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  • J'ai frappé à la porte du Temple...

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    Et si, finalement, la vérité ne se trouvait pas dans le secret maçonnique ? Après plus de vingt ans passés au sein des loges maçonniques du Droit humain - une émanation du Grand Orient de France -, l'auteur n'est plus novice : il maîtrise le rituel, il applique les méthodes maçonniques, est assidu aux "tenues", a atteint le grade de maître... Mais où cela le mène-t-il ?

    Dans cette quête de sens, Serge Abad-Gallardo s'interroge sur ce qui se cache derrière le "maçonniquement correct". Quelle est cette force qui l'attire depuis si longtemps, alors que ce langage symbolique est exigeant et si compliqué ?

    Assoiffé de vérité, sa conscience s'ouvre peu à peu aux dimensions de la transcendance et l'entraîne au cœur de la compassion humaine.

    Serge Abad-Gallardo met en évidence les antagonismes entre la vision ésotérique maçonnique et la pensée humaniste chrétienne. "Il le fait avec humilité et vérité, sans chercher à  régler des comptes avec ceux qui cherchent la Vérité" (préface du Père Michel, chanoine régulier de l'abbaye Sainte-Marie de Lagrasse).

    De manière brillante, l'auteur livre volontiers son itinéraire pour contribuer au discernement de ses frères "chrétiens" en franc-maçonnerie ; la franc-maçonnerie constituant une impasse pour les chrétiens qui s'y engageraient.

     

    ‡ J'ai frappé à la porte du Temple... Parcours d'un  franc-maçon en crise spirituelle, Serge Abad-Gallardo, Pierre Téqui éditeur, 2014, 200 p. (16 €).

     

     

  • Notre enfance en Lorraine

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    Nés Lorrains, nés pendant la Seconde Guerre mondiale, nous sommes le fruit d'une double culture dont les deux pôles s'affrontent. Nos aïeux s'y étaient habitués, tantôt Français tantôt Allemands, et nous apprenons la chanson dès notre arrivée au monde.

    En Moselle, pays annexé par le Reich, les nouveaux-nés portent une croix gammée sur leur acte de naissance. Lorrains, nous parlons un étrange dialecte, nous mangeons des Schwowebretle et de l'Aufschnitt et nos pères sont pour les uns enrôlés de force dans les troupes allemandes parmi les "malgré-nous", pour les autres résistants ou prisonniers relâchés.

    Retrouvons nos images d'Epinal, souvenons-nous du patois qu'on parlait en famille - une marque de notre singularité au regard des Français "de l'intérieur" !

    Nous sommes nés en une terre prospère dont la culture si particulière nous accompagne encore quelques soient nos pérégrinations. Il suffit de regarder : les späztle et notre vaisselle en faïence de Sarreguemines trônent toujours sur nos tables...

    La région de notre enfance - la Lorraine ! - est unique ! Avec cet ouvrage, partez à la découverte de la Lorraine qu'ont connu les Lorrains et les Lorraines nés durant la Seconde Guerre mondiale. Vous n'ignorerez plus rien de ce que signifie être né et avoir grandi en Lorraine pendant les années 1940-1960.

     

    ‡ Notre enfance en Lorraine. Enfants de la guerre et du baby-boom, Nina del Tragheto et Robert Jung, éditions Wartberg, 2014, 63 p., ill. (13,10 €).

  • Les Cahiers du Château n° 9

    cahiers_9.jpgLes Cahiers du Château (de Lunéville) poursuivent leur petit bonhomme de chemin... Neuf opus déjà parus afin de mieux nous faire connaître l'histoire de ce château, de Lunéville et de la Lorraine de nos ducs.

    Ce numéro pour l'année 2014 propose une thématique autour du cheval. C'est bien connu, Lunéville est la "cité cavalière" par excellence ; le dossier des Cahiers nous rappelle que Lunéville et les chevaux filent une histoire d'amour vieille de cinq siècles !

