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Vosges - Page 48

  • Bleurville (88) : fraîcheur musicale à l'abbaye Saint-Maur avec le trio Molto Vivo

    Le trio bélarusse et géorgien « Molto Vivo » était l’invité, pour la deuxième année consécutive, des Amis de Saint-Maur. Des airs venus de froid pour après-midi caniculaire…

     

    St-Maur Molto Vivo_19.08.12 004.jpgSi cette formation musicale est installée à Remiremont, il n’en reste pas moins vrai que leur accent trahis des attaches situées beaucoup plus à l’est de l’Europe : la violoniste Nelly Matchabeli, native de Tbilisi, en Géorgie, co-soliste à l’opéra de Géorgie, est soliste à l’orchestre symphonique de Saint-Dié-des-Vosges. La pianiste Natalia Hurava, originaire de Biélorussie, est soliste dans plusieurs formations de musique de chambre, et Pilip Hurau, au basson, nous vient de Brest, en Biélorussie.

     

    Le sympathique et talentueux trio « Molto Vivo » a encore su séduire les mélomanes qui avaient bravé l’atmosphère caniculaire pour rejoindre la fraîcheur – toute relative – de la nef de l’abbatiale romane. La charmante Natalia Hurava avait concocté un programme enlevé avec des sonorités venues à la fois de Russie mais aussi d’Amérique du Sud, faisant souffler le chaud et le froid pour le plus grand plaisir du public. Mais les grands classiques ne furent pas oubliés : la Cantate de Bach et la Danse hongroise de Brahms ouvrirent avec splendeur les deux parties du concert. Le trio, alternant la composition instrumentale autour du piano, a magnifiquement restitué les œuvres des compositeurs russes tels que Rêverie de Tchaïkovsky ou la Fantasia ou le Concertino en ré mineur de Portnoff ainsi qu’une Chanson lyrique pour basson et piano de Pojlakov.

     

    St-Maur Molto Vivo_19.08.12 003.jpgLa seconde partie était dédiée à des compositeurs contemporains apportant fraîcheur et rythme dans la torpeur de cet après-midi d’été. La Cumparsita, air de tango uruguayen-argentin, de Gerardo Matos Rodríguez donna des envies de pas de danse au public. Le programme se déroulait ensuite avec une pièce de comédie musicale de l’américain Jérôme Kern, disciple de George Gershwin, et deux œuvres de ragtime du pianiste afro-américain Scott Joplin ; la musicalité, le talent et son importance dans l’histoire du ragtime et de la musique américaine font que Scott Joplin demeure le plus connu des compositeurs de ragtime.

     

    Le concert s’est achevé sous un tonnerre d’applaudissement. Après le rappel de la salle, notre trio interpréta un extrait de l’Heure exquise de l’opérette la Veuve joyeuse de Franz Lehar. « Molto Vivo », une formation talentueuse qui a transmis avec chaleur et passion la profondeur et la richesse de ces créations musicales largement appréciées par l’assistance. Et pour le renom de Saint-Maur qui n’a pas a rougir de sa programmation estivale !

     

    ‡ L'abbaye Saint-Maur est ouverte jusqu’au 31 août, du jeudi au dimanche de 14h00 à 18h00. Prochaine animation : concert de la chorale « Les voix de Sagona » dimanche 16 septembre à 16h00.

  • L'abbaye de Senones : une histoire abracadabrante

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    [Vosges Matin]

  • Rambervillers (88) : dans les pas du veilleur de nuit

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    [Vosges Matin]

  • La basilique Saint-Maurice d’Epinal

    Sa fondation est étroitement liée à la naissance de la ville qui l’abrite : la basilique Saint-Maurice d’Epinal est atypique à plus d’un titre, ayant subi des influences architecturales et politiques diverses.

     

    la-ville-d-epinal-met-un-point-d-honneur-a-rappeler-le-passe-notamment-du-cote-du-cloitre-(photo.jpgMassive et belle, la basilique Saint-Maurice d’Epinal est en même temps particulière. Cela sans doute parce qu’elle a subi différentes influences architecturales. Et d’aussi nombreux « aménagements » comme les voûtes de sa nef au XIIIe siècle. Ses amoureux disent d’elle qu’elle a du style du fait de mélanger différents styles.

