits chanteurs de Saint-Marc (du film "Les Choristes") accompagnés de Nicolas Porte, se produiront en public à Bains-les-Bains, salle Marie-Benoit, samedi 15 septembre à 20h00. On peut d'ores et déjà réserver au 03.29.31.32.87 ou manufactureroyale@voila.fr
[cliché : Intérieur de la chapelle de la Manufacture royale de Bains-les-Bains]
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Les vertus de Plombières-les-Bains
Les vertus des eaux de Plombières-les-Bains sont reconnues depuis plus de 2000 ans. Aujourd’hui, elles sont réputées pour leur efficacité dans le traitement des troubles de l’appareil digestif et des douleurs articulaires.
À Calodaé, le parcours est authentique. Les curistes apprécient de se retrouver dans un lieu qui sent bon les essences et la fraîcheur des pins.
Des galeries, des bains, des étuves, des salles d’origine antique… Lorsque l’on franchit les portes des thermes de Plombières-les-Bains ou de son centre de remise en forme, c’est un véritable retour vers le passé qui s’offre aux visiteurs. Les Romains ont fait de Plombières-les-Bains une station réputée. Sa réussite a toujours été liée aux vertus reconnues de ses eaux comme en témoigne la présence de Napoléon III, que les cures guérissaient de divers maux. C’est d’ailleurs sur les instructions de l’Empereur que les thermes Napoléon ont été construits, témoignant de la splendeur du Second Empire, avec une voûte à 18 mètres du sol et un couloir long de 65 mètres.
Ce retour dans l’histoire mérite le détour. La Compagnie des thermes de Plombières, à la barre du navire depuis avril 2011, laisse d’ailleurs accessibles au public les thermes tous les premiers dimanches de chaque mois. « C’est l’occasion de découvrir la richesse du patrimoine des thermes », souligne Valérie Dujeux, la directrice générale de la Compagnie des thermes de Plombières. Ce cadre enchanteur ne cesse de séduire. « Nos curistes apprécient ce mélange de prestige antique et d’atmosphère informelle qui les plonge hors du temps », confie la directrice.
Depuis plus de cent ans, les eaux de la station thermale de Plombières-les-Bains sont réputées pour leur efficacité dans le traitement des troubles de l’appareil digestif et des douleurs articulaires. « Aujourd’hui, elles sont aussi reconnues pour leurs effets bénéfiques dans le traitement de la maladie de Crohn et de la fibromyalgie », affirme Valérie Dujeux. L’eau qui jaillit des dix sources thermales aurait des propriétés exceptionnelles.
Les rénovations et investissements importants menés depuis 1996, et poursuivis tous les ans depuis, permettent de proposer des soins thermaux de qualité, grâce à des équipements perfectionnés, à la pointe du thermalisme français, sans négliger les actes pratiqués par des kinésithérapeutes spécialisés.
Depuis mai 2011, l’ensemble des activités thermales de la ville aux mille balcons se réorganisent et se rénovent sous l’impulsion d’une nouvelle équipe de professionnels du thermalisme.
Au-delà des cures thermales, il est aussi possible de venir à Plombières-les-Bains pour y passer des moments de détente pour prendre soin de son corps, se ressourcer, se relaxer…
À Calodaé, le centre de remise en forme, authenticité rime avec originalité : chaque mur, chaque salle ainsi que ses dédales de couloirs laissent transpirer une atmosphère liée au patrimoine exceptionnel que nous ont légué les Romains avec leur étuve, les Capucins avec leur salle de relaxation, les Dames chanoinesses avec leur jacuzzi, Louis XV, Napoléon Ier ou Jutier (ingénieur de Napoléon III) à l’intérieur de la galerie. Le contraste est étonnant avec les équipements de remise en santé ultramodernes.
Il ne reste maintenant plus qu’aux curistes et autres amateurs de détente à venir se ressourcer au cœur des Vosges méridionales et flâner dans les ruelles de la ville aux mille balcons, sur les traces de Napoléon III, Voltaire, Beaumarchais, Berlioz, Maupassant…
[Vosges Matin]
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Châtillon-sur-Saône (88) : le point d'info' touristique bientôt opérationnel
[Vosges Matin]
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Le patrimoine de Bleurville dévoilé
Marie-Madeleine Boulian et Dominique Granget, guides bénévoles de l’association de découverte du Pays des Trois Provinces, ont parcouru le village avec un petit groupe de curieux à la découverte du riche patrimoine.