    D'autres articles abordent également la place des chevaux dans la vie de la Lorraine à l'époque moderne avec l'académie des gentilshommes de Lunéville-Nancy (1699-1737), un haut-lieu de la culture équestre européenne ; les gendarmes rouges de Lunéville ; quand hommes et missives voyageaient à cheval ; un aperçu sur l'action équestre des ducs de Lorraine des temps modernes à 1737 ; l'équitation et les figures de manèges et d'écuries ; l'antichambre du duc à Lunéville ou la gloire équestre de la Maison de Lorraine.

    Les Cahiers font également le point sur les restaurations engagées au château de Lunéville et les collections du musée : la galerie du corps central, un pont entre passé et avenir ; un portrait inédit du nain de Stanislas, une exceptionnelle armoire marquetée entre dans les collections du musée.

    Le portrait du général Alexis L'Hotte (1825-1904) complète ce panorama sur la présence des équidés à Lunéville et le rôle des militaires dans le développement de l'art équestre. Enfin, un zoom sur le haras national de Rosières-aux-Salines et la filière équine en Lorraine clôt ce passionnant numéro.

     

    ‡ Les Cahiers du Château, n° 9, 2014, 67 p., ill. (9 €).

  • Grande Guerre 1914-1918 : Journal de route du Dr Jean Thiéry de Contrexéville

    thiery 14.jpgLe Cercle d'études locales de Contrexéville publie le Journal de route du médecin aide-major de 2ème classe Jean Thiéry, originaire de Monthureux-sur-Saône mais exerçant dans la cité thermale de Contrexéville.

    Le Journal du docteur Thiéry retrace son parcours durant les quatre années de guerre, de sa mobilisation le 2 août 14 à sa démobilisation le 18 février 19. Chaque année fera l'objet d'une publication. Les 1038 pages de son Journal de route sont une source inépuisable sur la vie des poilus sur les différents théâtres d'opérations où l'ambulance du docteur Thiéry agira, en Lorraine et en Artois.

    Le médecin aide-major Thiéry notera jour après jour, heure par heure l'ambiance du premier conflit mondial ; son exaltation à vaincre avec panache le "boche", deviendra vite un cauchemar face aux horreurs et à la mort qui hantent son quotidien...

     

    ‡ Grande Guerre 1914-1918. Le Journal de route du docteur Jean Thiéry de Contrexéville, Cercle d'études locales de Contrexéville, 2014, 173 p., ill. (12 €).

  • Le Denier de l'Eglise en Lorraine

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    Croyants et chrétiens, vous voulez que l'Eglise continue à annoncer l'Evangile dans notre monde sans repères et sans foi...

    Alors, n'oubliez pas que l'Eglise a besoin de moyens financiers pour continuer son œuvre d'évangélisation : alors, donnez au Denier de l'Eglise !

    Et pour cela rien de plus facile : déposez votre obole au presbytère de votre paroisse ou lors d'une messe.

    Il n'y a pas de petite contribution : tout don est le bienvenu. Souvenons-nous que ce furent les plus humbles de nos ancêtres qui construisirent les églises et les cathédrales que les siècles nous ont légué. Ils avaient peu d'argent, mais ils avaient une foi immense en Dieu...

     

    ‡ Pour nos lecteurs qui demeurent en Meurthe-et-Moselle, Monseigneur l'évêque de Nancy & de Toul s'adresse à ses diocésains à propos du Denier de l'Eglise : Lettres ouverte aux catholiques.pdf

  • Pays de la Saône vosgienne : une journée pour le paysage

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    [Vosges Matin]

  • Il y a 30 ans disparaissait le Père Aimé Duval

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    [Vosges Matin]
  • Ravenel et ses occupants imprévus (1939-1945)

    ravenel.jpgDu projet d'édification et sa première pierre posée en 1937 au Centre hospitalier d'aujourd'hui, l'hôpital psychiatrique de Ravenel est devenu  indissociable de la vie économique, sociale et historique de Mirecourt. Pourtant, l'histoire ne lui a pas laissé le choix de ses événements. A peine sorti de terre, des hôtes imprévus au nombre de quatre, bien distincts, vont partager ses locaux, son parc, ses alentours. L'histoire s'est enfouie doucement avec le temps mais il a fallu juste creuser pour retrouver traces de ceux qui, avant les spécialistes des soins psychiatriques d'avant-garde venus à Ravenel en avril 1947, ont été les premiers occupants malgré eux. Ils furent Français, Allemands puis Américains et cela dura de septembre 1939 à mars 1945.

