[Vosges Matin]
vosges - Page 26
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Quand Vittel n'était qu'un village
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Epinal (88) : souscription pour la Vierge du passage des Morts
[Vosges Matin]
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Les Hautes Mynes du Thillot recrutent un guide
Afin de compléter l'équipe d'accueil et d'animation pour la prochaine saison, l'association "Les Hautes-Mynes" du Thillot (Vosges) souhaitent recruter un guide.
‡ La fiche descriptive du poste et les conditions pour candidater sont consultables ici Offre Emploi Hautes-Mynes avril 2015.pdf
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Les Tirailleurs d’Epinal en partance pour la Centrafrique
Cinq cents hommes du 1er régiment de Tirailleurs d’Epinal partiront dans quelques semaines en mission en Centrafrique. La cérémonie de départ s'est déroulée le 16 janvier sur la place des Vosges à Epinal.
Cérémonie particulière à Epinal où le 1er RTir d’Epinal était venu saluer la ville avant son départ en Centrafrique, comme le veut la tradition, en présence des autorités préfectorales et municipales. Le colonel Marc Espitalier, son chef de corps a rappelé, face aux attentats terroristes récents, que ce séjour de quatre mois des cinq cents hommes du régiment était prévu de longue date. D’ailleurs, les hommes vont relayer un autre contingent d’hommes qui sont appelés à rentrer en France. « Le régiment s’entraîne depuis longtemps pour cette mission sous l’égide de l’ONU qui sera dure et délicate. Les événements récents nous ont donné l’occasion de faire corps avec la population d’Epinal avant de quitter le territoire. La mission française « Sangaris » dans ce pays a été un succès. Nous partons donc confiants et sereins pour aider le gouvernement sur place. Même si nous savons que ce sera difficile dans un pays en proie à la violence et où les populations se haïssent. Nos bases arrières sont solides. »
Cette cérémonie a permis également de mettre à l'honneur Messaoud V, le nouveau bélier de 9 mois, mascotte du régiment, qui remplace désormais Messaoud IV, son grand-père qui a rempli ses fonctions pendant 7 ans.
[d'après Vosges Matin]
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Bleurville (88) : des projets malgré un contexte difficile
La municipalité accueillait récemment les habitants du village pour la traditionnelle cérémonie des vœux. Des projets à l'ordre du jour malgré les difficultés économiques.
Une minute de silence a tout d'abord été respectée à la mémoire de toutes les victimes des récents attentats perpétrés à Paris. Le maire, Denis Bisval, entouré de son conseil municipal, a salué la présence d'Alain Roussel, conseiller général du canton et président de la communauté de communes, de Maurice Hatier, maire de Nonville, des représentants de la gendarmerie de Monthureux-sur-Saône ainsi que des responsables des différentes associations locales dont il a salué le travail d'animation réalisé tout au long de l'année. Denis Bisval a paticulièrement souligné le dynamisme des entreprises industrielles et artisanales du village ; il s'agit là d'un véritable atout de développement qui doit contribuer à renforcer la démographie de Bleurville. Sur ce plan, le maire a déploré la baisse de la population avec pour conséquence directe la fermeture d'une classe en 2014...
La nouvelle municipalité élue en mars dernier a poursuivi les travaux engagés sous la mandature d'André Granget : l'entretien des voies communales, l’aménagement de l'atelier municipal, l'installation d'une rampe d’accessibilité de l’école maternelle ; la pose d’un nouveau paratonnerre et le remplacement des moteurs et battants des cloches de l'église paroissiale. Et, dans un trait d'humour, Denis Bisval a souhaité qu'aucun grincheux ne demande la suppression des sonneries de cloches, car c'est une tradition qui ne souffrira d'aucune remise en cause ! Enfin, il a rappelé la création, à l'entrée du village, d'un chenal permettant d'éviter les inondations du quartier situé entre le ruisseau du Gras et celui des Ailes.
