[Vosges Matin]
La vie en Saône Lorraine - Page 25
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La borne des Trois Provinces
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Le patrimoine historique au coeur des préoccupations de la Saône Lorraine
Sauver le couvent des Thons
L’association présidée par Jean-François Michel ouvre un second chantier à un jet de pierre de Châtillon.
C’est l’ensemble monastique franciscain le plus intact de Lorraine » assure Jean-François Michel. Mieux, selon l’expert, que celui des Récollets à Metz ou celui des Cordeliers à Nancy. Sauf que le couvent des Thons, près de Châtillon-sur-Saône, est en piteux état. C’est d’ailleurs là qu’est née en 1980 l’association Saône-Lorraine. Laquelle l’acquiert, pour sa partie mise en vente, en 2006.
Elle est ainsi devenue propriétaire de l’église gothique érigée en 1451 et du tiers du monument monastique dont le reste est occupé par une auberge.
Un autre cap devrait être franchi sous peu avec le coup d’envoi des travaux d’une vaste restauration. État et collectivités ont prévu d’injecter 300 000 € dans une première tranche de réfection. Les travaux concerneront prioritairement l’ancien cloître, dont la toiture menace de s’effondrer. Après des années à se battre pour conserver des pans de l’histoire locale, Jean-François Michel croit toujours en ses rêves : « Ici, dans quelques années, pourquoi ne pas envisager la constitution d’un musée d’art sacré ? »
Le chantier d’une vie à Chatillon-sur-Saône
Après avoir fait, il y a six mois, l’acquisition d’un ancien hôtel particulier, Fernand et Franck se retrouvent au pied du mur.
Pour Franck et Fernand, le chantier de rénovation de leur home sweet home ressemble fort à celui d’une vie tout entière. Cette belle demeure Renaissance, aux allures d’hôtel particulier italien – pompeusement dénommé « l’hôtel du faune » -, les deux Nancéiens l’ont acquise il y a six mois et s’y sont installés dans la foulée. « On a toujours aimé les vieilles pierres », confirme le premier. Une condition qui, vu l’ampleur de la tâche, s’avère en effet indispensable. Plus qu’un sérieux lifting, les 477 m² sur deux niveaux de la bâtisse imposent un complet remodelage. En six mois, les deux compagnons ont déjà « dégringolé » une partie de la demeure et s’apprêtent à repaver l’une des deux cours intérieures.
Mais l’avancée du chantier est conditionnée par les agréments de subventionnement des Monuments historiques. Franck et Fernand doivent donc composer avec une administration forcément tatillonne dès lors que la maison fait l’objet d’un classement au titre des Monuments historiques depuis 1985. Pourtant, les précédents occupants ont laissé quelques traces disgracieuses de leur passage : murs intérieurs recouverts de béton, volets roulants métalliques… Autant d’anomalies dont l’élimination freine la réhabilitation.
Au-delà de l’investissement financier, le coût des travaux devrait tripler le montant d’acquisition de la maison, les nouveaux propriétaires admettent qu’un tel enjeu constitue un projet de vie : « C’est un énorme boulot qui modifie profondément les habitudes et pour longtemps », confirme Fernand. Lequel se console grâce à son nouveau cadre de vie, loin du stress urbain. « Et puis, conclut-il, les habitants nous ont accueillis à bras ouverts ».
[textes et clichés : © Le Républicain Lorrain]
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Bleurville (88) : fraîcheur musicale à l'abbaye Saint-Maur avec le trio Molto Vivo
Le trio bélarusse et géorgien « Molto Vivo » était l’invité, pour la deuxième année consécutive, des Amis de Saint-Maur. Des airs venus de froid pour après-midi caniculaire…
Si cette formation musicale est installée à Remiremont, il n’en reste pas moins vrai que leur accent trahis des attaches situées beaucoup plus à l’est de l’Europe : la violoniste Nelly Matchabeli, native de Tbilisi, en Géorgie, co-soliste à l’opéra de Géorgie, est soliste à l’orchestre symphonique de Saint-Dié-des-Vosges. La pianiste Natalia Hurava, originaire de Biélorussie, est soliste dans plusieurs formations de musique de chambre, et Pilip Hurau, au basson, nous vient de Brest, en Biélorussie.
