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  • Obsèques grandioses pour l’archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine

    Des milliers d'Autrichiens et d’étrangers se sont rassemblés ce samedi après-midi dans le centre historique de Vienne afin d'assister aux funérailles d'Otto de Habsbourg-Lorraine, héritier du dernier empereur d'Autriche-Hongrie et duc de Lorraine et de Bar.

     

    L'archiduc Otto sera enseveli, après une vie d'exil, dans la crypte des Capucins à Vienne, où reposent la plupart des membres de la famille impériale et royale. Son épouse, la princesse Regina de Saxe-Meiningen, décédée en 2010, sera portée en terre à ses côtés.

     

    C’est le cardinal-archevêque de Vienne, Sa Grandeur Christoph Schönborn, représentant le pape Benoît XVI, entouré d'un nombreux clergé, qui a chanté la messe de requiem en la cathédrale Saint-Etienne. Les funérailles ont rassemblé de nombreux représentants de la noblesse européenne, liée pour partie aux Habsbourg : en tête, le roi Carl XVI Gustaf de Suède et la reine Silvia, le grand-duc Henri du Luxembourg, le prince Adam II du Liechtenstein ainsi que les ex-rois de Bulgarie Siméon II et de Roumanie Michel Ier.

     

    Le président autrichien Heinz Fischer, son homologue géorgien Mikhail Sakachvili - une des filles d'Otto de Habsbourg, Gabriela, est ambassadeur de Géorgie en Allemagne -, les chefs de gouvernement croate, Jadranka Kosor, et de Macédoine, Nikola Gruevski, étaient également présents.

     

    Le cœur de l’archiduc Otto sera déposé dimanche 17 juillet dans une abbaye en terre de Hongrie, exprimant ainsi la fidélité de l'homme à sa dynastie et à son destin brisé.

     

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    Cercueils de l'archiduc et de l'archiduchesse déposés en l'église des Capucins de Vienne.

     

     

    [source : http://yannsinclair.over-blog.com]

  • Otto de Habsbourg-Lorraine fait Grand Croix de la Légion d’honneur par la France

     

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    Otto de Habsbourg-Lorraine et son épouse Régina en 2002 [cliché © Paris Match]

     

     

    Les dépouilles de l'archiduc Otto et de son épouse Régina sont arrivées vendredi 15 juillet au soir à Vienne et ont été déposées dans l'église des Capucins en attendant le requiem qui aura lieu à la cathédrale Saint-Etienne ce samedi 16 juillet. A cette occasion, les cercueils seront amenés à la cathédrale avant d'être déposés définitivement dans la crypte des Capucins.

     

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    La République française a rendu un hommage posthume au chef de la maison impériale d'Autriche en lui décernant la Grande Croix de la Légion d'honneur à titre posthume.

     

    La décoration a été remise à l'archiduc Karl de Habsbourg-Lorraine en l'église de Pöcking (Bavière) par le grand chancelier de la Légion d’honneur, le général Georgelin.

     

     

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    [source : http://yannsinclair.over-blog.com]

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : job d'été et leçons d'histoire

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    [Vosges Matin]

  • Lignéville (Vosges) : au chevet de la chapelle Saint-Basle

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    [Vosges Matin]

  • L'été avec Droiteval Ourche Patrimoine

    droiteval.jpgLe sud-ouest vosgien ne manque pas d'attrait. De nombreuses associations patrimoniales et culturelles travaillent à faire connaître ce pays coincé entre Lorraine et Franche-Comté. Droiteval Ourche Patrimoine (DOP) veille tout particulièrement à la valorisation de l'enchanteresse vallée de l'Ourche, entre Droiteval et Clairey.

    Cet été devrait voir la mise en place d'une signalétique appropriée sur les sites qui ont marqué l'histoire de la vallée : anciennes verreries, forges et sites religieux et naturels.

    L'association organise par ailleurs un rallye pédestre le dimanche 14 août au départ du hameau de La Hutte, sur la commune d'Hennezel.