Malgré la baisse des recettes fiscales, des subventions et des dotations de l'Etat, Bleurville va connaître courant 2015 quelques travaux d'aménagement et d'amélioration du confort des administrés : la desserte forestière du Neufmont sera achevée au printemps, la réparation des routes communales et forestières se poursuivra – Bleurville possède 20 km de voies à entretenir ! -, la salle du club Joyeux villageois, sous l’ancienne mairie, sera remise en état afin d'accueillir les rencontres des retraités et les réunions d’associations. « Le projet de schéma d’assainissement collectif a été adopté », a précisé le maire. « Il s’agit là d’un projet ambitieux. Dans quelques jours, je réunirai les personnes compétentes pour étudier et approfondir les coûts, définir les aides aux financements. Ce sera long, et nous tous devrons participer financièrement en premier lieu par l’augmentation du coût du m3 d’eau. » Au printemps, ERDF procédera au renforcement du réseau électrique dans le quartier de Belle-Perche avec des travaux d'enfouissement. Alain Roussel a également rassuré les Bleurvillois en annonçant l'arrivée prochaine du très haut débit pour les utilisateurs d'internet. Enfin, la carrière de granit de Noirmont sera relouée à deux entreprises candidates.
Le conseiller général a souligné brièvement toutes les actions engagées par le Conseil général des Vosges et la Codecom en faveur du dynamisme du bourg centre et des communes du canton, notamment avec la création de la maison de santé. Plus que jamais, il faut que de jeunes actifs s'installent dans nos villages et y développent leurs talents pour que nos villages demeurent attractifs et dynamiques.
Après l'échange des traditionnels souhaits, les participants ont partagé le verre de l'amitié dans une ambiance sympathique et une coupe de fleurs a été remise au seul couple venu s'installer à Bleurville en 2014. On les espère plus nombreux en 2015 !...
[cliché : courtoisie de M. Bisval]
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Tignécourt (88) : 9èmes rencontres Natur'images les 11 et 12 avril 2015
‡ Plus d'info sur http://naturimages.unblog.fr
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Une association pour "le Frontstalag 120 de Mirecourt"
[Vosges Matin]
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Vomécourt-sur-Madon (88) : projet de restauration de l'église
[Vosges Matin]
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Deux hameaux vosgiens anéantis durant la Grande Guerre
Deux hameaux du Ban-de-Sapt ont été rasés par les combats de la Première Guerre mondiale. Situés sur la ligne de front, ils n'ont pas été reconstruits après l'Armistice.
[Vosges Matin]
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Résurrection de la chapelle Saint-Basle de Lignéville (Vosges)
Cédée pour l'euro symbolique par le diocèse de Saint-Dié à la commune de Lignéville en 2012, l'édifice n'a pas attendu longtemps pour être l'objet d'une rénovation complète débutée en septembre 2013 et qui s'achève en ce début d'année 2015.
Les travaux sont d'envergure. Jugez-en : réfection des voûtes, consolidation des murs, réfection des enduits intérieurs et extérieurs, du clocheton et de l'ensemble de la couverture, mise en valeur des éléments architecturaux anciens, remplacement des huisseries, aménagements extérieurs... Leur coût global se monte à 273.000 €, montant subventionné à 41,50 % par l'État, la Région Lorraine et le Conseil général des Vosges, à laquelle il convient d'ajouter les nombreuses aides émanant d'organismes divers (la Fondation du Patrimoine notamment) et des dons de particuliers.
Bien que non inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques, la rénovation de la chapelle Saint-Basle a fait l'objet d'une attention particulière de la DRAC de Lorraine, ainsi que celle de la Fondation du patrimoine qui a ouvert une souscription. Dans le cadre de ce partenariat, les rénovations du portail et des autres boiseries ont été confiées aux jeunes apprentis du Centre de formation d'Arches.
Parallèlement à l'exécution des travaux sur l'édifice, trois opérations archéologiques ont eu lieu, autorisées par le Service régional de l'archéologie :
- une étude du bâti effectuée par Nord-Est archéologie a révélée que l'édifice actuel était issu d'une première construction datée du XIIe siècle ;
- un sondage partiel mené par le Cercle d'études locales de Contrexéville a mis au jour une nécropole du haut Moyen Âge, livrant trois sarcophages et 28 sépultures ;
- un autre sondage partiel mené par la même association a mis au jour une partie de la structure d'un bâtiment d'origine gallo-romain daté du Ier siècle de notre ère.
