[Vosges Matin]
vosges - Page 24
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Les 30 ans de l'association du Pays des Trois Provinces
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L'étendard et la rose
Avec L'étendard et la rose, le Vosgien Gilles Laporte achève une trilogie romanesque - dont les intrigues sont indépendantes les unes des autres. Après Des fleurs à l'encre violette et La clé aux âmes, la généreuse saga des Delhuis se poursuit dans le cadre de la plaine vosgienne durant la seconde moitié du XXe siècle.
Orphelin meurtri, Louis Delhuis est obsédé par le secret de sa naissance - fils de Boche ou d'Amerlock ? De l'arrière-grand-mère Rose Victoire à l'écrivain bourguignon Henri Vincenot, il parvient au fil de rencontres décisives à se forger un destin entre engagement politique, passion de l'écriture et amour des femmes. De la Lorraine à Oradour-sur-Glane, en passant par l'Afrique et l'Allemagne, ces expériences marquantes et une ultime confrontation avec l'oncle haï, vont conduire Louis vers les chemins de la résilience et de la paix.
Entre le cœur et la raison, l'amour des femmes et celui des idées, l'engagement et les désillusions, Louis se tisse un destin au fil des décennies tourbillonnantes du dernier tiers du XXe siècle.
En filigrane, Gilles Laporte capte toutes les tensions et les exaltations d'une époque foisonnante en nous faisant revivre les grands événements qui marquèrent la Lorraine... et le monde !
‡ L'étendard et la rose, Gilles Laporte, éditions Presses de la Cité, 2015, 360 p. (20 €).
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Lignéville (88) : inauguration de la chapelle Saint-Basle restaurée
La restauration de la Chapelle Saint-Basle de Lignéville (canton de Vittel) est à présent quasiment achevée.
Sans attendre la fin complète des travaux, municipalité, association de sauvegarde et paroisse ont inauguré officiellement la restauration de la chapelle ce lundi de Pâques 2015 en présence des autorités locales et de tous les partenaires qui ont contribué à cette opération patrimoniale.
Monseigneur Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, a béni la chapelle restaurée et a célébré la messe avec le clergé local en présence d'une nombreuse foule de fidèles.
‡ Plus de photos de la cérémonie ici https://plus.google.com/photos/102015595613545362744/albums/6134876356963945745?banner=pwa&authkey=CLbVifywsdSKcA
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Des américaines à Bleurville : à la recherche de l'ancêtre vosgien
Trois générations de descendants américains de Jules Grandclair ont découvert le village vosgien de leur ancêtre [cl. Rita Jackson Shirley].
Grâce aux « réseaux sociaux » et Internet, des descendants américains d'un immigrant Bleurvillois de la fin du XIXe siècle ont découvert le village de leur ancêtre.
« Madame Rita Jackson Shirley, qui réside à Mentone dans l'Alabama, m'a contacté en février par l'intermédiaire de la page Facebook de l'abbaye Saint-Maur. A l'occasion de son voyage en France, elle voulait découvrir Bleurville et l'ancienne abbaye du village, lieux qu'avait fréquenté son bisaïeul dans la deuxième moitié du XIXe siècle » rappelle Alain Beaugrand, président des Amis de Saint-Maur et historien du village.
Malgré la barrière de la langue, nos hôtes d'Outre-Atlantique ont pu découvrir l'ancienne abbaye Saint-Maur et son musée de la piété populaire, grâce à l'accueil assuré par Evelyne Barjolle, guide bénévole membre de l'association des Amis de Saint-Maur. Les descendants de l'ancêtre bleurvillois, Rita, la mère, Angela Young, la fille, et Odessa, la petite-fille – trois générations réunie ! – étaient très heureuses de retrouver leurs racines vosgiennes et l’environnement dans lequel a vécu l'arrière-grand-père de Madame Jackson Shirley. Jules Grandclair a en effet quitté Bleurville pour les Etats-Unis d'Amérique après la guerre franco-prussienne de 1870 qui accéléra l'exode rural des manouvriers et petits paysans vers l'Algérie et, en l'occurrence, en Amérique du Nord.
