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  • Le général Bigeard : « Je suis toujours debout ! »

    Le général Bigeard a reçu récemment à son domicile toulois une trentaine d'anciens combattants de la Société Générale.

     

    marcel bigeard.jpgDiscussion à bâtons rompus avec l’héroïque Bigeard. Des histoires de sa vie, des commentaires sur les hommes - et les femmes - politiques actuels... locaux et nationaux.

     

    Venus de Paris et de Lorraine, son auditoire est pendu à ses lèvres. Il faut dire qu'à 93 ans et 3 mois, et après quelques ennuis de santé, le général affiche la forme. Un léger appui sur sa canne et il se lève prestement de son siège. « Là ! », il montre sa tête. « Ça tourne à 3.000 tours. C'est con de vieillir. »

     

    rencontre_avec_le_general_bigeard.jpgLes membres de l'association sont aux petits soins pour lui. « C'est un grand événement », murmure respectueusement le président régional André Morot. « Nous sommes venus lui rendre une visite affective. » Le général est président d'honneur de leur association depuis 20 ans. Pourquoi ? « Parce qu'il a travaillé durant 12 ans à la Société Générale. » L'admiration pour l'homme se lit dans les regards. Marcel Bigeard est très à l'aise, il lance : « Si vous saviez, après tout ce que j'ai vécu, la vie de tous les jours, c'est d'un banal... »

     

     

     

    Déjà en février dernier, à l'occasion de son 93ème anniversaire, des militaires du 516ème régiment du train de Toul lui avait rendu visite à son domicile.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 17.05.09]

  • Pour aider à la restauration de l'église de Jeanne d'Arc

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    >> Pour soutenir l'association pour la restauration de l'église de Jeanne d'Arc et participer à la restauration de l'église paroissiale Saint-Remy de Domrémy :
    APREJA - 7 rue Principale - 88630 DOMREMY-LA-PUCELLE
    Tél. : 03.29.06.90.70

  • Émile Gallé, nature et symbolisme au musée de Vic-sur-Seille (Moselle)

    Le Musée départemental Georges de La Tour à Vic-sur-Seille (Moselle) est le théâtre d’une nouvelle exposition : « Émile Gallé : nature et symbolisme, influences du Japon ». Cette exposition, à l’initiative du Conseil Général de la Moselle, est à découvrir du 5 mai au 30 août 2009. Elle me à l'honneur au travers de 150 pièces cet illustre verrier lorrain.

     

     

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    À mi-chemin entre Nancy et Meisenthal, l’objectif de l’exposition à Vic-sur-Seille est de faire découvrir au public à quel point la nature et le symbolisme sont essentiels dans l’art d'Emile Gallé. Au Musée départemental Georges de La Tour, seront exposées environ 75 pièces de verre provenant du Japon, de Saint-Petersbourg, du Danemark, d’Allemagne, des Etats-Unis et bien sûr de Lorraine, mais aussi une quarantaine de pièces en céramique et des dessins.

     

    Botaniste reconnu et scientifique de grand talent, Gallé vouait un véritable culte à la nature. Cet irrésistible attrait a conduit Emile Gallé à s’intéresser à l’art du Japon et à s’imprégner de la culture japonaise que l’Europe découvre au milieu du 19ème siècle. Il rejoint la sensibilité japonaise pour la nature et y puise une belle inspiration, tout en préservant ses propres conceptions. Émile Gallé va ainsi renouveler à la fois l’art européen et l’art japonais. S’il emprunte au Japon, c’est pour créer un art nouveau, synthèse des deux cultures.

     

    Le symbolisme qui se cache dans les œuvres de Gallé ne peut se découvrir qu’après une longue étude. Les citations qu’il fait apposer sur beaucoup de ses œuvres, associant leurs auteurs à ses propres émotions, nous aident souvent à découvrir le sens qu'Émile Gallé leur attribue.