     

    Style rhénan, style champenois, style bourguignon… La basilique Saint-Maurice n’est pas un mélange, elle est éventuellement une accumulation. Due sans aucun doute à sa longue histoire et à celle de la région. Car la vieille dame ne date pas d’hier. Sa fondation est datée du Xe siècle et est étroitement liée à la naissance de la ville d’Epinal.

     

    Laquelle doit tout ou presque à l’évêque de Metz, Thierry de Hamelant. Pour qu’une ville naisse, il fallait à l’époque un château, un monastère, un marché monétaire et… une paroisse. Pas de paroisse sans église, celle de Saint-Maurice est construite. Une première église, car une seconde l’est à son tour au même endroit avant d’être consacrée solennellement par le pape Léon IX en 1050. La première église était devenue trop petite en raison des nombreux pèlerins venant prier saint Goëry.

     

    l-entree-par-le-beffroi-est-relativement-recente.jpgL’église du XIe siècle ne devait pas rester en l’état bien longtemps, elle sera entièrement remaniée à la fin du XIIe siècle puis au début du siècle suivant. Mais c’est surtout la Révolution qui devait apporter de grands changements. Jusqu’en 1797, les accès à l’église (élevée au rang de basilique bien plus tard et classée monument historique des années après encore) étaient au nombre de deux : il y avait le portail des Bourgeois pour les paroissiens et la porte des Dames pour les chanoinesses pouvant y accéder directement de leurs résidences du chapitre en passant par le cloître. Ce n’est qu’en 1843 que ce qui est pour nous l’entrée principale et naturelle de la basilique a été ouverte dans la tour-beffroi d’un édifice religieux qui a plus d’une surprise à offrir à ses visiteurs.

     

    [d’après Vosges Matin]

  • Salon du Livre Vosges/Lorraine à Rambervillers le 2 septembre 2012

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  • Bleurville (88) : le patrimoine dévoilé lors des Journées du Patrimoine

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  • Vittel - 26 août : 28ème Salon des collectionneurs

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  • Charmes (88) : une reliques de saint Nicolas en cours d'authentification

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    [Vosges Matin]

  • La chapelle de la Vierge-des-Grâces à Etival-Clairefontaine (88)

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    [L'Echo des Vosges]

  • A l’abbaye Saint-Maur de Bleurville : des roches et des hommes

    « Les mystères de la montagne vosgienne », un film de Roger Lachaize, a animé la nef de l’abbatiale Saint-Maur l’espace d’un après-midi. Pour un grand voyage dans le temps.

     

    Film mystères vosges_12.08.12 002.jpg« Bleurvillois de cœur », c’est ainsi que se définit Roger Lachaize. Ce Déodatien, qui a des attaches familiales (Roussel-Petitjean) à Bleurville et qui a bien connu l’abbé Pierrat, le sauveteur de Saint-Maur, a fait partager à la cinquantaine de spectateurs présents sa passion pour les roches gravées du massif vosgien lors de la projection d’un reportage réalisé avec son compère Jean-Marie Cuny, d’Anould. Une soixantaine de sites préhistoriques a été abordée, objets souvent de conflits d’interprétation entre historiens et archéologues. « Albert Ronsin, l’historien de Saint-Dié, voyait dans les pierres à cupules le simple effet de l’érosion naturelle, alors que nous autres archéologues y voyons l’action de la main de l’homme » déclare amusé Roger Lachaize. Ce marcheur, avec ses amis du Club Vosgien, a parcouru le massif du nord au sud afin de recenser les nombreuses roches à bassins et autres pierres à empreintes, roches gravées, polissoirs à outils et armes, et mégalithes. Toutes sont des vestiges de l’occupation humaine datant pour la plupart du Néolithique (6000 ans avant JC). Ces sites de hauteur ont été progressivement christianisés au cours du Haut Moyen-Âge (VIe-VIIe s.) : signes de ces exorcismes pratiqués par les prêtres de la religion chrétienne, une multitudes de croix pattées gravées à côté des empreintes préhistoriques.