    Les 24 juillet et 6 août après-midi, visites guidées gratuites en attelage équestre au départ du musée de Hennezel-Clairey : les visiteurs promeneurs pourront ainsi faire connaissance d'une manière originale avec la diversité des sites historiques et naturels de la vallée de l'Ourche.

     

    ‡ Pour tout renseignement complémentaire contactez le 03.29.09.91.05 ou droiteval-ourche-patrimoine@orange.fr

  • Meuse ou Barrois ?

    Initialement et sans l’intervention de Verdun, le département de la Meuse devait s’appeler le Barrois. La première matérialisation du territoire a été fabriquée en 1790 à partir d’une carte de France réalisée par la famille Cassini.

     

    meuse.jpgSes dimensions sont plutôt imposantes : 116,5 cm x 152 cm. Conservée sous surface vitrée à une température de 18° et un taux d’humidité de 50 %. Un peu jaunie mais « en assez bon état », la première carte du département de la Meuse (qui aurait dû s’appeler le Barrois sans l’intervention énergique de Verdun qui ne se reconnaissait pas dans la dénomination !) remonte au début de l’année 1790, date à laquelle l’Assemblée nationale décide de créer 83 départements divisés en districts, en cantons et en municipalités. Ce bien précieux a été offert par un habitant à la municipalité de Bar-le-Duc à une date inconnue.

     

    « Elle est à l’échelle 1/86 400, ce qui correspond à 10.000 toises. Elle trouve son origine dans des morceaux de la carte de France réalisée, à la demande de Louis XV, par la famille Cassini à partir de 1756 jusqu’au début de la Révolution », explique Jean-Baptiste Legoff, des Archives départementales de la Meuse. En y regardant le plus près, le contour du département est en papier, lequel est collé sur une toile, d’où cet effet de relief. « On peut y lire des traces d’appellation de l’Ancien Régime comme le Clermontois (ancienne appartenance de la famille Condé), la Champagne et la Lorraine », poursuit le spécialiste.

     

    Visuellement, le relief n’est pas très bien représenté sur cette carte qui se rapproche davantage du dessin. Seules les routes principales y figurent, comme le détail des 8 districts et des 79 chefs-lieux de canton qui la composent.

     

    L’orthographe y est aussi imprécise, l’indication des départements de « la Mozelle » et de « la Meurte » en témoigne.

     

    la mothe.jpgPour définir le territoire meusien, le comité de division territoriale a d’abord dû délimiter la Lorraine par rapport à la Champagne. Des luttes d’influences se sont alors engagées auprès des députés en vue d’aboutir à un découpage que l’on connaît peu ou prou aujourd’hui. Un premier projet instituait un département du Barrois réunissant Bar-le-Duc, Toul et Neufchâteau, tandis qu’un autre était pressenti autour de Verdun, Montmédy, Étain et le Clermontois. « Verdun, en étant rattaché à Metz, aurait perdu son évêché. Sa forte volonté de le conserver a abouti à une troisième solution qui a finalement été retenue en regroupant Barrois, Verdunois et Clermontois. Bar-le-Duc a également tout fait pour s’étendre vers l’Ouest afin de ne pas être trop excentrée dans le département. Le député Gossin aurait aussi voulu intégrer Saint-Dizier à la Meuse. Et si le Bassigny barrois a été cédé à la Haute-Marne (dont l'ancienne cité fortifiée de La Mothe), des conquêtes ont eu lieu sur la Champagne comme Mandres, Bure, Hévilliers et Luméville », détaille l’archiviste.