     

    Dans l’esprit social de la deuxième moitié du 19ème siècle, Émile Gallé a la volonté de mettre l’art au service de tous grâce aux nouvelles possibilités qu’offrent les procédés industriels. Il crée à la fois des œuvres accessibles au plus grand nombre et des chefs-d’œuvre de verre, de bois et de céramique, le plus souvent sur commande. Ses œuvres de verre, jamais égalées, suscitent l’admiration. Émile Gallé, né à Nancy le 4 mai 1846, est reconnu mondialement pour être l’un des maîtres d’un courant original pour son époque : « l’Art nouveau ». Il est l’un des fondateurs de l’École de Nancy, berceau de ce nouveau genre d’art décoratif en France et en Europe.

     

     

    >> Exposition Emile Gallé, nature et symbolisme, influences du Japon du 5 mai au 30 août 2009, Musée départemental Georges de La Tour à Vic-sur-Seille.

    >> Ouverture du mardi au dimanche de 9 h 30 à 18 h 00.

     

    >> Catalogue de l’exposition : Emile Gallé, nature & symbolisme, influences du Japon, François le Tacon (sous la dir.), Serge Domini éditeur, 2009, 144 p., ill. (25 €)

  • Réhabilitation d'une fontaine à Claudon (Vosges)

    Histoire & Patrimoine Bleurvillois donne un "coup de chapeau" à la municipalité de Claudon (Vosges, canton de Monthureux-sur-Saône) pour son excellente initiative en matière de réhabilitation du petit patrimoine rural.

     

    Le 8 mai, les édiles et les habitants étaient invités à se rassembler au hameau de Leppenoux - l'un des 22 hameaux de la commune - pour l'inauguration de la fontaine reconstruite. Détruite voici plusieurs décennies à la suite de l'installation du réseau de distribution d'eau, les habitants du hameau attendaient avec impatience sa restauration. L'appel a été entendu. La mairie a piloté cette remarquable reconstruction à partir d'éléments anciens. Le résultat est remarquable... et pour un coût des plus modestes !

     

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    Félicitations aux habitants et à la municipalité de Claudon qui marquent ainsi leur attachement à la protection du patrimoine rural qui fait l'originalité et l'identité du pays. On aimerait que cette initiative soit largement relayée par toutes les communes rurales vosgiennes.

     

    [cliché http://pagesperso-orange.fr/claudon/actualites.html]

  • Les Mystères des Vosges

    mystères des vosges.jpgLes Mystères des Vosges vous feront revisiter un territoire qui fourmille de faits insolites. De la ténébreuse "affaire Grégory", qui garde son mystère au-delà des eaux tumultueuses de la Vologne, à la terrible catastrophe de la rupture de la digue de Bouzey en 1895 ; de l'invisible Bête des Vosges à la "reconstitution" de la station thermale de la Belle Epoque de Martigny-les-Bains, l'ouvrage est bigarré à souhait.

     

    Comment ne pas être séduit par la première bachelière de France, Julie-Victoire Daubié, de Fontenoy-le-Château ; subjugué par des personnages tels que Maurice ou Frédéric Pottecher, de Bussang, Jules Ferry ou le résistant héroïque André Pflug ? Sans oublier l'histoire étonnante de Clémentine Delait, la célèbre femme à barbe de Thaon, ou le parcours d'Eve Lavallière jusqu'au château de Thuillières. Mais aussi le verrier Legras qui fit ses premières armes dans les verreries de la forêt de Darney avant de connaître le succès en région parisienne...

     

    L'auteur, Bruno Théveny, est rédacteur en chef adjoint et éditorialiste au Journal de la Haute-Marne après avoir été journaliste à La Liberté de l'Est à Epinal.

     

    >> Les Mystères des Vosges, Bruno Théveny, éditions De Borée, 2009, 448 p., ill., préface de Christian Poncelet, président du Conseil général des Vosges et ancien président du Sénat (24 €).

  • 31 mai à Saint-Dié : l'Eglise catholique des Vosges annonce son projet

    Depuis plusieurs mois, des centaines de catholiques se retrouvent pour formuler les grandes orientations de l'Eglise qui est dans les Vosges.