Jules Nicolas Grandclair est né à Bleurville en 1854 dans une famille de modestes paysans et d'artisans installée au village depuis la fin du XVIIIe siècle : son père, Isidore Grandclair était manœuvre, et sa mère, Marguerite Mélanie Levieux, tenait le foyer. Son grand-père paternel, Joseph Grandclair, décédé en 1833 était cultivateur et un de ses oncles maternels, André Clément Levieux, était charron au village. Jeune veuf, Isidore Grandclair fut semble-t-il du voyage avec son fils, car l'état civil de Bleurville ne conserve pas trace de son décès...
Rappelons que l'ancienne abbaye bénédictine – transformée en remise agricole à partir de 1794 – fut la propriété de la famille Grandclair au cours du XXe siècle jusqu’à son rachat en 1973 par l’abbé Paul Pierrat. D’ailleurs, elle a toujours pour voisine, Solange Richard, née Grandclair, une lointaine cousine de Rita Jackson Shirley !
Après 1870, nombre de nos compatriotes de la Vôge et de la plaine vosgienne s'expatrièrent en Amérique : Jules Grandclair partit semble-t-il en 1874 à l'âge de 20 ans. Il épousa en 1876 Frances Desbœufs, fille de Joseph Adamas Desboeuf - vieille famille installée à Bleurville dès avant la guerre de Trente Ans - marié à une certaine Geneviève Elisabeth, jeune femme probablement issue de la communauté vosgienne immigrée (le prénom donné à leur fille rappelle la nostalgie de la mère patrie !). Il était issue d'une famille d'artisans maçons, profession exercée par son père, André François Desbœuf (1805-1848) et sa mère, Élisabeth Rousselot (1797- ?), était également issue d'une vieille famille bleurvilloise.
Le couple de pionniers s'installa à Saint-Francisville, dans l'Illinois, où Jules fut tout d'abord fermier avant d'entrer dans une compagnie de chemin de fer, activité qui connaissait alors un formidable développement.
Jules Grandclair connaît toujours une certaine célébrité dans cette petite cité du centre-est américain : une stèle, érigée lors de l’installation d’une réplique de sa cabane de pionnier, en rappelle le souvenir. Cette réplique de bâtisse d'immigrants français a été construite en 1984-1985 à Saint-Francisville à l’initiative d’un petit-fils de Jules Grandclair, Steve Cunningham.
[sources : informations transmises par Mme Rita Jackson Shirley, Archives départementales des Vosges, généalogie Bisval sur www.genealogie-bisval.net]
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Les crécelles vosgiennes de la Semaine Sainte
Semaine pascale, temps des crécelles... Sauf que cette tradition tend à se perdre dans nos paroisses rurales.
Il est de tradition liturgique qu'au chant du Gloria de la messe du Jeudi saint les cloches se taisent jusqu'à la nuit de la vigile pascale, nuit de la résurrection du Christ. Pendant ce temps court, les enfants de choeur remplaçaient les sonneries par le bruit des crécelles (ou bruants, dans nos Vosges) en annonçant angélus et offices religieux.
Désormais, plus de servants de messe, plus de crécelles, plus de tradition.
Saluons les "villages gaulois" qui résistent à cette disparition et, notamment la paroisse de Lignéville, dans le sud-ouest vosgien, qui continue vaille que vaille à maintenir vivante cette tradition pascale !
Et après l'effort, le réconfort avec la tournée (ou "roulée") des enfants de choeur qui se voient offrir friandises, menues piécettes... et des oeufs !
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Saône vosgienne : la Compagnie L'Odyssée prépare son 20ème anniversaire
[Vosges Matin]
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Isches (88) : le château d'Harcourt est à vendre
A l’extrême ouest du département des Vosges et au sud-ouest de l’ancien duché de Lorraine, dans la région naturelle de la Vôge qui apparaît, à plus d’un titre, comme un trait d’union entre la Lorraine centrale, le Massif Vosgien et la Franche Comté. Un pays vallonné, fait de grandes prairies verdoyantes et de vastes forêts de chênes et de hêtres avec, en particulier, la toute proche forêt de Darney-Martinvelle dont l’exploitation a, très tôt, alimenté les nombreuses verreries édifiées sur son pourtour.
Une contrée au patrimoine à la fois naturel, avec de grands espaces faiblement peuplés, et architectural, civil et religieux, très riche. De nombreux villages au caractère historique affirmé avec des logis datant de la Renaissance et des églises souvent classées, à découvrir au hasard des petites routes de campagne.