     

    Film mystères vosges_12.08.12 003.jpgLes pierres à cupules ou à bassins creusés dans le grès se rencontrent des Vosges jusqu’au Palatinat, en Allemagne. Leur usage n’est pas bien défini : servaient-elle à recueillir l’eau de pluie afin de se purifier, ou de mortier, ou encore de réceptacle à sacrifice animal ou humain ? Remplis d’eau, ces bassins pouvaient aussi être des miroirs du firmament puisque nos ancêtres du Néolithique adoraient la nature, les astres et le soleil. Certaines cupules étaient utilisées comme lanternes sur les parois des falaises dans la vallée de la Meurthe.

     

    Le massif vosgien recèle également plusieurs abris sous roche aménagés à l’époque préhistorique ainsi que des mégalithes. Certaines de ces pierres dressées (menhirs) servirent au Moyen-Âge de bornes pour les propriétés ecclésiastiques. Le massif du Fossard est le seul site vosgien connu qui possède un dolmen qui servit probablement de sépulture à un chef de tribut.

     

    Roger Lachaize fit une incursion dans l’ouest vosgien afin de présenter les roches du Mulot, dans la vallée du Gras, en forêt de Bleurville. Pierres à empreintes, elles sont une remarquable synthèse de ces roches gravées du Néolithique : elles présentent des cupules, des traces de pieds humains, de sabots d’équidés, un symbole du culte du soleil et des marques de christianisation avec de nombreuses petites croix sculptées. Toutes ces roches furent tardivement utilisées par les populations locales pour y pratiquer des rites traditionnels venus du fond des âges.

     

    [clichés © H&PB]

  • Procession de l'Assomption à Notre-Dame de Bermont (88)

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    Lecture de la proclamation de Pie XI devant le reposoir de Notre-Dame de Lourdes [cliché © H&PB]

    La traditionnelle procession de l’Assomption s’est déroulée à l’ermitage Notre-Dame de Bermont, sur les terres de sainte Jeanne d’Arc. A l’occasion de la commémoration du 6e centenaire de la naissance de Jehanne, M. l’abbé Olivier, FSSP, a lu la proclamation de 1922 du pape Pie XI érigeant Notre-Dame de l’Assomption patronne principale de la France, et sainte Jeanne d’Arc patronne secondaire. Nous vous en livrons le texte in extenso :

     

    Pour perpétuelle mémoire,

     

