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  • A la découverte de la fonderie de cloches de Robécourt (Vosges)

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    [Vosges Matin]

  • La rentrée chez les Pèlerins de Lorraine

     

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    L’association Pèlerins de Lorraine communique ses actualités de rentrée :

     

    -        ce jeudi 1er septembre, chapelet mensuel de l'association à 19h00 à la basilique Saint-Epvre de Nancy. Le chapelet est ouvert à toutes et tous !

     

    -        l'année 2012 sera celle du 600ème anniversaire de la naissance de Jehanne d'Arc et de nombreuses initiatives vous seront proposées. Première de l'année, l'association Notre-Dame de Bermont signale que le dimanche 25 septembre 2011 aura lieu un pèlerinage de rentrée autour de Domremy en présence du RP Argouac'h, de l'Institut Sainte-Croix de Riaumont. Au programme : 9h00 - Eglise Saint-Remi de Domremy / 12h30 - Chapelle Notre-Dame de Bermont / 15h00 - Messe à la basilique Sainte-Jeanne-d'Arc

     

    -        le traditionnel pèlerinage Domremy-Vaucouleurs organisé par Pèlerins de Lorraine, qui a choisi le 13 mai comme date de référence la plus proche du départ de Jehanne de Domremy pour Vaucouleurs, tombe en 2012... le 13 mai ! Annotez d’ores et déjà vos agendas !

  • Au Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône : la peinture comme thérapie

    Christine Janvre expose ses aquarelles au Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône jusqu’au 18 septembre. De l’art pour guérir avant tout. Et pour le plaisir de ses admirateurs aussi.

     

    vosges,chatillon sur saone,christine janvre,aquarelles,grenier a sel,jean françois michel,gilbert janvreSans détour, Christine Janvre annonce la couleur : la peinture l’aide surtout à surmonter la maladie de Parkinson qui l’a touchée depuis bientôt cinq ans. Jean-François Michel, le président de Saône Lorraine qui accueillait le public pour le vernissage des œuvres de Christine, s’est dit ému d’offrir pour la première fois les cimaises du Grenier à sel aux aquarelles de cette artiste locale. Christine est en effet originaire de Tignécourt, et l’on sait les liens étroits qui unissent Saône Lorraine à Flabémont, le hameau de Tignécourt, siège d’une prestigieuse abbaye prémontrée aujourd’hui disparue. Les liens, ce sont aussi ces liens d’amitié et d’estime qui relient le président Michel au mari de Christine, Gilbert Janvre.

     

    Christine Janvre a commencé à peindre tardivement : l’envie était là, le talent aussi. Il a fallu la maladie pour que Christine ose se lancer dans cette sympathique aventure artistique. L’huile tout d’abord, puis très vite l’acrylique et depuis fin 2009 l’aquarelle ont ponctué le cursus de notre artiste, aujourd’hui installée à Martigny-les-Bains.

     

    vosges,chatillon sur saone,christine janvre,aquarelles,grenier a sel,jean françois michel,gilbert janvreAvant le succès des expositions, Christine a bénéficié des conseils techniques de Gisèle Seyller, aquarelliste de Damblain. Et puis ce fut la première exposition au Pavillon des Sources de Contrexéville.

     

    Aujourd’hui, Christine Janvre excelle dans l’aquarelle. Les murs du Grenier à sel en témoignent : bouquets de fleurs, marines, paysages, architectures, œuvres non figuratives mêlent leurs couleurs pastel pour le plus grand plaisir des yeux. Rien ne transparaît de sa maladie dans ses tableaux pleins de gaîté, de fraîcheur et d’éclatantes couleurs car, comme l’exprime l’artiste « mon art évolue avec ma maladie, elle le stimule aussi ». Courrez-vite jusqu’à Châtillon-sur-Saône, vous ne serez pas déçus par les œuvres pleines de poésie de Christine Janvre.

     

    [clichés © H&PB]

     

     

    §        Exposition Park’Aquarella de Christine Janvre, tous les après-midi jusqu’au 18 septembre au Grenier à Sel de Châtillon-sur-Saône.

  • Epinal tricolore, l'imagerie Raoul Dufy (1914-1918)

    vosges,épinal,mdacc,raoul dufy,imagerie,françois georgin,grande guerreCe catalogue est le fruit d'une exposition présentée cet été au Musée départemental d'Art ancien et contemporain d'Epinal consacré exclusivement à la production artistique de Raoul Dufy (1877-1953) durant la Première Guerre mondiale.