Une autre particularité remarquable de l’endroit réside dans la proximité de villes thermales prestigieuses avec Vittel et Contrexéville, mais aussi Bains-les-Bains et Bourbonne-les-Bains, toutes situées dans un rayon de 40 km tout au plus.
Proche des sources de la Saône, la région appartient au bassin versant méditerranéen, donnée géographique qui caractérise bien un lieu à la fois ancré sur les marches de l’est et ouvert vers les provinces du sud, la Bourgogne, la vallée du Rhône et son débouché méditerranéen.
En lisière d’un village rural caractéristique de la région, avec église romane du XIIe siècle, où une danse macabre vient d’être découverte sous l’enduit qui la masquait, le château d’Isches est à la fois orienté vers le village et immergé dans le calme de la campagne environnante .
À 29 km seulement de la sortie Montigny-le-Roi sur l’A31 en correspondance avec l’A5 en direction de Paris.
Le village d’Isches est proche de celui de Choiseul, dans le département de la Meuse, berceau de la grande famille des Choiseul qui, depuis le XIIe siècle, a donné à la France de nombreux hommes d’Etat et d'Eglise. La branche Choiseul-Aigremont a édifié le château d’Isches aux XVIe et XVIIe siècles. À l’origine, le château était flanqué de plusieurs tours d’aspect massif dont une seule subsiste aujourd’hui à l’arrière du château, ce qui confère à la façade avant de l’édifice, sur la cour d’honneur, un caractère homogène de belle facture.
Au XVIIe siècle, durant la guerre de Trente Ans, le château est épargné par les troupes suédoises alliées du roi de France et par les destructions ordonnées par Richelieu, les Choiseul appartenant à la maison de France.
Le jeu des alliances familiales successives a assuré au milieu du XVIIIe siècle la transmission du château à la famille d’Harcourt, d’où l’appellation parfois usitée de château d’Harcourt. La propriété est vendue comme bien national à la Révolution française à une famille d’agriculteurs du village et s’est trouvée ainsi transformée pendant cent-cinquante ans environ en une exploitation installée dans les vastes communs qui isolent le château du village. Cette période a entrainé quelques dommages architecturaux, heureusement limités, ainsi qu'un manque d’entretien ; a contrario, elle a eu pour effet de mettre l’édifice en quelque sorte « sous cocon » et de le restituer aujourd’hui dans un état de grande pureté originelle.
L’ensemble comprend deux corps de bâtiments : à l’avant, vers le village, le vaste bâtiment des communs qui sépare ainsi du village le reste de la propriété, puis donnant sur une belle cour d’honneur verdoyante le château proprement dit.
À l’arrière du château, une prairie encadrée de parcelles boisées ménage une belle perspective visible en particulier depuis le salon. L’ensemble prend ainsi place dans un décor champêtre très calme et verdoyant sans aucune nuisance notable avec de belles vues de tous côtés soit sur le bâtiment des communs en avant du château (exposition sud), soit vers l’arrière sur la prairie.
Le château est construit en pierre de taille appareillée avec une belle assise en bossage à parement orné produisant un très bel effet. Percé de baies simples mais hautes, il présente un aspect très harmonieux. Une remarquable porte Renaissance à fronton triangulaire avec encadrement en bossage un sur deux donne accès aux pièces du rez-de-chaussée et à un couloir qui mène à un escalier à vis conduisant aux pièces de l’étage.
Le toit à forte pente est couvert de tuile bourguignonne en « queue de castor ». La façade donnant sur la prairie comporte dans l’angle nord-est une grosse tour carrée totalement évidée, vestige apparent d’une construction antérieure. Cette tour d’aspect massif rend à l'arrière de l’édifice un caractère différent de celui de la façade sur cour.
Si la toiture semble dans un état satisfaisant, un certain nombre de fissures sont en revanche relevées sur le mur pignon ouest sans ouverture et sur la tour carrée. Des travaux de réfection sont à envisager sur ces parties. Sur la façade arrière et à l’étage, une fenêtre croisée à deux meneaux et une demi-croisée sont actuellement obturées mais pourraient être rouvertes sans gros travaux. Sur cette même façade, au rez-de-chaussée, une ouverture rectangulaire a été réalisée et nécessiterait un remaniement afin de redonner à l’arrière du château son intégrité d’origine.