Le sympathique et talentueux trio « Molto Vivo » a encore su séduire les mélomanes qui avaient bravé l’atmosphère caniculaire pour rejoindre la fraîcheur – toute relative – de la nef de l’abbatiale romane. La charmante Natalia Hurava avait concocté un programme enlevé avec des sonorités venues à la fois de Russie mais aussi d’Amérique du Sud, faisant souffler le chaud et le froid pour le plus grand plaisir du public. Mais les grands classiques ne furent pas oubliés : la Cantate de Bach et la Danse hongroise de Brahms ouvrirent avec splendeur les deux parties du concert. Le trio, alternant la composition instrumentale autour du piano, a magnifiquement restitué les œuvres des compositeurs russes tels que Rêverie de Tchaïkovsky ou la Fantasia ou le Concertino en ré mineur de Portnoff ainsi qu’une Chanson lyrique pour basson et piano de Pojlakov.
La seconde partie était dédiée à des compositeurs contemporains apportant fraîcheur et rythme dans la torpeur de cet après-midi d’été. La Cumparsita, air de tango uruguayen-argentin, de Gerardo Matos Rodríguez donna des envies de pas de danse au public. Le programme se déroulait ensuite avec une pièce de comédie musicale de l’américain Jérôme Kern, disciple de George Gershwin, et deux œuvres de ragtime du pianiste afro-américain Scott Joplin ; la musicalité, le talent et son importance dans l’histoire du ragtime et de la musique américaine font que Scott Joplin demeure le plus connu des compositeurs de ragtime.
Le concert s’est achevé sous un tonnerre d’applaudissement. Après le rappel de la salle, notre trio interpréta un extrait de l’Heure exquise de l’opérette la Veuve joyeuse de Franz Lehar. « Molto Vivo », une formation talentueuse qui a transmis avec chaleur et passion la profondeur et la richesse de ces créations musicales largement appréciées par l’assistance. Et pour le renom de Saint-Maur qui n’a pas a rougir de sa programmation estivale !
‡ L'abbaye Saint-Maur est ouverte jusqu’au 31 août, du jeudi au dimanche de 14h00 à 18h00. Prochaine animation : concert de la chorale « Les voix de Sagona » dimanche 16 septembre à 16h00.
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Bleurville (88) : le patrimoine dévoilé lors des Journées du Patrimoine
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A l’abbaye Saint-Maur de Bleurville : des roches et des hommes
« Les mystères de la montagne vosgienne », un film de Roger Lachaize, a animé la nef de l’abbatiale Saint-Maur l’espace d’un après-midi. Pour un grand voyage dans le temps.
« Bleurvillois de cœur », c’est ainsi que se définit Roger Lachaize. Ce Déodatien, qui a des attaches familiales (Roussel-Petitjean) à Bleurville et qui a bien connu l’abbé Pierrat, le sauveteur de Saint-Maur, a fait partager à la cinquantaine de spectateurs présents sa passion pour les roches gravées du massif vosgien lors de la projection d’un reportage réalisé avec son compère Jean-Marie Cuny, d’Anould. Une soixantaine de sites préhistoriques a été abordée, objets souvent de conflits d’interprétation entre historiens et archéologues. « Albert Ronsin, l’historien de Saint-Dié, voyait dans les pierres à cupules le simple effet de l’érosion naturelle, alors que nous autres archéologues y voyons l’action de la main de l’homme » déclare amusé Roger Lachaize. Ce marcheur, avec ses amis du Club Vosgien, a parcouru le massif du nord au sud afin de recenser les nombreuses roches à bassins et autres pierres à empreintes, roches gravées, polissoirs à outils et armes, et mégalithes. Toutes sont des vestiges de l’occupation humaine datant pour la plupart du Néolithique (6000 ans avant JC). Ces sites de hauteur ont été progressivement christianisés au cours du Haut Moyen-Âge (VIe-VIIe s.) : signes de ces exorcismes pratiqués par les prêtres de la religion chrétienne, une multitudes de croix pattées gravées à côté des empreintes préhistoriques.