    Mobilisé au début du conflit, Dufy crée à partir de 1915 une étonnante série d'estampes à la gloire des troupes françaises et de leurs alliés où s'exprime sa fascination déjà ancienne pour les images d'Epinal et celles notamment créées au début du XIXe siècle par le graveur vosgien François Georgin. L'engagement patriotique de l'artiste est évoqué par des documents photographiques, ainsi que par une passionnante correspondance inédite de Dufy avec son ami l'écrivain Fernand Fleuret ayant trait à sa production de guerre et intégralement publiée dans le catalogue.

    A la fois didactique et plaisant, cet ouvrage permet au lecteur de découvrir un moment peu connu de l'histoire de l'art pendant le premier conflit mondial, tout en s'initiant au mode de production de l'un des peintres français les plus populaire du XXe siècle quand il réinterprétait à sa manière le patrimoine imagier spinalien.

     

    ‡ Epinal tricolore. L'imagerie Raoul Dufy (1914-1918), collectif, Serge Domini éditeur - MDAAC, 2011, 176 p., ill. (33 €).

  • Bleurville : à la table des ducs de Lorraine à l'abbaye Saint-Maur

    Pour clore le cycle des conférences à l’abbaye Saint-Maur, Marie-Françoise Michel, historienne et membre de Saône Lorraine, a invité l’assistance à partager les repas des ducs de Lorraine. Bon appétit !

     

    lorraine,vosges,bleurville,abbaye saint maur,marie françoise michel,gastronomie,cuisine,ducsNotre conférencière a dédié sa causerie à Jeanne Labarge, décédée récemment, qui fut très impliquée, avec son mari Jean, dans le sauvetage de l’abbaye de Bleurville. Puis Marie-Françoise Michel a invité le public à s’asseoir autour de la table de banquet des ducs et grands de Lorraine durant le Moyen Âge, la gastronomie du XVIIIe siècle lorrain est déjà bien connue grâce aux études qui se sont penchées sur le règne de Stanislas. C’est surtout grâce à Taillevent et à son ouvrage « Le Viandier » que nous connaissons assez bien comment se nourrissaient nos ducs. « On mange beaucoup à la cour de Lorraine, car manger en grande quantité est le symbole du pouvoir » insiste Marie-Françoise Michel. Si les légumes étaient plutôt réservés au petit peuple, viandes, gibiers et épices étaient très appréciés par la noblesse lorraine.

     

    Les banquets ducaux étaient soumis à un cérémonial particulier : les archives conservent la trace de banquets organisés pour des baptêmes, des mariages ou des funérailles qui pouvaient durer 8 jours avec plusieurs services (ou menus) gargantuesques. « Le premier banquet dont on conserve la description est celui qui se déroula à Gombervaux, en Meuse, en 1367 : il réunit le roi de France Charles V, Robert de Bar et Jean de Lorraine » souligne la conférencière. Ce fut profusion de victuailles : sangliers, poussins, lièvres, oies, paons, cygnes, perdrix, chapons gras bouillis, pâtés de merles, pigeons au sucre, desserts, fromages. Au XIVe siècle, le pâté de truite était fort apprécié des ducs de Bar. Lors des obsèques d’une duchesse au moment du Carême, on prépara un banquet avec 3000 carpes et autant de grenouilles et des quantités de poissons que l’on fit venir des ports français.

     

    Pour l’organisation de tels repas, nos ducs disposaient d’un personnel de bouche pléthorique : le duc René II avait ainsi 150 personnes au service de la cuisine !

     

    « La cuisine des ducs de Lorraine subira les influences à la fois méditerranéennes avec la consommation du pain, du vin et de l’huile, et germaniques avec les viandes et le gibier. L’Eglise unifiera les pratiques alimentaires avec le calendrier liturgique » note Marie-Françoise Michel. C’est aussi à la cour des ducs de Lorraine que l’on fit quelques inventions culinaires : la quiche serait née sous Charles III (on parlait alors de « cogreluche »), les bouchées à la reine seraient dues à la reine Elisabeth Charlotte de Lorraine, épouse de Léopold Ier, et les fameuses madeleines et le baba au rhum sont nés dans les fourneaux de Stanislas !

