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  • Le juge Pierre Michel vu par son frère

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    [Vosges Matin]

  • La Neuveville sous Montfort (88) : une représentation de la légende de Saint Hubert

    Gilou Salvini, membre éminent du Cercle d'études locales de Contrexéville, nous fait partager ses découvertes archéologiques et historiques, glanées au fil de ses pérégrinations vosgiennes...

    lorraine,vosges,meuse,la neuveville sous monfort,les marats,les hauts de chée,saint hubert,gilou salvini,cercle d'études locales de contrexéville,renaissanceAujourd'hui, il nous fait découvrir une sculpture découverte par hasard, à La Neuveville-sous-Montfort, village de la plaine des Vosges, situé entre Vittel et Mirecourt.

    Cette sculpture utilisée en remploi dans le mur d'une maison, bien que mutilée, reste parfaitement lisible. Elle représente la chasse de Saint Hubert. Elle peut être datée de la fin du XVe siècle et met en scène la légende dans un tableau de pierre (55 cm x 55 cm) où deux piliers soutiennent un arc ornée de feuillage. Le saint est vêtu à la mode Renaissance et le cerf forcé est assailli par la meute. La croix lumineuse qui surmontait la tête du cervidé est détruite ainsi qu'une partie de l'ange annonciateur qui domine la scène. Contrairement à la sculpture conservée dans l'église des Marats (Meuse, commune regroupée des Hauts-de-Chée ) il n'y a pas d'arrière-plan arboré.

    lorraine,vosges,meuse,la neuveville sous monfort,les marats,les hauts de chée,saint hubert,gilou salvini,cercle d'études locales de contrexéville,renaissanceSi la similitude de ces deux représentations sculptées est frappante, c'est parce qu'il s'agit d’œuvres réalisées à partir d'un "carton", ou dessin modèle, circulant d'atelier en atelier afin d'inspirer les artistes, tout en imposant un thème qui soit conforme au style liturgique de l'époque, comme en témoigne, dans un autre genre, les nombreux et splendides retables de la chasse de Saint Hubert, appelée aussi "miracle de Saint Hubert".

    Cette sculpture pourrait provenir de l'ancienne église du village ou d'une chapelle.

    [texte et clichés : courtoisie de Gilou Salvini]

  • Les cloches de Sion

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    [ER]

  • 11-Novembre : les Français et le président...

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    Banderole vue dans le ciel de Notre-Dame de Lorette (Pas-de-Calais) lors des cérémonies du 11-Novembre présidée par Hollande...

  • Bleurville (88) : centenaire de 1914 et souvenir de l'Armistice 1918

    C'est sous un ciel d'automne pluvieux et à l'appel des cloches lancées à toute volée que la population s'est rassemblée autour du monument aux morts dans le cimetière du village pour la commémoration du 96ème anniversaire de l'Armistice de 1918, répondant ainsi à l'invitation de la municipalité afin de célébrer le devoir de mémoire.

    lorraine,vosges,bleurville,11 novembre,armistice,grande guerre,denis bisvalDepuis juillet, la Grande Guerre fait l'objet d'une multitude de commémorations qui se poursuivront pendant les quatre années à venir. Elles mobilisent les consciences sur ce que fut cette guerre totale et meurtrière qui ruina l'Europe et atteindra nos villages dans ses forces vives et sa jeunesse. Et la Lorraine fut marquée dès le début du conflit notamment, entre le 4 et le 13 septembre par la bataille du Grand-Couronné qui permit la victoire de la Marne, puis ce fut la guerre de position dans le massif vosgien jusqu'en 1918.

    Bleurville_11.11.2014 02.jpgLa fanfare cantonale de Monthureux-sur-Saône accompagna par les sonneries réglementaires le lever des couleurs et la minute de silence. La présence des porte-drapeaux des ACPG 14-18 et 39-45 et des Anciens d'AFN de Bleurville, rappelait le sacrifice des enfants du village tombés au champ d'honneur durant les deux derniers conflits mondiaux pour la défense de la patrie. Denis Bisval, maire de la commune, procéda au dépôt d'une gerbe. André Beaugrand, délégué AFN, fit ensuite l'appel des morts pour la France. A l'issue, le maire donna lecture du message du Secrétaire d'Etat chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, en rappelant que depuis 2012 les cérémonies du 11-Novembre associent tous les combattants des deux derniers conflits mondiaux, d'Indochine et d'Algérie ainsi que tous les soldats projetés sur les théâtres d'opérations extérieures qui payent régulièrement de leur vie leur engagement pour la paix. En clôture de la commémoration, la fanfare interpréta la Marseillaise au pied du monument aux morts, moment d'émotion partagée par le public présent.

