[L'Abeille de Neufchâteau]
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Circourt-sur-Mouzon (88) : église restaurée avec le soutien de la Fondation du Patrimoine
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Un trésor est caché
Ce livre unique en son genre exprime le credo d'un chrétien qui se dit "de base". Préfacé par le père Guy Gilbert, il pose des questions "de bon sens" qui ne peuvent manquer d'interpeller tout croyant d'aujourd'hui qui s'interroge sur sa foi.
Ce texte n'est pas celui d'un érudit ou d'un théologien. Son langage est familier et accessible. Sa force est dans l'enthousiasme. Cela fait du bien car on en a besoin ! L'incomparable patrimoine chrétien est ici évoqué avec une telle simplicité qu'on se demande comment on peut rester indifférent devant tant de beauté.
Ce patrimoine fabuleux n'a-t-il pas été affadi par une approche trop cérébrale de la foi ? Qu'avons-nous fait de l'intelligence du coeur ? Alors l'Evangile répond, et de quelle manière incomparable, à nos éternelles interrogations existentielles sur la mort, la souffrance, l'amour la joie, la vie, l'avenir... Pourquoi l'homme moderne continue-t-il à repousser ce qu'il a à portée de la main ?
Un trésor est caché est plus qu'un témoignage de foi. C'est un appel à l'intelligence et au bon sens que nous lance un "chrétien de base", un homme qui a vécu une vie bien remplie et qui partage aujourd'hui avec nous le fruit de son expérience spirituelle. Une vie alimentée par la prière, les sacrements, la méditation de l'Ecriture et la lecture des textes des saints et des mystiques. Il témoigne par cet ouvrage de sa fidélité à l'Eglise catholique, apostolique et romaine, dont il propose une vision bien éloignée des clichés habituels colportés par les médias ignorants.
[disponible sur le site des éditions de l'Œuvre : www.oeuvre-editions.fr]
‡ Un trésor est caché. Credo d'un catholique de base, Jacques Hootelé, L'Œuvre éditions, préface du père Guy Gilbert, 2013, 228 p. (23 €).
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"Jésus-Christ", par le R.P. Berthe
Depuis la publication du livre d'Ernest Renan en 1863 sur Jésus, qui a créé un scandale car il remettait en cause la véracité de beaucoup de récits de l'Evangile sans contester son existence, de nombreux auteurs et chercheurs se sont penchés sur ce personnage en soutenant différentes thèses. Dans son récent livre Jésus, l'historien Jean-Christian Petitfils a fait le point sur le Jésus historique en intégrant le dernier état des découvertes, notamment archéologiques.
Le présent ouvrage a un tout autre but. Il ne fait aucune exégèse de la véracité des Evangiles. Le Révérend Père Berthe expose en revanche, dans une langue vivante et très imagée, les différents épisodes de la vie du Christ, ce qui en fait une biographie fascinante et, bien que publiée en 1922, elle conserve toute sa fraîcheur et son actualité pour notre monde d'aujourd'hui. On découvre ainsi certains détails de la vie de Jésus, même si on en connaît quelques bribes à la lecture des Evangiles.
Voilà pourquoi ce livre, publié il y a presque un siècle, tiré à près d'un million d'exemplaires et qui a rencontré à l'époque un immense succès, est un complément indispensable pour les croyants - mais également pour les agnostiques ou les hommes en recherche de Dieu - de la connaissance souvent parcellaire qu'ils ont de cette personnalité hors du commun et qui est le fondateur, il y a 2000 ans, de la religion la plus importante de l'histoire de l'humanité.
Et comme l'a encore écrit récemment Sa Sainteté le pape Benoît XVI : "c'est la vie du Christ qui nous interpelle". Alors, n'hésitons pas à redécouvrir - ou à découvrir ! - cette vie étonnant à plus d'un titre en cette Année de la Foi voulue par notre pape Benoît XVI, désormais émérite.
‡ Jésus-Christ, R.P. Berthe, éditions France-Empire, 2013, 491 p. (22 €).
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Malzéville (54) : concert Renaissance le 24 mars à l'église Saint-Martin
L'Association pour la Sauvegarde de l'église Saint-Martin de Malzéville organise un concert "Renaissance" :
dimanche 24 mars 2013 à 16h00 en l'église Saint-Martin de Malzéville.