Traditionnellement se déroulait dans la chapelle l'office religieux du Lundi de Pâques pour la paroisse Saint-Basle de la Plaine. En 2015, la messe de ce jour sera particulièrement consacrée à l'inauguration de la chapelle rénovée en présence de Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié.
[infos aimablement communiquées par Gilou Salvini]
[Vosges Matin]
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Disparition de Robert Chambeiron, compagnon de Jean Moulin et ancien député des Vosges
Compagnon de Jean Moulin, Robert Chambeiron, ancien député des Vosges, est décédé le 31 décembre 2014 à 99 ans.
Robert Chambeiron est né le 22 mai 1915 à Paris. Après des études secondaires, il devient fonctionnaire et commence une activité politique. En 1936, il fait partie du cabinet de Pierre Cot, ministre de l'Air, où il côtoie Jean Moulin, Henri Manhès, Pierre Mendès-France, Pierre Meunier et contribue à l'aide clandestine aux Républicains espagnols.
En 1939, il est mobilisé dans l'aviation. En octobre-novembre 1940, revenu d'Afrique du Nord, il entre dans la Résistance. Jean Moulin reprend contact avec ses anciens camarades, dont Robert Chambeiron. Le parcours de ce dernier dans la Résistance est très lié à celui de son ami Pierre Meunier. Avec lui, il se voit en effet chargé par Jean Moulin de rechercher des informations sur les groupuscules clandestins de Résistance.
Toujours aux côtés de Meunier, il sert d'adjoint à Henri Manhès, représentant de Moulin en zone occupée. Avec Meunier encore, il organise la première réunion du Conseil national de la Résistance (CNR) le 27 mai 1943, rue du Four à Paris (6ème arrondissement), dont il assure la sécurité : « Le plus grand risque venait des représentants des partis politiques, ils avaient des visages connus, comme celui de Marc Rucart [NDLR : ancien député des Vosges et franc-maçon notoire], qui avait été ministre en 36, ou Le Troquer, qui avait perdu un bras en 14-18 : il fallait vérifier qu'ils n'avaient pas été suivis. »
En 1944 et 1945, il est délégué à l'Assemblée consultative provisoire. Il fait partie de différentes commissions dont celle des Finances et celle de la réforme de l'Etat. Il est membre de la première et de la seconde Assemblée nationale constituante pour les Vosges. Chambeiron appartient au groupe d'Union républicaine et résistante, apparenté au groupe communiste. Il est député des Vosges de 1946 à 1951.
Aux élections de 1951 il échoue contre le représentant du RPF (gaulliste), Georges Gaillemin. En 1948, il dénonce, à l'occasion d'une tentative d'évasion de collaborateurs du camp de La Vierge à Epinal, la mansuétude du gouvernement à l'égard des faits de collaboration. En 1950, il occupe le poste de secrétaire de l'Union progressiste que Pierre Cot vient de fonder. A la Chambre, il est l'un des principaux porte-parole des députés progressistes. Au nom de son groupe, il rejette le Pacte Atlantique. Il condamne la politique française en Asie. A la tribune, il est accusé d'incitation à la désertion lorsqu'il fait part de sa compréhension à l'égard de jeunes soldats français qui avaient refusé d'aller en Indochine.
En 1956, il présente avec le socialiste Maurice Poirot une liste « Pour un nouveau Front populaire » qui est élue. Il est à nouveau député des Vosges jusqu'en 1958. Il lutte contre la guerre d'Algérie, insistant sur ses effets économiques désastreux. Il soutient une politique de rapprochement avec les pays communistes. Ainsi dépose-t-il, le 14 février 1957, une demande d'interpellation du gouvernement au sujet des avantages économiques, commerciaux et culturels qu'il y aurait à reconnaître la République populaire de Chine.
En 1958, Robert Chambeiron s'oppose au retour au pouvoir du général de Gaulle.
De façon plus anecdotique, concernant la vie de notre village de Bleurville, l'ancien maire communiste Robert Denizot (1971-1977) entretint des relations d'amitié et de proximité politique avec Robert Chambeiron.
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Entre Nativité et Jour de l'An... Bleurville sous les premières neiges...
Quelques images prises ce 27 décembre 2014 à Bleurville où la neige a fait son apparition dans la nuit... Il faut dire qu'on l'attendait depuis l'hiver 2012-2013 !