    L'assistance se retrouva ensuite à la salle des associations autour du vin d'honneur offert par la municipalité et d'une aubade donnée par la fanfare.

    En fin de matinée, un office religieux était célébré en l'église de Monthureux à la mémoire de toutes les victimes des guerres et pour la paix.

    [clichés : courtoisie de M. Bisval]

     

  • Charles Boigegrain, le seul soldat de 14-18 de Saône Lorraine fusillé pour l'exemple

     

    fusillés pour l'exemple.jpgAlfred Charles Boigegrain est né le 23 mai 1881 à Monthureux-sur-Saône, et domicilié à Tignécourt au moment de la mobilisation générale. Il était le fils de Léon François Boigegrain, menuisier, et d'Anastasie Perrin.

    Soldat de 2e classe, il est incorporé à Neufchâteau au 279ème régiment d'infanterie qui stationne à l'époque à Nancy. Ce régiment, qui appartient à la 70ème Division d'infanterie (Division de Fer) et à la 140ème Brigade d'infanterie, est alors commandé par le lieutenant-colonel d'Hérouville.

    Il sera fusillé le 5 août 1914 près de la poudrerie de Neufchâteau, à une poignée de kilomètres de son domicile. Le document militaire donne, de façon lapidaire, le motif de son exécution : "le soldat Boigegrain a été tué par la sentinelle alors qu'il ne respectait pas les consignes". Charles Boigegrain sera donc fusillé avant le départ du régiment de Neufchâteau pour le front, qui eut lieu le 8 août. Le 12 août, le 279ème RI prend position sur la butte d'Amance, à l'est de Nancy, sur les hauteurs du Grand-Couronné, où il participera à l'offensive de la IIIème Armée du général de Castelnau.

     

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    [source : site internet « Mémoire des hommes / les fusillés de la Première Guerre mondiale »]

     

  • Bleurville (88) : un 11-Novembre de la mémoire patriotique

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    Cérémonie du 11-Novembre au Monument aux Morts de Bleurville [archives, ©H&PB].

    Souvenons-nous des Fils de Bleurville qui ont sacrifié leur vie pour la Patrie au cours des deux derniers conflits mondiaux.

     

    BEAUGRAND Bernard                            

     

     

     

     

     

    1939-1945 

    BERNARDIN André  1914-1918 
    BISVAL André  1914-1918 
    BLIQUÉ Henri  1914-1918 
    BOURGEOIS Paul  1914-1918 
    CAPUT Paul  1914-1918 
    CARLY Émile  1914-1918 
    CLÉVY René  1939-1945 
    COSTILLE Ernest  1914-1918 
    DESCHAZEAUX Louis Marie Ernest  1914-1918 
    DUFOUR Louis  1914-1918 
    ERRARD Ferdinand  1914-1918 
    ERRARD Prosper  1914-1918 
    FRESSE Fernand  1939-1945 
    GÉANT-POINCELOT Émile  1939-1945 
    GEOFFROY Edmond  1914-1918 
    GRANDCLAIR Louis  1914-1918 
    GRILLOT Camille 1914-1918 
    HEURET Albert  1914-1918 
    HOCQUELOUX Louis  1914-1918 
    JOLIOT Jean  1939-1945 
    LANDANGER Fernand  1939-1945 
    LANGLOIS Roland  1939-1945 
    LARCHÉ Louis  1914-1918 
    LONGERON Marcel  1939-1945 
    LORRANGE Aimé 1914-1918 
    MAGNIEN Louis  1914-1918 
    MANTÉ Albert  1914-1918 
    MAREY Lucien  1914-1918 
    MICHEL Jean  1939-1945 
    MOUGENOT André  1914-1918 
    MOUTON Georges  1939-1945 
    MOUTON Joseph 1914-1918 
    MOUTON Marcel  1939-1945 
    PARISOT Georges  1914-1918 
    PERRARD Émile  1914-1918 
    POINÇOT Clément  1914-1918 
    RÉGENT Edmond  1914-1918 
    SCHUFT Henri  1914-1918 
    SPIESZ Paul  1914-1918 
    STOËHR Camille  1939-1945 
    THOMAS Gaston  1914-1918 
    THOMERET Marcel  1914-1918 

     

    Trois déportés 1944-1945 ont été inscrits récemment sur le monument aux morts de Bleurville :

    Robert DENIZOT

    Roger AUBERT

    Jean BRUNET

     

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    ... Et n'oubliez pas l'œuvre du Bleuet de France en solidarité avec nos militaires victimes des conflits modernes !

