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vosges - Page 28

  • Bleurville (88) : activité à la bibliothèque municipale

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  • Anne-Charlotte de Lorraine, une princesse abbesse européenne (1714-1773)

    anne charlotte.jpgDe toutes les abbesses qui gouvernèrent le chapitre de Remiremont, Anne-Charlotte de Lorraine (1714-1773) fut une des plus prestigieuses. Petite-nièce du Roi Soleil, belle-soeur de l'impératrice Marie-Thérèse de Habsbourg-Lorraine, tante de Marie-Antoinette, sa vie se partagea entre Lunéville où elle naquit dans le château construit par son père Léopold, duc de Lorraine et de Bar, Commercy, Vienne au côté de son frère François-Etienne devenu empereur et enfin Mons, en Belgique (Pays-Bas autrichiens à l'époque) où elle dirigea le chapitre Sainte-Waudru.

    Malgré son éloignement, elle fit reconstruire avec faste le palais abbatial de Remiremont qui subsiste toujours et resta jusqu'à son décès abbesse du chapitre noble de la cité vosgienne.

    Cette publication se veut être à la fois le catalogue de l'exposition consacrée essentiellement aux portraits d'Anne-Charlotte de Lorraine et les actes d'une journée d'études organisée par la Société d'histoire de Remiremont et de sa région à l'occasion du tricentenaire de sa naissance. Il regroupe les travaux inédits de plusieurs historiens, universitaires et conservateurs. Les auteurs se sont intéressés à l'iconographie d'Anne-Charlotte de Lorraine, à son enfance lunévilloise, à ses séjours à Vienne, sans oublier les Lorrains qui entourent la princesse, la construction du palais abbatial de Remiremont, son activités d'épistolière, ses sceaux, ses liens avec Madame de Graffigny, son administration capitulaire et sa pompe funèbre.

     

    ‡ Anne-Charlotte de Lorraine, une princesse-abbesse européenne (1714-1773), collectif, catalogue de l'exposition et actes de la journée d'études, Musée Charles de Bruyères et Archives municipales de Remiremont, 2014, 99 p., ill. (18 €). Disponible auprès du Musée Charles de Bruyères, 70 rue Charles de Gaulle, 88200 Remiremont ou par mail : aurelien.vacheret@remiremont.fr

  • Le journal d'Henri Martin : Moussey sous l'occupation allemande en 1917

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    Henri Martin, né à Senones en 1880, patron d'une entreprise de peinture, subit l'occupation allemande depuis plus de deux années à Moussey, cette petite commune frontière de l'immédiat arrière-front des Vosges, au fond de la vallée du Rabodeau. Il a 32 ans, est marié et père de deux enfants. Un accident survenu deux ans avant la guerre l'a rendu non mobilisable.

    Son journal, couvrant toute l'année 1917, entame une véritable étude historique sur sa commune. Il s'érige ainsi en témoin d'une  guerre en zone envahie et ouvre une fenêtre sur le parcours d'une famille et d'un village vosgien dans la Grande Guerre.

    En transposant cette partie d'une histoire familiale et en l'enrichissant de nombreux documents et illustrations inédits, Danielle Fauth et Lucien Martin versent au patrimoine commun l'une des pièces maîtresse de l'histoire testimoniale de la Première Guerre mondiale dans les Vosges.

    Le journal d'Henri Martin trouve une place de référence dans l'historiographie de ce conflit dans les Hautes-Vosges et apporte un éclairage instructif sur les réalités d'une guerre en perpétuelle redécouverte.

     

    ‡ Le journal d'Henri Martin 1917. Moussey sous l'occupation allemande, Danielle Fauth et Lucien Martin (prés.), Edhisto, 2014, 129 p., ill. (15 €).