Les pierres à cupules ou à bassins creusés dans le grès se rencontrent des Vosges jusqu’au Palatinat, en Allemagne. Leur usage n’est pas bien défini : servaient-elle à recueillir l’eau de pluie afin de se purifier, ou de mortier, ou encore de réceptacle à sacrifice animal ou humain ? Remplis d’eau, ces bassins pouvaient aussi être des miroirs du firmament puisque nos ancêtres du Néolithique adoraient la nature, les astres et le soleil. Certaines cupules étaient utilisées comme lanternes sur les parois des falaises dans la vallée de la Meurthe.
Le massif vosgien recèle également plusieurs abris sous roche aménagés à l’époque préhistorique ainsi que des mégalithes. Certaines de ces pierres dressées (menhirs) servirent au Moyen-Âge de bornes pour les propriétés ecclésiastiques. Le massif du Fossard est le seul site vosgien connu qui possède un dolmen qui servit probablement de sépulture à un chef de tribut.
Roger Lachaize fit une incursion dans l’ouest vosgien afin de présenter les roches du Mulot, dans la vallée du Gras, en forêt de Bleurville. Pierres à empreintes, elles sont une remarquable synthèse de ces roches gravées du Néolithique : elles présentent des cupules, des traces de pieds humains, de sabots d’équidés, un symbole du culte du soleil et des marques de christianisation avec de nombreuses petites croix sculptées. Toutes ces roches furent tardivement utilisées par les populations locales pour y pratiquer des rites traditionnels venus du fond des âges.
[clichés © H&PB]
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Droiteval (88) : succès de la fête de l'Ourche
[Vosges Matin]
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Châtillon-sur-Saône (88) : les Riches Heures de la cité Renaissance
[Vosges Matin]
Défilé des bénévoles costumés et des troupes de musiciens dans les rues de la petite cité Renaissance [cliché © Jean-François Michel]
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Abbaye Saint-Maur de Bleurville : concert du trio Molto Vivo dimanche 19 août
Le trio Molto Vivo en concert à Saint-Maur en 2011 [cliché © H&PB]
Le trio romarimontain « Molto Vivo » se produira pour la deuxième fois à l’abbaye Saint-Maur dimanche 19 août à 16h00.
L’ensemble musical a été créé en 2009 et se produit régulièrement dans les Vosges et dans toute la Lorraine. La formation est composé de Nelly Matchabeli, violoniste, premier prix du Conservatoire supérieur de Tbilisi (Géorgie), co-soliste à l’opéra de Géorgie et soliste à l’orchestre symphonique de Saint-Dié-des-Vosges ; Natalia Hurava, pianiste, premier prix du Conservatoire de Minsk (Biélorussie) et soliste dans plusieurs formations de musique de chambre ; Pilip Hurau, basson, formé au Conservatoire municipal et régional de musique de Brest (Biélorussie) et au Conservatoire d’Epinal.
Le trio « Molto Vivo » séduira les mélomanes avec un programme sympathique et enlevé proposant des œuvres des XVIIIe, XIXe et XXe siècles avec notamment des œuvres de Bach, Tchaïkovsky, Portnoff, Massenet, Monti, Rodriguez, Joplin…
Libre participation aux frais.
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Bleurville (88) : des images pour petits et grands à l'abbaye Saint-Maur
[Vosges Matin]
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La Hutte (88) : entre chapelle-école et arboretum
Chapelle-école de La Hutte (commune de Hennezel, Vosges)
[cliché © H&PB]
[L'Abeille de Neufchâteau]
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Marey (88) : entre poésie et patrimoine
[Vosges Matin]
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L'Echo des 3 Provinces d'août-septembre 2012 est paru
Le magazine du Pays des Trois Provinces (Lorraine,Franche-Comté et Champagne-Ardenne) d'août-septembre poursuit son petit bonhomme de chemin en élargissant mois après mois sa zone de diffusion : avec ce numéro d'été, ce sont les habitants du secteur de Combeaufontaine, en Haute-Saône, qui reçoivent pour la première fois ce mensuel.