     

    En marge de la commémoration de l'Armistice 1918, découvrez un reportage sur les aumôniers militaires durant la Première Guerre mondiale (on y parle notamment du Père Charles Umbricht, aumônier lorrain) :

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=CzN_sQHmJOk

  • "L'empreinte cistercienne en Europe centrale" avec Saône Lorraine

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    Abbaye cistercienne de Zdar, XVIIIe s., République tchèque.

     

    L'association Saône Lorraine, en partenariat avec Les Amis de l'abbaye de Morimond, propose un voyage sur le thème de "l'empreinte cistercienne en Europe centrale", organisé du 27 avril au 6 mai 2015.

     

    ‡ Plus d'informations et inscription ici Programme voyage Saône lorraine.pdf

  • Mattaincourt (88) : la résurrection du presbytère de saint Pierre Fourier

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    [Vosges Matin]

  • Eclat & scintillement... Lumière sur le décor de la chambre de la duchesse à Lunéville

    lorraine,lunéville,château,duc de lorraine,léopold,elisabeth charlotte d'orléansQuand la technologie numérique vient au secours de l'Histoire... C'est le propos de l'exposition présentée à Lunéville au musée du Château de Léopold. La modélisation 3D nous offre la chance de découvrir pour la première fois la chambre de parade de la duchesse Elisabeth-Charlotte, lorsque resplendissait vers 1730 les arts du décor.

    Le catalogue reprend la thématique de l’exposition qui est conçue autour d’une pièce majeure et unique : le décor textile qui ornait, vers 1735, le lit de la chambre de parade de la duchesse Elisabeth-Charlotte d’Orléans. Ces fragments brodés, reçus en héritage de son père, seront convertis en vêtements liturgiques. L’occasion est néanmoins donnée de restituer, à partir de ces fragments textiles, un décor XVIIIe d’exception et d’approcher le quotidien de la duchesse. Outre des objets de valeur patrimoniale renseignant l’évolution du goût, s’ajoute une dimension de prospective technique, par le recours à la modélisation 3D.

    Elisabeth-Charlotte d’Orléans est la fille de Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV, et de la princesse palatine. Elle épouse en 1698 le duc Léopold de Lorraine et le couple s’installe de manière définitive au château de Lunéville en 1702. Née à Versailles, elle contribue très largement à insuffler à Lunéville l’esprit de la cour de France.

     

    ‡ Eclat & scintillement. Lumière sur le décor de la chambre de la duchesse à Lunéville, collectif, Musée du château de Lunéville - Serge Domini éditeur, 2014, 144 p., ill. (20 €).

  • Le Veilleur de la Manif' pour Tous

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     Le Veilleur debout, terre cuite, 6 cm, création artisanale [©H&PB].

     

    Le santon 'Veilleur debout' aux couleurs de La Manif' pour Tous est disponible !
    Tarif : 8 € (12,50 € port compris pour 1 santon)
    Renseignements : santons.ndf@gmail.com 
     
    Dénaturation du mariage, théorie du genre, GPA, PMA, avortement, euthanasie, eugénisme... On ne lâche rien !
     
    [le bénéfice de la vente du santon est destiné à un établissement scolaire privé catholique hors contrat du Nord-Pas-de-Calais]

     

  • Les couronnes de l'Avent des Europa Scouts lorrains

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    Les traditionnelles couronnes de l’Avent fabriquées par les guides Europa Scouts de Nancy seront livrées le 1er dimanche de l’Avent 30 novembre 2014 sur le parvis de l'église Marie-Immaculée, 33 avenue Général Leclerc à Nancy.

    Les commandes peuvent être passées jusqu’au 19 novembre auprès de la cheftaine de groupe, Mme Géraldine Kimenau au 07.86.15.28.55 ou geraldine.kimenau@free.fr

     

    Pour commander, utilisez le bon de commande ici Bon de commande couronnes 2014.pdf

     

  • Un petit Alsacien dans la Grande Guerre

    alsace.jpgGeorges Herold n'a que 11 ans en 1914 lorsque la guerre éclate. C'est donc avec un regard d'enfant qu'il observe les événements auxquels il est mêlé. Les grands bouleversements, bien sûr : la prise - ou la libération - de sa ville, Mulhouse, par les Français, le retour de l'armée allemande, les combats qui font rage dans les  faubourgs et la forêt de la Hardt, la mobilisation de son père (sous l'uniforme allemand puisqu'il est alsacien) mais aussi les petits et les grands drames de la vie quotidienne : le froid, la faim, les lâchetés, les trahisons...