  • Damblain (88) : "Elle était là, sous vos pieds.. : la villa gallo-romaine de Damblain"

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  • Grand (88) : animation sur le site archéologique gallo-romain

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  • Neufchâteau (88) : l'escalier de l'hôtel de Houdreville restauré

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    [L'Abeille]

  • Robécourt (88) : l'église Notre-Dame de l'Assomption en restauration

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    [L'Abeille]

  • L'histoire de l'hôpital de Ravenel (Vosges)

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    [Vosges Matin]

  • Greux (88) : premières Journées johanniques à l'ermitage de Bermont

    L'ermitage de Bermont accueillait pour la première fois depuis le début de sa restauration, voici deux décennies, les Journées johanniques organisées par l'association Notre-Dame de Bermont – Sainte Jehanne d'Arc. Une première réussie.

    Journées johanniques_Bermont_28.09.14 004.JPGCes journées, organisées dans le cadre du 8ème centenaire de la naissance de saint Louis - le roi Louis IX -, était axées sur le thème « Saint Louis et sainte Jeanne d'Arc ». Elles furent un temps de réflexion et d'échanges autour de Jeanne d'Arc, de son époque, de ses épreuves et de sa spiritualité. Marie-Paule Renaud, historienne et animatrice de la Lettre d'information périodique Présence de Jeanne d'Arc, aborda les liens spirituels entre Jeanne et saint Louis. Isabelle Brancourt, chercheur au CNRS, expliqua la richesse du symbolisme du sacre du roi Charles VII, sommet de l'épopée johannique. Alain Olivier, président de l'association Notre-Dame de Bermont, prolongea ces réflexions en présentant le village de Domremy au moment de la naissance de Jeanne en 1412. Une visite du village a permis de révéler des lieux insolites hors des sentiers touristiques classiques.

     

    Journées johanniques_Bermont_28.09.14 008.JPGDimanche matin, en lien avec ces Journées d'études, deux nouvelles statues de Saint Louis et de Saint Martin ont été bénies par le sculpteur lui-même, le RP Jean Bosco, bénédictin de l'abbaye Saint-Joseph de Clairval à Flavigny (Côte d'Or). Il s'agit de deux splendides représentations de nos deux saints dans une attitude toute moyenâgeuse : Saint Martin est représenté en évêque, à ses pieds est déposé un casque rappelant son ancienne condition de militaire, et Saint Louis porte la Sainte Couronne d'épines ramenée de Terre Sainte.

     

    Journées johanniques_Bermont_28.09.14 027.JPGLors de son homélie, le RP Jean Bosco a rappelé que Jeanne d'Arc était venue à Tours prier sur le tombeau de saint Martin. En cette fête de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, le prêtre, qui portait une chasuble peinte par Céline, la propre sœur de sainte Thérèse, a souligné également le lien spirituel fort qui unit Jeanne, Martin et le roi Louis IX : tous travaillaient au salut des âmes. Et de poser la question : « France de 2014, Terre de mission ? ». Il rappela encore que les poilus de la Grande Guerre avaient une grande dévotion pour Thérèse et Jeanne d'Arc et que de nombreuses grâces furent obtenues par les soldats qui les firent connaître au sanctuaire de Lisieux.

    Ces journées ont été clôturées par un buffet convivial qui a permis de prolonger les échanges et d'entendre notamment le témoignage d'une musulmane, présente parmi les participants, qui s'est convertie au christianisme en visitant le Sacré-Coeur de Montmartre. Et, de surcroît, admiratrice de Jeanne d'Arc !

  • Retour sur les Journées du Patrimoine en Saône vosgienne

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    [Vosges Matin]

  • Contrexéville (88) : l'ancienne voie romaine mise en valeur

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    Partie de la voie romaine mise au jour à proximité du lac de la Folie [cliché G. Salvini].

     

    En lien avec les archéologues bénévoles du Cercle d'études locales de Contrexéville, les services techniques de la ville procèdent actuellement à l'aménagement de la portion de voie romaine mise au jour à proximité du lac de la Folie.