    Les pontifes romains nos prédécesseurs ont toujours, au cours, des siècles, comblé des marques particulières de leur paternelle affection la France, justement appelée la fille aînée de l’Eglise. Notre prédécesseur de sainte mémoire le Pape Benoît XV, qui eut profondément à cœur le bien spirituel de la France, a pensé à donner à cette nation noble entre toutes, un gage spécial de sa bienveillance. En effet, lorsque, récemment, nos vénérables frères les cardinaux, archevêques et évêques de France, d’un consentement unanime, lui eurent transmis par notre vénérable Frère Stanislas Touchet, évêque d’Orléans, des supplications ardentes et ferventes pour qu’il daignât proclamer patronne principale de la nation française la bienheureuse Vierge Marie reçue au ciel, et seconde, patronne céleste sainte Jeanne, pucelle d’Orléans, notre prédécesseur fut d’avis de répondre avec bienveillance à ces pieuses requêtes. Empêché par la mort, il ne put réaliser le dessein qu’il avait conçu. Mais à Nous, qui venons d’être élevé par la grâce divine sur la chaire sublime du Prince des apôtres, il nous est doux et agréable de remplir le vœu de notre très regretté prédécesseur et, par notre autorité suprême, de décréter ce qui pourra devenir pour la France une cause de bien, de prospérité et de bonheur. Il est certain, selon un ancien adage, que « le royaume de France » a été appelé le « royaume de Marie », et cela à juste titre. Car, depuis les premiers siècles de l’Église jusqu’à notre temps, Irénée et Eucher de Lyon, Hilaire de Poitiers, Anselme, qui de France passa en Angleterre comme archevêque, Bernard de Clairvaux, François de Sales, et nombre d’autres saints docteurs, ont célébré Marie et, ont contribué à promouvoir et à amplifier à travers la France le culte de la Vierge Mère de Dieu. A Paris, dans la très célèbre Université de Sorbonne, il est historiquement prouvé que dès le XIIIe siècle la Vierge a été proclamée conçue sans péché. Même les monuments sacrés attestent d’éclatante manière l’antique dévotion du peuple à l’égard de la Vierge : trente-quatre églises cathédrales jouissent du titre de la Vierge Mère de Dieu ; parmi lesquelles on aime à rappeler comme les plus célèbres celles qui s’élèvent à Reims, à Paris, à Amiens, à Chartres, à Coutances et à Rouen. L’immense affluence des fidèles accourant de loin chaque année, même de notre temps, aux sanctuaires de Marie, montre clairement ce que peut dans le peuple la piété envers la Mère de Dieu, et plusieurs fois par an la basilique de Lourdes, si vaste qu’elle soit, paraît incapable de contenir les foules innombrables de pèlerins. La Vierge Mère en personne, trésorière auprès de Dieu de toutes les grâces, a semblé, par des apparitions répétées, approuver et confirmer la dévotion du peuple français. Bien plus, les principaux et les chefs de la nation se sont fait gloire longtemps d’affirmer et de défendre cette dévotion envers la Vierge. Converti à la vraie foi du Christ, Clovis s’empresse, sur les ruines d’un temple druidique, de poser les fondements de l’église Notre-Dame, qu’acheva son fils Childebert. Plusieurs temples sont dédiés à Marie par Charlemagne. Les ducs de Normandie proclament Marie Reine de la nation. Le roi saint Louis récite dévotement chaque jour l’office de la Vierge. Louis XI, pour l’accomplissement d’un vœu, édifie à Cléry un temple à Notre-Dame. Enfin Louis XIII consacre le royaume de France à Marie et ordonne que chaque année, en la fête de l’Assomption de la Vierge, on célèbre dans tous les diocèses de France de solennelles fonctions ; et ces pompes solennelles, nous n’ignorons pas qu’elles continuent de se dérouler chaque année. En ce qui concerne la Pucelle d’Orléans, que notre prédécesseur a élevée aux suprêmes honneurs des saints, personne ne peut mettre en doute que ce soit sous les auspices de la Vierge qu’elle ait reçu et remplit mission de sauver la France. Car d’abord, c’est sous le patronage de Notre-Dame de Bermont, puis sous celui de la Vierge d’Orléans, enfin de la Vierge de Reims, qu’elle entreprit d’un cœur viril, une si grande œuvre, qu’elle demeura sans peur en face des épées dégainées et sans tache au milieu de la licence des camps, qu’elle délivra sa patrie du suprême péril et rétablit le sort de la France. C’est après en avoir reçu le conseil de ses voix célestes qu’elle ajouta sur son glorieux étendard le nom de Marie à celui de Jésus, vrai Roi de France. Montée sur le bûcher, c’est en murmurant au milieu des flammes, en un cri suprême, les noms de Jésus et de Marie, qu’elle s’envola au ciel. Ayant donc éprouvé le secours évident de la Pucelle d’Orléans, que la France reçoive la faveur de cette seconde patronne céleste : c’est ce que réclament le clergé et le peuple, ce qui fut déjà agréable à notre prédécesseur et qui nous plaît à nous-même. C’est pourquoi, après avoir pris les conseils de nos vénérables Frères les cardinaux de la sainte Église romaine préposés aux Rites, motu proprio, de science certaine et après mûre délibération, dans la plénitude de notre pouvoir apostolique, par la force des présentes et à perpétuité, Nous déclarons et confirmons que la Vierge Marie Mère de Dieu, sous le titre de son Assomption dans le ciel, a été régulièrement choisie comme principale patronne de toute la France auprès de Dieu, avec tous les privilèges et les honneurs que comportent ce noble titre et cette dignité. De plus, écoutant les vœux pressants des évêques, du clergé et des fidèles des diocèses et des missions de la France, Nous déclarons avec la plus grande joie et établissons Pucelle d’Orléans admirée et vénérée spécialement par tous les catholiques de France comme l’héroïne de la patrie, sainte Jeanne d’Arc, vierge, patronne secondaire de la France, choisie par le plein suffrage du peuple, et cela encore d’après notre suprême autorité apostolique, concédant également tous les honneurs et privilèges que comporte selon le droit ce titre de seconde patronne. En conséquence, Nous prions Dieu, auteur de tous les biens, que, par l’intercession de ces deux célestes patronnes, la Mère de Dieu élevée au ciel et sainte Jeanne d’Arc, vierge, ainsi que des autres saints patrons des lieux et titulaires des églises, tant des diocèses que des missions, la France catholique, ses espérances tendues vers la vraie liberté et son antique dignité, soit vraiment la fille première-née de l’Eglise romaine ; qu’elle échauffe, garde, développe par la pensée, l’action, l’amour, ses antiques et glorieuses traditions pour le bien de la religion et de la patrie. Nous concédons ces privilèges, décidant que les présentes lettres soient et demeurent toujours fermes, valides et efficaces, qu’elles obtiennent et gardent leurs effets pleins et entiers, qu’elles soient, maintenant et dans l’avenir, pour toute la nation française le gage le plus large des secours célestes, qu’ainsi il en faut juger définitivement, et que soit tenu pour vain dès maintenant et de nul effet pour l’avenir tout ce qui porterait atteinte à ces décisions, du fait de quelque autorité que ce soit, sciemment ou inconsciemment. Nonobstant toutes choses contraires.