     

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    Tous les chrétiens sont invités à découvrir ce projet "Chemins d'avenir" dimanche 31 mai, sur le parvis de la cathédrale de Saint-Dié-des-Vosges.

     

    Le programme de cette journée :

     

    > 9h30 : ouverture

    > 11h00 : expériences à vivre

    > 13h00 : repas tirés des sacs

    > 15h00 : célébration de l'Eucharistie et proclamation

     

    > Villages d'enfants et ados

    > Transports organisés dans chaque paroisse

     

    >> Renseignements : www.cheminsdavenir.com et auprès des paroisses vosgiennes.

  • Jeanne d'Arc : les métamorphoses d'une héroïne

    jeanne d'arc.jpgJeanne d'Arc nous échappe malgré 20 000 statues publiques, sans compter les innombrables représentations en fonte ou en plâtre, près de 800 biographies parues entre 1790 et 1990, une quarantaine de films, des centaines de pièces de théâtre ou de tragédies. Les plus grands ont tenté de percer ce personnage : Verdi, Michelet, Barrès, Péguy ou Malraux s'y sont essayés. Sarah Bernhardt, Michèle Morgan, Ingrid Bergman, Jean Seberg, Madeleine Robinson, Sandrine Bonnaire ou Milla Jovovich lui ont prêté leurs traits. Quels que soient les efforts, elle continuera à s'esquiver. Elle semble avoir déserté le monde pour gagner un empyrée où elle demeure visible sans pouvoir être saisie. Elle est un personnage de chair devenu une icône, une femme faite sainte, une guerrière restée une bergère, un chef de guerre n'ayant jamais fait couler elle-même le sang.

     

    L'ouvrage rassemble les communications présentées par des historiens de l'université de Nancy 2 et diverses personnalités (Philippe Martin, François Roth, François Pupil, Mgr Jean-Paul Mathieu, Fabienne Henryot, Catherine Guyon, etc.) lors du colloque organisé à Domrémy à l'occasion du Centenaire de la béatification de Jeanne le 25 mai 2009.

     

    >> Jeanne d'Arc, les métamorphoses d'une héroïne, Philippe Martin (sous la dir.), éditions Place Stanislas, 2009, 180 p., ill. (35 €)

  • Au Musée Lorrain à Nancy : les Juifs et la Lorraine

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    >> Le Musée Lorrain est ouvert tous les jours sauf le lundi, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h.

    >> Renseignements au 03.83.32.18.74.

  • Patrimoine lorrain : les châteaux du comté de Vaudémont

    Professeur d'histoire et d'archéologie médiévale à l’université de Nancy 2, Gérard Giuliato consacre un livre aux châteaux du comté de Vaudémont qui occupaient toute la Lorraine méridionale.

     

    giuliato.jpgGérard Giuliato travaille sur l'espace lorrain depuis 15 ans. Il s'est notamment intéressé aux systèmes défensifs et aux vestiges des systèmes fortifiés du Xe au XVIe siècle sur l'ensemble des quatre départements lorrains. Il a, par exemple, fouillé le château des Armoises, une maison forte de Richardménil dont ne subsiste qu'un tertre. Le bâtiment a été détruit en 1613 et les cinq campagnes de fouilles successives ont permis d'exhumer nombre d'objets présentés dans un livre paru aux Presses universitaires de Nancy dans la collection « Archéologie, espaces, patrimoines » dont il est le directeur.

     

    Dans un nouvel ouvrage, l'auteur s'est penché sur les « Châteaux et villes fortes du comté de Vaudémont en Lorraine médiévale ». « J'ai voulu montrer comment une principauté médiévale s'était structurée et défendue entre l'an 1000 et la Renaissance. Le comté de Vaudémont réunit une centaine de villages regroupés autour de plusieurs pôles : les sites de Vaudémont, Vézelise, Pont-Saint-Vincent, Chaligny, Bainville-aux-Miroirs, Châtel-sur-Moselle et Deuilly (près de Lamarche, dans les Vosges).