Le bâtiment des communs a l’allure d’une vaste grange de ferme mais il s’enrichit en son centre, tourné vers le village, d’un magnifique portail d’entrée avec quatre colonnes à chapiteaux doriques et d’une poterne à sa gauche. Il comporte lui aussi quelques ouvertures, auparavant nécessaires à l’exploitation agricole ; celles-ci nécessiteraient une restauration. À l’extrémité du bâtiment un appentis en aggloméré pourrait être entièrement supprimé.
Le château d’Isches, ou d’Harcourt, n’a pas fait jusqu'à présent l’objet d’un classement comme monument historique ni d’une inscription à l’inventaire supplémentaire, procédure qui devrait facilement aboutir le cas échéant.
La superficie de toute la propriété représente 2,7 ha cadastrés en plusieurs parcelles limitées sur un côté par une rivière, et entourées de vergers et de forêts.
D’une surface totale de 480 m² environ sur deux niveaux, dont 360 m² environ réellement habitables en l’état, il comporte de belles pièces à vivre dont le décor mural a été dans la plupart des cas heureusement rénové avec de beaux badigeons à la chaux dans des tons pastel. Les éléments du décor les plus remarquables sont des plafonds à solives apparentes, de belles cheminées dans presque toutes les pièces, des boiseries et des stucs muraux. En revanche, les sols du rez-de-chaussée restent sans caractère ou à revoir.
Les éléments de confort sont sommaires : petit évier de cuisine, présence d’une seule pièce sanitaire réduite au minimum et pas de chauffage central.
Au rez-de-chaussée se répartissent successivement dans le prolongement de la porte d’entrée un beau couloir et, sur sa droite, une vaste cuisine, une salle à manger, un salon communiquant avec un « bureau-fumoir », une petite pièce sans affectation précise en cours de rénovation et enfin, en ce qui concerne la partie habitable à proprement parler, une grande chambre avec accès direct par la cuisine.
Sur la gauche du couloir d’entrée, trois pièces servant de débarras ou de réserve de bois seraient à rénover en totalité afin de leur trouver une destination particulière.
Au premier étage, au débouché de l’escalier à vis situé à l’extrémité du couloir de l’entrée, un grand palier faisant galerie donne accès à un salon ayant fonction de bibliothèque communicant avec une chambre. De même qu’au rez-de-chaussée, ces deux dernières pièces se complètent chacune d’une petite pièce communicante sans affectation particulière. Une nouvelle chambre vient d’être aménagée dans le prolongement du dit palier. Toutes les pièces de l’étage demeurent sans sanitaire ni point d’eau. Sur le même plan s’ouvre, à droite du palier, un vaste espace de 70 m² environ ouvert sur les combles, qui pourrait donner lieu à la création de pièces supplémentaires, très probablement existantes à l’origine du château, du fait de la présence de baies ouvertes ou occultées dans les murs avant et arrière.
Les combles, très vastes, restent en bon état apparent et ont fait, en outre, l’objet de récents travaux de consolidation.
La tour carrée accolée à l’arrière du château est entièrement évidée, sans aucun niveau intermédiaire, avec un sol en terre battue.
Le grand bâtiment de dépendance – ou communs - fait écran avec le village. Il se présente comme une vraie grange rurale allongée et construite en moellons enduits d’un crépi à la chaux. L’intérieur du bâtiment est tel que l’a laissé l’exploitation agricole qui l'a occupée pendant plus d’un siècle.
Adossé à ce bâtiment et à son extrémité, un petit appentis disgracieux construit en parpaings pourrait être aisément détruit.
L'ancienne et belle demeure a gardé au cours des siècles toute son authenticité et pourrait donner lieu à un beau projet de restauration et d’aménagement. Elle se situe dans un parc très agréable, tout à la fois en bordure d’un charmant petit village rural et au centre d’un décor champêtre qui offre calme et sérénité.
Située au sein d’un environnement rural préservé et parmi des villages évocateurs d’histoire, elle constitue, sans aucun doute, l’occasion de perpétuer, autrement que dans les livres, la mémoire d’une France bien souvent oubliée ou disparue.
À proximité d’un ensemble de villes thermales prestigieuses et très actives, avec de nombreuses activités sportives et culturelles.