    Cet aménagement sera ouvert au public.

  • La Bresse et ses vallées : mémoire et histoire de la montagne vosgienne

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    La Fédération des sociétés savantes des Vosges publie les actes des Journées d'études vosgiennes qui se sont déroulées en octobre 2013 à La Bresse. L'ouvrage met en valeur les multiples mémoires de la petite cité  vosgienne et de ses deux vallées de Chajoux et de la Vologne.

    Quelque quarante auteurs, universitaires et érudits locaux, grands connaisseurs de l'histoire et de l'environnement de La Bresse, conjuguent leurs talents pour nous décrire les différentes mémoires de la ville : mémoire des hommes victimes des guerres, de la déportation et de la destruction de la cité en 1944 ; mémoire de l'essor du tourisme et du ski ; mémoire de l'aventure textile ; mémoire des racines, des coutumes et de la foi chrétienne des populations locales ; mémoire des paysages...

     

    ‡ La Bresse et ses vallées. Mémoires et histoire de la montagne, Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson (dir.), FSSV et Racines bressaudes, 2014, 672 p., ill., cartes (39 €).

  • Les chiens dans la Grande Guerre

    chiens.jpgDe la Première Guerre mondiale, les mémoires ont conservé surtout le souvenir de l'ampleur des pertes humaines et des destructions. Cet ouvrage nous dévoile un aspect peu connu et parfois oublié de ce conflit majeur : l'aide inestimable que les chiens de guerre y ont apportée.

    Du recrutement des chiens à l'organisation du Service des chiens de guerre, l'auteur détaille le parcours militaire du "meilleur ami de l'homme". Il évoque l'utilité, sanitaire et affective, le dressage, les fonction d'auxiliaire (télégraphiste, patrouilleur, chien de liaison, sentinelle, porteur ou de trait) de ce fidèle adjoint des poilus.

    Il retrace l'épopée des chiens de traineaux de l'Alaska dans les Vosges, la place des chiens dans la propagande de guerre puis leur démobilisation et leur utilisation après le conflit.

    Citations, décorations, anecdotes, romans, poèmes dont ils furent le sujet, monuments à leur gloire, la liste est longue des témoignages qui leur furent rendus.

    Il s'agit d'un bel hommage rendu aux chiens et à leur sacrifice pour une cause qui, finalement, ne servait que l'homme...

     

    ‡ Les chiens de guerre, fidèles auxiliaires des poilus, Bruno Rouyer, éditions Gérard Louis, 2014, 141 p., ill. (20 €).

  • Piquante Pierre (Vosges, 20-21 septembre 1944), dernière bataille de la Résistance

    piquante pierre.jpgSeptembre 1944 - Septembre 2014 : 70ème anniversaire du maquis de la Piquante Pierre, sur la commune vosgienne de Basse-sur-le-Rupt. Cet ouvrage apporte une nouvelle vision de l'histoire du maquis de la Piquante Pierre. L'auteur ne se contente pas de relater les événements du maquis perçus par les acteurs de l'époque. Son but est d'analyser la situation et les combats du maquis dans le contexte plus global des événements de septembre 1944, que ce soit au niveau de la Résistance dans les Vosges ou de la conduite de la guerre sur le front Ouest. Une attention particulière est donnée au rôle des éléments parachutés ainsi qu'aux unités allemandes ayant participé à l'assaut.

    La cause essentielle de la destruction du maquis de la Piquante Pierre réside dans l'arrêt momentané de l'avance alliée dû à l'étirement des lignes logistiques. Il n'en demeure pas moins que la présence de ce maquis à l'arrière de l'armée allemande est la raison indirecte de la prise de Remiremont par les Américains.