     

    Sur chaque site, il y avait un château et le bourg était enfermé dans des remparts de pierre. C'est une mise en défense successive sur cinq siècles. La première étape, qui correspond au XIe siècle, a concerné Vaudémont et Châtel, la suivante se situe entre 1250 et 1300 et la dernière entre 1440 et 1450. »

     

    « On retrouve sur l'un ou l'autre des pôles des vestiges correspondant à chacune des périodes. Le site le plus lisible est celui de Châtel, Vaudémont étant le plus impressionnant avec la tour Brunehaut qu'on a pu dater scientifiquement de l'an 1000. Jusqu'au début du XIVe siècle, les engins d'attaque étaient peu dangereux. Ils procédaient par jet mécanique de pierres. A partir de 1440, l'artillerie à poudre change la donne et oblige à s'adapter. Le plus bel exemple en est Châtel, fortifié avec des capitaux bourguignons et rasé en 1670 par les armées de Louis XIV. J'ai étudié les étapes de l'histoire de ces sites en m'appuyant sur les documents du Moyen Age conservés aux archives départementales. Ma conclusion c'est qu'il ne faut pas raisonner en sites isolés, mais il y avait une vraie cohérence dans l'utilisation des différents sites par la famille comtale pour protéger son patrimoine. Chaque château était gardé par un portier et des vassaux, ainsi qu'un châtelain receveur, sorte de régisseur du domaine. Après 1350, il n'y a plus de vassaux mais on recrute des soudoyers (des mercenaires). »

     

    Gérard Giuliato a consigné tous les éléments de cette minutieuse étude, site par site, dans son livre édité à 10.000 exemplaires et disponible en librairie au prix de 30 €. L'auteur prépare un nouvel ouvrage sur les comtes de Salm qui étaient à la tête d'un « chapelet » de forteresses.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 13.05.09]

  • Patrimoine nancéien : les 400 ans de l'hôtel des Prélats

    Adossé à la cathédrale de Nancy, cet établissement devenu un hôtel de charme réserve bien des surprises. Les murs de l'édifice religieux entrent dans les chambres.

     

    hôtel des prélats.jpgSituée au 3ème étage, la suite a été baptisée « Archanges ». Sur le mur de pierre, face à la porte d'entrée, apparaissent deux visages d'anges. Identiques à ceux de la façade de la cathédrale de Nancy. L'hôtel des Prélats est non seulement adossé à ce qui fut l'« église primatiale » mais il en utilise une partie. Les moulures et les sculptures se retrouvent intégrées aux chambres et aux suites, renforçant encore le cachet de l'établissement. L'hôtel des Prélats a été construit en 1609, il fête donc cette année ses quatre siècles.

     

    L'origine de ce palais remonte à 1602, date à laquelle le pape Clément VIII a décidé de la nomination d'un primat de Lorraine. Un quartier religieux a alors été créé en Ville Neuve de Nancy, comprenant une église primatiale qui allait devenir la cathédrale et un palais pour loger le primat. Construit à l'est de l'église, le palais était doté d'une cour d'honneur, d'un pavillon et de deux bâtiments latéraux. De son logement, Antoine de Lenoncourt a pu surveiller la construction de la cathédrale.

     

    Malgré ses qualités, l'ensemble fut rebâti au 18ème siècle, devenant l'un des hôtels les plus somptueux de Nancy. C'est à cette époque que le palais fut accolé à la cathédrale, permettant ainsi au primat et aux prélats d'accéder directement aux offices. L'immeuble est resté propriété de l'Eglise jusqu'en 1905. Il a accueilli notamment, les sœurs grises, les sœurs de Bordeaux, l'Internat Saint Joseph... « Avant d'être un hôtel, il a été le siège du quotidien régional L'Impartial de l'Est », explique Pierre-André Dubois, l'actuel propriétaire de l'Hôtel des Prélats. « Ce journal n'a pas tenu bien longtemps et les locaux ont été vendus aux Rapides de Lorraine. La société d'autocars installa rapidement un hôtel pour ses clients qui attendaient ou rataient le bus. En 1909, le Grand Hôtel de la Poste a vu le jour. »

     