     

    Donné à Rome, près de Saint-Pierre, sous l’anneau du Pêcheur, le 2 du mois de mars de l’année 1922, la première de Notre pontificat. P. cardinal Gasparri, secrétaire d’état. »

     

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    Retour de la procession vers la chapelle de Notre-Dame de Bermont [cliché © H&PB]

     

     A l’issue, la procession des fidèles a rejoint la chapelle pour le salut au Saint-Sacrement.

     

     

     

     

  • Droiteval (88) : succès de la fête de l'Ourche

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    [Vosges Matin]

  • Châtillon-sur-Saône (88) : les Riches Heures de la cité Renaissance

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    [Vosges Matin]

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    Défilé des bénévoles costumés et des troupes de musiciens dans les rues de la petite cité Renaissance [cliché © Jean-François Michel]

  • Raon-L'Etape (88) : lente résurrection de la scierie de la Hallière

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    [L'Echo des Vosges]

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : concert du trio Molto Vivo dimanche 19 août

     

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    Le trio Molto Vivo en concert à Saint-Maur en 2011 [cliché © H&PB]

     

     

    Le trio romarimontain « Molto Vivo » se produira pour la deuxième fois à l’abbaye Saint-Maur dimanche 19 août à 16h00.

     

    L’ensemble musical a été créé en 2009 et se produit régulièrement dans les Vosges et dans toute la Lorraine. La formation est composé de Nelly Matchabeli, violoniste, premier prix du Conservatoire supérieur de Tbilisi (Géorgie), co-soliste à l’opéra de Géorgie et soliste à l’orchestre symphonique de Saint-Dié-des-Vosges ; Natalia Hurava, pianiste, premier prix du Conservatoire de Minsk (Biélorussie) et soliste dans plusieurs formations de musique de chambre ; Pilip Hurau, basson, formé au Conservatoire municipal et régional de musique de Brest (Biélorussie) et au Conservatoire d’Epinal.

     

    Le trio « Molto Vivo » séduira les mélomanes avec un programme sympathique et enlevé proposant des œuvres des XVIIIe, XIXe et XXe siècles avec notamment des œuvres de Bach, Tchaïkovsky, Portnoff, Massenet, Monti, Rodriguez, Joplin…

     

    Libre participation aux frais.