L'Echo des 3 Provinces se veut avant tout le porte-parole des habitants de ces confins des trois régions historiques, de la Vôge lorraine au Bassigny champenois en passant par la Vôge saônoise.
Beaucoup d'informations et d'anecdotes historiques dans ce 159ème numéro : le journal de Pierre Légaré de Bourbonne-les-Bains (19ème siècle), les carnets de Melle Marchal de Lamarche (début 20ème siècle), la rubrique culinaire, un dossier sur les frères Renard, pionniers de l'aérostation issus d'une famille de fondeurs de cloches du Bassigny, visite de Cendrecourt (70), les visites de l'été de l'ADP3P, Vitrey-sur-Mance (70), le musée de Jonvelle témoin des activités fromagères du nord de la Haute-Saône, verre et verriers à l'honneur au musée de Hennezel-Clairey (88), Châtillon-sur-Saône entre Moyen-Âge et Renaissance, les animations estivales au Pays des Trois Provinces...
‡ L'Echo des 3 Provinces, n° 159, août-septembre 2012. Abonnement annuel possible en s'adressant à : L'Echo des 3 Provinces, 1 rue du Poirier-Martin, 88320 LAMARCHE.
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Châtillon-sur-Saône (88) : un couple messin ressuscite le village Renaissance
Sauvé in extremis de la convoitise d’antiquaires peu scrupuleux, Châtillon-sur-Saône retrouve sa superbe. Trente ans de dévouement d’un couple d’enseignants messins ont sauvé ce fleuron de la Saône lorraine.
À l’écart des voies de communication, entre Monthureux-sur-Saône et Bains-les-Bains, Châtillon est un havre de paix. Si la commune ne compte plus que 160 habitants, elle en abritait un millier avant la guerre de Trente Ans. Outre l’entreprise Sammode spécialisée, depuis sa création en 1927, dans l’éclairage technique et architecturale, la prospérité de Châtillon repose désormais sur la valorisation de son patrimoine. Le village constitue, avec Marville en Meuse, le second ensemble architectural Renaissance de cette qualité rapporté à une commune de cette taille (ce qui excepte, bien sûr Bar-le-Duc).
Mais le bel ensemble du XVIe siècle a subi les outrages du temps. Lorsqu’à la fin des années 80, Jean-François Michel s’installe au chevet des vénérables demeures, il va tout bonnement les sauver de la ruine. Mobilisant les bonnes volontés, il crée l’association Saône-Lorraine pour en faire le levier administratif et financier du vaste chantier de restauration qui s’ouvre alors. Les premiers succès ne tardent pas. Le concours de la Drac facilite le classement ou l’inscription à l’inventaire des Monuments historiques de sept bâtiments, dont la maison du Gouverneur (1520), l’ancien hôpital, l’hôtel de Ligneville. L’initiative marque enfin l’arrêt des pillages et du vandalisme.
L’acquisition en 1985 de l’ancien grenier à sel sert de siège à l’association, mais aussi de salon de thé et de salle d’expo. À quelques pas, l’émouvante maison du berger accolée à la maison du cordonnier héberge un écomusée restituant les vieux métiers et l’intérieur des habitats d’autrefois. À l’arrière du bâtiment, dont la terrasse offre un superbe panorama à 180°, Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des Monuments historiques, a autorisé la réalisation d’un escalier de bois en colimaçon. Sur la grosse tour du XIVe siècle, ultime vestige des seize tours qui jalonnaient la fortification, flotte le drapeau de la Lorraine. « Pas question d’abandonner le territoire aux Bourguignons ou aux Franc-Comtois ! », s’amuse Jean-François Michel.
La restitution de ces lieux à l’identique de ce qu’ils furent à leur origine impose de gros investissements et de lourds travaux. Rétive au départ, la population s’est peu à peu habituée à ce remue-ménage. « C’est vrai qu’au début les choses n’allaient pas de soi », confesse le Messin. « Une partie de la population n’était guère convaincue. Surtout les anciens. Mais aujourd’hui, les jeunes comprennent que la survie de la commune en dépend ». Même les réticences à l’égard des nouveaux venus sont tombées. « La présence de plus en plus importante de Hollandais qui rachètent et restaurent les maisons constitue une vraie chance », salue l’historien. Même si ceux-là n’y séjournent qu’à la belle saison, abandonnant la belle endormie au long hiver vosgien.