    Il fallait aussi la rencontre imprévue, quelques 74 ans après, de deux petits-fils en quête d'informations sur leurs grands-pères respectifs, prisonniers de guerre dans le Frontstalag 120 de Ravenel-Mirecourt, pour faire revivre cette autre grande histoire, celle du Centre hospitalier de Mirecourt dans son intégralité qui est rendue aujourd'hui d'abord à tous ceux qui séjournent dans cet établissement, mais aussi aux Mirecurtiens pour leur patrimoine culturel et identitaire. Et puis, au département des Vosges qui retrouvera ces épisodes de l'histoire de l'ouest vosgien d'un de ces établissements hospitaliers dont le Conseil général fut l'instigateur.

    Grâce à des recherches méthodiques plus de deux ans durant, bénéficiant du concours de l'hôpital et de la population qui a fourni de nombreux témoignages, les auteurs sont parvenus à retracer cette histoire de l'occupation de Ravenel durant la Seconde Guerre mondiale. En fait, il s'agit de quatre occupations : de septembre 39 à juin 40 par l'armée française, de juin 40 à mars 41 par le Frontstalag 120, de juillet 42 à septembre 44 par la Wehrmacht, de septembre 44 à mars 46 par l'US Army.

    Une histoire insolite et émouvante à découvrir.

     

    ‡ Ravenel et ses occupants imprévus 1939-1945, Stéphane Cursan, Jean-François Dray et Agnès Goujon, éditions AGAMI, 2014, 255 p., ill. (20 €).

  • Les Cahiers du Poilu spécial "Bataille du Grand Couronné"

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    [ER]

  • Une Vierge implorante pour Saint-Nicolas-des-Lorrains de Rome

    Depuis dimanche 19 octobre, l'église nationale des Lorrains à Rome, Saint-Nicolas-des-Lorrains, s'est enrichie d'une toile représentant une Vierge implorante.

    vierge st nicolas.jpgAprès avoir reçu en 2013 un reliquaire contenant une parcelle d'ossement du saint patron des Lorrains, l'église romaine des Lorrains vient d'être dotée d'une magnifique œuvre de l'Ecole française du XVIIIe siècle. Ce tableau - une Vierge implorante - a été offert par un généreux couple de Lorrains, M. et Mme Kirsch, à l'association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains. Le chancelier de l'association, Denis Schaming, l'a remis officiellement aux frères de la communauté Saint-Jean, desservants du lieu de culte, ce dimanche 19 octobre.

    Ce fut également l'occasion de se pencher sur les travaux à engager afin d'assainir la crypte de l'édifice. Importants travaux pour lesquels il va falloir recueillir des fonds...

    [clichés : Association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains]

  • Lignéville (88) : la restauration de la chapelle Saint-Basle en voie d'achèvement

    DSC09361.jpgLes travaux à la chapelle Saint-Basle de Lignéville se poursuivent activement.

    l'édifice sera bientôt à l'abri des intempéries et prêt à affronter les rigueurs de l'hiver.

    La croix sommitale a retrouvé sa place  sur le clocheton et la pose de la toiture est en cours d'achèvement. Les enduits extérieurs et intérieurs sont également en cours.

    La pose des huisseries et des vitraux ainsi que les aménagements paysagers seront réalisés au printemps 2015.

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    [clichés : courtoisie de Gilou Salvini]

  • Bleurville (88) : des travaux d'aménagement pour éviter les inondations

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    [Vosges Matin]

  • Epinal : le cimetière médiéval surgit de terre

    Et que deviennent les restes humains exhumés lors de ces travaux ? Au-delà de l'aspect purement archéologique, ces ossements appartiennent à des chrétiens qui ont cru en la Résurrection ; il serait donc normal qu'ils soient déposés dans un cimetière... dans l'attente du Jugement dernier.