     

    Bref, une conférence qui a mis l’eau à la bouche des convives en attendant la prochaine animation à l’abbaye de Bleurville avec le concert de la chorale L’Echo de la Forêt dimanche 11 septembre à 15h00.

  • Nancy : saint Fiacre fêté le 3 septembre

    TRADITION. - Le patron des jardiniers et maraîchers sera honoré par sa confrérie le 3 septembre en la cathédrale de Nancy.

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    [Est Républicain]

  • L'épopée de Leclerc et ses hommes, de Koufra à Berchtesgaden

    lorraine,libération,2e DB,leclercA l'aide de nombreuses archives photographiques du Mémorial du Maréchal Leclerc et des archives américaines, l'auteur, Dominique Forget, nous fait découvrir plus de 400 clichés de la fabuleuse histoire de la 2ème Division Blindée, commandée par le général Leclerc.

    Cet ouvrage historique et pédagogique, avec texte introductif et cartes, fait la part belle à l'épopée de la 2ème DB dans la libération de la Lorraine et des Vosges.

    Un livre reportage à mettre entre toutes les mains, mais surtout celles de la jeune génération afin de perpétuer le souvenir de ces soldats qui donnèrent leur vie pour la libération de la France.

     

    ‡ L'épopée de Leclerc et ses hommes. De Koufra à Berchtesgaden, Dominique Forget, éditions du Signe, 2011, 275 p., ill. (23,80 €).

  • Nancy : installation du nouveau curé de la cathédrale

    lorraine,nancy,cathédrale,curé,guy lescanne,jean louis coinsmann,prêtre,coopérateurDimanche 11 septembre 2011, le nouveau curé de la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation, l'abbé Guy Lescanne, et l'abbé Jean-Louis Coinsmann, prêtre coopérateur à la paroisse Notre-Dame de Bonne Nouvelle, seront installés lors de la messe de 11h15 par l'abbé Jean-Michaël Munier, vicaire général.

     

    lorraine,nancy,cathédrale,curé,guy lescanne,jean louis coinsmann,prêtre,coopérateurLa messe d'installation des prêtres sera suivie du verre de l'amitié puis du repas paroissial servi dans la cour du lycée Saint-Dominique, à côté de la cathédrale (prix du repas : 10 €, réservation avant le 5 septembre au presbytère 6 rue des chanoines à Nancy).

     

     

     

    ‡ Installation des abbés Guy Lescanne et Jean-Louis Coinsmann, dimanche 11 septembre 2011 à 11h15 à la cathédrale de Nancy.

  • La Croix monastique des Vosges

    vosges,senones,saint dié,étival,moyenmoutier,saint sauveur,bonmoutierCe que l'on nomme Croix monastique des Vosges peut se définir par cinq territoires proches, nés au VIIe siècle lors de la grande implantation monastique dans le royaume d'Austrasie, coeur du monde franc et de l'ancien monde romain des Gaules. Senones, Moyenmoutier, Etival, Saint-Dié et Bonmoutier, aujourd'hui Saint-Sauveur, sont les cinq points qui dessinent cette croix virtuelle.

    Ces abbayes sont les marques toujours présentes d'une véritable identité territoriale et d'un patrimoine unique. Elles furent pendant onze siècles le coeur d'une vie chrétienne et intellectuelle intense et d'un pouvoir économique et politique de premier ordre dans les vallées du Rabodeau, de la Meurthe, de la Vezouze et bien au-delà. De grands personnages ou de simples religieux y vécurent ; des archives, des chroniques vivantes et des livres uniques au monde sortirent de leurs murs lorsque vint le temps de la funeste Révolution.

    L'utilisation, dès la fin du XVIIIe siècle, des bâtiments par des manufacturiers à la recherche d'espace, perpétue et cristallise la vie autour de ces structures. La vie industrielle en fera perdre de vue l'identité religieuse, mais en assuerera la sauvegarde. Aujourd'hui, la disparition des usines a libéré ces vastes espaces. Pour autant, ce riche passé industriel restera gravé longtemps dans la mémoire collective, et l'immense potentiel de son emprise foncière appelle à un renouveau.