... En prime, l'humble crèche de l'église paroissiale (aucune messe n'y sera célébrée d'ici la Semaine Sainte et l'église étant fermée, personne ne pourra y prier devant... mais, bonne nouvelle, le deuxième grand tableau du XVIIIe siècle dédié à la Crucifixion de NSJC est de retour après une année passée dans un atelier de restauration ! On vous en reparlera bientôt) :
Merci à son fidèle créateur !...
[clichés ©H&PB]
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La médaille du soldat américain de 1944 revient à Mirecourt
La médaille militaire Purple heart du soldat Victor Draeger a été retrouvée et remise au maire de Mirecourt. Le militaire y avait laissé sa vie lors de la Libération en 1944. Sa mémoire a été honorée lors d’une commémoration placée sous le signe de l’émotion au cimetière américain de Dinozé.
Les porte-drapeau se tiennent fièrement au garde-à-vous pendant le discours solennel de Carl Hale, représentant de l’Otan. L’Américain, venu au nom des vétérans de sa patrie, énonce avec émotion le court parcours du jeune Victor Draeger. Le soldat est mort le 15 septembre 1944, tombé lors de la Libération de Mirecourt. « Soixante-dix ans après, on a retrouvé son propriétaire, note Carl Hale. Pourtant, la décoration a voyagé ». Retrouvée au Wisconsin sur un marché aux puces, elle a été dissimulée dans une boîte à carnet de chèques.
Lorsqu’une chineuse reconnaît l’objet et y découvre le nom du soldat gravé au dos, elle l’envoie aux services des vétérans de son pays puis en France. « Désormais, on pourra la trouver dans le salon d’honneur de la mairie de Mirecourt avec quelques éléments historiques », indique Yves Séjourné, maire de la cité récipiendaire. « Nous tenons à ce devoir de mémoire. Ce soldat est le symbole d’un acte d’héroïsme. »
Engagé alors qu’il n’avait que 19 ans, Victor Draeger a suivi les traces de son père, lui aussi soldat. Sa mère est décédée en maison de retraite il y a quelques années. Aucun membre de sa famille n’a été retrouvé. Il semblerait que ce soit le point de départ de l’errance de la médaille. « Les gens sont inconscients de laisser circuler une médaille, de la vendre », s’indigne Jocelyne Papelard, présidente de l’US memory Grand Est France. « Cette récompense, c’est le prix du sang. Il a été tué pour la Libération de Mirecourt. Il a donné sa vie. » Pour Yves Séjourné, l’histoire du soldat sera à jamais associée à celle de la commune. « C’est un fait d’Histoire. Que ça tombe sur Mirecourt, c’est incroyable. »
Le maire de Mirecourt s’est engagé à faire fleurir chaque année la tombe du héros ; il va même demander l’apposition d’une plaque commémorative sur le monument aux morts, afin que les habitants se souviennent de cet acte. « Cet hommage, c’est un peu comme si Draeger vivait à nouveau. »
[Vosges Matin]
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Inquiétudes sur l’avenir de la chapelle de l’hôpital de Lamarche
L'hôpital rural de Lamarche va faire l'objet d'une restructuration dans les prochains mois. La question du devenir de la chapelle - qui n'accueille plus d'office religieux depuis plusieurs années - et de sa reconversion se pose désormais.
L'hôpital de Lamarche eut pour ancêtres une maison des pauvres créée en 1715 grâce aux dons d'un notaire de la localité, maître Oudot, et un établissement d'accueil pour les petites filles qui devint un pensionnat.
L’établissement d’un hospice fut autorisé par Mgr Scipion-Jérôme Bégon, évêque de Toul, en janvier 1750, afin de recevoir les infirmes et les vieillards de la commune. En 1845, ce n'était plus qu'une maison de charité, distribuant des secours en nature à domicile. L'accueil de patients ne sera effectif qu'à partir de janvier 1887.
De l'ancien bâtiment, il ne reste plus que la chapelle construite à la fin du XVIIIe siècle à l'initiative d'un prêtre originaire du bourg, l'abbé François Nicolas Bresson, transformée au XIXe siècle, et une aile du bâtiment longeant la rue et prolongée vers 1835.
Des acquisitions et dons de maisons ont permis le développement de l’hospice à la fin du XIXe siècle.
