[Vosges Matin]
La vie en Saône Lorraine - Page 28
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Châtillon-sur-Saône : le musée au coeur de la Cité Renaissance
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Bleurville : de nouveaux sentiers de randonnée avec le Club vosgien
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Bleurville : l'imagerie populaire s'exposera à l'abbaye Saint-Maur en 2012
[L'Abeille | 04.11.2011]
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Châtillon-sur-Saône (Vosges) : la Fondation du Patrimoine s'associe à la restauration de la "Maison de Marie"
Ferme lorraine, XVIe-XVIIe siècles, Châtillon-sur-Saône (Vosges)
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Bleurville : "marché bio" samedi 5 novembre
Les artisans et producteurs de l'association du Marché bio de bleurville déploieront leurs étals samedi 5 novembre de 14 h à 18 h, place du Prince à Bleurville.
Les habitués pourront faire connaissance avec un nouvel exposant : un boulanger qui présentera ses différents pains bio, à l'enseigne Aux pains des saisons, installé à Uxegney.
Par ailleurs, Véronique Muller, de Couleurs écolo de Neufchâteau, proposera un atelier de fabrication maison de produits d'entretien écologiques à base d'ingredients naturels.
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Darney : autour de la libération de la ville
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Paroisse N.-D. de la Saône : nouvelle responsable au Secours catholique
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Dombrot-le-Sec (Vosges) : une restauration primée par Vieilles Maisons Françaises
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Vallée de l'Ourche : tables ouvertes sur l'histoire et le patrimoine
L'Association Droiteval-Ourche-Patrimoine (DOP), présidée par Jean-Pierre Huguet, a inauguré dernièrement un parcours historique dans la vallée de l'Ourche, dans le sud-ouest vosgien.
Grâce au partenariat qui a fédéré des associations patrimoniales et des collectivités locales, DOP a mis en place des tables de lecture permettant de découvrir le patrimoine et l'histoire de cette étonnante vallée du sud-ouest vosgien, prolongement de la magnifique forêt de Darney.
Loin d'être un désert vert, l'histoire y a laissé une empreinte forte avec une présence religieuse et des activités humaines et industrielles liées aux forges, taillanderies et verreries. Il en subsiste de beaux restes monumentaux et architecturaux, ainsi qu'un riche patrimoine forestier et naturel.
A découvrir au fil des tables de lecture.
Table de lecture devant le musée d'Hennezel-Clairey
[clichés : © DOP]
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Bains-les-Bains : un nouveau vitrail pour la chapelle de la Manufacture
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Contrexéville : l'héritière du tsar de Russie dans les pas de ses ancêtres
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"Sous les ailes du temps", nouveau livre animalier de Fabrice Cahez
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Foire au boudin de Monthureux : toujours le succès populaire
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Musée de Hennezel (Vosges) : un documentaire sur les verriers en préparation
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Bilan estival satisfaisant pour Saône Lorraine
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Châtillon-sur-Saône : la cité Renaissance prend ses quartiers d'hiver
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Traditions : foire au boudin de Monthureux-sur-Saône dimanche 9 octobre
>> Plus d'info's sur www.monthureux.fr
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Voyage patrimonial en Saône Lorraine
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Bleurville : une aubade pour recruter à la fanfare cantonale
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Les Journées du Patrimoine dans l'Ouest vosgien
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Darney : le domaine de "Guillevic" vingt ans après
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Abbaye de Bleurville : concert de l'Echo de la Forêt le 11 septembre
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Journées du Patrimoine 2011 en Saône Lorraine
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A la découverte de la fonderie de cloches de Robécourt (Vosges)
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Au Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône : la peinture comme thérapie
Christine Janvre expose ses aquarelles au Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône jusqu’au 18 septembre. De l’art pour guérir avant tout. Et pour le plaisir de ses admirateurs aussi.
Sans détour, Christine Janvre annonce la couleur : la peinture l’aide surtout à surmonter la maladie de Parkinson qui l’a touchée depuis bientôt cinq ans. Jean-François Michel, le président de Saône Lorraine qui accueillait le public pour le vernissage des œuvres de Christine, s’est dit ému d’offrir pour la première fois les cimaises du Grenier à sel aux aquarelles de cette artiste locale. Christine est en effet originaire de Tignécourt, et l’on sait les liens étroits qui unissent Saône Lorraine à Flabémont, le hameau de Tignécourt, siège d’une prestigieuse abbaye prémontrée aujourd’hui disparue. Les liens, ce sont aussi ces liens d’amitié et d’estime qui relient le président Michel au mari de Christine, Gilbert Janvre.
Christine Janvre a commencé à peindre tardivement : l’envie était là, le talent aussi. Il a fallu la maladie pour que Christine ose se lancer dans cette sympathique aventure artistique. L’huile tout d’abord, puis très vite l’acrylique et depuis fin 2009 l’aquarelle ont ponctué le cursus de notre artiste, aujourd’hui installée à Martigny-les-Bains.