     

    Bar-le-Duc_Place_Saint-Pierre.jpgAfin d’équilibrer les pouvoirs, les trois grandes villes du département de la Meuse ont fini par s’arranger : Verdun gardait son évêché, Saint-Mihiel accueillait le tribunal criminel et Bar-le-Duc devenait capitale administrative. « Il est vrai que la volonté du gouvernement était de placer chaque chef-lieu de département au centre du territoire. Ce n’est pas une règle en regardant le cas de Bar-le-Duc qui ne constitue toutefois pas une exception. »

     

    Et puis arrive la Constitution du 5 fructidor an III (22 août 1795) qui prévoit la suppression des districts. Ses administrations ont souvent été des soutiens de la Terreur. À partir de 1800, sous le Consulat, Verdun conteste sans discontinuer la position de Bar-le-Duc comme siège du département. Plusieurs mémoires sont rédigés à ce dessein dans une grande offensive restée vaine. Sous Napoléon Ier, le nombre de cantons est fortement réduit et la Meuse passe de 8 districts à 4 arrondissements. Celui de Montmédy est à son tour supprimé en 1926 pour des raisons budgétaires. Il en reste alors trois que l’on retrouve sur la carte actuelle de la Meuse. Plus de deux siècles plus tard, l’évolution du territoire meusien est considérable.

     

    [d'après L’Est Républicain | 14.07.11]

  • La sainte Lorraine du mois : sainte Aprône

    Santa-Apronia.jpgUne tradition de l’Église de Toul, apprend que saint Epvre avait une sœur, nommée Aprône, qui demeura pendant quelque temps auprès de lui et fut, pour les habitants de la ville épiscopale, un grand sujet d’édification. Retournée dans sa province natale, elle mourut à Troyes et y reçut la sépulture.

     

    Saint Gérard, soucieux de réunir les reliques des saints du diocèse pour en enrichir son église, obtint des habitants de Troyes le corps d’Aprône, dont il donna une partie à l’abbaye de Saint-Epvre et réserva l’autre pour sa cathédrale. Elle y fut conservée jusqu’à la Révolution, en 1793, dans un buste donné en 1390 par Vaudric de Vaucouleurs, chanoine de Toul. C’est semble-t-il des deux châsses de Toul que sortirent les parcelles d’ossements de sainte Aprône qui se trouvent en diverses églises du diocèse et notamment en celle de Saint-Epvre de Nancy.

     

    Fêtée traditionnellement le 15 juillet, la fête de sainte Aprône fut transférée au 19 décembre lors de l’adoption du Missel Romain dans le diocèse de Nancy en 1860, puis replacée à sa date originelle en 1914 avant d’être supprimée en 1955, lors de la réforme du calendrier diocésain.

     

    [source : www.introibo.fr]

  • Nancy : 14-Juillet en hommage aux militaires tombés en Afghanistan

    C'est sous un ciel couvert que s'est déroulé le traditionnel défilé du 14-Juillet à Nancy, entre place de la Carrière et hémicycle Charles de Gaulle, devant le palais du Gouverneur

    Défilé militaire d'une grande sobriété en hommage aux militaires tombés en Afghanistan.

    L'après-midi, le service des Essences de l'Armée de Terre présentait ses matériels sur la place d'arme de la caserne Thiry à l'occasion de la mise en place de la Direction de l'exploitation et de la logistique pétrolières interarmées installée à la caserne Thiry.

    Quelques images du 14-Juillet nancéien...

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    La musique de l'armée de terre Nord-Est.

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    La garde du drapeau.

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    Passage des troupes en revue.

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    Les autorités civiles et militaires.

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    Défilé des troupes : compagnie du 516e régiment du train de Toul.

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    Commande-car du drapeau des sapeurs-pompiers de Meurthe-et-Moselle.

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    Défilé des porte-drapeaux des associations patriotiques.

    [clichés © H&PB]

  • Epinal tricolore, Raoul Dufy (1914-1918)

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    [Vivre les Vosges ensemble, magazine du CG88, été 2011]

  • Monthureux-sur-Saône (Vosges) : La fleur du destin

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  • Nancy : projet de restauration de la porte Saint-Georges

    Nancy et la Lorraine se préparent à célébrer la Renaissance en 2013. Le patrimoine historique devrait en profiter également. Et la porte Saint-Georges en particulier.

    porte st georges.jpgLa mairie devrait débourser 60 000 € pour lancer l'étude de restauration partielle de la porte Saint-Georges, située en plein périmètre Renaissance.