L'Ensemble Vocal de Salm, qui comme le nom l'indique est issu géographiquement des communes vosgiennes qui formaient jadis la Principauté de Salm autour de Senones, a une longue expérience du chant choral notamment grâce à son chef de choeur Mme Dominique Eumont, diplômé du conservatoire.
Le répertoire est très large. Il englobe le chant sacré baroque et il fait honneur à la chanson française adaptée à un ensemble choral. Dans le cadre de l'année Renaissance Nancy 2013, l'EVS a travaillé plus spécialement des chants du XVIe siècle. Le programme du 24 mars intitulé "Au fil de l'eau" est un clin d'oeil à la Meurthe qui traverse l'agglomération nancéienne et qui est témoin des 500 années écoulées depuis le Siècle d'or de la Lorraine.Concert gratuit avec libre participation aux frais.
[cliché : Saint Martin, église de Malzéville, © H&PB]
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Monthureux-sur-Saône (88) : conférence du père Guy Gilbert
Rencontre du père Guy Gilbert avec le pape Benoît XVI.
Le père Guy Gilbert, prêtre éducateur, donnera une conférence
sur le thème "Réussis ta vie !"
le vendredi 15 mars à 20h30
et le samedi 16 mars à 15h30
à la Maison pour Tous de Monthureux-sur-Saône
Entrée libre.
L'abbé Guy Gilbert célébrera la messe dominicale
dimanche 17 mars à 10h30
en l'église Saint-Michel de Monthureux-sur-Saône
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5 à 10 % des églises pourraient être vendues, détruites ou abandonnées d’ici à 2030
Faute d’argent et de fidèles, les diocèses et collectivités locales n’hésitent plus à vendre leur patrimoine religieux. 5 à 10 % des édifices pourraient être vendus, détruits ou abandonnés d’ici à 2030. Selon l’Observatoire du patrimoine religieux (OPR), la France compte près de 100 000 monuments (en moyenne 2,5 par commune), à 95 % catholiques et dont environ 45 000 sont des églises paroissiales. 5 à 10 000 édifices sont menacés dans les 15 prochaines années. Après 6 mois sans utilisation pour le culte une église peut perdre son affectation. Or, les curés de campagne, en charge de dizaines d’églises ne pourront bientôt plus courir de l’une à l’autre.
Les collectivités territoriales - propriétaires d’environ 40 000 églises - sont en crise. Quant à l’Église (qui possède les 5000 restantes), elle connaît une situation financière délicate : moins de fidèles, c’est moins de finances. Or, la maçonnerie, la toiture, l’électricité et le chauffage, sont à rénover régulièrement. Sans parler de la restauration des œuvres.
Benoît de Sagazan, fondateur d’un site spécialisé sur le patrimoine religieux, recensait fin 2012 14 églises et 20 chapelles à vendre en France. Patrice Besse, gérant d’une agence immobilière dédiée aux demeures de caractère, anticipe un essor des ventes d’édifices religieux. Selon lui, « les diocèses céderont un quart à la moitié de leurs églises d’ici à 20 ans ». Quant aux mairies, elles devraient vendre 5 % de leurs biens, soit plus de 2000 monuments, en seulement cinq ans.
Une seule solution pour éviter cette perspective funeste : venir prier dans les églises et y célébrer le plus souvent la Sainte Messe !
[source : Riposte catholique]
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Aux âmes Citoyens !
‡ Plus d'info' sur www.tousenpriere.com
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Haucourt-Moulaine (54) : pas de miracle pour l’église Saint-Charles
Construite en 1965 dans l’euphorie du Concile de Vatican II, l’église Saint-Charles disparaît 47 ans plus tard. Au grand désespoir des – trop rares – fidèles.