    Comment, alors, pour aborder cet avenir, ne pas raconter un passé aussi prestigieux qui justifie tous les projets au sein de ces anciennes abbayes. C'est ce à quoi répond cet ouvrage enrichi de nombreuses illustrations. Les auteurs - universitaires, historiens et érudits - nous font entrer de plein pied dans la fabuleuse histoire de la présence de multiples ordres religieux dans cette partie de la montagne vosgienne et de son piémont.

     

    ‡ La Croix monastique des Vosges, collectif, Société philomatique vosgienne - Entreprise & Culture en Lorraine, 2010, 110 p., ill. (20 €).

  • Nancy : installation de l'abbé Doidy à Notre-Dame de Lourdes

    nancy,cathédrale,notre dame de lourdes,abbé,dominique doidyL’abbé Dominique Doidy, prêtre attaché à la cathédrale de Nancy, sera installé dimanche 4 septembre à 10h30 dans ses fonctions de curé de la paroisse Notre-Dame de Lourdes à Nancy au cours de la messe présidée par l’abbé Jean-Michaël Munier, vicaire général.

     

    La messe sera suivie d'un apéritif offert par la paroisse.

     

    On peut apporter son pique-nique pour le déjeuner.

     

  • Grand (Vosges) : une thèse sur la décoration des monuments publics gallo-romains

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    [L'Abeille]

  • Mirecourt : 3ème Salon du Livre Vosges/Lorraine le 4 septembre

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    [Vosges Matin]

     

  • Poussay : le tilleul de Sainte Menne abattu

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    [Vosges Matin]

  • Sainte Barbe et les Lorrains

    Sainte-Barbe.jpgSainte Barbe, rayée du calendrier en 1969 et remplacée par Barbara, est toujours présente dans la mémoire ou la vie de nombreux Lorrains.

    L'ouvrage s'attache à décrire l'influence de sainte Barbe dans une Lorraine prise au sens large, incluant de nombreux lieux qui en dépendaient à l'époque des duchés de Lorraine et de Bar. Le 4 décembre, plusieurs professions continuent à la fêter : mineurs, pompiers, artilleurs et sapeurs du Génie, tunneliers, artificiers, élèves de l'Ecole des Mines... Bien d'autres métiers ou corporations l'ont honorée dans le passé.

    Barbe est une sainte qui protège. Durant des siècles, elle a été invoquée contre les méfaits des orages, pour guérir ou au moins mourir dignement, pour prédire le temps. Son nom a été donné à des sources, des chapelles et des églises, des fortifications, des rues, des commerces et des associations... Et surtout, son nom fut porté par des générations de Lorraines ; les registres paroissiaux en témoignent.

    Depuis près de mille ans, sainte Barbe protège les Lorrains. Elle fait partie de leur vie.

    L'ouvrage séduira le lecteur par ses nombreuses illustrations et par l'originalité du thème abordé.

    L'auteur, Daniel Bontemps, est historien, conférencier et écrivain. Il est l'auteur de nombreux articles publiés dans des revues régionales, et de plus d'une quinzaine de livres. Ses travaux ont été récompensés par plusieurs prix littéraires. La Lorraine rivée au coeur, Daniel Bontemps s'attache à révéler aux Lorrains le riche passé de la région.

     

    ‡ Sainte Barbe et les Lorrains, Daniel Bontemps, éditions Serpenoise, 2011, 167 p., ill. (35 €).

  • Bleurville : à la table des ducs de Lorraine avec Marie-Françoise Michel

    lorraine,vosges,ducs,gastronomie,marie françoise michelOn sait peu de choses sur la table ducale avant le XIVe siècle, si ce n’est que mariages, baptêmes et même obsèques sont l’occasion de fastueux banquets, pouvant durer jusqu’à 9 jours d’affilée ! Il faut dire que le style d’alimentation est impérativement calqué sur le statut social : manger bien et beaucoup est un signe extérieur de richesse et de pouvoir.

    Que ce soit à Nancy, à Bar-le-Duc, ou ailleurs sur leurs terres, nos ducs et duchesses ont un impressionnant service de bouche : des volailles aux sucreries, il faut pouvoir préparer jusqu’à seize plats divers pour un seul banquet. La table de la cour de Lorraine n’a rien à envier à la table de la cour de France !

    lorraine,vosges,ducs,gastronomie,marie françoise michelGrâce à ses recherches dans les archives et l'accès à des recueils de recettes traditionnelles, Marie-Françoise Michel, historienne et membre de l'association Saône-Lorraine, nous fera partager dimanche 28 août, à l'abbatiale Saint-Maur de Bleurville, les grands moments des banquets ducaux durant les derniers siècles de leur règne.