    L'opération de restauration de la porte vise d'abord à la mettre en valeur dans la ville et dans le quartier de Charles III dans le cadre des festivités programmées en 2013. On envisage également la rénovation des terrasses extérieures au-dessus de l'édifice ainsi que la mise en accessibilité des locaux pour les personnes handicapées.

    Le programme de travaux frise les 535 000 € qui s'ajoutent à l'enveloppe budgétaire de 5 M€ affectée à l'opération "Renaissance 2013".

    La porte Saint-Georges, créée lors de l'aménagement de la ville neuve de Charles III entre 1606 et 1619, délimitait un axe de communication Est-Ouest assez large, aujourd'hui les rues Saint-Jean et Saint-Georges. Elle abrite sur ses terrasses le Cercle du Travail, l'une des plus ancienne associations nancéiennes.

    Au XIXe siècle, un projet de démolition faillit faire disparaître la porte Saint-Georges ; elle ne dut sa survie qu'à l'intervention de Victor Hugo.

  • Châtillon-sur-Saône (Vosges) : le buste de Monchablon bientôt de retour au pays

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    [Vosges Matin]

  • Un militaire meusien tué en Afghanistan

    Un brigadier du 1er régiment de Chasseurs de Thierville (Meuse) est mort le 11 juillet en Afghanistan, à la suite d'un tir accidentel.

     

    clement-kovac.jpgAlors qu'une patrouille rentrait sur le COP Gwan, une rafale de mitrailleuse légère est partie quand les hommes procédaient aux opérations de mise en sécurité de leur armement individuel.

     

    Le 1er Chasseurs, régiment de Leclerc, sert en Afghanistan sur AMX-10RC. Ce décès porte à 64 le nombre de militaires français morts en Afghanistan, toutes causes confondues.

     

    Le brigadier Clément Kovac, 22 ans, s’était engagé en 2007 au 1er/2ème Chasseurs, il servait en Afghanistan depuis le 2 juin comme équipier-chargeur sur AMX 10RC. Ses chefs le décrivent comme étant « l'image même du chasseur : sérieux, discipliné, compétent ».

     

    RIP.

  • La Gazette Lorraine estivale est parue

    La Gazette Lorraine de l'été guide le lecteur sur les chemins du terroir. De belles balades en perspective afin de prolonger des articles qui vont vous donner envie de bouger en Lorraine.

    lorraine,la gazette lorraine,chatelAu sommaire :

    - Aux marches de la Lorraine : Saulxures (Haute-Marne)

    - Fromage, le terroir dans votre assiette

    - Les labels du patrimoine

    - Apremont-la-Forêt

    - Le temple protestant de Thaon-les-Vosges

    - Maisons paysannes de Lorraine

    - Vue du bus : Nancy-République à Vandoeuvre-Nations

    - A propos d'une exposition : Renaissance du vieux Metz

    Et les rubriques habituelles : les livres, les expositions, les infos culturelles.

     

    La Gazette Lorraine est en vente sur abonnement (25,00 € pour 2 ans) ou au numéro (5,50 €) en adressant ses coordonnées postales et le règlement à : CHATEL, 44 avenue du Château, 54600 VILLIERS-LES-NANCY

    ‡ Contact courriel : redaction@gazette-lorraine.com

  • Messe de requiem pour Otto de Habsbourg-Lorraine en la chapelle des Cordeliers de Nancy

    Samedi 9 juillet à Nancy, c’est une chapelle des Cordeliers comble qui assista à la messe de requiem célébrée pour le repos de l'âme d’Otto de Habsbourg-Lorraine, duc de Lorraine et de Bar.

     

    otto de habsbourg.jpgAu premier rang, maire et adjoints de Nancy, ainsi que Dominique Flon, président de la Société d’Histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain, et le baron Bernard Guerrier de Dumast, proche du défunt. L’office était concélébré par le père Bombardier, de l’Oratoire Saint-Philippe Neri et curé de la paroisse Notre-Dame de Bonsecours - Saint-Pierre, de l'abbé Husson, en charge de la communauté Summorum Pontificum de l'église Saint-Pierre de Nancy, et présidé par le père Bruno Gonçalves, prévôt de l’Oratoire.