La chapelle fut affectée au culte jusqu'à la fin du XXe siècle. Depuis, son état sanitaire se dégrade dangereusement.
Quelques habitants de la commune se posent la question de savoir s'il faut créer une association de défense du patrimoine local afin de suivre le dossier de cette chapelle qui mérite d'être sauvegardée.
Chapelle de l'hôpital rural de Lamarche, XVIIIe s. [cliché © Francis Relion].
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L'îlot du palais de justice d'Epinal
L'ouvrage présente les résultats de deux fouilles préventives préalables à l'extension et à la restructuration du palais de justice d'Epinal, réalisées à la fin des années 1990. Menées sur une surface de 3000 m², ces interventions archéologiques, corrélées avec d'autres sources documentaires, apportent des informations inédites sur les origines de la ville et le développement d'un quartier localisé au cœur de l'espace urbain, entre le château et la basilique Saint-Maurice.
Les plus anciennes traces de fréquentation du secteur remontent aux VIIIe-IXe s., mais ce n'est qu'à partir du Xe s. que les premiers aménagements sont attestés en bordure d'une zone humide, à l'emplacement d'un ancien cours d'eau. L'espace se structure progressivement entre le XIIIe et le début du XVIIe s. avec le développement d'un habitat ouvert sur des arrière-cours, en lien avec des activités artisanales et commerciales. Dans les années 1620, le bâti est investi par la congrégation Notre-Dame. Celle-ci y construira un nouveau couvent au XVIIIe s. A la Révolution, les bâtiments conventuels sont affectés à des fonctions administratives, avant l'édification vers 1820 d'une maison d'arrêt, détruite à la fin du XXe s.
Outre les informations relatives aux origines et aux transformations de l'espace urbain, cet ouvrage offre un bel éclairage sur la vie matérielle et spirituelle des habitants d'un quartier durant près d'un millénaire. Il permet enfin d'approcher de manière originale le quotidien d'une communauté religieuse à l'époque moderne.
‡ L'îlot du palais de justice d'Epinal (Vosges). Formation et développement d'un espace urbain au Moyen Âge et à l'époque moderne, Yves Henigfeld et Philippe Kuchler (dir.), éditions de la Maison des sciences de l'homme, 2014, 210 p., ill. (46 €).
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L'Echo des Trois Provinces hiver 2014-2015 est paru
Le numéro d'hiver de L'Echo des Trois Provinces vous convient à un rendez-vous poétique mais aussi culturel. En parcourant ses pages, vous irez à la rencontre des habitants du Pays aux Trois Provinces, situé aux confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté. Même si le législateur tire un trait sur nos régions historiques en les regroupant en des entités administratives sans âme, nos trois provinces demeureront bien des créations de l'Histoire.
Cependant, même si les relations entre elles furent parfois conflictuelles, désormais des liens d'amitié se sont créés ; en témoigne l'association pour le développement du Pays aux Trois Provinces qui promeut, tous les deux mois, la vie des habitants et leur histoire à travers son magazine.
A découvrir au sommaire de ce numéro de décembre 2014 - janvier 2015 :
- Damblain : entre échec économique et découvertes archéologiques
- les compte-rendu des visites estivales
- spécial poésie
- inauguration du sentier de découverte du site du vallon du Préfonrupt à Monthureux-sur-Saône
- Valentin Jamerey-Duval de passage à Senaide en 1709
- l'ermitage de Barcan à Belmont-lès-Darney
- inquiétudes sur l'avenir de la chapelle de l'hôpital de Lamarche
- histoire de la cuisine : la dariole de la Reine Christine
- la vie des associations
- le parc naturel régional : une ambition pour notre région
- animations au Pays des Trois Provinces
‡ L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement. Contactez evelyne.relion@orange.fr
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Sapin-sur-Saône
[Vosges Matin]
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Bruyères (88) : l'oratoire de la ferme des Anges restauré
[Vosges Matin]
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Neufchâteau (88) : l’église Saint-Nicolas profanée et pillée
L’église Saint-Nicolas de Neufchâteau a été victime d’un pillage en règle dans la nuit du 2 au 3 décembre 2014.