[Le Républicain Lorrain]
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"Au Pays des belles images" à l'abbaye de Bleurville
[L'Abeille des Vosges]
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Lamarche (88) : autour du maquis de la Délivrance et d'Addi Bâ
L'association pour le Développement du Pays des Trois Provinces et Etienne Guillermond, journaliste et historien, organise un après-midi découverte le 28 août autour de l’histoire du maquis de la Délivrance en 1870 puis durant la Seconde Guerre mondiale, et du parcours d’Addi Bâ, soldat guinéen fusillé par les Allemands en 1943.
Elle s’articulera autour de trois étapes :
- rendez-vous devant l’église de Lamarche à 14h30
- visite sur le site de la Ferme de Boëne (à 5 mn en voiture – covoiturage possible)
- visite à Tollaincourt de la maison où résida Addi Bâ durant l'occupation
Etienne Guillermond commentera la visite en compagnie d’Evelyne Relion, spécialiste du maquis de 1870.
Vers 15h30-16h00, accueil en mairie de Tollaincourt où sera présentée une exposition consacrée à Addi Bâ et à Marcel Arburger, résistant lamarchois.
Un court document audiovisuel sur le parcours d’Addi Bâ, de sa Guinée natale jusqu’aux Vosges, sera également présenté.
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Tignécourt (88) : la nature s'expose
[Vosges Matin]
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Monthureux-sur-Saône (88) : "La guerre des boutons et des jarretelles"
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Saône Lorraine : animations autour du patrimoine
A Châtillon-sur-Saône
En l'église des Cordeliers des Petits-Thons
En l'abbaye Saint-Maur de Bleurville
[Vosges Matin]
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Abbaye de Bleurville : concert grégorien dimanche 29 juillet
Le trio grégorien de Luxeuil-les-Bains.
Concert de chants grégoriens en l'honneur de Sainte Jeanne d'Arc pour son 6ème centenaire
Dimanche 29 juillet 2012 à 16h00
en l'abbatiale Saint-Maur de Bleurville
Roland Muhlmeyer, baryton soliste
Emilie Aeby, flûtiste
Marcel Guignard, comédien récitant
Libre participation aux frais.
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Châtillon-sur-Saône (88) : le point d'info' touristique bientôt opérationnel
[Vosges Matin]
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Le patrimoine de Bleurville dévoilé
Marie-Madeleine Boulian et Dominique Granget, guides bénévoles de l’association de découverte du Pays des Trois Provinces, ont parcouru le village avec un petit groupe de curieux à la découverte du riche patrimoine.
Le hasard a rassemblé sur le parvis de l’église Saint-Pierre-aux-Liens des messins, des picards, des francs-comtois et… un lamarchois. Face à l’ancien presbytère d’allure très XVIIIe siècle mais transformé en 1830, l’église paroissiale, de style gothique flamboyant, a révélé son riche mobilier et sa statuaire XVIe-XVIIe siècles et en particulier un retable aux Douze Apôtres et un Couronnement de la Vierge du XVIe siècle. Sur la tour-porche, reconstruite entre 1788 et 1791, notre guide fait remarquer, au-dessus du portail, le triangle trinitaire qui est également un symbole adopté par la franc-maçonnerie. Dans la rue de l’église, nos visiteurs d’un jour admire une maison qui présente des décors de façade Renaissance puis, rue Bezout, un superbe lavoir XIXe qui conserve une belle charpente et, autour du grand bassin, de curieux crochets destinés à tordre les draps. A quelques pas de là, une ancienne ferme des XVIe-XVIIe siècle, malheureusement à l’état de ruine, possède encore sa tourelle extérieure assez bien conservée, enchâssée dans la verdure.