Le hasard a rassemblé sur le parvis de l’église Saint-Pierre-aux-Liens des messins, des picards, des francs-comtois et… un lamarchois. Face à l’ancien presbytère d’allure très XVIIIe siècle mais transformé en 1830, l’église paroissiale, de style gothique flamboyant, a révélé son riche mobilier et sa statuaire XVIe-XVIIe siècles et en particulier un retable aux Douze Apôtres et un Couronnement de la Vierge du XVIe siècle. Sur la tour-porche, reconstruite entre 1788 et 1791, notre guide fait remarquer, au-dessus du portail, le triangle trinitaire qui est également un symbole adopté par la franc-maçonnerie. Dans la rue de l’église, nos visiteurs d’un jour admire une maison qui présente des décors de façade Renaissance puis, rue Bezout, un superbe lavoir XIXe qui conserve une belle charpente et, autour du grand bassin, de curieux crochets destinés à tordre les draps. A quelques pas de là, une ancienne ferme des XVIe-XVIIe siècle, malheureusement à l’état de ruine, possède encore sa tourelle extérieure assez bien conservée, enchâssée dans la verdure.
La visite de la cité se poursuit avec de nombreux autres lavoirs et fontaines et de belles façades de fermes anciennes des XVIIIe et XIXe siècles avant d’arriver au Chêne des Saints, sur l’ancienne voie romaine qui menait à Darney. Notre vénérable chêne, planté fin XVIe-début XVIIe, a pris la suite d’une chapelle où furent déposés au Xe siècle les restes des martyrs comtois Berthaire et Athalin ; ces corps saints furent subtilisés nuitamment à nos voisins francs-comtois, à Menoux, sur les terres de l’abbaye de Faverney.
Après que Dominique Granget eut guidé le groupe sur le site d’une ancienne carrière, tous se retrouvèrent à l’abbaye Saint-Maur pour une visite de la crypte carolingienne, le musée lapidaire ainsi que celui de la piété populaire où nos touristes apprécièrent la remarquable collection de bénitiers de chevet. Ils s’attardèrent également longuement autour de l’exposition temporaire installée dans la nef de l’abbatiale et consacrée à l’imagerie populaire en Lorraine. Petite incursion encore dans le jardin monastique de poche qui ne manque pas de charme… même sous quelques gouttes !
A l’issue de la visite, la collation était offerte dans la cuisine de l’ancien prieuré bénédictin, propriété de l’association des Amis de Saint-Maur, par Lucienne et Claude Thomas. Plus de dix siècles d’histoire résumés en un après-midi pour le plus grand plaisir de ces amateurs de patrimoine.
[clichés © M.-M. Boulian]
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Saône Lorraine : programme découvertes autour d'un spectacle vivant
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Grand (88) : stage d'astronomie sur le site archéologique
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Bleurville : dans le jardin de Denis... avec les scolaires
[Vosges Matin]
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Voyage au Pays des belles images à l’abbaye de Bleurville
L’exposition de l’été à l’abbaye Saint-Maur, consacrée à l’imagerie populaire, a été inaugurée en présence de Jean-Marie Cuny, collectionneur spécialiste des belles images.
Pour ce vernissage, Alain Beaugrand, le président des Amis de Saint-Maur, avait invité Jean-Marie Cuny, ancien libraire nancéien, animateur de La Nouvelle revue lorraine et, surtout, collectionneur et spécialiste de l’imagerie populaire en Lorraine.
« Cette exceptionnelle rétrospective n’aura pu avoir lieu sans la collaboration active de Jean-Marie Cuny qui a tout de suite mis à notre disposition l’ensemble de sa collection » précise d’emblée le président Beaugrand. Et d’insister sur la remarquable qualité et variété des pièces exposées dont les plus anciennes datent de 1845 : elles proviennent bien sûr de l’imagerie Pellerin d’Epinal, mais aussi des ateliers de Jarville-la-Malgrange, Metz et Pont-à-Mousson. Ces centres de production d’images connurent leur plein développement au 19ème siècle. Seule aujourd’hui, l’imagerie d’Epinal poursuit cette activité.
« Nous avons souhaité présenter un vaste panorama des thématiques éditées par ces ateliers lorrains : cela va de la religion, avec la vie des saints, les sacrements, les dogmes, à la vie militaire dans les tranchées en passant par les batailles napoléoniennes, les chansons populaires et comptines enfantines ou les scènes de la vie quotidienne du village » précise Alain Beaugrand. « On aurait pu aussi choisir de présenter un thème précis comme celui du Juif errant qui fournirait une exposition à lui tout seul » poursuit-il.