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    [Vosges Matin]

  • "Les Cahiers de La Mothe - n° 6 / 2014" sont parus

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  • Nancy : le dernier miracle de Saint Nicolas pour son fidèle ami...

    Jacques Muller, le "saint Nicolas" des commerçants de la Vieille Ville de Nancy, est décédé dans le dénuement. Le quartier s’est mobilisé pour lui offrir des obsèques décentes. Dernier miracle de Saint Nicolas, le patron des Lorrains !

    sous-la-mitre-et-la-barbe-se-cachait-un-personnage-sympathique-unanimement-apprecie-dans-son-quartier-photo-dr.jpgIl aurait dû être inhumé dans le carré des indigents, alors même qu’il avait souscrit une convention d’obsèques. Mais Jacques Muller est décédé durant le délai de carence. L’assurance ne pouvait donc pas prendre en charge les prestations prévues dans le contrat. Il avait 74 ans. Les commerçants de la Vieille Ville se sont mobilisés pour collecter les fonds nécessaires. C’était un personnage sympathique, apprécié de son entourage, mais c’était un homme seul.

    Il a été retrouvé à son domicile, plusieurs jours après son décès. C’est sa voisine, inquiète de ne pas le voir depuis quelques jours, qui a alerté la police. Il n’avait plus de famille, seulement de lointains cousins. Chacune des personnes qu’il côtoyait détient une partie de l’histoire de ce personnage né en Alsace où son père était, semble-t-il, officier. Lui, avait travaillé dans le milieu artistique. D’abord à Paris, où il était costumier pour le théâtre et pour le cinéma, travaillant notamment pour la Paramount. Appelé durant la Guerre d’Algérie, il en était revenu avec le paludisme et des cheveux tout blancs. Il s’était alors installé à Nancy où il avait trouvé du travail chez les frères Mauchaussée, antiquaires-décorateurs, rue de Serre. Il était devenu leur intime et, à la mort de Paul Mauchaussée, il avait hérité, avec deux autres personnes, du Domaine des Eaux-Bleues à Liverdun ; un cadeau empoisonné, puisqu’avec les dettes et les droits de succession très élevés en l’absence de tout lien de parenté, Jacques Muller s’était retrouvé dans une situation financière délicate. Mais c’était un homme d’honneur et il avait tenu à régler tout ce qu’il devait. Sur sa petite retraite, il payait, rubis sur l’ongle, son loyer. C’est pourquoi, son propriétaire, lorsqu’il a appris le décès et le mouvement de solidarité, a tenu à apporter son écot.

    Il y a de très nombreuses années, Jacques Muller avait accepté d’être le saint Nicolas des commerçants de la Vieille Ville, distribuant les papillotes, avec douceur et bonhomie, début décembre. Lorsque Nathalie a contacté l’association, il n’y a pas eu un instant d’hésitation pour signer un chèque et chaque commerçant a, en plus, apporté son obole, à titre personnel. Jusqu’à l’atelier de vie de quartier, en sommeil depuis les dernières élections municipales, qui a prélevé quelques euros sur son compte. La Ville de Nancy a usé de son poids auprès des pompes funèbres pour obtenir un tarif spécial.

    Le clergé nancéien s’est également mobilisé pour offrir des obsèques catholiques à un homme de foi qui assistait aux offices à la cathédrale, mais s’occupait de l’animation paroissiale à Notre-Dame-de- Lourdes. C’est en la basilique Saint-Epvre, l’église de sa paroisse, que se dérouleront ses obsèques ce mardi 21 octobre à 10h00.

    [d'après ER]

     

     
     
  • Haréville-sous-Montfort se souvient 50 ans après...