La visite de la cité se poursuit avec de nombreux autres lavoirs et fontaines et de belles façades de fermes anciennes des XVIIIe et XIXe siècles avant d’arriver au Chêne des Saints, sur l’ancienne voie romaine qui menait à Darney. Notre vénérable chêne, planté fin XVIe-début XVIIe, a pris la suite d’une chapelle où furent déposés au Xe siècle les restes des martyrs comtois Berthaire et Athalin ; ces corps saints furent subtilisés nuitamment à nos voisins francs-comtois, à Menoux, sur les terres de l’abbaye de Faverney.
Après que Dominique Granget eut guidé le groupe sur le site d’une ancienne carrière, tous se retrouvèrent à l’abbaye Saint-Maur pour une visite de la crypte carolingienne, le musée lapidaire ainsi que celui de la piété populaire où nos touristes apprécièrent la remarquable collection de bénitiers de chevet. Ils s’attardèrent également longuement autour de l’exposition temporaire installée dans la nef de l’abbatiale et consacrée à l’imagerie populaire en Lorraine. Petite incursion encore dans le jardin monastique de poche qui ne manque pas de charme… même sous quelques gouttes !
A l’issue de la visite, la collation était offerte dans la cuisine de l’ancien prieuré bénédictin, propriété de l’association des Amis de Saint-Maur, par Lucienne et Claude Thomas. Plus de dix siècles d’histoire résumés en un après-midi pour le plus grand plaisir de ces amateurs de patrimoine.
[clichés © M.-M. Boulian]
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Saône Lorraine : programme découvertes autour d'un spectacle vivant
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Voyage au Pays des belles images à l’abbaye de Bleurville
L’exposition de l’été à l’abbaye Saint-Maur, consacrée à l’imagerie populaire, a été inaugurée en présence de Jean-Marie Cuny, collectionneur spécialiste des belles images.
Pour ce vernissage, Alain Beaugrand, le président des Amis de Saint-Maur, avait invité Jean-Marie Cuny, ancien libraire nancéien, animateur de La Nouvelle revue lorraine et, surtout, collectionneur et spécialiste de l’imagerie populaire en Lorraine.
« Cette exceptionnelle rétrospective n’aura pu avoir lieu sans la collaboration active de Jean-Marie Cuny qui a tout de suite mis à notre disposition l’ensemble de sa collection » précise d’emblée le président Beaugrand. Et d’insister sur la remarquable qualité et variété des pièces exposées dont les plus anciennes datent de 1845 : elles proviennent bien sûr de l’imagerie Pellerin d’Epinal, mais aussi des ateliers de Jarville-la-Malgrange, Metz et Pont-à-Mousson. Ces centres de production d’images connurent leur plein développement au 19ème siècle. Seule aujourd’hui, l’imagerie d’Epinal poursuit cette activité.
« Nous avons souhaité présenter un vaste panorama des thématiques éditées par ces ateliers lorrains : cela va de la religion, avec la vie des saints, les sacrements, les dogmes, à la vie militaire dans les tranchées en passant par les batailles napoléoniennes, les chansons populaires et comptines enfantines ou les scènes de la vie quotidienne du village » précise Alain Beaugrand. « On aurait pu aussi choisir de présenter un thème précis comme celui du Juif errant qui fournirait une exposition à lui tout seul » poursuit-il.
Jean-Marie Cuny aborda succinctement les aspects techniques de l’impression des images en retraçant les différents modes d’impression : le bois gravé, la lithographie, l’offset… Et présenta à des invités étonnés des pièces rarissimes comme une pierre lithographique qui servi à imprimer en 1971 la couverture de son premier livre sur la cuisine lorraine, ou un bois gravé du 19ème siècle reproduisant un saint Nicolas, ou encore un cliché typographique. De multiples questions permirent à notre aimable collectionneur de préciser maints aspects de cet art de l’impression qui connu son apogée avant la Grande Guerre, notamment avec la diffusion de ces images dans toute la France par les « chamagnons », colporteurs originaires de Chamagne.
Le président Beaugrand salua enfin les – trop rares – bénévoles qui ont contribué à la mise en place de l’exposition et à l’entretien du site avant de partager un sympathique verre de l’amitié devant l’abbatiale.