    La fin du maquis des Glières, première bataille de la Résistance, se compare à celle du maquis vosgien de la Piquante Pierre. la résonnance en France est fort pour le maquis alpin dans le climat d'attente de 1944 et faible pour le maquis vosgien dans l'ambiance de la Libération. Le sort tragique des deux maquis présente toutefois un point commun : la mauvaise coordination entre les forces alliées et les formations de la Résistance, ces dernières se trouvent dans des situations non maîtrisables et, en définitive, sont abandonnées à leur sort. A ceux qui ont joué leur vie dans une partie terriblement disproportionnée - et à ceux qui l'y ont perdue - cette histoire en hommage.

     

    ‡ Piquante Pierre - Vosges, 20 et 21 septembre 1944. Dernière bataille de la Résistance, Michel Lemaire, éditions Gérard Louis, 2014, 230 p., ill. (22 €).

  • Le maquis de la Piquante Pierre 70 ans après

    La commémoration des 70 ans de l’attaque du maquis de La Piquante Pierre s'est déroulée dimanche 21 septembre 2014 devant la stèle du souvenir des combats dans le massif de Noiregoutte.

    michel-lemaire-a-la-droite-de-la-stele-de-la-piquante-pierre.jpgUne stèle à laquelle on accède par le même sentier escarpé qu’à l’époque. Ensuite, les autorités ainsi que les porte-drapeaux et tous les participants ont rejoint la Piquante Pierre. Un nombre assez impressionnant de fidèles et de patriotes attendait la messe en plein air. 29 porte-drapeaux étaient présents. Les nuages bas venaient effleurer la pointe des parapluies qui couvraient le site dans un grand désordre de couleurs.

    Commémoration en présence de Michel Lemaire auteur de « Piquante Pierre, dernière bataille de la Résistance » paru tout récemment aux éditions Gérard Louis, qui a tenu une conférence dans la salle des fêtes de La Bresse. Commentant l’attaque du maquis, il a donné la parole à des témoins, des maquisards. Michel Lemaire a décrit l’organisation du maquis, les trois principales bases de regroupement du camp de Peute Goutte, des Plateaux et celui des Charmes. Le commandant Gonand dirigeait le dispositif, 700 hommes, et il ajoute, « dont un tiers seulement était armé correctement ». Les unités allemandes disposaient de 3 500 hommes aguerris. Le bilan du combat, selon Michel Lemaire, est de 35 tués au combat chez les FFI et 51 du côté allemand, et 647 disparus.

    d-abord-l-hommage-rendu-a-la-stele-de-noiregoutte.jpgMichel Lemaire s’est prêté au jeu des questions. C’est avec émotion qu’il a fait témoigner les maquisards sur les motivations qui les ont poussées à intégrer le maquis et porter librement leur patriotisme au service de la nation. En exemple de ce genre de témoignages, il y a celui de ce résistant vosgien dont le vœu le plus cher était tout simplement d’aller décrocher le drapeau nazi qui flottait aux fenêtres de la mairie de La Bresse !

    Michel Lemaire a rappelé son attachement à l’histoire contemporaine, certes pour qu’elle serve d’exemple et qu’elle fasse référence à des périodes funestes, mais aussi pour qu’elles ne se reproduisent plus.

    [Vosges Matin]

  • 70ème anniversaire de la bataille de Dompaire

    La voie de la 2e DB a été officiellement inaugurée hier au pied du monument Leclerc de Madonne-et-Lamerey. L’occasion aussi de fêter le 70ème anniversaire de la bataille de Dompaire (12-15 septembre 1944).

    lorraine,vosges,dompaire,bataille de dompaire,leclerc,massu,2e dbLa bataille de Dompaire, ils s’en souviennent comme si c’était hier. Les anciens de la 2e DB, venus assister aux cérémonies de commémoration du 70ème anniversaire de l’événement mais aussi à l’inauguration nationale de la voie de la 2ème DB, étaient aux premières loges dimanche 21 septembre. Héros de cette journée si particulière, pleine d’émotion et de souvenirs.