Jean-Marie Cuny aborda succinctement les aspects techniques de l’impression des images en retraçant les différents modes d’impression : le bois gravé, la lithographie, l’offset… Et présenta à des invités étonnés des pièces rarissimes comme une pierre lithographique qui servi à imprimer en 1971 la couverture de son premier livre sur la cuisine lorraine, ou un bois gravé du 19ème siècle reproduisant un saint Nicolas, ou encore un cliché typographique. De multiples questions permirent à notre aimable collectionneur de préciser maints aspects de cet art de l’impression qui connu son apogée avant la Grande Guerre, notamment avec la diffusion de ces images dans toute la France par les « chamagnons », colporteurs originaires de Chamagne.
Le président Beaugrand salua enfin les – trop rares – bénévoles qui ont contribué à la mise en place de l’exposition et à l’entretien du site avant de partager un sympathique verre de l’amitié devant l’abbatiale.
Rappelons que l’exposition « Au Pays des belles images » est visible à l’abbatiale Saint-Maur jusqu’au 31 août, du jeudi au dimanche inclus, de 14h à 18h.
Prochaine animation à l’abbaye de Bleurville : concert « Heures grégoriennes en l’honneur du 6ème centenaire de Jeanne d’Arc » avec un trio grégorien de Luxeuil-les-Bains, dimanche 29 juillet à 16h.
[clichés © H&PB]
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Bleurville a fêté son saint patron
[Vosges Matin]
Bénédiction du pain bénit par l'abbé Claude Durupt, vicaire général du diocèse de Saint-Dié, lors de la messe en l'honneur de Saint Pierre-aux-Liens [cliché © H&PB].
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Bains-les-Bains (88) : la Manufacture royale forge son caractère
Ouvert au public, la Manufacture de Bains-les-Bains et ses passionnés ont déployé leurs trésors en fer-blanc au fil d’un parcours riche en expositions.
Claire Chouard, artiste, et son mari, Sébastien, ébéniste-marquetteur, ont été les premiers Balnéens à venir rencontrer Martine et François Cornevaux lorsqu’ils sont entamés la colossale restauration de la Manufacture royale de Bains-les-Bains il y a maintenant six ans. Plusieurs années après, ils sont toujours présents à la fête du patrimoine industriel qui a battu son plein hier. Une manifestation organisée dans tout le Nord-Est à l’initiative du Parc de Wesserling, en Alsace. Quatorze sites y participent dont la Manufacture, l’unique en Lorraine et le seul appartenant à des propriétaires privés. Sa spécificité : le fer-blanc.
Fondée en 1733, cette ferblanterie remarquablement préservée avec son château, sa chapelle, ses maisons d’ouvriers, sa halle au charbon et son étamerie, a rayonné durant plus de cent ans. Jusqu’à l’invention de la machine à vapeur qui sonne le glas des forges des vallées. Nous sommes au milieu du XIXe siècle. Ce qui sauve le site balnéen ? La machine à clous inventée par Charles Lévy en 1851. Elle va lui permettre de vivre cent ans de plus avec la fabrication de clous (à cheval, à glace, pour les constructions, etc.).
Des siècles d’histoire qui défilent sous les yeux des visiteurs. Ici, les trésors se dévoilent au fil d’un parcours riche en expositions historique, technique et artistique. Au milieu d’elles : rien que des passionnés. A l’image de Jean-Paul Mousseaux, collectionneur barisien d’art populaire. Parmi ses pièces accumulées depuis plus de trente ans, de nombreux objets en fer-blanc, justement. Aux ustensiles de cuisines du quotidien s’ajoutent les burettes à huile, les lampes, les boîtes publicitaires. Autant de produits nés de cette dynamique industrielle. A force d’écumer brocantes et salles de ventes, il déniche des pièces insolites et ingénieuses : présentoir à cartes postales, balance pour peser les œufs, moule à bougie, séchoir à fruits, muselière pour veaux que Jean-Paul Mousseaux se fait un plaisir de décrire.
A Bains-les-Bains, chacun apporte sa pierre à l’édifice en fonction de ses coups de cœur et de ses compétences. « Des gens nous tendent régulièrement la main », se réjouit Martine Cornevaux. Que ce soit Guy Chassard pour la restauration de la machine à clous (datant de 1851, elle lui a demandé une centaine d’heures de travail) ou encore Nathalie Noirjean pour les vitraux de la chapelle. Un supplément d’âme qui contribue à forger le caractère de la Manufacture royale.