    En 1932, s'appuyant sur sa collection d'objets et de documents qu'il a patiemment constituée tout au long du premier conflit mondial, Georges Herold décide d'écrire ses souvenirs. C'est ce récit naïf et coloré, émouvant et impertinent à la fois, des aventures et mésaventures de ce petit Alsacien pris dans les turbulences de la Grande Guerre, que cet ouvrage nous fait découvrir.

    Retrouvé par la petite-fille de l'auteur, merveilleusement illustré par Philippe Delestre, fils spirituel de Hansi, éclairé par une préface et de précieuses notes lexicales, géographiques et historiques, ce petit Journal nous fait revivre le quotidien des Alsaciens durant ce terrible conflit. Il nous aide aussi à mieux comprendre l'âme de l'Alsace et sa dualité que résume le fameux proverbe de 1870 : "Français ne peux, Allemand ne veux, Alsacien suis".

     

    ‡ Un petit Alsacien dans la Grande Guerre 1914-1918, Georges Herold, éditions Italiques, 2014, 160 p., illustrations de Philippe Delestre (25 €).

  • La forêt vosgienne, petits secrets et grand dessein

    forêt.jpgLa forêt fascine. Pour le rôle nourricier et protecteur qui est le sien. Pour la vie qui s'y anime en permanence. Pour les enjeux qu'elle représente, les rapports de force qu'elle engendre aussi. Apte à réveiller les sens, les émotions, l'univers forestier attise aussi les convoitises. La forêt vosgienne n'y échappe pas.

    La forêt du massif vosgien est plurielle. Témoignages, analyses, rencontres, balades dans l'espace et dans le temps ponctuent cet essai qui l'élude aucune des faces connues ou plus secrètes d'un univers tout aussi propice à la contemplation et à l'évasion.

    Les clichés de Denis Bringard l'illustrent magnifiquement, ajoutant à la séduction.

     

    ‡ La forêt vosgienne. Petits secrets et grand dessein, Claude Vautrin et Denis Bringard, éditions du Belvédère, 2014, 192 p., ill. (24,50 €).

  • Les métiers d'hier et d'aujourd'hui à Monthureux-le-Sec (Vosges)

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  • Dans un mois, Saint Nicolas... Pensez à commander des livres lorrains !

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    ‡ Pour commander ces ouvrages, imprimez ou recopiez le bon de commande ici bon de commande livres JMC.pdf

  • La Vierge de Pitié de Sauville

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    Le village de Sauville, dans le canton vosgien de Bulgnéville, proche de l'ancienne cité fortifiée lorraine de La Mothe, possède une chapelle du XVIIe siècle intégrée au cimetière ouvert en 1841.

    Elle renferme une piéta en pierre polychrome du XVIIe siècle. Elle présente des aspects très moyenâgeux par ses formes très frustres et naïves. Un véritable chef-d'œuvre d'art populaire, témoin de la piété des fidèles de ces époques de foi intense.

    Cette sculpture est classée au titre des Monuments Historiques depuis 2005.

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    [clichés © H&PB]

  • Robécourt (88) : l'ancienne fonderie de cloches en assemblée générale

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    [L'Abeille]

  • Une esplanade pour l'architecte de la reconstruction d'Epinal

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  • Tignécourt (88) : 9èmes Rencontres Natur'Images les 11-12 avril 2015

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  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : une vieille dame toujours en forme

    Le bureau des Amis de Saint-Maur a dressé le bilan de la 40ème saison à l'ancienne abbaye bénédictine. La vieille dame est encore pleine de vitalité !