    Pierre-André Dubois est devenu propriétaire des lieux en 2000. En 2004, il a entrepris d'importants travaux de modernisation. Depuis mars 2005, l'établissement porte le nom d'hôtel des Prélats et propose des chambres et suites luxueuses, toutes différentes, dans un cadre chargé d'histoire. « J'ai demandé l'autorisation à l'évêque de Nancy & Toul avant de donner ce nom à l'hôtel », confie le propriétaire. « Je ne voulais pas que cela puisse pénaliser nos relations. J'ai fait une enquête sur le nom « prélat », beaucoup pensaient qu'il s'agissait du nom de ceux qui se prélassent ! »

     

    Les travaux ont été très lourds. « L'électricité était obsolète, il y avait encore des tuyauteries en plomb, la toiture était en si mauvais état que de nombreuses chambres ne pouvaient plus être louées », poursuit Pierre-André Dubois. Les cellules des religieux ont été redistribuées mais le cachet du parquet a été conservé. Des vitraux illuminent chaque chambre. Certaines donnent sur le charmant jardin des sœurs. En plein centre ville, l'hôtel dispose d'une quiétude incomparable. Les touristes apprécient cette situation privilégiée qui ouvre sur les richesses architecturales et culturelles de Nancy. C'est un hasard qui a permis de découvrir les fameux anges de la suite. « Au fil des 14 mois de travaux, un coup de marteau a fait un trou dans une paroi », raconte le propriétaire. « J'ai été étonné de constater que c'était creux derrière. Un soir, pour en avoir le cœur net, j'ai pris ma lampe frontale et j'ai agrandi le trou. J'ai été stupéfait de tomber face à face avec ces anges. J'ai immédiatement fait abattre la cloison et intégrer cet élément à la suite. Avec bien entendu les accords des administrations concernées. Un ange regarde vers le ciel, l'autre vers le sol, aucun n'ose un œil indiscret vers la baignoire !»

     

    Une porte menant directement dans la cathédrale et un souterrain conduisant à la place Stanislas ont été bouchés. L'hôtel des Prélats n'en demeure pas moins un endroit unique, chargé de particularités à découvrir.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 11.05.09]

  • Dommartin-sur-Vraine : un chantier de jeunes pour la restauration du château

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    [Vosges Matin | 05.05.09]

  • 31ème pèlerinage Domrémy-Vaucouleurs avec les Pèlerins de Lorraine

    A l’occasion de la fête de Sainte Jeanne d’Arc et en l’année de la célébration du centenaire de sa béatification, l’association Pèlerins de Lorraine, animée par Jean-Marie Cuny, organisait son 31ème pèlerinage Domrémy-Vaucouleurs.

     

    Après une veillée avec les Europa-Scouts de Nancy samedi soir près de la chapelle Notre-Dame de Beauregard à Maxey-sur-Meuse, la troupe de pèlerins joyeux et fervents a parcouru dimanche matin, les quelques vingt-deux kilomètres séparant la maison natale de Jehanne de la cité de Vaucouleurs qui l’arma pour son épopée au royaume de France.

     

    Après avoir essuyé une pluie matinale, les pèlerins se sont mis en route pour Greux, avec une halte à la chapelle Notre-Dame de Bermont où Jehanne la Bonne Lorraine venait prier chaque samedi. Puis, le chemin s’est poursuivi par Goussaincourt, Montbras et Taillancourt. A midi, les pèlerins ont entendu la messe célébrée en l'église de Champougny par les prêtres de la Fraternité Saint-Pierre d’Epinal et animée par une chorale de grande qualité.

     

    Après le pain spirituel, les nourritures terrestres avec un repas reconstituant autour de la chapelle Notre-Dame des Affligés. Puis le pèlerinage a conduit nos lorrains vers Sepvigny, Châlaines et Vaucouleurs.

     

    Arrivés à 17h00 à la Porte de France, les pèlerins ont assisté à un Salut au Saint-Sacrement dans la chapelle castrale. Le pèlerinage s’est achevé par les cérémonies scoutes entre chapelle et Porte de France.