Martine et François Cornevaux mettent un point d’honneur à ce que leurs portes ouvertes (au nombre de trois dans l’année : les Journées du patrimoine, les Rendez-vous aux jardins et la fête du patrimoine industriel) restent entièrement gratuites. « Pour attirer un maximum de visiteurs et faire en sorte qu’ils s’emparent de l’histoire de la Manufacture », note la maîtresse des lieux. « Un patrimoine humain et technique qu’on se réapproprie facilement à travers sa propre histoire ou celle de ses parents et grands-parents », ajoute François Cornevaux. Il est aisé en effet de trouver quelqu’un dans son entourage qui ait un jour travaillé au sein d’une industrie.
Grâce à des manifestations comme celles-ci, qui permettent aux propriétaires de ne plus se bagarrer seuls dans leur coin, les sites industriels deviennent des lieux de tourisme vivants. Ne reste qu’à amplifier cet engouement naissant en continuant de battre le fer pendant qu’il est encore chaud.
[d’après Vosges Matin]
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Harsault (88) : une roue à augets neuve pour le moulin Gentrey
L’association « Les Kémottes », qui gère la féculerie d’Harsault, vient de lancer une souscription, avec l’aide de la Fondation du Patrimoine, pour réhabiliter sa roue à eau. Les travaux sont prévus à l’automne 2012.
Depuis 2007, l’association des Kémottes (les "patates", en patois vosgien) travaille à la réhabilitation d’une ancienne féculerie datant du siècle dernier située dans un ex-moulin dans le village d’Harsault, au cœur de la Vôge.
Une chouette initiative pour ce pan de notre patrimoine puisqu’il y a un siècle, cette zone géographique à la terre aride et hostile à de nombreuses cultures, a dû son salut et sa survie à la fameuse pomme de terre importée d’Amérique du sud. De cette culture justement est née une industrie prospère et riche qui passait par l’extraction de la fécule utile dans la cuisine mais surtout dans le textile, industrie florissante dans le département.
Certaines années, les Vosges ont produit jusqu’à 25 000 tonnes de cette poudre blanche que l’on utilisait par exemple comme amidon sur les draps ou dans la papeterie. Elle était aussi prisée par les viticulteurs car son glucose permettait de « corser » les vins de qualité faiblarde. En 1888, près de 300 féculeries étaient recensées sur le secteur.
De cette économie, on a aujourd’hui peu de traces et de témoignages. D’où l’idée de Michel Fournier, maire des Voivres et aussi président des Kémottes, de rénover l’une d’entre elle : le moulin Gentrey, une féculerie artisanale encore exploitée dans les années 1970 par un couple d’agriculteurs.
La rénovation du site a donc débuté après le rachat en 2007. Aujourd’hui, le site accueille un superbe écomusée, une salle d’exposition, et permet de voyager dans le temps sur les traces des féculiers, grâce à la remise en état de tout le matériel utilisé par ces « industriels ». Râpes, tamis, soufflets, tables de tri, toute l’équipe de passionnés que constitue l’association, aidée par Odile Thébault, a mis un point d’honneur à retrouver les répliques exactes de tout le matériel utilisé par cet artisanat. Régulièrement, le musée propose même des ateliers et des visites passionnantes dans l’univers des anciens. L’occasion de découvrir que la fécule était une matière techniquement difficile à extraire et qui nécessitait beaucoup d’eau.
D’où l’importance du moulin et de sa roue. C’est justement cette roue à augets qui fait aujourd’hui l’objet de tous les bons soins de l’association. L’association a sollicité des aides de la Région (13 600 euros). De cette roue, il ne reste que l’axe et le croisillon. Le montant final de la réhabilitation se monte à 40 000 euros. La Fondation du patrimoine, sollicitée, a donc lancé une souscription pour inviter privés et aussi entreprises à s’associer à ce projet de taille. La convention a été signée à Harsault par Michel Fournier, Pierre Gury, maire d’Harsault, André Boban, maire de Fontenoy-le-Château, André Rouillon, maire de Bouxières-aux-Bois et président de la ComCom du Pays d’entre Madon et Moselle, et Jacky Fremont, délégué départemental de la Fondation du Patrimoine. Cette réfection d’une durée d’un an est prévue dès l’automne, avec l’intervention d’un charpentier et d’un maçon du secteur. Ces travaux mettront ainsi un point final à la rénovation de ce site intéressant et essentiel pour la connaissance de notre patrimoine local.