    Il est aux alentours de minuit et quart en cette nuit du 27 juillet 1964. Un car, à bord duquel voyagent les membres d’un groupe folklorique de Perpignan, retourne dans le Sud après une longue tournée qui s’est terminée dans les Vosges.

    a-l-epoque-l-accident-avait-fait-la-une-la-liberte-de-l-est.jpgLe bus arrive aux abords du village d’Haréville-sous-Montfort, à quelques kilomètres de Vittel. A l’entrée de cette commune, la route décrit un virage dangereux qui enjambe la voie ferrée. Pour des raisons inexpliquées, le bus manque ce virage et heurte le garde-corps métallique du pont avant de l’arracher sur une quinzaine de mètres. Le véhicule fait un demi-tour sur lui-même et s’écrase, roues en l’air, d’une hauteur de 11 mètres sur la voie ferrée.

    Sur les 27 occupants du bus, seuls 7 vont survivre. Cette nuit-là, 20 personnes ont perdu la vie en contrebas de ce pont. Le plan ORSEC a immédiatement été déclenché. Les secours, médecins généralistes du secteur, les forces de l’ordre de toute la Plaine, ainsi que les militaires de la base de Contrexéville ont été mis à contribution pour sortir toutes les victimes prisonnières de l’amas de tôle. Une opération qui a duré toute la nuit. Et au petit matin, c’est la stupeur pour tous les habitants d’Haréville qui, au cours des deux jours qui vont suivre, accueilleront et épauleront les familles des victimes. Une cérémonie, on ne peut plus émouvante, est même organisée pour le départ des corps. L’émotion était immense en cette fin de mois de juillet 1964 et cet accident de la route est resté figé dans toutes les mémoires. Il reste même le plus meurtrier de ce demi-siècle dans les Vosges.

    Haréville-s-Montfort_stèle_50 ans 02.JPGLa commune d’Haréville-sous-Montfort n’a pas oublié ce drame, pas plus que le groupe folklorique, « El Foment de la Sardana ». Car le groupe existe toujours, alors que ses dirigeants s’étaient posé la question de poursuivre l’aventure après ce drame sans commune mesure. Mais ils ont décidé de ne pas quitter la scène et étaient présents, ce week-end des 18 et 19 octobre 2014, aux commémorations qui se sont déroulées en hommage aux victimes de l’accident, à Haréville-sous-Montfort.

    Lors ces cérémonies, la mairie harévilloise a souhaité saluer tous les habitants qui se sont mobilisés à l’époque. Une manière également de rappeler aux jeunes générations cette page dramatique vécue au sein du village.

    vosges,haréville sous montfort,perpignan,groupe folklorique,el foment de la sardana,catalan,sardaneSamedi a eu lieu à 18 h une cérémonie à la stèle du souvenir, sur le lieu de l’accident, en présence notamment d’un des survivants, Frédéric Turrau, et d’une trentaine de membres du groupe « El Foment de la Sardana ». En soirée, le groupe folklorique catalan a donné une représentation à l’école du village.

    Ce dimanche matin, une messe dite à la mémoire des victimes de l'accident et de leurs familles a été célébrée en l’église d’Haréville-sous-Montfort.

  • 59, Passage Sainte-Anne

    volot.jpgDans le Paris du Second Empire, en 1861, Achille Bonnefond, spécialiste des affaires criminelles, enquête autour des milieux spirites.

    Au fur et à mesure que son enquête avance, Achille Bonnefond perd de sa logique cartésienne. Le suicide déguisé de la comédienne Mimi Pattes-Maigres, la découverte en pleine église du cadavre d'un précieux "informateur" prêt à faire d'importantes révélations sur la défunte, et un mystérieux extrait de la Bible retrouvé dans la doublure d'une robe de Mimi orientent Achille sur la piste d'une société occulte.

    Dans ses beaux quartiers, le Tout-Paris s'adonne avec ferveur aux dialogues avec l'au-delà, initiés par Allan Kardec, fondateur de la Société parisienne des études spirites. Achille se rend au 59 passage Sainte-Anne pour rencontrer cet esprit brillant et érudit. Un jeu dangereux s'engage alors pour le détective qui tente de pénétrer au sein de la Société des esprits clairvoyants afin de découvrir la vérité. Un jeu qui pourra être fatal si les protagonistes commettent la moindre imprudence car... les esprits veillent !