     

    L’homélie a été prononcée par le père François Weber, curé de la basilique Saint-Epvre, sur le sens de l’Histoire et la page écrite par l’archiduc, homme d’honneur et de devoir, grand chrétien, dont toute l’existence a été réglée par sa vision paneuropéenne et son haut sens moral. Un homme très attaché à la Lorraine, terre de ses ancêtres où il se maria en 1951 et célébra ses noces d’or en mai 2001.

     

    drpaeau lorrain en berne.jpgLors de la prière universelle, le baron Guerrier de Dumast a évoqué cette « proche sollicitude » que Otto de Habsbourg-Lorraine n’a jamais cessé de témoigner aux Lorrains. Un lien fort qui se ressentait dans la digne émotion et le recueillement ayant marqué cette cérémonie rehaussée par les chants, a capella, de la chorale d’hommes Vox Pop.

     

    Le même jour, Sa Sainteté Benoît XVI a adressé ses condoléances et exprimé sa « peine profonde » à la famille d’Otto de Habsbourg-Lorraine. Dans un télégramme adressé à Karl Habsbourg-Lorraine, fils aîné d’Otto, Benoît XVI qualifie Otto de Habsbourg-Lorraine de « grand Européen engagé pour la paix ». « Dans une longue et riche vie, l’archiduc Otto est devenu un témoin de l’histoire mouvementée de l’Europe ».

     

    Benoît XVI, qui a également adressé sa « bénédiction apostolique » à la famille des Habsbourg-Lorraine, sera représenté aux funérailles, le 16 juillet à Vienne, par le cardinal-archevêque de Vienne, Christoph Schönborn, qui célébrera un Requiem à la cathédrale Saint-Etienne. L’urne funéraire du cœur du défunt sera, selon ses vœux, inhumée dimanche 17 juillet à l’abbaye bénédictine hongroise de Pannonhalma, près de Budapest.

     

    Le duc Otto est mort, vive le duc Charles !

     

    [sources : www.facebook.com/abbe.husson et La Croix]

     

     

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    Procession d'entrée

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    Homélie par le père François Weber, co

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    Consécration

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    Après la communion

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    Sur le parvis des Cordeliers à l'issue de la messe

    [clichés © H&PB]

     ‡ † ‡

     

     

    Le 9 juillet, en la chapelle Saint-Ulrich de Pöcking, en Bavière, les enfants de l’archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine ont assisté à un requiem en présence de quelques proches et de très nombreux habitants de cette localité. Le prince Luitpold de Bavière et des autorités bavaroises, dont le ministre des finances, étaient également présentes.

     

     

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    [clichés : yannsinclair.over-blog.com]

     

  • La Manufacture des Tabacs de Metz s'expose

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    [La Semaine de Nancy, n° 67]

  • Lyautey aux Invalides : 50ème anniversaire du transfert des cendres

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    [source : La Voix du Combattant, mai 2011]

  • Plume de Vair à Pierre Picou pour "Les voix du village" ou les objets prennent la parole

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    [Vosges Matin]

  • Fontenoy-le-Château (Vosges) : présentation des Actes des Journées d'études vosgiennes 2010

    vosges,journées d'études vosgiennes,fssv,jean paul rothiot,vôge,fontenoy le chateau,bains les bains,côneyDimanche 10 juillet à 10h00 à l'Hôtel de Ville de Fontenoy-le-Château seront présentés les actes des Journées d'études vosgiennes 2010 organisées par la Fédération des Sociétés savantes des Vosges et les Amis du Vieux Fontenoy.

    Elles se sont tenues à Fontenoy-le-Château et à Bains-les-Bains en octobre dernier. Durant trois jours, les communications présentées ont abordé l'histoire des deux communes devant un large public.

    Depuis les travaux de l'abbé Constant Olivier, à la fin du XIXe siècle, aucun ouvrage n'avait été consacré au riche passé de la vallée du Côney et à ses spécificités. Les conférences données par des spécialistes ont dépoussiéré les connaissances sur l'histoire de la vallée. Par exemple, il a été établi scientifiquement l'année de construction du donjon du château de Fontenoy : le carbone 14 la situe en 980, ce qui en fait le plus ancien de Lorraine encore subsistant.