     

    Rendez-vous en mai 2010 pour le 32ème pèlerinage placé sous le signe de la fidélité, de la tradition et de l’histoire lorraine. Et toujours en l'honneur de Jeanne d'Arc !

     

     

    Quelques images du 31ème pèlerinage...

     

     

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    [clichés H&PB]
  • Des vitraux pour la chapelle templière de Xugney (Vosges)

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    [Vosges Matin | 20.04.09]

  • Jeanne la Bonne Lorraine, par Jean-Marie Cuny

    jeanne d'arc de jean-marie cuny.jpgJean-Marie Cuny, fondateur de La Revue Lorraine Populaire, est un amoureux de l'histoire de la Lorraine. Et le personnage historique qu'il affectionne par dessus tout, c'est notre Jeannette, Jeanne notre Bonne Lorraine !

     

    A l'occasion du Centenaire de la béatification de Jeanne d'Arc, il lui consacre un livre magnifiquement illustré avec des images inédites dans lequel il nous retrace les grandes étapes de la vie de Jeanne, ses représentations originales et toutes les petites histoires qui ont fait la grande histoire de notre héroïne lorraine.

     

    Un livre à la portée de tous, enfants, adolescents et adultes. Chacun y découvrira la vie d'une simple fille de Lorraine, paysanne de Domrémy devenue chef de guerre puis martyre avant d'être déclarée - tardivement - bienheureuse puis sainte par l'Eglise.

     

    >> Jeanne la Bonne Lorraine, Jean-Marie Cuny, éditions du Sapin d'Or, 2009, 136 p., ill. (28,50 €).

  • Nancy : Francis Gruber, l'oeil à vif

    Numériser0001.jpgFrancis Gruber (1912-1948) occupe une place de premier plan sur la scène artistique des années d'avant-guerre.

     

    La ville de Nancy particulièrement attachée à cet artiste qui est le fils de Jacques Gruber, célèbre maître-verrier de l'Art Nouveau et de l'Ecole de Nancy, a souhaité lui rendre hommage en organisant une grande exposition au Musée des Beaux-Arts.

     

    >> Exposition "Francis Gruber, l'oeil à vif" du 2 mai au 17 août 2009, Musée des Beaux-Arts de Nancy. Exposition ouverte tous les jours sauf le mardi, de 10 h à 18h.

  • Vers une restauration des orgues de la basilique du Bois-Chenu de Domrémy ?

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    [Vosges Matin | 27.04.09]

  • Centenaire de la Béatification de Jeanne d'Arc à la chapelle de Bermont

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  • Bleurville : les porte-drapeaux honorés lors des cérémonies du 8 mai

    Bleurville a rendu hommage à tous les combattants et victimes de la Seconde Guerre mondiale lors de la 64ème cérémonie du 8 mai au Monument aux Morts du village. Les portes-drapeaux du village ont par ailleurs été honorés au chef-lieu de canton.

     

    Dès 9h15, la population assistait à la cérémonie du 8 Mai devant le Monument aux Morts édifié au centre du cimetière communal. Après la sonnerie de cloches rappelant celles qui retentirent dans tous les villages de France lors de la libération le 8 mai 1945, les autorités municipales, la fanfare cantonale, les enfants des écoles accompagnés de leur institutrice prirent place autour du monument.

     

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    Un nouveau nom a été ajouté cette année à la liste des combattants bleurvillois "morts pour la France". Il s'agit de M. Robert Denizot, ancien PG déporté et ancien maire de Bleurville (1971-1977). L'appel des soldats morts pour la France au cours des deux dernières guerres rappelle à chacun le sacrifice de ces jeunes hommes pour notre pays et sa liberté.

     

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    Après les sonneries militaires réglementaires et le message du secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants lu par M. André Granget, maire, les enfants des écoles interprétèrent la Marseillaise sous la direction de Madame l'institutrice. Pour clore la cérémonie, la fanfare interpréta le Chant des Partisans et En passant par la Lorraine.

     

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    Après une aubade donnée par la fanfare sur la place de la mairie, tous les participants se retrouvèrent à la mairie pour partager le vin d'honneur.