    La Vosgienne Frédérique Volot a publié plusieurs ouvrages sur les affaires criminelles et les mystères de Meurthe-et-Moselle, ainsi que des romans ayant pour thème la Lorraine.

     

    ‡ 59, Passage Sainte-Anne, Frédérique Volot, éditions Presses de la Cité, 2014, 330 p. (21,50 €).

  • Un aumônier militaire sur les champs de bataille : l’abbé Charles Burbaud

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    A l’occasion de l’exposition

    « L’ambulance du Sacré-Cœur : de la fleur au fusil, à la grâce de Dieu »

    Jean-Claude L’Huillier,

    historien,

    animera une conférence

    « Un aumônier militaire sur les champs de bataille : l’abbé Charles Burbaud, aumônier d’un groupement des Brancardiers Divisionnaires au cours de la Première Guerre mondiale »

     

    Vendredi 24 octobre à 18h00

    Salle Henri Blaise

    Collège du Sacré-Cœur

    39 rue de Laxou

    54000 Nancy

  • Théodose

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    Théodose, qui régna de 379 à 395, présente la particularité d'être le premier empereur romain baptisé dans le catholicisme. La postérité a surtout retenu de lui qu'il prohiba le paganisme et les hérésies - notamment l'arianisme -, instaura le christianisme catholique (universel) comme seule religion autorisée, avec le judaïsme, et fit pénitence en 390 devant Ambroise, l'évêque de Milan, à cause d'un massacre qu'il avait laissé se perpétrer à Thessalonique.

    La  réalité est plus nuancée : ses édits ne mirent fin ni au paganisme ni aux courants hétérodoxes du christianisme ; il ne soumit pas l'autorité impériale à l'autorité épiscopale, mais là où ses prédécesseurs régnaient sans partage, il donna son accord à une dévolution des pouvoirs politiques et religieux entre l'empereur et les évêques.

    Pragmatique, il a ouvert une double voie qui ne fut guère suivie : celle d'un renforcement du pouvoir par l'humilité et d'un retrait des pouvoirs religieux préfigurant une forme archétypale de concordat.

    Cela lors d'un âge d'or culturel et avec une puissance militaire qui façonnèrent une "Renaissance théodosienne", à mille lieues d'un supposé déclin de l'Empire romain.

     

    ‡ Théodose, Bertrand Lançon, éditions Perrin, 2014, 398 p. (23 €).

  • Damblain (88): la villa gallo-romaine dévoilée

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    [Vosges Matin]

  • Le programme des Journées d'études vosgiennes de Charmes

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    [Vosges Matin]

  • Guet-apens rue des Juifs

    juifs.jpgA Metz en 1770, Augustin Duroch, jeune artiste vétérinaire diplômé de l'Ecole royale vétérinaire de Lyon, première école spécialisée au monde, est aux prises avec une mystérieuse maladie qui se propage dans les écuries de l'intendant du roi, Charles Alexandre de Calonne.

    L'assassinat d'un marchand juif perpétré dans le ghetto est-il en relation avec cette épidémie énigmatique ? Un complot visant le pouvoir royal est mis au jour. En ce troisième quart du XVIIIe siècle, la ville de Metz avec ses ruelles mal éclairées et sales, ses belles demeures, ses bouges mal famés, sert de décor à cet imbroglio.

    Sur fond d'intrigues et d'enquêtes menées dans les milieux aristocratiques de la cité à la manière d'un Nicolas Le Floch, Augustin peu à peu se retrouve pris dans les filets de celui qu'il accuse...

    Passionnée par Metz et son histoire, l'auteur plonge le lecteur au cœur de la vie quotidienne des Messins à l'avant-veille de la Révolution.

     

    ‡ Guet-apens rue des Juifs. Un artiste vétérinaire à Metz au Siècle des Lumières, Anne Villemin-Sicherman, éditions du Quotidien, 2014, 388 p. (25 €).