Avant le succès des expositions, Christine a bénéficié des conseils techniques de Gisèle Seyller, aquarelliste de Damblain. Et puis ce fut la première exposition au Pavillon des Sources de Contrexéville.
Aujourd’hui, Christine Janvre excelle dans l’aquarelle. Les murs du Grenier à sel en témoignent : bouquets de fleurs, marines, paysages, architectures, œuvres non figuratives mêlent leurs couleurs pastel pour le plus grand plaisir des yeux. Rien ne transparaît de sa maladie dans ses tableaux pleins de gaîté, de fraîcheur et d’éclatantes couleurs car, comme l’exprime l’artiste « mon art évolue avec ma maladie, elle le stimule aussi ». Courrez-vite jusqu’à Châtillon-sur-Saône, vous ne serez pas déçus par les œuvres pleines de poésie de Christine Janvre.
[clichés © H&PB]
§ Exposition Park’Aquarella de Christine Janvre, tous les après-midi jusqu’au 18 septembre au Grenier à Sel de Châtillon-sur-Saône.
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Bleurville : à la table des ducs de Lorraine à l'abbaye Saint-Maur
Pour clore le cycle des conférences à l’abbaye Saint-Maur, Marie-Françoise Michel, historienne et membre de Saône Lorraine, a invité l’assistance à partager les repas des ducs de Lorraine. Bon appétit !
Notre conférencière a dédié sa causerie à Jeanne Labarge, décédée récemment, qui fut très impliquée, avec son mari Jean, dans le sauvetage de l’abbaye de Bleurville. Puis Marie-Françoise Michel a invité le public à s’asseoir autour de la table de banquet des ducs et grands de Lorraine durant le Moyen Âge, la gastronomie du XVIIIe siècle lorrain est déjà bien connue grâce aux études qui se sont penchées sur le règne de Stanislas. C’est surtout grâce à Taillevent et à son ouvrage « Le Viandier » que nous connaissons assez bien comment se nourrissaient nos ducs. « On mange beaucoup à la cour de Lorraine, car manger en grande quantité est le symbole du pouvoir » insiste Marie-Françoise Michel. Si les légumes étaient plutôt réservés au petit peuple, viandes, gibiers et épices étaient très appréciés par la noblesse lorraine.
Les banquets ducaux étaient soumis à un cérémonial particulier : les archives conservent la trace de banquets organisés pour des baptêmes, des mariages ou des funérailles qui pouvaient durer 8 jours avec plusieurs services (ou menus) gargantuesques. « Le premier banquet dont on conserve la description est celui qui se déroula à Gombervaux, en Meuse, en 1367 : il réunit le roi de France Charles V, Robert de Bar et Jean de Lorraine » souligne la conférencière. Ce fut profusion de victuailles : sangliers, poussins, lièvres, oies, paons, cygnes, perdrix, chapons gras bouillis, pâtés de merles, pigeons au sucre, desserts, fromages. Au XIVe siècle, le pâté de truite était fort apprécié des ducs de Bar. Lors des obsèques d’une duchesse au moment du Carême, on prépara un banquet avec 3000 carpes et autant de grenouilles et des quantités de poissons que l’on fit venir des ports français.
Pour l’organisation de tels repas, nos ducs disposaient d’un personnel de bouche pléthorique : le duc René II avait ainsi 150 personnes au service de la cuisine !
« La cuisine des ducs de Lorraine subira les influences à la fois méditerranéennes avec la consommation du pain, du vin et de l’huile, et germaniques avec les viandes et le gibier. L’Eglise unifiera les pratiques alimentaires avec le calendrier liturgique » note Marie-Françoise Michel. C’est aussi à la cour des ducs de Lorraine que l’on fit quelques inventions culinaires : la quiche serait née sous Charles III (on parlait alors de « cogreluche »), les bouchées à la reine seraient dues à la reine Elisabeth Charlotte de Lorraine, épouse de Léopold Ier, et les fameuses madeleines et le baba au rhum sont nés dans les fourneaux de Stanislas !
Bref, une conférence qui a mis l’eau à la bouche des convives en attendant la prochaine animation à l’abbaye de Bleurville avec le concert de la chorale L’Echo de la Forêt dimanche 11 septembre à 15h00.
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Bleurville : à la table des ducs de Lorraine avec Marie-Françoise Michel
On sait peu de choses sur la table ducale avant le XIVe siècle, si ce n’est que mariages, baptêmes et même obsèques sont l’occasion de fastueux banquets, pouvant durer jusqu’à 9 jours d’affilée ! Il faut dire que le style d’alimentation est impérativement calqué sur le statut social : manger bien et beaucoup est un signe extérieur de richesse et de pouvoir.