  • La Hutte (88) : entre chapelle-école et arboretum

     

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    Chapelle-école de La Hutte (commune de Hennezel, Vosges)

    [cliché © H&PB]

     

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    [L'Abeille de Neufchâteau]

     

     

  • Bleurville (88) : des images pour petits et grands à l'abbaye Saint-Maur

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    [Vosges Matin]

  • Marey (88) : entre poésie et patrimoine

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    [Vosges Matin]

  • Fête de l'Assomption à Notre-Dame de Bermont

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    Procession de la fête de l'Assomption, 2011 [cliché © H&PB]

     

    Mercredi 15 août 2012
     
    Ermitage Notre-Dame de Bermont (Vosges, commune de Greux, à deux pas de Domremy-la-Pucelle)

    > 11h30 - messe de l’Assomption (célébrée selon le rite extraordinaire de l’Eglise par un prêtre de la Fraternité Saint-Pierre)

    > 13h00 - repas tiré du sac

    > 15h00 - procession en l’honneur de Notre-Dame de l’Assomption, Patronne principale de la France,
    suivi du Salut au Saint-Sacrement

  • L'Echo des 3 Provinces d'août-septembre 2012 est paru

    lorraine,champagne ardenne,franche-comté,vosges,haute marne,haute saone,écho des 3 provincesLe magazine du Pays des Trois Provinces (Lorraine,Franche-Comté et Champagne-Ardenne) d'août-septembre poursuit son petit bonhomme de chemin en élargissant mois après mois sa zone de diffusion : avec ce numéro d'été, ce sont les habitants du secteur de Combeaufontaine, en Haute-Saône, qui reçoivent pour la première fois ce mensuel.

    L'Echo des 3 Provinces se veut avant tout le porte-parole des habitants de ces confins des trois régions historiques, de la Vôge lorraine au Bassigny champenois en passant par la Vôge saônoise.

    Beaucoup d'informations et d'anecdotes historiques dans ce 159ème numéro : le journal de Pierre Légaré de Bourbonne-les-Bains (19ème siècle), les carnets de Melle Marchal de Lamarche (début 20ème siècle), la rubrique culinaire, un dossier sur les frères Renard, pionniers de l'aérostation issus d'une famille de fondeurs de cloches du Bassigny, visite de Cendrecourt (70), les visites de l'été de l'ADP3P, Vitrey-sur-Mance (70), le musée de Jonvelle témoin des activités fromagères du nord de la Haute-Saône, verre et verriers à l'honneur au musée de Hennezel-Clairey (88), Châtillon-sur-Saône entre Moyen-Âge et Renaissance, les animations estivales au Pays des Trois Provinces...

     

    ‡ L'Echo des 3 Provinces, n° 159, août-septembre 2012. Abonnement annuel possible en s'adressant à : L'Echo des 3 Provinces, 1 rue du Poirier-Martin, 88320 LAMARCHE.

  • Grandir au Moyen-Âge : l'enfance de Jeanne d'Arc

    vosges,domremy,jeanne d'arc,enfance,jeunesse,moyen ageLe Centre d'interprétation Visages de jehanne et la Maison natale de Jeanne d'Arc à Domremy-la-Pucelle (Vosges) présente jusqu'au 31 décembre 2012, à l'occasion des 600 ans de Jeanne, une exposition sur le thème "Grandir au Moyen-Âge" autour de l'enfance de Jeanne d'Arc au XVe siècle.

    Grâce aux témoignages des procès, l'enfance de Jeanne d'Arc compte parmi les mieux connues et documentées de son époque, mais les sources n'en renseignent que certains aspects : sa famille, son milieu, sa vie religieuse. Pour en approcher au mieux le quotidien, sa vie matérielle, ses jeux, ses travaux, son éducation, l'exposition s'appuie sur le dynamisme de l'histoire de l'enfance, renouvelée par l'apport de l'iconographie et de l'archéologie.

    Le catalogue de l'exposition propose une plongée dans l'univers de l'enfance au Moyen-Âge : elle permet de mieux comprendre et appréhender la vie de Jeanne à Domremy. Trois contributions de spécialistes universitaires font le point des connaissances sur l'histoire de l'enfance et sur la jeunesse de Jeanne d'Arc au sein de sa famille et dans le contexte de la Lorraine médiévale.

     

    ‡ Grandir au Moyen-Âge. L'enfance de Jeanne d'Arc, collectif, Conseil général des Vosges, 2012, 143 p., ill., cartes (18 €).

  • Ermitage de Bermont - 8 et 9 septembre : 6ème Journées d'amitiés théobaldiennes

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    Statue de Saint-Thiébaut, Notre-Dame de Bermont (Vosges).