Un vitrail a été brisé dans la partie basse de l'édifice. C'est par là que le ou les cambrioleurs sont entrés. Neuf des 23 statues présentes dans l'églises ont été dérobées, 8 d'entres elle étaient classées au titre des Monuments historiques ; il s'agit d'œuvres en bois polychrome des XVIe et XVIIIe siècles, des pièces uniques et irremplaçables, véritables trésors de beauté.
Les malfaiteurs s'en sont également pris aux tabernacles de la partie haute de l'église et celui qui contenait les saintes hosties consacrées a été complètement détruit. Ces actes de profanation inadmissibles, portant atteinte aux convictions religieuses des catholiques, n’ont été condamnés par aucune autorité publique, ni religieuse d’ailleurs… Une messe de réparation n'est semble-t-il même pas prévue.
La mairie, propriétaire des lieux de culte, a porté plainte et l'enquête a été confiée à la gendarmerie de Neufchâteau.
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Les vingt ans de sacerdoce de l'abbé Ayéméné, curé de Notre-Dame de la Saône
Dimanche 30 novembre dernier, les fidèles des paroisses Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel (Lamarche) et Notre-Dame de la Saône (Monthureux-Bleurville) étaient rassemblés en nombre en l'église Notre-Dame de Lamarche pour fêter les vingt ans de sacerdoce de leur curé, l'abbé Clément Ayéméné, en présence de l’abbé Pierre Febvet, prêtre in solidum, et Alain Gérard, diacre.
L'abbé Ayéméné a été installé en 2008 à la tête de la grande paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel de Lamarche, puis a pris en charge celle de Notre-Dame de la Saône à la suite de l'abbé Charles Villaume en 2009. Issu d’une grande fratrie de sept enfants dont le père a servi dans l’Armée française, l'abbé Ayéméné a été ordonné prêtre à l’automne 1994 à Gagnoa, en Côte d'Ivoire, d'où il est originaire. Il est arrivé en France le 7 septembre 1999 afin de poursuivre des études de théologie tout en exerçant un ministère pastoral. Avant d'être nommé dans le diocèse de Saint-Dié en octobre 2008, l’abbé Ayéméné a exercé son ministère à Paris puis dans le Haut-Rhin.
Rendant les fidèles acteurs de leur paroisse, il a mis deux ans pour s’entourer d’équipes solides pour ses trente églises rurales, et ainsi mettre en place une organisation bien ficelée qui a rapproché dans un même élan les fidèles et les clochers. Pour la plus grande gloire de Dieu !
Un sympathique verre de l'amitié a été servi à l'issue de la messe où étaient conviés clergé, fidèles et maires des communes des deux grandes paroisses desservies par l'abbé Ayéméné.
[cliché : courtoisie de M. Bisval]
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Darney (88) : concert de Noël avec "L'Echo de la Forêt" le 14 décembre 2014
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Exposition "Louis Français (1814-2014), empreinte pré-impressionniste"
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Vosges, art de vivre et création
Qu'ils soient créateurs textiles, designers, papetiers, menuisiers, marbriers, tailleurs de pierre, artistes, tapissiers, architectes, céramistes ou encore chefs de cuisine, ces artistes et artisans participent tous au "savoir-vivre à la française" qui fait la renommée des Vosges dans le monde entier.
L'auteur nous invite a pousser la porte des ateliers de ces gardiens de savoir-faire ancestraux, rares ou exceptionnels qui lient tradition et modernité, en revisitant les styles.
A travers de nombreux portraits d'entreprises - dont la société Sebeler de Bleurville spécialisée dans le travail de la pierre - reconnues ou moins connues du grand public, et de personnalités marquantes - chefs cuisiniers notamment - Damien Parmentier nous présente un panorama varié des produits manufacturés très haut de gamme qui font le succès du "made in Vosges".
Cette présentation est valorisée par de nombreuses photos de grande qualité.
Un magnifique ouvrage qui nous fait espérer en l'avenir économique du territoire et en l'excellence vosgienne.
‡ Vosges, art de vivre et création, Damien Parmentier, éditions du Chêne, 2014, 182 p., ill. (25 €).
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Remiremont (88) : "Le peintre et l'infirmière" au musée Charles de Friry
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La vie encore
Dans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre, six musées des Vosges se sont associés en 2014 afin de proposer un cycle d'expositions. Ce sympathique livre en est comme la quintessence.