    Bureau St Maur_31.10.14.jpgL'année du 40ème anniversaire du sauvetage de l'abbaye Saint-Maur a connu encore une belle animation estivale. Si le nombre de visiteurs est plutôt à la stagnation avec cependant une forte proportion de touristes néerlandais et belges, l'abbatiale a accueilli des manifestations qui ont connu un beau succès : ainsi le Choeur d'hommes de Nancy, fin juin, a attiré la foule pour son concert hommage aux poilus avec un programme de chants de la Grande Guerre. Le concert a même fait l'objet d'un CD réalisé par un Bleurvillois expatrié dans les Hautes-Vosges, Daniel Petitjean. En août, Isabelle Frizac a enchanté les mélomanes avec ses pièces musicales de la Renaissance espagnole et anglaise. Tout l'été, les toiles de Lina Blanc ont été accrochées aux cimaises de la nef de l'abbatiale pour le plus grand plaisir de ses admirateurs et des curieux de passage. Mi-juillet, l'assemblée générale extraordinaire des Amis de Saint-Maur a rassemblé les adhérents qui ont assisté à une messe célébrée par l'abbé Husson, du diocèse de Nancy et de Toul, et partagé un buffet convivial devant l'abbaye.

    La situation financière, établie par Marie-Alix Baudry, est saine et permet d'envisager quelques menus travaux d'entretien. Le président Alain Beaugrand a proposé de solliciter des devis pour la réfection des escaliers du logis prieural et la pose d'une rampe afin de sécuriser l'accès à l'église. Par ailleurs, un nouveau dépliant touristique est à l'étude afin de mieux faire connaître le site auprès des offices du tourisme du secteur. L'association enregistre une soixantaine d'adhérents à jour de cotisation.

    Le président Beaugrand en a profité pour remercier Denis Bisval, maire de la localité et membre du bureau, pour son accueil et le soutien de la municipalité, ainsi qu'Evelyne Barjolle pour sa disponibilité auprès des visiteurs et le fleurissement de l'abbaye, et André Granget pour l'entretien du jardin monastique.

    Le bureau se réunira au printemps afin de dresser le programme définitif des manifestations 2015. L'abbatiale accueillera notamment en juillet Juliana Chakravorty, artiste plasticienne qui partage son temps entre la région parisienne et Vittel : elle exposera ses œuvres photographiques, picturales et monumentales. Une rétrospective qui ne manquera pas d'attirer de nombreux curieux et amateurs d'art contemporain.

  • Commémoraison des Fidèles défunts

     

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    La messe de la commémoraison de tous les fidèles défunts est célébrée normalement le 2 novembre ; cependant si ce jour tombe un dimanche, elle se célèbre le 3.

     

    Requiem ætérnam dona eis, Dómine : et lux perpetua lúceat eis.

    [Introït de la messe de la commémoraison des fidèles défunts]

    Donnez-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière sans fin brille pour eux.

    Lundi 3 novembre 2014 à 18h30

    Messe chantée suivie de l'absoute

    en l'église Marie-Immaculée de Nancy

    (33 avenue Général Leclerc)

     

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    Messe des défunts suivie de l'absoute célébrée en l'église Marie-Immaculée de Nancy le 3 novembre 2014 selon le rite extraordinaire de l'Eglise catholique.

     

  • Les Cahiers de La Mothe n° 6

    la mothe.jpgL'association Pour La Mothe poursuit son petit bonhomme de chemin en publiant son numéro annuel des Cahiers de La Mothe. Ceux-ci apportent une large contribution à la connaissance de l'histoire de la vieille cité fortifiée lorraine anéantie par les Français sur ordre de Richelieu après le dernier siège de 1645. Les chercheurs et historiens passionnés de l'association enrichissent l'historiographie de la ville à la suite des travaux de leurs grands prédécesseurs, l'abbé Liébault, l'abbé Salmon ou Pierre Marot.

    Dans ce nouvel opus pour l'année 2014, le lecteur y découvrira maints aspects de l'histoire de la cité martyre ainsi que celle de ses habitants. C'est ainsi que l'on fait connaissance avec Laurent de Cliquot, un mothois qui vend une "sauvegarde" aux habitants de Vézelise après son coup d'audace d'avril 1644. Les familles d'un seigneur des environs de La Mothe, les Sarazin de Germainvilliers, et celles des plus humbles de la cité du Bassigny lorrain nous sont présentées à l'occasion de la redécouverte d'un portrait de Jean Baptiste Sarazin (1635) et d'une liste d'habitants de La Mothe du XVe siècle. Enfin, reconstitution en 3D des bastions urbains Saint-Antoine  et de Vaudémont ainsi que les armes à feu stockées dans l'arsenal de la ville satisferont la curiosité de nombreux lecteurs.