Souscription possible en envoyant vos dons à : Fondation du Patrimoine, 62 rue de Metz, 54000 NANCY, avec le bulletin rempli (défiscalisation possible) disponible au moulin Gentrey et en mairie des Voivres.
[d’après Vosges Matin]
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Les doigts bleus. Souvenirs d'un ancien maître d'école
L'école est finie. Les vacances sont bien là. Quoi de mieux que de se replonger dans les souvenirs d'un ancien maître d'école vosgien... Et un peu de nostalgie ça ne fait pas de mal quand il s'agit de souvenirs d'école !
C'était un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. A cette époque-là, qui nous semble aujourd'hui une éternité, l'école sentait l'huile de lin, la cendre et la fumée de bois, la cire d'abeille, l'astringence de la craie et "ces merveilleuses poussières amassées par tout un été"...
Les doigts bleus, voilà un livre qui va prendre le lecteur au dépourvu de tous ses sens : l'ouïe comme une plume Sergent-Major crissant sur le cahier du jour, le toucher avec cette douceur du doigt qui tourne la page, cette odeur mélangée d'une petite communauté scolaire sentant la terre des labours et la paille des étables, l'impertinence d'une langue tirée du coin des ânes, le goût enfin du bel et du bon. Les enfants jouent aux chiques, à colin-maillard... C'est un âge d'or et on ne le sait pas.
Roger Wadier est un maître d'école à l'ancienne. Il nous fait découvrir son univers à travers quelque 64 courtes nouvelles qu'il égrène tel un abécédaire. Il fut de toutes les aventures scolaires dans son village vosgien de Vicherey. Il y a dans son récit une telle beauté, une telle fragilité, une telle sincérité, qu'on en sort ému aux larmes.
L'ouvrage est illustré avec humour par Patrice Stefani.
L'auteur, Roger Wadier, est ancien instituteur puis directeur d'école et maire honoraire de Vicherey, aux confins des Vosges et de la Meurthe-et-Moselle. Ecrivain lorrain, il voue une véritable passion à sa région, son histoire et ses coutumes.
‡ Les doigts bleus. Les souvenirs d'un ancien maître d'école, Roger Wadier, éditions Paroles de Lorrains, 2012, 263 p. (20 €).
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"Rois & Reines | Des histoires de France" au musée de l'Image d'Epinal
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Verre et verriers à l'honneur au musée de Hennezel (88)
[Vosges Matin]
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Merveilleuses & Insolites été 2012 au Pays d'Epinal Coeur des Vosges
Le Pays d'Epinal Coeur des Vosges, qui s'étend de Rambervillers à Châtillon-sur-Saône en passant par Charmes et Xertigny, propose un riche programme de visites et d'animations autour de son patrimoine durant cet été.
Partez sans tarder à la découverte de la diversité des patrimoines des Vosges, entre plaine et montagne.
[cliché : croix du jardin monastique, Bleurville | © H&PB]
‡ A découvrir ici : Merveilleuses-Estivales-2012.pdf
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Notre-Dame de Bermont (88) : souscription pour l’érection d’une statue de Jehanne d’Arc
A trois kilomètres de l’église de Domremy et de la maison natale de Jeanne d’Arc, l’ermitage Notre-Dame de Bermont est un lieu sacré, une autre colline lorraine « où souffle l’Esprit ». Jeanne y monté deux ou trois fois par semaine pour y prier. Elle y a entendu ses voix. Aujourd’hui c’est le seul endroit, dans le pays de Jehanne, qui soit resté intact. Il n’y a pas de hasard : en 1998, on y a découvert, sous des fresques du XVIe siècle, trois représentations de Jeanne (dont une Jeanne au bûcher) contemporaine de la sainte.
C’est dans ce cadre unique que l’association Avec Jeanne, en collaboration avec l’association Notre-Dame de Bermont – Sainte Jeanne d’Arc, se propose d’ériger une statue intitulée La vocation de Jeanne. Elle sera réalisée par le sculpteur Boris Lejeune qui est lauréat de plusieurs concours et d’un prix en 1984. Fort de son expérience internationale, il veut saisir Jeanne sur place, à Domremy, dans l’élan de sa réponse à Dieu, prête à en découdre au nom de ses voix, et espérant contre toute espérance.