  • Epinal (88) : restructuration du 1er régiment de tirailleurs

    Le régiment spinalien devrait perdre environ 70 militaires dans le cadre de sa restructuration qui va le transformer en régiment d’infanterie de nouvelle génération.

    une-centaine-d-hommes-ont-quitte-epinal-il-y-a-quelques-semaines-pour-rejoindre-la-republique-centrafricaine-(photos-d-archive-vm).jpgDepuis le début de l’été, le 1er régiment de tirailleurs d’Epinal s’était réorganisé pour anticiper le nouveau schéma des armées présenté dans le cadre des restructurations des armées 2015.

    Avec un effectif stabilisé autour de 1 000 militaires, le 1er Rtir devrait pourtant perdre 70 hommes et être transformé en régiment d’infanterie de nouvelle génération, comme annoncé par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. « Mais sans que cela ait un impact fort à notre niveau, assure le sous-lieutenant Masotta, en charge de la communication. Des sections ont d’ores et déjà été enlevées, passant de 4 à 3. Cette nouvelle appellation préfigure l’avenir afin de marquer les choses dans le temps. »

    En revanche, la dissolution de l’état-major de la première brigade mécanisée de Châlons-en-Champagne va directement impacter Epinal puisque c’est à cette brigade que les Vosgiens étaient rattachés. Le régiment vosgien sera, dès lors, rattaché à Besançon. Une réorganisation interne qui ancre néanmoins le 1er RTir dans le futur.

    Un régiment bien dans sa ville qui bénéficie d’installations très récentes sur les hauteurs du quartier Varaigne à Epinal. Son matériel figure parmi les plus modernes et les plus performants de l’armée de terre avec notamment le système combattant Felin (fantassin avec équipements et liaisons intégrées) et le VBCI (Véhicule Blindé de Combat d’Infanterie), qui équipe le régiment spinalien depuis 2010.

    Ce régiment de tradition figure aussi parmi les plus projetés de France avec, à son actif, de nombreuses opérations extérieures. Début octobre, une centaine d’hommes étaient partis en mission direction la République Centrafricaine.

    La Lorraine ne perd pas de régiment. Cependant, il y aura un impact sur la vie quotidienne des militaires lorrains.

    Lunéville, Thionville, Sarrebourg ou Bitche en plus d’Epinal seront concernés par ces mesures de restructuration par petites touches qui s’étendent aux formations du génie, de l’artillerie et des transmissions, notamment celles travaillant avec des matériels en fin de vie.

    Si dans la logistique, le 516ème régiment du train de Toul est épargné, l’autre mesure principale en Lorraine est la suppression de l’escadron d’éclairage et d’investigation du 1er régiment de chasseurs de Verdun-Thierville. Cette unité spécialisée dans les missions de recherches et de renseignements tactiques et d’aide à l’engagement par la collecte de renseignement de zone, d’objectifs et de moyens comptait une centaine d’hommes. Programmée pour 2015, la réforme est déjà passée par la Meuse, le 24 avril dernier avec la création de l’escadron de reconnaissance et d’intervention. Au terme d’une réorganisation de la cavalerie, le 1er chasseur n’abandonne qu’une trentaine de postes.

    Les régiments d’hélicoptères de l’armée de terre, très impliqués dans les opérations en Afrique, ne sont pas ciblés. Du côté de l’armée de l’air, la BA 133 de Nancy élargit son périmètre, la base radar BA901 de Drakenbronn devient une de ses antennes. Les restructurations de la Marine ont un retentissement en Lorraine avec le désarmement du pétrolier-ravitailleur La Meuse, un des plus anciens navires de la Royale.

    Le format des Bases de défense qui regroupent et mutualisent les forces de soutien (RH, achats…) devrait évoluer avec des regroupements pour constituer des structures plus importantes pour économiser aussi des postes dans les unités. La Lorraine en compte cinq, Nancy, voire Verdun, pourrait être renforcée. Le service des essences des armées qui fermera en 2016 son centre de ravitaillement de Sarrebourg sera lui aussi rationalisé, le mot de cette première vague de la restructuration 2014-2019. Enfin pour la santé, si l’information majeure est la transformation du Val-de-Grâce, l’hôpital de Legouest à Metz mettra en sommeil certains services qu’il mutualisera avec le centre hospitalier de Mercy.