     

    ‡ Les Cahiers de La Mothe, n° 6, 2014, 104 p., ill. (13,30 € port compris). Disponible auprès de Jean Charles, 3 rue Victor-Hugo, 67204 Achenheim.

  • Les Sœurs de la Doctrine chrétienne déménagent

    Vente aux enchères le 5 novembre dans les murs de la congrégation de la Doctrine chrétienne, rue Saint-Dizier à Nancy.

    une-huile-sur-toile-representant-sainte-anne-et-marie-d-apres-rubens-est-estimee-entre-1-000-et-3-000-photos-pierre-mathis.jpgC’est une page de l’histoire de Nancy qui se tourne. Les Sœurs de la Doctrine chrétienne déménagent et vendent une partie du mobilier de la congrégation. Non sans un pincement au cœur, car si la Congrégation des Sœurs de la Doctrine chrétienne a été fondée en 1717 à Toul, c’est en 1804 que les religieuses sont venues s’installer à Nancy, dans l’ancien couvent des Capucins. Leur mission première était l’éducation des filles pauvres. Leur fonction d’enseignement, elles l’ont assurée, sans discontinuer, jusqu’il y a deux ans. Malheureusement, si l’on comptait jusqu’à 3000 sœurs en Europe et en Algérie à la fin du XIXe siècle, elles ne sont plus que 430 aujourd’hui, et le centre de gravité s’est déplacé, puisque les communautés les plus nombreuses se trouvent désormais en Asie. À Nancy, elles sont environ 70, si l’on comptabilise celles qui dépendent de l’Institution Saint-Joseph. Dans les milliers de m² de l'ex-couvent des Capucins, elles n’étaient plus que cinq : sœurs Véronique, Viviane, Marie-Ghislaine, Malsook et Fabiola.

    lorraine,nancy,congrégation,doctrine chrétienne,soeurs,vatelottes,toulLes charges de chauffage et d’entretien devenaient disproportionnées. C’est donc, à regret, qu’elles ont été contraintes de vendre à la société Acapace, qui va réhabiliter les bâtiments pour en faire un foyer-résidence pour seniors de 100 logements. Les 5 sœurs ont, provisoirement, emménagé dans des appartements au-dessus de la pharmacie Saint-Nicolas, 147 bis rue Saint-Dizier, en attendant la fin des travaux de rénovation de leur nouveau lieu de vie, 40 bis rue Charles-III. Elles ont fait appel à Me Antoine Audhuy, commissaire-priseur de l’Hôtel Blandan, pour procéder à la vente aux enchères du mobilier du couvent. La vente aura lieu, sur place, le mercredi 5 novembre, à partir de 11h00. La visite s’effectuera une heure avant. Des professionnels pourraient être intéressés par le mobilier de la cuisine en inox datant de 2002. Quant aux particuliers, ils pourront acquérir des chaises, secrétaires, armoires lorraines des XVIIIe et XIXe siècles, et même un confessional qui a été estimé entre 400 et 600 €. Deux importants buffets à aubes, dont l’un contient un coffre-fort, pourraient trouver preneur autour de 100 €. Les armoires lorraines se négocieront entre 150 et 300 €. Deux œuvres d’art devraient intéresser les amateurs : un Christ en ivoire du XVIIIe dans un encadrement en bois doré (500 à 800 €) et une huile sur toile, dans son cadre d’origine, représentant sainte Anne et Marie d’après Rubens, que le commissaire-priseur a estimée entre 1 000 et 3 000 €.

    Mais le souvenir n’a pas de prix et il est certain que de nombreux Nancéiens auront à cœur d’acquérir un meuble de la congrégation, en tant que part du patrimoine de la cité et les générations de jeunes filles qui se sont succédé sur les bancs de l’institution voudront sûrement emporter une chaise ou un bureau. Sont à vendre également des objets en faïence et de la verrerie.

    [d'après ER]

  • Fête de Tous les Saints

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    Gaudeámus omnes in Dómino, diem festum celebrántes sub honóre Sanctórum ómnium, de quorum solemnitáte gaudent Angeli et colláudant Fílium Dei. Exsultáte, iusti, in Dómino : rectos decet collaudátio.

    [Introït de la messe de la Toussaint]

     

    Réjouissons-nous ensemble dans le Seigneur, car la fête que nous célébrons aujourd’hui est celle de tous les Saints. Cette solennité réjouit les Anges et tous en chœur louent le Fils de Dieu. Justes, exultez dans le Seigneur : aux coeurs droits convient sa louange. Alléluia !