     

    L'ermitage Notre-Dame de Bermont (Vosges, commune de Greux) accueille les 8 et 9 septembre 2012 les VIe Journées d'amitiés théobaldiennes (dédiées à saint Thiébaut) selon le programme suivant :

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    ‡ Plus d'info's et contact : http://www.nd-bermont.fr

  • Senones (88) : traditionnelle relève de la garde du prince de Salm

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    [L'Echo des Vosges]

  • Bleurville : hommage grégorien à Jehanne d'Arc à l'abbaye Saint-Maur

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    [Vosges Matin]

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    Le trio grégorien franc-comtois à l'abbaye de Bleurville [cliché © H&PB]

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    Lors du concert en l'abbatiale Saint-Maur [cliché © H&PB]

  • L'église Saint-Pierre de Remiremont (88)

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    [Vosges Matin]

  • Châtillon-sur-Saône (88) : un couple messin ressuscite le village Renaissance

    Sauvé in extremis de la convoitise d’antiquaires peu scrupuleux, Châtillon-sur-Saône retrouve sa superbe. Trente ans de dévouement d’un couple d’enseignants messins ont sauvé ce fleuron de la Saône lorraine.

     

    lorraine,vosges,chatillon sur saone,saone lorraine,jean françois michel,renaissanceÀ l’écart des voies de communication, entre Monthureux-sur-Saône et Bains-les-Bains, Châtillon est un havre de paix. Si la commune ne compte plus que 160 habitants, elle en abritait un millier avant la guerre de Trente Ans. Outre l’entreprise Sammode spécialisée, depuis sa création en 1927, dans l’éclairage technique et architecturale, la prospérité de Châtillon repose désormais sur la valorisation de son patrimoine. Le village constitue, avec Marville en Meuse, le second ensemble architectural Renaissance de cette qualité rapporté à une commune de cette taille (ce qui excepte, bien sûr Bar-le-Duc).

     

    Mais le bel ensemble du XVIe siècle a subi les outrages du temps. Lorsqu’à la fin des années 80, Jean-François Michel s’installe au chevet des vénérables demeures, il va tout bonnement les sauver de la ruine. Mobilisant les bonnes volontés, il crée l’association Saône-Lorraine pour en faire le levier administratif et financier du vaste chantier de restauration qui s’ouvre alors. Les premiers succès ne tardent pas. Le concours de la Drac facilite le classement ou l’inscription à l’inventaire des Monuments historiques de sept bâtiments, dont la maison du Gouverneur (1520), l’ancien hôpital, l’hôtel de Ligneville. L’initiative marque enfin l’arrêt des pillages et du vandalisme.

     

    L’acquisition en 1985 de l’ancien grenier à sel sert de siège à l’association, mais aussi de salon de thé et de salle d’expo. À quelques pas, l’émouvante maison du berger accolée à la maison du cordonnier héberge un écomusée restituant les vieux métiers et l’intérieur des habitats d’autrefois. À l’arrière du bâtiment, dont la terrasse offre un superbe panorama à 180°, Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des Monuments historiques, a autorisé la réalisation d’un escalier de bois en colimaçon. Sur la grosse tour du XIVe siècle, ultime vestige des seize tours qui jalonnaient la fortification, flotte le drapeau de la Lorraine. « Pas question d’abandonner le territoire aux Bourguignons ou aux Franc-Comtois ! », s’amuse Jean-François Michel.

     

    La restitution de ces lieux à l’identique de ce qu’ils furent à leur origine impose de gros investissements et de lourds travaux. Rétive au départ, la population s’est peu à peu habituée à ce remue-ménage. « C’est vrai qu’au début les choses n’allaient pas de soi », confesse le Messin. « Une partie de la population n’était guère convaincue. Surtout les anciens. Mais aujourd’hui, les jeunes comprennent que la survie de la commune en dépend ». Même les réticences à l’égard des nouveaux venus sont tombées. « La présence de plus en plus importante de Hollandais qui rachètent et restaurent les maisons constitue une vraie chance », salue l’historien. Même si ceux-là n’y séjournent qu’à la belle saison, abandonnant la belle endormie au long hiver vosgien.

     

    [Le Républicain Lorrain]