Dans chaque musée, un personnage emblématique de cette époque de guerre a été choisi - le musicien, l'enfant, la femme, le peintre et le passant - afin de recréer un parcours où la vie s'exprime par des textes dédiés à la paix et à la fraternité.
Ce petit ouvrage est agréablement illustré par Zoé Thouron sur des textes plein de poésie de Thomas Scotto. Pour la vie, pour la paix...
‡ La vie encore, Thomas Scotto et Zoé Thouron, éditions du Pourquoi pas, 2014, 51 p., ill. (9,50 €).
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Fontenoy-le-Château (88) : devenez mécène du plus vieux donjon lorrain
[Vosges Matin]
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Ordination de deux Vosgiens à l'abbaye Saint-Joseph de Clairval
Samedi 22 novembre 2014, Frère Elie Marie a été ordonné prêtre et Frère David, diacre, à l’abbaye Saint-Joseph de Clairval de Flavigny-sur-Ozerain (Côte d'Or), par Mgr Roland Minnerath, archevêque de Dijon.
Ces deux religieux bénédictins sont des anciens scouts de la troupe 1ère Epinal – Scouts et Guides Notre-Dame.
Mgr Paul-Marie Guillaume, évêque émérite de Saint-Dié, était présent lors de cette ordination.
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Blaison Barisel, le pire officier du duc de Lorraine
Un voyageur arrivant à Plombières au début de l'année 1574 aurait découvert horrifié les débris exposés à la vue de tous d'un homme coupé en quartiers. Les habitants lui auraient raconté comment avait fini un certain Blaison Barisel, gouverneur de la ville et lieutenant du prévôt d'Arches, lequel avait abusé de l'autorité dont il était dépositaire, entraîné plusieurs complices et même "chié sur les ordonnances ducales"... En vérité, il avait mal choisi le lieu et le moment. Le duc de Lorraine Charles III, élevé à la cour de France, en avait ramené l'exemple d'un mode de gouvernement autoritaire, propre à transformer ses terres en un Etat moderne.
Chargé de mettre fin aux désordres, le procureur général de Vosges Nicolas Remy a construit et enchevêtré plusieurs procès criminels contre celui "qui estoit officier de Monseigneur et qui devoit servir d'exemple aux autres". Alors qu'il était en début de carrière, le futur conseiller du duc et procureur général de Lorraine a réalisé une démonstration judiciaire et fait supporter au petit officier un véritable procès de la fonction publique, parachevé par un peine de mort spécifique de la haute trahison.
Caché depuis plus de quatre siècles dans des archives où il n'avait pas sa place, le procès fait à Barisel, sa maîtresse et ses complices, a été découvert par le professeur Follain et ses étudiants qui en présente l'étude.
L'ouvrage comprend une édition intégrale de la source qui livre un foisonnant tableau des mœurs en Lorraine méridionale, à l'arrière-plan du procès fait à ce Blaison Barisel, le pire officier du duc de Lorraine.
‡ Blaison Barisel, le pire officier du duc de Lorraine, Antoine Follain, édition L'Harmattan, 2014, 280 p. (30 €).
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Saône vosgienne : la Compagnie L'Odyssée remobilise
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Le collège de Monthureux-sur-Saône veut rester en zone prioritaire
Enseignants en grève, parents et élus du territoire se sont retrouvés ce jeudi 20 novembre devant le collège du Pervis de Monthureux-sur-Saône (sud-ouest vosgien) pour s’opposer à la sortie de l’établissement du réseau de réussite scolaire. Ils estiment que les indicateurs pris en compte par l’Éducation nationale aggravent les inégalités territoriales.
Le collège du Pervis de Monthureux-sur-Saône – Darney est donné sortant de la nouvelle carte de l’éducation prioritaire (REP) présentée ce jour par le rectorat.
L’établissement perdrait ainsi son classement en réseau de réussite scolaire (RRS). Une majorité d’enseignants – 13 sur 20 – se sont mis en grève pour protester contre ce qu’ils considèrent être « un abandon d’un territoire rural isolé », territoire déserté par les acteurs économiques et qui connaît une déprise démographique sans précédent…
[info Vosges Matin]