     

    ‡ Abbaye Saint-Maur de Bleurville (Vosges, entre Darney et Monthureux-sur-Saône), dimanche 28 août 2011 à 15h00. Causerie sur « La gastronomie à la cour des ducs de Lorraine aux cours des siècles ». Entrée libre.

  • 13e Journées d'études vosgiennes : 14, 15 et 16 octobre à Dompaire et Ville-sur-Illon

    jev2011.jpgLa Fédération des sociétés savantes des Vosges et l'association culturelle Histoire et Patrimoine de Ville-sur-Illon s'associent pour la 13ème éditions des Journées d'études vosgiennes.

    Elles se dérouleront à Dompaire et à Ville-sur-Illon. Une vingtaine d'universitaires, d'historiens, de géographes et d'archéologues présenteront des communications qui permettront de renouveler la connaissance de ce territoire situé au coeur de la plaine des Vosges, entre Vittel et Epinal.

    Expositions, visites des sites historiques du secteur et concert ponctueront ces rencontres annuelles.

     

     

    ‡ Consultez le programme des 13ème Journées d'études vosgiennes : programme_JEV_2011.pdf

    ‡ Pour vous inscrire aux repas et à l'excursion : réservations_repas_JEV_2011.pdf

  • Hennezel-Droiteval : à pied à travers la vallée de l'Ourche

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville : les secrets des faïenceries vosgiennes dévoilées

    Les amateurs de belles pièces en faïence ont été comblés par la passionnante causerie donnée par Claude Guyot ce dimanche à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville sur les faïenceries vosgiennes.

     

    lorraine,vosges,bleurville,claude guyot,faïenceries,faïence,épinal« François Vautrin, marchand magasinier originaire de Lunéville, obtient la permission en 1759 de Stanislas Leszczinski, duc de Lorraine et de Bar, de créer la manufacture de faïences à Épinal. Ce sera la 19ème manufacture de faïences créée en Lorraine après Waly, Niderviller, Champigneulles, Rambervillers, Badonviller, Saint-Clément, Lunéville et Toul » a précisé Claude Guyot dans son introduction. M. Guyot, collectionneur et historien des faïenceries du Grand Est, vient d’achever une histoire de la faïencerie de Rambervillers et travaille à l’édition de celle de Langres, c’est dire que c’est en spécialiste qu’il a présenté l’histoire et surtout la diversité de la production de la faïencerie d’Epinal.

     

    A sa création en 1759, la manufacture d’Epinal employait 8 ouvriers, puis 25 en 1777 dont 16 manœuvres et 50 ouvriers en 1780, sans compter les enfants qui secondaient ouvriers et peintres en faïence. « Elle était une concurrente de la manufacture royale de Lunéville qui ne comptait que 20 ouvriers en 1778 » précise encore Claude Guyot.

     

    lorraine,vosges,bleurville,claude guyot,faïenceries,faïence,épinalSes recherches l’ont conduit à fréquenter de nombreux centres d’archives et les musées français mais aussi les antiquaires et les collectionneurs privés afin de reconstituer patiemment les différentes productions spinaliennes. Les différentes pièces présentées lors de la causerie sont comparables par leur forme et par leur décor, le tout étant indissociable, malgré la diversité apparente. « La manufacture d’Epinal a conçu ses pièces comme une mère conçoit ses enfants : les mères habillent leurs enfants comme les peintres habillent leurs pièces en faïence au gré des besoins et des modes du moment » précise avec humour Claude Guyot. Ses travaux ont permis de compléter l’étude de l’historien Jean-Marie Janot publiée en 1955 : Claude Guyot a effectué une étude morphologique et iconographique qui a porté sur plus de 500 pièces examinées sur place et plus de 3000 photos de faïences des manufactures de l’Est. Les pièces fabriquées à Epinal présentent des décors que l’on observe aussi dans les productions des autres faïenceries lorraines : fleurs, coqs, maisons, personnages… et opinions politiques avec les symboles de la Révolution (faisceaux de licteur, arbre de la liberté) ou l’aigle impérial. Il est vrai que jusqu’au milieu du XIXe siècle, ouvriers et peintres changeaient allègrement d’employeurs en se louant au plus offrant et reproduisaient ainsi les décors de l’ancien employeur...