Que ce soit à Nancy, à Bar-le-Duc, ou ailleurs sur leurs terres, nos ducs et duchesses ont un impressionnant service de bouche : des volailles aux sucreries, il faut pouvoir préparer jusqu’à seize plats divers pour un seul banquet. La table de la cour de Lorraine n’a rien à envier à la table de la cour de France !
Grâce à ses recherches dans les archives et l'accès à des recueils de recettes traditionnelles, Marie-Françoise Michel, historienne et membre de l'association Saône-Lorraine, nous fera partager dimanche 28 août, à l'abbatiale Saint-Maur de Bleurville, les grands moments des banquets ducaux durant les derniers siècles de leur règne.
‡ Abbaye Saint-Maur de Bleurville (Vosges, entre Darney et Monthureux-sur-Saône), dimanche 28 août 2011 à 15h00. Causerie sur « La gastronomie à la cour des ducs de Lorraine aux cours des siècles ». Entrée libre.
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Hennezel-Droiteval : à pied à travers la vallée de l'Ourche
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Abbaye Saint-Maur de Bleurville : "La gastronomie à la Cour de Lorraine"
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Bleurville : les secrets des faïenceries vosgiennes dévoilées
Les amateurs de belles pièces en faïence ont été comblés par la passionnante causerie donnée par Claude Guyot ce dimanche à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville sur les faïenceries vosgiennes.
« François Vautrin, marchand magasinier originaire de Lunéville, obtient la permission en 1759 de Stanislas Leszczinski, duc de Lorraine et de Bar, de créer la manufacture de faïences à Épinal. Ce sera la 19ème manufacture de faïences créée en Lorraine après Waly, Niderviller, Champigneulles, Rambervillers, Badonviller, Saint-Clément, Lunéville et Toul » a précisé Claude Guyot dans son introduction. M. Guyot, collectionneur et historien des faïenceries du Grand Est, vient d’achever une histoire de la faïencerie de Rambervillers et travaille à l’édition de celle de Langres, c’est dire que c’est en spécialiste qu’il a présenté l’histoire et surtout la diversité de la production de la faïencerie d’Epinal.
A sa création en 1759, la manufacture d’Epinal employait 8 ouvriers, puis 25 en 1777 dont 16 manœuvres et 50 ouvriers en 1780, sans compter les enfants qui secondaient ouvriers et peintres en faïence. « Elle était une concurrente de la manufacture royale de Lunéville qui ne comptait que 20 ouvriers en 1778 » précise encore Claude Guyot.
Ses recherches l’ont conduit à fréquenter de nombreux centres d’archives et les musées français mais aussi les antiquaires et les collectionneurs privés afin de reconstituer patiemment les différentes productions spinaliennes. Les différentes pièces présentées lors de la causerie sont comparables par leur forme et par leur décor, le tout étant indissociable, malgré la diversité apparente. « La manufacture d’Epinal a conçu ses pièces comme une mère conçoit ses enfants : les mères habillent leurs enfants comme les peintres habillent leurs pièces en faïence au gré des besoins et des modes du moment » précise avec humour Claude Guyot. Ses travaux ont permis de compléter l’étude de l’historien Jean-Marie Janot publiée en 1955 : Claude Guyot a effectué une étude morphologique et iconographique qui a porté sur plus de 500 pièces examinées sur place et plus de 3000 photos de faïences des manufactures de l’Est. Les pièces fabriquées à Epinal présentent des décors que l’on observe aussi dans les productions des autres faïenceries lorraines : fleurs, coqs, maisons, personnages… et opinions politiques avec les symboles de la Révolution (faisceaux de licteur, arbre de la liberté) ou l’aigle impérial. Il est vrai que jusqu’au milieu du XIXe siècle, ouvriers et peintres changeaient allègrement d’employeurs en se louant au plus offrant et reproduisaient ainsi les décors de l’ancien employeur...
Cependant la manufacture d’Epinal n’a pas encore livré tous ses secrets. « Il reste encore de nombreuses pièces à découvrir et à identifier comme des crachoirs, des fromagers, des lampes de nuit, des bénitiers, des bidets, des pots à pharmacie, des cadrans d’horloge ou… des pots de chambre » souligne Claude Guyot. Bref, encore du travail en perspective pour notre collectionneur passionné. En complément des propos du conférencier, Paulette Noël, antiquaire à Anould, a apporté des précisions sur les pièces remarquables produites par faïenciers et céramistes lorrains aux XIXe-XXe siècles.
‡ Dimanche 28 août à 15h00 à l’abbatiale Saint-Maur de Bleurville, Marie-Françoise Michel, historienne de la Saône Lorraine, prolongera la conférence sur les faïenceries en proposant une causerie qui mettra l’eau à la bouche du public : " La gastronomie à la cour des ducs de Lorraine au cours de siècles ".