Rappelons que l’exposition « Au Pays des belles images » est visible à l’abbatiale Saint-Maur jusqu’au 31 août, du jeudi au dimanche inclus, de 14h à 18h.
Prochaine animation à l’abbaye de Bleurville : concert « Heures grégoriennes en l’honneur du 6ème centenaire de Jeanne d’Arc » avec un trio grégorien de Luxeuil-les-Bains, dimanche 29 juillet à 16h.
[clichés © H&PB]
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Bleurville a fêté son saint patron
[Vosges Matin]
Bénédiction du pain bénit par l'abbé Claude Durupt, vicaire général du diocèse de Saint-Dié, lors de la messe en l'honneur de Saint Pierre-aux-Liens [cliché © H&PB].
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Verre et verriers à l'honneur au musée de Hennezel (88)
[Vosges Matin]
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Merveilleuses & Insolites été 2012 au Pays d'Epinal Coeur des Vosges
Le Pays d'Epinal Coeur des Vosges, qui s'étend de Rambervillers à Châtillon-sur-Saône en passant par Charmes et Xertigny, propose un riche programme de visites et d'animations autour de son patrimoine durant cet été.
Partez sans tarder à la découverte de la diversité des patrimoines des Vosges, entre plaine et montagne.
[cliché : croix du jardin monastique, Bleurville | © H&PB]
‡ A découvrir ici : Merveilleuses-Estivales-2012.pdf
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Les activités estivales de Droiteval-Ourche-Patrimoine
>> Visites-promenades en calèche : "Découverte de la Vallée de l'Ourche"
Ces visites sont organisées en partenariat avec le Pays d'Epinal-Cœur des Vosges. Découverte en attelage équestre, avec guide, des richesses et de l'histoire de la vallée ainsi qu'une visite commentée du musée de Hennezel-Clairey :
- Dimanche 8 Juillet - départ à 14h00
- Dimanche 8 Juillet - départ à 15h45
- Dimanche 22 Juillet - départ à 14h00
- Dimanche 22 Juillet - départ à 15h45
ATTENTION ! Compte tenu du nombre limité de places, la réservation est obligatoire par téléphone (heures de bureau) au 03.29.07.57.84 ou par mail : droiteval-ourche-patrimoine@orange.fr
>> Fête de l'Ourche du 12 août 2012Rallye pédestre avec une boucle d'environ 8 km qui partira de la maison forestière du Verbamont (commune de Claudon). Elle aura lieu le dimanche 12 août avec départ du rallye de 9h00 à 10h30. Repas convivial.
Pour le repas, réservez avant le 9 août au 03 29 09 91 05 ou 06 72 05 10 66 ou encore par mail : droiteval-ourche-patrimoine@orange.fr -
Bleurville : exposition "Au Pays des belles images" à l'abbaye Saint-Maur
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Bleurville : l'expo' "Au Pays des belles images" à l'abbaye Saint-Maur
L’ancienne abbatiale bénédictine Saint-Maur de Bleurville accueille du 1er juillet au 16 septembre une remarquable rétrospective d’images populaires des 19ème et début 20ème siècles, issues des plus grands ateliers lorrains (Epinal, Metz, Jarville…).
Réunies grâce au concours de M. Jean-Marie Cuny, ancien libraire, historien de la Lorraine, collectionneur et animateur de La Nouvelle revue lorraine, ces belles images du temps passé nous feront revivre les grands événements de l’histoire de France. Elles revisiteront également la vie religieuse, les principes moraux, les traditions, les chansons populaires et enfantines, la vie militaire… Cette présentation est agréablement complétée par l’exposition « Par des contes d’ogre et de fée » prêtée par le service des Archives départementales des Vosges.
L’abbaye Saint-Maur est ouverte du jeudi au dimanche, de 14h00 à 18h00.
Rappelons que le monastère bénédictin de Bleurville a été fondé vers 1030 et que son église abbatiale fut consacrée en 1050 par l'ancien évêque de Toul et pape Léon IX. Transformée en remise agricole à la Révolution, l'abbatiale fait l'objet d'une restauration depuis 1974. -
La dynamique de Droiteval-Ourche-Patrimoine
[Vosges Matin]