« C’est malheureux d’en arriver là. Ce sont des milliers de souvenirs heureux et tristes qui sont en train de s’évanouir. » Comme Serge Manzoni, les passants étaient nombreux à se déplacer rue de la Loire à Haucourt-Moulaine pour constater les dégâts. L’église Saint-Charles, menacée de démolition a été attaquée par les pelleteuses…
Une fréquentation en baisse ainsi que de récents vols et dégradations ont orienté le choix définitif du diocèse de Nancy et de Toul. « Le montant des travaux était estimé à 200 000 € , indique l’abbé Jean-Marie Amiot. Une somme que l’on ne peut pas supporter. »
Mais, attachés à cet édifice religieux construit des mains de leurs ancêtres, les paroissiens ont tout fait pour mettre à mal cette destruction. Bénévoles et fidèles se sont relayés, pétitions et stylos en main, et ont sonné à toutes les portes. « On a envoyé plusieurs pages émargées par les habitants du quartier au diocèse », précise Jacques Marteau, maire d’Haucourt-Moulaine. Un sauvetage aurait permis de créer une annexe de la mairie et d’y intégrer la Poste et le centre communal d’action sociale. Un projet aujourd’hui réduit en poussière. Comme l’église Saint-Charles…
[Le Républicain Lorrain]
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Frain (88) : pour la restauration de la toiture de l'église
La commune de Frain, dans le canton de Lamarche, souhaite engager des travaux sur la toiture de l'église paroissiale Saint-Martin.
Implantée au centre du village, à mi-côte du plateau de la ligne de partage des eaux entre Mer du Nord et Méditerranée, l’église rassemble encore aujourd’hui la communauté chrétienne du village et des villages voisins. Un prêtre réside toujours au village.
L’église Saint-Martin est de style gothique. Elle a été construite en 1865 avec la reprise des éléments de l’ancienne édifice qui était commun pour Frain et Serocourt (Frain était annexe de Serocourt). Son intérieur abrite un bel autel en bois sculpté et deux petites chapelles latérales dédiées à la Vierge Marie et à saint Joseph. Des vitraux sont disposés le long des deux petites allées, certains de ceux-ci ayant été offerts par des familles du village. Un vitrail remarquable est en place sur le coté de l’autel dédié à Saint-Joseph : il est composé de 11 médaillons des soldats morts durant la guerre 1914-1918 et a été réalisé à l’initiative de l’abbé Chardin, lui-même combattant et blessé de guerre. Une rosace à mi-hauteur du clocher, sur la partie ouest de l’église, complète l’ensemble.
Les habitants de la commune veulent manifester leur soutien pour la sauvegarde de ce patrimoine religieux, par respect pour ceux qui l’ont édifié, aménagé, entretenu et qui témoigne de la vie spirituelle de la communauté villageoise.La commune souhaite reprendre presque totalement la couverture de cet édifice et changer en grande partie la zinguerie. Elle sollicite l'appui de la Fondation du Patrimoine Lorraine.‡ On peut faire un don défiscalisé (chèque à l'ordre de "Fondation du Patrimoine" en précisant "Eglise de Frain") à : Fondation du Patrimoine, 62 rue de Metz, 54000 NANCY. -
Images de la Nativité en Lorraine
Nous vous proposons quelques clichés de crèches de nos églises lorraines. Bleurville pour commencer, puis d'autres viendront s'ajouter jusqu'à l'arrivée des Rois mages...
Crèche de l'église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville (88).
Crèche de la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy.
Crèche de la basilique Saint-Epvre de Nancy.
Crèche de l'église Saint-Pierre de Nancy.
Un grand bravo à tous les bénévoles qui, Noël après Noël, font oeuvre de créativité... pour la plus grande gloire de Dieu !
[clichés ©H&PB]
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La fête de Noël à Nancy
Messe de Minuit 2011 en l'église Saint-Pierre de Nancy (cliché ©H&PB]
‡ A l'église Saint-Pierre de Nancy, avenue de Strasbourg (proche de l'Hôpital central) :
- 24 décembre : messe de Minuit traditionnelle à... minuit, célébrée selon le missel de 1962 (rite latin)
- 25 décembre : messe du jour de Noël à 9h25 (selon le missel de 1962)
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In memoriam abbé René Baderot (1922-2012), ancien curé de Bleurville
Messe de Saint-Grégoire.
Nous venons d'apprendre - avec beaucoup de retard - le décès de Monsieur l'abbé René Baderot à l'âge de 90 ans. Il a rejoint la Maison du Père le 2 octobre 2012 à Saint-Dié-des-Vosges. Quasiment aveugle, il était pensionnaire de la maison de retraite des prêtres du diocèse depuis plusieurs années.
L'abbé Baderot fut curé de Bleurville de 1951 à 1966. Il desservit également la paroisse de Claudon. Après avoir quitté Bleurville, il exerça son ministère à Plainfaing puis à Champ-le-Duc.