    Enfin, ces Actes brossent un panorama de l'histoire locale et des sites protohistoriques jusqu'à la fin de la période industrielle dans la Vôge.

     

    ‡ Plus d'infos sur www.histoire-patrimoine-vosges.org ou contact courriel : jp.cl.rothiot@orange.fr

  • Week-end d'animations en Saône Lorraine

    A Bleurville, les 9 & 10 juillet fête patronale de Saint Pierre-aux-Liens

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    A Châtillon-sur-Saône, samedi 9 juillet Musée vivant nocturne

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    Dans la vallée de l'Ourche, entre Hennezel et Droiteval, dimanche 10 juillet "Raconte-moi la vallée de l'Ourche"

    droiteval.jpgDimanche 10 juillet visite guidée de la vallée de l'Ourche en attelage équestre organisées par l'association Droiteval Ourche Patrimoine en partenariat avec le Pays d'Epinal Coeur des Vosges.

    Rendez-vous au musée de Hennezel-Clairey à 15h00 pour une balade en calèche avec découverte de la vallée de l'Ourche, de ses anciennes verreries, des forges et de son abbaye cistercienne.

    Réservation obligatoire au 03.29.07.57.84.

     

  • Bleurville : époustouflant trio Molto Vivo à l’abbaye Saint-Maur

    Les Amis de Saint-Maur de Bleurville ont ouvert avec brio la 37ème saison à l’ancienne abbatiale bénédictine avec l’ensemble Molto Vivo. Tout simplement époustouflant.

     

    Molto Vivo_03.07.11 042.jpgLe Amis de Saint-Maur ont été bien inspirés en invitant le trio romarimontain Molto Vivo à venir se produire sous les voûtes millénaires de l’abbatiale. Nelly Matchabeli, violoniste, Natalia Hurava, pianiste, et Pilip Hurau, ont indéniablement conquis le public par leur interprétation d’un programme incroyablement éclectique.

     

    Dans un silence à la fois respectueux et empreint d’une sorte de fascination, les mélomanes sont tombés sous le charme de notre trio venu de l’Est, puisque Nelly est originaire de Géorgie, Natalia et Pilip de Biélorussie.

     

    Dès l’ouverture de ce concert vespéral, la Chaconne de Lully donnait le ton de cette première partie consacrée au baroque français, mais aussi à la musique de compositeurs russe et tchèque du XIXe siècle, avec un Nocturne de Glinka et une sonatine pour violon et piano de Dvorak.

     

    lorraine,vosges,bleurville,abbaye saint maur,concert,molto vivoLa seconde partie, résolument enjouée et d’une grande fraîcheur musicale, a fait redécouvrir des compositeurs allemands du XIXe siècle et, en particulier, Brahms avec trois danses hongroises pour violon et piano, et Mandelssohn avec un Chant d’automne. Poursuivant notre voyage musical, la pianiste Natalia Hurava, dialoguant dans une grande complicité alternativement avec la violoniste et le basson, transporta le public vers des sonorités plus latines avec des œuvres de Villoldo où des réminiscences de tango argentin surgissent des instruments. Surprenant dans le chœur de l’ancienne abbatiale ! Et puis, c’est Astor Piazzola, célèbre bandonéoniste et compositeur argentin, qui s’invite au milieu du public décidemment conquis par l’interprétation et le jeu des instruments de notre trio de charme.

     

    Bref, un concert de belle tenue et de grande qualité donné en faveur de la restauration de l’abbaye. Il est même fort probable que les vieux murs de Saint-Maur entendent encore ces prochaines années cette formation musicale vosgienne talentueuse ; les applaudissements nourris réservés aux musiciens témoignent de la qualité et de la variété des œuvres interprétées. Et du moment de vrai bonheur partagé en cette fin d’après-midi estivale.