     

    A l'issue, les porte-drapeaux de Bleurville, MM. André Beaugrand et Gilbert Bourlette, reçurent l'insigne UNC de porte-drapeau lors de la cérémonie organisée à Monthureux. L'insigne leur a été remis pour service rendu à la mémoire des combattants de toutes les guerres (AC 14-18, ACPG 39-45 et AFN en particulier) par le président de la section cantonale des AFN, M. Bernard Bisval.

     

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    Nous aurons une pensée pour les deux derniers anciens combattants et prisonniers de guerre 39-45 de Bleurville - MM. André Bocard et Marcel Bisval - qui n'ont pu assister à cette cérémonie du souvenir pour raison de santé.

     

    [clichés H&PB]

  • Lignéville : la chapelle Saint-Basle rachetée par la commune ?

    Le conseil municipal de Lignéville, petit village vosgien des environs de Vittel, a eu récemment à examiner une proposition de l'évêché de Saint-Dié. Le diocèse vosgien propose en effet à la commune de Lignéville de racheter l'ancienne chapelle Saint-Basle pour l'euro symbolique.

     

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    La chapelle Saint-Basle de Lignéville

     

    La question doit être de nouveau examinée lors d'un prochain conseil municipal.

  • Quel devenir pour le site de Droiteval (Vosges) ?

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    [Vosges Matin | 26.04.09]

  • Découverte de l'église Ste Jeanne d'Arc de Lunéville

    Dimanche 26 avril, l'association Mémoire des Lorrains et Jean-Marie Cuny proposaient de découvrir la seule église paroissiale dédiée à la Bienheureuse Jeanne d'Arc, à Lunéville (Meurthe-et-Moselle). Catherine Guyon, maître de conférence à l'université de Nancy 2, s'est transformée le temps d'un après-midi en guide touristique pour l'occasion. Découverte.

     

    eglise ste jeanne d'arc lunéville 006.jpgL'église de la Bienheureuse Jeanne d'Arc a été consacrée le 17 octobre 1912 et elle est due à la pugnacité du curé de la paroisse, l'abbé Gérardin, qui sut mobiliser les énergies et les dons pour mener à bien la construction de cet édifice cultuel.

     

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    L'église paroissiale Sainte Jeanne d'Arc de Lunéville

     

    L'église, devenue l'église Sainte Jeanne d'Arc depuis la béatification de notre héroïne lorraine en 1921, tient une place éminente dans l'histoire de l'art et dans l'iconographie johannique. Son architecture et l'un des rares exemples d'application des principes de l'art militaire du XVe siècle dans un édifice religieux. Ses vitraux probablement les plus beaux de France sur la vie de Jeanne, sont remarquables par la qualité de leur dessin, par leur style inspiré de l'art Nouveau de l'Ecole de Nancy, mais plus encore par leur symbolique. Réalisés au début du XXe siècle, ils projettent une image de Jeanne assez nouvelle pour l'époque, non pas celle d'une guerrière, mais celle d'une sainte imitable, simple, proche du peuple et fidèle jusqu'au martyre à son "Dieu premier servi".

     

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    >> On peut découvrir l'histoire de l'église Sainte Jeanne d'Arc et celle de ses admirables vitraux dans le guide du visiteur "Lunéville, Sainte Jeanne d'Arc" rédigé par Catherine Guyon. Disponible à l'entrée de l'église (5 €).
  • La belle nuit de la cathédrale de Nancy

    Samedi soir, jusque dans la nuit, la cathédrale s'est ouverte au monde pour transformer son parvis en scène de théâtre et dévoiler ses trésors.

     

    cathédrale nancy.jpgAmbiance particulière samedi 2 mai sur le parvis de la cathédrale Note-Dame de Bonne Nouvelle de Nancy. Organisée par les curés des paroisses cathédrales du Grand Est, « La nuit des cathédrales » se célébrait également dans la cité ducale lorraine.

     

    Histoire de rappeler que les cathédrales sont bien au centre des villes et des diocèses, mais également dans la vie des villes, cette nuit des cathédrales se traduisait par des animations de tous les styles.