L'abbé René Baderot a laissé d'excellents souvenirs lors de son passage à la cure de Bleurville (où il vivait avec sa maman, d'heureuse mémoire) : il organisait notamment des séances de cinéma à la salle des fêtes et mit sur pied une troupe scoute qui occupait le "commando", bâtisse aujourd'hui disparue, jouxtant le presbytère.
De façon plus personnelle, nous conservons l'agréable souvenir de l'abbé Baderot, portant alors la soutane, participant à nos repas de famille...
† RIP.
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Vandoeuvre-lès-Nancy (54) : l'église Saint-François d'Assise classée Monument historique
[Est Républicain]
Eglise Saint-François d'Assise, Vandoeuvre-lès-Nancy [clichés ©H&PB]
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L’église Saint-Martin de Malzéville
Les peintures murales du XVe siècle de l'église Saint-Martin ont été intégralement restaurées pendant l'année 2012.
A l'occasion de leur inauguration, une monographie édité dans la collection « Itinéraire du patrimoine » retraçant l’histoire de l’église Saint-Martin et décrivant le patrimoine mobilier de l’édifice sera mise en vente le 10 novembre prochain.
La brochure s'organise en trois chapitres abordant l'histoire et l'architecture du bâtiment, les peintures murales (cycle de la Passion, tableaux représentant des saints) et leur toute récente restauration, et, enfin, le patrimoine mobilier de l'église et les éléments remarquables (ornements liturgiques, linges, etc.) conservés à la sacristie.
Un plan métré, spécialement réalisé pour cette édition, figure aussi dans l'ouvrage.
La publication est réalisée par Ilona Hans-Collas, docteur en histoire de l'art spécialiste des peintures murales, Laurence Blondaux, conservatrice-restauratrice du chantier, et Etienne Martin docteur en géographie historique.
Le document de 40 pages est imprimé entièrement en couleurs avec plus d’une cinquantaine d’illustrations. Il est vendu au prix de 4,50 € (+ 2 € de frais d'envoi).
‡ Commande à adresser à : Association pour la Sauvegarde du Patrimoine de l'église Saint-Martin, 2 rue du Lion d’Or, 54220 MALZÉVILLE
‡ Tél. : 03 83 29 92 30 / Courriel : aspe@gmail.com
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"Le passé présent" : enquête sur les rites de la messe au XVIIIe siècle
A la fin de l'Ancien Régime, l'explication des cérémonies de la messe relève d'un genre littéraire connu depuis le haut Moyen Âge, en même temps qu'innovant. En effet, portés par l'élan pastoral post-tridentin, de nombreux auteurs s'y adonnent, tout en développant une critique parfois virulente des modèles hérités des "siècles obscurs" et, par voie de conséquence, en élaborant de nouvelles méthodes de description et d'exégèse des rites.
Le projet de l'oratorien Pierre Lebrun (1661-1729) s'inscrit dans ce contexte, bien qu'il se distingue par son ampleur et son organisation. Le savant liturgiste orchestre une enquête sur la messe, combinant questionnaires adressés à un grand nombre de chapitres séculiers et d'ordres monastiques, copies de manuscrits anciens et collecte du maximum de sources susceptibles d'éclairer l'unité fondamentale du sacrement eucharistique derrière la diversité des rites locaux.
Cet étude propose "une enquête sur l'enquête" en mettant au jour la contribution du Père Lebrun à l'instauration, dans la culture chrétienne, d'un questionnement fondamental toujours d'actualité : celui des modalités d'articulation du mystère de la messe et de ses formes pratiques au cours de l'histoire.
‡ Le passé présent. Une enquête liturgique dans la France du début du XVIIIe siècle, Xavier Bisaro, éditions du Cerf, 2012, 192 p. (34 €).
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Bleurville (88) : travaux de rénovation à l'église paroissiale
[l'Abeille de Neufchâteau]
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Pont-à-Mousson - Nancy : "Aux sources de l'Université en Lorraine"
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Gugney-aux-Aulx (88) : restauration du retable de l'église Saint-Barthélemy
[Vosges Matin]
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Bleurville (88) : rénovation des huisseries de l'église paroissiale
La municipalité de Bleurville vient de faire rénover les huisseries de l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens. Pour garantir la pérénnité de ce lieu de culte transmis par nos ancêtres.