     

     

    ·       Prochaine manifestation à Saint-Maur : causerie-diaporama « A la découverte de l’Amérique du Sud » présentée par Michel Hennequin, dimanche 17 juillet à 15h00. Entrée libre.

  • Le canton de Vic-sur-Seille

    vic sur seille.jpgCe numéro de la collection Images du Patrimoine est le fruit de l'étude d'inventaire général du canton de Vic-sur-Seille (Moselle), menée entre 2000 et 2008. Alliant études de terrain et recherches en archives, l'ouvrage s'attache à la présentation et à la description du patrimoine architectural et du mobilier, de l'Antiquité aux années 1960.

    Ce territoire, d'une grande variété voit se côtoyer des vestiges les plus divers allant de l'exploitation du sel, pratiquée depuis l'âge du Bronze, à l'architecture urbaine en passant par les signes de la puissance temporelle des évêques de Metz (fortifications et édifices religieux majeurs) et maints témoignages plus modestes de l'activité agricole et de son évolution entre le XVIIIe et le XXe siècle.

    C'est donc un visage varié qu'offre ce territoire, dont le caractère doit une part de ses contrastes à son histoire riche en rebonds.

     

    ‡ Le canton de Vic-sur-Seille. Entre Seille et Sânon, collectif, Somogy éditions d'art, 2011, 160 p., ill. (30 €).

  • Bleurville : départ d'une institutrice

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    [Vosges Matin]

  • Saône vosgienne : les Journées du Patrimoine se préparent

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    [Vosges Matin]

  • Châtillon-sur-Saône (Vosges) : Musée vivant nocturne le 9 juillet

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  • Soulosse-sous-Saint-Elophe : réunion de travail de Maisons Paysannes de Lorraine

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    [Vosges Matin]

  • Marguerite de la Force, une Lorraine martyre de la Révolution dans les Landes

    marguerite de la force,marguerite rutan,soeur de la charité,saint vincent de paul,landes,dax,lorraine,metzMarguerite de la Force. Nulle part, le lecteur trouvera Marguerite Rutan désignée sous ce nom. L'auteur a voulu à l'évidence montrer le lien fort qui existe entre Soeur Marguerite et l'héroïne des Dialogues des Carmélites de Bernanos qui apparaît sous le nom de Blanche de la Force.

    Marguerite Rutan est née à Metz en 1736 dans une famille nombreuse. Entrée en religion chez les Filles de la Charité à Paris, elle prit le chemin de l'obéissance qui la mena à Dax, dans les Landes, où elle fut la supérieure remarquée de l'hôpital Saint-Eutrope de 1779 à 1794. Femme d'entreprise et femme forte, elle traverse la tempête révolutionnaire en s'impliquant dans le service aux pauvres. Mais la Terreur la rattrape bien vite : elle en devient la victime innocente en montant sur la guillotine à l'âge de 58 ans, le 9 avril 1794. Un an après son sacrifice, le directoire du district de Dax lui rend un hommage posthume...

    Le 1er juillet 2010, le pape Benoît XVI a signé le décret reconnaissant son martyre ouvrant ainsi la voie à la béatification qui est intervenue le 19 juin 2011.

    Tout rapproche la Lorraine Marguerite Rutan de Blanche de la Force, le personnage de Bernanos dans ses Dialogues des Carmélites. Et tout particulièrement la splendeur du don absolu de soi.

    L'auteur, le Père Jean-Pierre Renouard, prêtre de la congrégation de la Mission, s'est spécialisé dans la spiritualité de Saint Vincent de Paul. Il anime des sessions de retraites et mène des travaux de recherche et de diffusion de la pensée du fondateur des Soeurs de la Charité.

     

    ‡ Marguerite de la Force. Vie, passion et mort de soeur Marguerite Rutan, Jean-Pierre Renouard, Nouvelle Cité éditions, 2011, 159 p. (17 €).

  • Gaby Bigeard est décédée

    Gabrielle Bigeard, « le grand et seul amour » du général Marcel Bigeard, est décédée dans la soirée du 4 juillet à Toul à l'âge de 91 ans.