    En marge de ces restructurations, la Défense annonce des accompagnements pour le personnel et les territoires en valorisant l’accompagnement de Commercy après le départ du 8ème RA et l’arrivée du groupe Safran.

    [d'après Vosges Matin]

  • Mirabelles, l'or des vergers lorrains

    mirabelle.jpgDans nos souvenirs, les enfances lorraines sont inséparables des mirabelles. C'était le temps de la fin des "grandes vacances" où se profilait déjà celui de la rentrée des classes...

    Et la nature qui s'ensoleillait encore des dernières chaleurs des derniers beaux jours, annonçait, par l'odeur sucrée des mirabelles, que l'automne, prêt à se parer des ultimes couleurs de l'année, n'était pas loin. C'était - et c'est toujours, mais autrement - le temps où le fruit emblématique de la Lorraine, depuis les innombrables vergers encerclant le village, embaumait les campagnes environnantes.

    Ainsi, dans une région considérée - à tort - comme grise et froide, une perle d'or vint illuminer de son éclat et de sa saveur si particulière un terroir voué d'abord aux travaux de labeur.

    Aujourd'hui, dans les vergers lorrains, on recueille plus de 70 % de la production mondiale de mirabelles. Le fruit est devenu un atout économique majeur grâce au travail et à l'investissement constant de quelques passionnés.

    Symboles colorés et odorants, symbiose entre un terroir et les hommes qui y vivent, la mirabelle a marqué d'une encore indélébile une belle page de notre histoire régionale qui se conjugue avec bonheur au futur. Grâce, aussi, aux succulentes recettes à base de mirabelles proposées par Jean-Luc Sady.

     

    ‡ Mirabelles, l'or des vergers lorrains, Patrick Greff et Roger Wadier, éditions Gérard Louis, 2014, 140 p., ill. (25 €).

     

  • Jusqu'où ira François ?

    Jfrançois.jpgusqu'où ira le pape François ? Jusqu'où pourra-t-il aller ? Deux ans à peine après son élection surprise au souverain pontificat, l'état de grâce semble se fragiliser. Car si ce pontificat est adulé hors de l'Eglise, cela ne pas de soi à l'intérieur. La riposte s'organise. Les réformes de Sa Sainteté François se heurtent à une tradition deux fois millénaire. La curie romaine en pleine réorganisation commence à relever la tête.

    Comment le pape peut-il réconcilier l'Eglise avec le monde sans mettre en péril son unité ? Comment peut-il retrouver tous ceux qui, déçus par l'éloignement de l'Eglise, souffrent de cet abandon et d'absence de vie spirituelle ?

    François est-il finalement un pape révolutionnaire ? Il en a l'apparence et il l'est sur le fond. Les efforts du Vatican pour affirmer la continuité avec Benoît XVI peuvent faire illusion mais ils ne résistent pas à l'examen. La succession de Benoît XVI n'est pas allée dans le sens de ce pape discret, moine et théologien. Sa personnalité demeura enfouie derrière la charge à l'opposé de François qui exalte le caractère personnel au détriment de la fonction. Il y a donc rupture.

    Mais cette révolution n'est qu'une révolution de méthode, pas de but à atteindre. François est traditionnel dans sa spiritualité : il lance en réalité, à la suite de saint Jean-Paul II,  la nouvelle-nouvelle évangélisation ! En ré-enchantant le christianisme et l'Eglise catholique, le Saint-Père ravive quelque chose de l'âme du monde. Il peut toucher très largement.

    Jean-Marie Guénois présente les nouveaux défis du pape, les forces en présence, et analyse magistralement les enjeux théologiques et humains d'un pontificat déjà hors du commun.

     

    ‡ Jusqu'où ira François ?, Jean-Marie Guénois, éditions JC Lattès, 2014, 211 p. (18 €).

  • Mattaincourt (88) : il y a 70 ans, la 2e DB libérait la commune

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    [L'Abeille]

  • Saône vosgienne : vers le retour du vignoble ?

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    [Vosges Matin]