Le grand portail de la tour-porche ainsi que la petite porte latérale sud de l'église viennent de faire l'objet d'une réhabilitation. Elles en avaient bien besoin : la peinture était devenue plutôt terne et certaines parties étaient fortement abîmées par les intempéries et l'action du temps.
Par ailleurs, les abat-son du côté sud de la tour du clocher ont également été remplacés.
Ces rénovations sont à mettre au crédit de la municipalité qui a à coeur de protéger et d'entretenir le patrimoine bâti de la commune.
Il y a cinquante ans, en 1962, l'intérieur de l'église Saint-Pierre bénéficiait d'une restauration complète initiée par le curé de la paroisse de l'époque, l'abbé René Baderot, et le maire Henri Bellot, et réalisée par l'artisan peintre local André Lebrun.
Depuis, l'intérieur de l'édifice s'est dégradé : les voûtes ont été noircies par le chauffage au gaz et les peintures des bas-côtés s'écaillent sous l'effet de l'humidité... Notre vénérable église paroissiale mériterait bien un nouveau coup de pinceau de rafraîchissement... La suggestion est lancée à nos élus !
Petite porte latérale sud.
Grand portail de la tour-porche.
[clichés H&PB]
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Il était une fois les chanoinesses d'Epinal
L'histoire des chanoinesses d'Epinal a déjà fait l'objet de plusieurs ouvrages d'érudits ou d'historiens. On croyait tout savoir - ou presque - sur ces dames nobles qui hantèrent durant des siècles rues et ruelles autour de la basilique Saint-Maurice... Or, dans cet ouvrage, Marie-France Grandclaudon n'a pas fait oeuvre d'historienne, au sens universitaire du terme. Parce qu'elle n'est pas historienne de formation tout simplement. Sa rencontre avec les chanoinesses d'Epinal serait plutôt le fruit du hasard. Celui d'un contract quasi charnel. En effet, durant sa vie professionnelle, elle occupa un local commercial qui fut le dernier hôtel abbatial du chapitre spinalien au XVIIIe siècle...
Il n'en fallait pas plus pour que notre amoureuse de ces dames nobles parte sur les routes de France et d'Europe à la recherche des familles qui donnèrent des centaines de chanoinesses à la Cité des Images. Elle se découvre une véritable vocation de chercheuse et de généalogiste, se nourrissant aux meilleures sources, celles des archives départementales de Lorraine mais aussi d'Alsace, de Bourgogne et de Franche-Comté. Marie-France Grandclaudon va rassembler une masse d'informations généalogiques impressionnantes au gré de ses rencontres avec les descendants des nobles dames d'Epinal. Ce sera également une quête de tableaux et de portraits inconnus jusqu'alors qui représentent certaines de ces dames. Le livre en reproduit de nombreux découverts en France mais aussi au Luxembourg, en Allemagne et en Italie.
Elle nous livre en quelque sorte la mémoire familiale du chapitre noble d'Epinal, enrichissant ainsi judicieusement les recherches des historiens sur le sujet. Son ouvrage est aussi un bel outil de travail pour tous ceux qui s'intéressent à l'histoire de ces filles de noble extraction, ouvertes sur le monde mais qui consacrèrent leur vie à la prière, du XIIIe au XVIIIe siècle. A l'image de celles de Remiremont, Poussay ou Bouxières-aux-Dames.
Loin d'être un conte de fée, l'histoire des chanoinesses est aussi un peu celle d'Epinal.
‡ Il était une fois les chanoinesses d'Epinal, Marie-France Grandclaudon, 2012, 120 p., ill. (18,50 €).
L'ouvrage peut être commandé directement auprès de l'auteur (précisez vos coordonnées postales et joindre votre règlement) : Marie-France Grandclaudon, 8 place de l'église, 88000 CHANTRAINE.
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Communauté latine Saint-Pierre de Nancy : bulletin paroissial d'octobre 2012
La communauté latine de l'église Saint-Pierre de Nancy vous communique son bulletin mensuel.