     

    Ainsi, à Nancy, le bon roi Stanislas trônait sur le parvis pour voir avec son peuple, venu en nombre, des saltimbanques, des jongleurs et des choristes. Les cloches ont tinté sous tous les tons – volée, glas, angélus -, marquant les différentes sonneries qui leur sont dévolues, et les Nancéiens ont pu apprécier un concert bien particulier, comme ils en ont rarement l'occasion.

     

    Dès le début de la soirée un récitant appelait la foule à se rassembler pour être aux premières loges pour le spectacle de rue. Musique profane et actuelle avec, pour accueillir la foule, le chant de l'opéra rock « Il est venu le temps des cathédrales », musique de grande sarabande, sous le regard approbateur de Stanislas, danse sur le chant « Belle », suivi de quinze minutes de jonglage.

     

    Après le départ du roi-duc en calèche, sous les applaudissements, la foule entre enfin dans l'édifice à l'invitation du curé Boichot, et se met à chanter. Pierre Cortellezzi, titulaire des grandes orgues de la cathédrale depuis 1950, a pris plaisir à expliquer, depuis son banc derrière l’instrument, par vidéo interposée la construction et les évolutions au cours des siècles de cet orgue complet. Puis il interprétera au cours de la suite de la soirée différentes pièces spécialement composées pour l'orgue.

     

    Un circuit-découverte des chapelles latérales et des grilles ainsi que de la statuaire de la cathédrale permis au public de découvrir - ou de redécouvrir - ce monument incontournable de la ville, qui est aux cœur de la cité. Une conférence en apprit encore plus sur l'histoire de cet édifice du début du XXIIIe siècle.

     

    La soirée s’acheva vers minuit après un Te Deum solennel, l'Ave Maria de Dubienski, différents chants et psaumes. Sortie générale accompagnée par la musique de la Toccata de Vidor interprétée à l'orgue par maître Pierre Cortellezzi.

     

    Une belle nuit mêlant découverte du patrimoine, animations, chants et musiques.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 03.05.09]

  • Redécouvrir l'histoire de la Résistance en forêt de Darney (Vosges)

    La forêt de Darney, dans le sud-ouest vosgien, a connu des heures terribles au moment où s'engageaient les combats pour la libération de la France du joug nazi. En septembre 1944, les jeunes maquisards du maquis de Grandrupt, entre Darney et Bains-les-Bains, ont été les victimes innocentes de la barbarie de l'occupant. Cette histoire vous est racontée au musée de Hennezel qui consacre une salle à la mémoire de la Résistance dans le sud-ouest des Vosges.

     

    AG saône lorraine 19.04.09 020.jpgCette salle, installée au sein du musée du Verre, du Fer et du Bois, est gérée par l'amicale du Maquis de Grandrupt et les anciens résistants déportés. Ils ont souhaité conserver la mémoire des événements qui se sont déroulés durant l'été 1944 dans ce coin reculé du département des Vosges. Secteur qui voulait contribuer, à sa manière, à la libération du territoire national.

     

    Le visiteur y découvrira surtout l'action de l'abbé Mathis, curé de Hennezel, victime de la barbarie nazie. Membre du maquis de Grandrupt, il sera martyrisé par les SS devant son presbytère en feu et face à la population terrorisée afin qu'il avoue des informations sur l'organisation de la Résistance dans les Vosges. Il sera d'ailleurs exécuté sur la place du village.

     

    Chacun pourra découvrir les aspects du maquis et de l'action des maquisards vosgiens. Une visite pour se souvenir de ces trop nombreux jeunes vosgiens et francs-comtois qui ont été déportés et sont morts sans avoir pu revoir leur pays libéré.

     

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    Le bureau de l'abbé Pierre Mathis reconstitué au musée de Hennezel

     

    >> La Résistance en forêt de Darney au musée de Hennezel-Clairey, rue du Moulin-Robert à Hennezel (entre Darney et Bains-les-Bains). Ouvert jusqu'à la Toussaint tous les jours de 14h30 à 18h30.