     

    gaby bigeard.jpgGabrielle Grandemange était née le 5 décembre 1919 à Toul et avait épousé Marcel Bigeard le 6 janvier 1942 à Nice. Le couple avait une fille, Marie-France. « Au revoir Gaby », écrit Nadine Morano, ministre de la formation professionnelle et députée de Meurthe-et-Moselle, dans un communiqué en rappelant que le couple Bigeard avait mené « une belle histoire d'amour et une vie de complicité commencée dès l'enfance ».

     

    « Gaby » et Marcel Bigeard étaient en effet nés tous deux à Toul. Ils s'étaient mariés pendant la guerre entre l'évasion de Marcel Bigeard d'Allemagne, alors sous-officier, et avant son départ pour être parachuté dans le maquis. Dans chacun de ses discours ou de ses livres, Marcel Bigeard citait régulièrement « Gaby, son grand et seul amour ».

     

    Le général Bigeard est décédé le 18 juin 2010 à son domicile de Toul à l'âge de 94 ans.

     

    Une fondation Général Bigeard, destinée à « perpétuer son œuvre et sa mémoire » avait été créée par sa veuve et sa fille en partenariat avec la Fondation de France. Le général Bigeard avait toujours souhaité la dispersion de ses cendres au dessus de Dien Bien Phu pour « rejoindre ses camarades tombés au combat » lors de la chute du camp retranché au Vietnam en mai 1954. Ses cendres sont toujours en attente au crématorium de Nancy, en raison des réticences des autorités vietnamiennes.

     

    RIP.

     

    [sources : Est Républicain / Le Figaro]

  • Bleurville : fête patronale de Saint-Pierre-aux-Liens les 9 &10 juillet

    Traditionnellement fêté le deuxième dimanche de juillet, le saint patron de Bleurville, saint Pierre aux Liens, présidera aux festivités de ce dimanche estival.

    bleurville fête patronale 11.07.10 010.jpgLa paroisse, la municipalité, le comité du jumelage Bleurville-Chichery et le comité des fêtes ont mis sur pied le programme de la fête patronale :

    - samedi 9 juillet : vide-grenier sur le stade municipal en semi-nocturne, à partir de 19h00. Restauration possible sur place.

    - dimanche 10 juillet : 10h30, messe en l'église paroissiale ; 11h45, inauguration de la fête sur la place des Ponceaux avec apéritif offert par la municipalité ; barbecue et animations pour petits et grands toute l'après-midi.

    ‡ Fête patronale de Saint-Pierre-aux-Liens, place des Ponceaux, 9 et 10 juillet 2011.

  • La première "bachelier" Julie-Victoire Daubié

    julie victoire daubié,baccalauréat,second empire,bains-les-bains,fontenoy le château,vosgesLa première bachelière de France, Julie-Victoire Daubié, qui est vosgienne, a enfin sa biographie.

    Ce  n’est  que  justice  rendue  à  cette  érudite,  ardente  féministe,  née  à  Bains-les-Bains en 1824 et qui a vécu à Fontenoy-le-Château où elle est morte en 1874. Sa tombe est d’ailleurs visible au cimetière communal. Ce livre intitulé La première "bachelier" Julie  Victoire  Daubié est signé par Véronique André-Durupt, passionnée d’histoire et originaire  de  Fontenoy-le-Château, évoque le destin de cette Vosgienne étonnante qui a décroché le baccalauréat en 1861. Une grande première à l’époque ! Et pourtant ce n’est pas si loin. Tout juste 150 ans…

    Celle  qui  a vécu sous le Second Empire a été également un témoin implacable de la condition de la femme en France à cette  époque.  À  ce  titre, Julie-Victoire Daubié fut une chroniqueuse d’importance, une journaliste mordante, qui a participé à l’émancipation sociale et morale des femmes.

     

    ‡ L'ouvrage La première "bachelier" Julie Victoire Daubié est édité par l’association des Amis du Vieux Fontenoy. Il est disponible auprès de l’association (tél. : 03.29.36.20.18 ou amisvf76@gmail.com) et chez l'éditeur Visuel Création à Épinal, au prix de 15 euros.