‡ Consultez le bulletin d'octobre : Bulletin 38 oct. 2012.pdf
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Bleurville (88) : anecdote paroissiale... à propos de la statue de Sainte Thérèse
La statue sulpcienne de sainte Thérèse de Lisieux a été offerte à l'église paroissiale de Bleurville en 1942 par Madame Hélène Recouvreur, née Thouvenot. Les anciens de Bleurville se souviennent qu'elle tenait le bureau de tabac sur la place du village, à côté de l'épicerie Barbou-Lhuillier.
Par ce geste, Madame Recouvreur souhaitait remercier la sainte - pour laquelle elle avait une dévotion spéciale - pour la protection de son fils Paul qui n'avait plus donner de ses nouvelles durant deux années. Il faut dire que depuis 1939 la France se préparait à la guerre avec l'épisode de la "drôle de guerre" puis l'invasion allemande suivie de la débacle en mai-juin 1940.
Le jeune Paul, né en 1921, avait quitté le cercle familial pour partir on ne sait où... C'est en 1942 que ses parents reçurent les premières nouvelles qui leur apprennent que leur fils s'est engagé dans l'armée et a rejoint l'Algérie et les forces françaises libres. A la Libération, il poursuivra sa carrière militaire comme gendarme de l'Air en région parisienne.
La statue de sainte Thérèse de Lisieux fut installée sur un pilier dans la nef de l'église, juste en face de celle de saint Antoine de Padoue ; lors de sa fête annuelle, elle était somptueusement fleurie avec des roses. Elle fut bénite par l'abbé Paul Colin qui quittera la paroisse fin 1944 victime d'un attentat contre sa personne dans son presbytère.
La statue sera déposée à la fin des années 1960 durant le - court mais ravageur - ministère de l'abbé Raymond Demarche et reléguée dans le bas-côté nord, proche des fonts baptismaux. La donatrice en fut d'ailleurs très peinée...
[information recueillie auprès de Mme Nelly Recouvreur, belle-soeur de Paul Recouvreur]
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Vandoeuvre-les-Nancy (54) : espoir pour Saint-François d'Assise
[Est Républicain]
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Nouveauté de la rentrée : le bulletin paroissial de la paroisse latine Saint-Pierre de Nancy
A partir de la rentrée 2012, nous vous proposons la possibilité de consulter le bulletin paroissial mensuel édité par la communauté Summorum pontificum Saint-Pierre-des-Latins de Nancy.
L'abbé Husson, nommé à la tête de la communauté par Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul, célèbre la messe selon le missel de 1962 (rite en latin) approuvé par le pape Jean XXIII. Les offices dominicaux et messes quotidiennes sont célébrés à l'église Saint-Pierre, avenue de Strasbourg, à Nancy.
Ce sera notre contribution à la nouvelle évangélisation de la Lorraine en cette année dédiée à la foi par Sa Sainteté Benoît XVI.
‡ Bulletin paroissial de septembre ici : Bulletin 37 201209.pdf
‡ Plus d'info's sur les activités de la paroisse latine : www.eglise-st-pierre-nancy.fr
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L'église Saint-Nicolas de Charmes (88)
[Vosges Matin]
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L'église Saint-Pierre de Remiremont (88)
[Vosges Matin]
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L'église Saint-Nicolas de Neufchâteau (88)
[Vosges Matin]
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"Le bon vin réjouit le cœur de l’homme"
Bonum vinum laetificat cor hominis !
« Le bon vin réjouit le cœur de l’homme », est-il dit dans l’Evangile. Notre religion catholique est, en effet, celle du partage du pain et du vin.
L’étude des textes nous montre que le vin n’est pas d’un usage courant dans l’Ancien Testament… Bien sûr, on voit qu’après le déluge universel, le brave Noé s’est saoulé d’importance. C’est vrai qu’après avoir eu tant d’eau, il a abusé du vin ! Mais, ce n’est pas forcément un exemple pour la jeunesse.
A la différence de saint Jean le Baptiste qui ne buvait que de l’eau, Notre Seigneur Jésus ne s’est pas abstenu de vin. Il connaissait l’acidité du vin trop vert et la bonté du vin vieux. Son premier miracle a été de transformer l’eau en vin. Il a fourni aux noces de Cana un vin meilleur en abondance.
Dans son enseignement, Notre Seigneur se déclare lui-même comme étant la vraie vigne dont les croyants seraient les pampres chargés de donner du fruit. Dans l’Evangile, Jésus compare également Dieu le Père au propriétaire d’un vignoble.