C’est un renouveau iconographique que propose le sculpteur. Sa Jeanne, dans ce premier élan, est pleine de foi, libre de tout, prête à tout, plaçant au-dessus de tout « les bons et loïaux François », que la volonté divine lui ordonnait de rétablir dans leur pays. Le sculpteur déclare qu’il a tenté d’ « unir dans le bronze la grâce d’une jeune fille et la force d’une meneuse d’homme ». Jeanne d’Arc lève les deux bras en un geste très féminin qui tient à la fois de la prière et d’un appel enthousiaste sous son étendard. Elle apparaît ainsi comme notre contemporaine. C’est une nouvelle vision de notre sainte qu’apporte le sculpteur Boris Lejeune.
Devenez des mécènes, inscrivez dans la pierre votre admiration pour Jehanne et votre amour pour la France !
Le projet s’élève à 20 000 €. Les personnes faisant un don de plus de 500 € verront - si elles le souhaitent - leur nom inscrit sur une plaque de marbre à côté de la statue.
‡ Les dons (chèque à l'ordre de « Avec Jeanne ») sont à adresser à : Association « Avec Jeanne », 23 avenue Rapp, 75007 PARIS
‡ Possibilité de faire un don sécurisé via en ligne sur le site www.avecjeanne.fr
‡ Renseignements : 07 62 07 26 41 ou jeannedarc2012@yahoo.fr
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Expo' "Images de la vie spinalienne de 1870 à la Belle Epoque"
"Images de la vie spinalienne, de la guerre de 1870 à la Belle Epoque.
Documents originaux et premières photographies d'Epinal issus d'une collection particulière"
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La chapelle Saint-Michel d'Epinal
[Vosges Matin]
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Les activités estivales de Droiteval-Ourche-Patrimoine
>> Visites-promenades en calèche : "Découverte de la Vallée de l'Ourche"
Ces visites sont organisées en partenariat avec le Pays d'Epinal-Cœur des Vosges. Découverte en attelage équestre, avec guide, des richesses et de l'histoire de la vallée ainsi qu'une visite commentée du musée de Hennezel-Clairey :
- Dimanche 8 Juillet - départ à 14h00
- Dimanche 8 Juillet - départ à 15h45
- Dimanche 22 Juillet - départ à 14h00
- Dimanche 22 Juillet - départ à 15h45
ATTENTION ! Compte tenu du nombre limité de places, la réservation est obligatoire par téléphone (heures de bureau) au 03.29.07.57.84 ou par mail : droiteval-ourche-patrimoine@orange.fr
>> Fête de l'Ourche du 12 août 2012Rallye pédestre avec une boucle d'environ 8 km qui partira de la maison forestière du Verbamont (commune de Claudon). Elle aura lieu le dimanche 12 août avec départ du rallye de 9h00 à 10h30. Repas convivial.
Pour le repas, réservez avant le 9 août au 03 29 09 91 05 ou 06 72 05 10 66 ou encore par mail : droiteval-ourche-patrimoine@orange.fr -
Bleurville : exposition "Au Pays des belles images" à l'abbaye Saint-Maur
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Bleurville : l'expo' "Au Pays des belles images" à l'abbaye Saint-Maur
L’ancienne abbatiale bénédictine Saint-Maur de Bleurville accueille du 1er juillet au 16 septembre une remarquable rétrospective d’images populaires des 19ème et début 20ème siècles, issues des plus grands ateliers lorrains (Epinal, Metz, Jarville…).
Réunies grâce au concours de M. Jean-Marie Cuny, ancien libraire, historien de la Lorraine, collectionneur et animateur de La Nouvelle revue lorraine, ces belles images du temps passé nous feront revivre les grands événements de l’histoire de France. Elles revisiteront également la vie religieuse, les principes moraux, les traditions, les chansons populaires et enfantines, la vie militaire… Cette présentation est agréablement complétée par l’exposition « Par des contes d’ogre et de fée » prêtée par le service des Archives départementales des Vosges.
L’abbaye Saint-Maur est ouverte du jeudi au dimanche, de 14h00 à 18h00.
Rappelons que le monastère bénédictin de Bleurville a été fondé vers 1030 et que son église abbatiale fut consacrée en 1050 par l'ancien évêque de Toul et pape Léon IX. Transformée en remise agricole à la Révolution, l'abbatiale fait l'objet d'une restauration depuis 1974.