     

    Cependant la manufacture d’Epinal n’a pas encore livré tous ses secrets. « Il reste encore de nombreuses pièces à découvrir et à identifier comme des crachoirs, des fromagers, des lampes de nuit, des bénitiers, des bidets, des pots à pharmacie, des cadrans d’horloge ou… des pots de chambre » souligne Claude Guyot. Bref, encore du travail en perspective pour notre collectionneur passionné. En complément des propos du conférencier, Paulette Noël, antiquaire à Anould, a apporté des précisions sur les pièces remarquables produites par faïenciers et céramistes lorrains aux XIXe-XXe siècles.

     

    ‡ Dimanche 28 août à 15h00 à l’abbatiale Saint-Maur de Bleurville, Marie-Françoise Michel, historienne de la Saône Lorraine, prolongera la conférence sur les faïenceries en proposant une causerie qui mettra l’eau à la bouche du public : " La gastronomie à la cour des ducs de Lorraine au cours de siècles ".

  • Le calendrier celtique de Coligny décrypté

    millon.jpgRaymond Millon, chercheur et historien amateur ayant des attaches dans les Vosges, s’est penché sur l’énigme du calendrier celtique découvert en 1897 à Coligny (Ain). Ce calendrier se présente sous la forme d’une grande table de bronze du IIe siècle dont les inscriptions constituent un calendrier en langue gauloise. C'est un document capital pour la connaissance de l’Antiquité celtique qui nous renseigne sur la conception que les Celtes avaient du temps et sur leurs connaissances en astronomie. C'est aussi un document linguistique qui contribue à la connaissance du vocabulaire de la langue gauloise et, en particulier, celle parlée par les Séquanes, peuplade gauloise qui occupait l’actuelle Franche-Comté (y compris l’extrême sud du département des Vosges actuel) et les Ambares qui occupaient la vallée de l’Ain.

    Raymond Million a réalisé un véritable  travail scientifique en décryptant ce mystérieux calendrier. Il nous fait partager le fruit de ses passionnantes recherches en nous livrant l’explication des signes triples en forme de bâtonnets représentés sur les éléments du calendrier découverts. Et en particulier, il livre au lecteur un aspect qui n’a jamais été abordé dans la centaine de publications recensée à ce jour sur ce fameux calendrier : la répartition de ces bâtonnets en fonction des jours calendaires.

    Coligny.jpgCette étude - technique - contribuera, à n’en pas douter, à mieux connaître la notion du temps chez nos ancêtres celtes de l’extrême sud de la Lorraine, zone frontière naturelle entre les Leuques et les Séquanes.

    Raymond Millon est ingénieur civil des Mines en retraite. Il a effectué toute sa carrière au BRGM et a publié plusieurs articles scientifiques. Il collabore ponctuellement à La Nouvelle revue lorraine.

     

    ‡ Le calendrier celtique de Coligny. Décryptage du système des triples bâtonnets, Raymond Millon, éditions In-Quarto, 2011, 20 p., ill.

    On peut se procurer gracieusement cette brochure sur simple demande en envoyant une enveloppe A4 afffranchie à : Raymond Millon, 17 allée Anna-de-Noailles, 78180 MONTIGNY-LE-BRETONNEUX.

  • Deneuvre (Meurthe-et-Moselle) : un musée à la gloire d'Hercule

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    [Vosges Matin]

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : "La gastronomie à la Cour de Lorraine"

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  • Bourbonne-les-Bains : témoignages sur les apparitions de la Vierge à Medugorje

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  • L'église Saint-Barthélemy de Gugney-aux-Aulx (Vosges)

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    [Vosges Matin]

  • Destinée culturelle pour la chapelle de Travexin (Vosges)

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    [Vosges Matin]

  • Bains-les-Bains : autour de Julie-Victoire Daubié, la première "bachelier"

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    [Vosges Matin]

  • "Chopin, sa filiation française" : nouveau livre de Gabriel Ladaique

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    [Vosges Matin]