    Eux, les hommes du général Leclerc guidés dans leurs pas par la soif de liberté et le serment de Koufra de 1941. Ces hommes valeureux dont fait partie le colonel Maurice Courdesses, aujourd’hui président de l’association des anciens de la 2ème DB. « Cette journée est magnifique. Tous ces souvenirs d’il y a 70 ans qui remontent à la surface. Nous sommes encore 730 de la 2ème DB et nous sommes aujourd’hui avec les jeunes qui feraient exactement la même chose que ce que nous avons fait si les circonstances affreuses qu’on a connues se reproduisaient… Aujourd’hui c’est à vous, les jeunes, que je m’adresse pour que soient éliminées ces barbaries, ces forces du mal. Nous avons vaincu, nous en sommes fiers mais nous vous passons le flambeau. »

    lorraine,vosges,dompaire,bataille de dompaire,leclerc,massu,2e dbEn cette journée si particulière, et malgré l’absence de Kader Arif, secrétaire d’Etat chargé des Anciens combattants et de la mémoire, l’Histoire est remontée à la surface, pour transmettre, aux générations futures, un message de paix et de liberté. « Il nous faut aujourd’hui passer du devoir de mémoire au travail de mémoire et les bornes de la 2ème DB sont des outils indispensables pour expliquer notre histoire, atteste François Martin, maire de Madonne-et-Lamerey sous les regards de Charles Leclerc de Hauteclocque, fils du maréchal Leclerc, de la veuve du général Massu, et du général Cuche, président de la Fondation Maréchal Leclerc. Des mots forts qui ont résonné dans l’esprit des enfants du RPI de Madonne-et-Lamerey et de Damas-et-Bettegney. Le Chant des partisans, hymne de la résistance française pendant l’Occupation, entonnés a cappella par les plus jeunes restera comme un moment fort des transmettre la mémoire. Pour que jamais l’Histoire ne tombe dans l’oubli.

    [d’après Vosges Matin]

     

  • Les Journées du Patrimoine en Saône Lorraine : entre tradition rurale et vie spirituelle

     

    A Bleurville, le moulin à huile situé dans l'ancienne ferme Parisot (XVIIe-XVIIIe-XIXe s.), au 17 rue de Monthureux, était exceptionnellement ouvert par son propriétaire, Jérôme Toussaint.

    Cette année, en plus de la chambre à four qui contient la meule tournante et les divers équipements nécessaires au broyage et au pressage des fruits et autres plantes oléagineuses, le manège à chevaux était également ouvert au public. Ainsi, chacun a pu découvrir le système mécanique actionné par les chevaux qui entraînait la meule tournante située dans la pièce voisine.

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    A Darney, la chapelle Notre-Dame de Pitié était également ouverte exceptionnellement au public. Henri Côme, délégué de la paroisse de Darney et membre de l'association de sauvegarde du patrimoine local, contait volontiers aux visiteurs l'histoire de ce petit édifice religieux. Bâti au bord de la Saône, au faubourg de Bonvillet, la chapelle fut attachée à une maison de charité après les funestes guerres du XVIIe siècle. Elle accueillait les fidèles des hameaux de la forêt de Darney - verriers, ouvriers du fer et bûcherons - qui y faisaient leurs dévotions lors de leur venue au bourg. Démantelée à la Révolution, elle fut reconstruite au début du XIXe siècle à l'initiative de l'abbé Pierre Antoine Hamard, curé de Darney.

    Aujourd'hui propriété de la commune, la chapelle Notre-Dame de Pitié a été récemment restaurée grâce à une généreuse donatrice.