Enfin, Notre-Seigneur a donné son sang et le vin produit de la vigne et du travail des hommes, est devenue une substance sacramentelle !
Nous avons donc de la chance d’être catholiques, car, par exemple, la religion musulmane interdit le vin ! (et dire qu’il y a des imbéciles qui se convertissent à l’Islam !..).
Au beau pays de Lorraine, autrefois pays de la Cervoise, on vénère saint Arnould, patron des brasseurs, né à Lay-Saint-Christophe. Mais l’Eglise tout au long des siècles améliora surtout nos vignobles.Toutes les abbayes possédaient de bons cépages sur les coteaux les mieux orientés. Et c’est chez nous, à Verdun précisément que saint Airy au VIe siècle accompli le miracle du tonneau de vin intarissable, renouvelant le prodige du Christ à Cana (c’est également à Verdun, 14 siècles après que les poilus ont chanté le pinard !).
Donc, pas de réticences, respectons notre sainte religion, restons joyeux et reprenons volontiers le refrain que nous chantons en débouchant nos bouteilles :
« Bénissons à jamais le Seigneur dans ses bienfaits !
Fit-il rien de meilleur que ce petit vin clairet !
Amis, à sa louange chantons un Laudate et qu’il nous garde en santé jusqu’après les vendanges ! »
Chantons la vigne, buvons le vin et restons digne le verre en main !
Bonum vinum laetificat cor hominis !
Jean-Marie Cuny
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"L'Ange de Chazelles", Anne-Marie Célestine Michel, bienfaitrice messine
Née à Metz en 1875, Anne-Marie Célestine Michel va vivre une période mouvementée de l'histoire de la Lorraine : l'Annexion, la Grande Guerre puis la Seconde Guerre mondiale. Seule héritière d'une famille aisée de minotiers, elle bénéficie d'une éducation scolaire et religieuse poussée. Après avoir envisagé d'entrer de prendre le voile, elle décide en 1916 de fonder à Chazelles un orphelinat, Le Manoir de Bethléem, qui aura pour objectif de former des institutrices laïques, religieuses et missionnaires. Elle confiera la présidence de l'oeuvre à Mgr Pelt, figure du catholicisme messin, et le parrainage d'un ami, Robert Schuman.
Issus des archives privées familiales de la famille Kester, ses journaux de petite fille, de jeune fille et le livre de bord du Manoir racontent soixante ans de quotidien, de chagrins, de joies, d'angoisses et de confiance en Dieu.
Anne-Marie Célestine Michel sera une mère, une grand-mère ou une tante d'une quarantaine de fillettes des environs de Metz, auxquelles elle confiera ses soins exigeants. Elle s'éteindra en 1957 après une vie de dévouement à l'Eglise catholique et à ses "enfants".
La présentation de l'ouvrage alterne des écrits de Melle Michel et des commentaires des auteurs. Elle en fait une oeuvre originale qui plonge le lecteur dans une époque où sentiment religieux et vie quotidienne étaient indissociables.
Les auteurs, Claudine Kester-Elghozi et Gérard Kester, tenaient à rendre hommage à Melle Michel, leur parente, bienfaitrice messine, exemple d'humanité et de générosité, guidée par des valeurs chrétiennes. Un exemple pour notre société actuelle qui a, trop souvent, tendance à oublier les vraies valeurs, celles qui transcendent les siècles.
‡ L'Ange de Chazelles. Anne-Marie Célestine Michel, bienfaitrice messine, Claudine Kester-Elghozi et Gérard Kester, éditions des Paraiges, 2012, 146 p., ill. (29 €).
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Fête des saints Pierre et Paul
Saint Pierre, XVIe s., église de Bleurville (© H&PB)
Deus, qui hodiérnam diem Apostolórum tuórum Petri et Pauli martýrio consecrásti : da Ecclésiæ tuæ, eórum in ómnibus sequi præcéptum ; per quos religiónis sumpsit exórdium. Per Dóminum nostrum.
[Collecte de la messe des SS. Pierre & Paul]
Dieu, vous avez consacré ce jour par le martyre de vos Apôtres saint Pierre et saint Paul : faites la grâce à votre Église de suivre en tout le précepte de ceux par qui la religion a commencé.
Saint Paul, XVIe s., église de Bleurville (© H&PB)