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    [clichés ©H&PB]

  • Vosges et Vosgiens dans la tourmente

    vosges,grande guerre,senones,saint dié,raon l'étape,allemagneA la veille de la Première Guerre mondiale, la "ligne bleue" des Vosges, depuis le traité de Francfort du 10 mai 1871, devient une frontière d'Etat protectrice contre une éventuelle agression allemande. La population de ces cantons frontaliers demeure encore rurale, attachée depuis des générations à une terre qui la nourrit. En ce début de siècle, la révolution industrielle a déjà marqué ces vallées de son empreinte, les villes abritent des industries textiles, les cours d'eau des scieries et des féculeries.

    La percée allemande d'août 1914 puis le recul lié à la défaite allemande de la première bataille de la Marne, démembrent ces vallées. Un véritable "rideau de fer, de feu et de sang" sépare les communes envahies brièvement, puis libérées, des vingt-six communes vosgiennes conquises puis occupées durant plus de quatre années longues et difficiles.

    Le front n'est pas éloigné, comme les poilus de cette Grande Guerre, les civils, éternels ignorés, vivent au contact du conflit, de ses dangers, de ses privations, des fausses espérances... Ce sont eux aussi des victimes de la guerre totale.

    L'auteur dédie cet ouvrage au souvenir de ses grands-parents, enfants de la Grande Guerre, et à tous ces anonymes sans uniformes, victimes en tous lieux et à toutes les époques, de ces boucheries héroïques.

     

    ‡ Vosges et Vosgiens dans la tourmente. Confrontation avec l'ennemi, rationnements, survie, déportations, vie quotidienne, Dominique Michel, éditions Gérard Louis, 2014, 315 p., ill. (25 €).

  • L'image des Vosges, des origines au début du XIXe siècle

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  • Pèlerinage à Domremy avec le prieuré Saint-Nicolas de Nancy

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    Contact :

    Prieuré Saint-Nicolas à Nancy

    Abbé François Castel

    Courriel : prieure.nancy@gmail.com

  • Don d'une tête de Vierge couronnée au musée de Remiremont

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    [Vosges Matin]

  • Les Journées du Patrimoine 2014 à Robécourt

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  • Les Journées du Patrimoine au Pays de la Saône vosgienne

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    ‡ Plus d'info en téléchargeant le fichier PDF ici : JDP_Pays Saône vosgienne 2014.pdf

  • Les Journées du Patrimoine 2014 à Lignéville et Contrexéville

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  • Les Journées du Patrimoine 2014 aux Archives départementales des Vosges

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  • Grand, archéologie et territoire

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    Le Conseil général des Vosges lance une série de publications consacrée à "Grand, archéologie et territoire".

    Propriétaire du site gallo-romain de Grand, dans l'Ouest vosgien, l'instance départementale souhaite rassembler les résultats des travaux de recherche engagés à Grand en remettant en perspective l'abondante documentation accumulée depuis la reprise des fouilles archéologiques au début des années 1960.

    Par le biais de ces publications, le Conseil général propose de nouvelles approches pour mieux appréhender la complexité du site antique. C'est ainsi que dans ce premier opus, Thierry Dechezleprêtre, conservateur en chef du site de Grand, met à disposition des chercheurs et des amateurs d'histoire et de patrimoine un corpus d'études thématiques consacrées aux grandes phases de la recherche sur l'agglomération antique de Grand, sur l'histoire du nom de la "basilique", sur les inscriptions découvertes à Grand ainsi que sur divers aspects d'artefacts et nécropoles mis au jour sur le territoire de la commune.

     

    ‡ Grand, archéologie et territoire, Thierry Dechezleprêtre (dir.), Conseil général des Vosges, n° 1, 2014, 254 p., ill. cartes.

  • 70ème anniversaire du maquis de Grandrupt (Vosges)

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    [Vosges Matin]

  • Patrimoine religieux vosgien

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    [Vosges Matin]

  • Les taxis des Vosges pendant la bataille des frontières

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    [Vosges Matin]

  • Journées johanniques de Bermont les 27-28 septembre 2014

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    Jehanne d'Arc devant la chapelle Notre-Dame de Bermont [cliché ©H&PB].

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