Au milieu de vastes forêts et prairies qui seules bornent l’horizon, elle reste, pourtant, d’accès facile par des axes de communications proches dans toutes les directions du pays ainsi que de nos voisins immédiats du nord et de l’est.
‡ Plus d'info sur www.patrice-besse.com/chateaux-a-vendre/lorraine
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Le maître sculpteur Jean Bailly et les sculpteurs de Damas-aux-Bois
Le Vosgien Alain Claude propose un répertoire inédit des sculpteurs vosgiens. Cet ouvrage s'articule en deux parties : la première est consacrée à Jean Bailly, maître sculpteur originaire de Damas-aux-Bois, et la deuxième partie constitue un vaste répertoire des "tailleurs d'images des sculpteurs et doreurs vosgiens" où sont répertoriés plus de 350 sculpteurs.
Il s'agit d'un travail extrêmement fouillé et abondamment illustré réalisé par un chercheur passionné, membre du Cercle généalogique et historique de Vincey et du bailliage d'Epinal.
‡ L'ouvrage de 185 pages est édité par le cercle généalogique et historique de Vincey et du bailliage d'Epinal. Il est disponible au prix de 28 € auprès du Cercle généalogique de Vincey et du bailliage d'Epinal, 39 rue de la Mairie, 88130 Langley.
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Hennezel (88) : succès du 8ème marché de Pâques de Saône Lorraine
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Saône vosgienne : quel territoire pour demain ?
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Darney (88) : "Le déjeuner préhistorique" le 3 avril avec le Centre d'animation de la préhistoire
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Canton de Darney (88) : la droite nationale talonne les "divers droites"
Le binôme Roussel/Thiébaut-Gaudé et ses suppléants lors de la soirée électorale.
Le binôme Alain Roussel/Carole Thiébaut-Gaudé est élu au premier tour mais le score du FN est important, avec un fort retentissement dans les petites communes.
« Cela n’a pas été facile mais le résultat est là ». La première réaction d’Alain Roussel et de sa colistière Carole Thiébaut-Gaudé est soulagée. Car elle a finalement été longue à se dessiner. Le conseiller général sortant s’attendait à une victoire plus large face au Front National. Avec 56,8 % des voix contre 31,32 %, l’écart peut paraître important en terme de chiffre mais sur le fond, le constat est là : « Des candidats dont on n’a jamais vu le visage, qui sont quasiment inconnus, sont capables de remporter plus d’un tiers des voix. Cela veut dire qu’il va falloir travailler dur », analyse le candidat divers droite. « Et jouer encore plus la carte de la proximité dans l’intérêt du canton », appuie Carole Thiébaut-Gaudé. En comparaison, en 2011, Alain Roussel s’était imposé dans son canton de Monthureux-sur-Saône avec 35,97 % des voix. Le Front National, représenté par Georges Faivre, n’avait alors remporté que 8,56 % des suffrages.
Cette année, le canton de Darney est celui qui a subi le plus de bouleversements géographiques dans les Vosges avec le regroupement de Monthureux-sur-Saône, Dompaire, Lamarche et Darney. Des abords d’Epinal à la frontière de la Haute-Marne. Le redécoupage, c’est l'explication qu’avance le binôme gagnant pour justifier cette victoire moins large qu’attendue : « Nous étions opposés à ce redécoupage qui a bouleversé le scrutin. Il faut veiller qu’à l’avenir, les décisions soient prises sur place, sinon cela aboutira à ce genre de réactions dans les urnes », reprend Alain Roussel qui appuie sur le score du Front National. « Plus de 30 %, cela veut aussi dire que c’est une sanction contre la politique actuelle. A nous d’en tenir compte et d’appliquer ce pour quoi nous avons été élus ».
Dans les 82 communes du canton, dont Darney est désormais le chef-lieu, et qui représente 20 % du territoire du département, le discours du parti de la droite nationale a trouvé écho dans des petites communes telle Légéville-et-Bonfays : 54 inscrits, 27 votants, 25 exprimés et 15 voix pour le Front National contre 8 pour le binôme divers droite et deux pour Olivier Suter et Fanny Theis. Idem à Sans-Vallois avec 23 voix pour la droite nationale sur 42 exprimées contre 15 au duo Roussel/Thiébaut-Gaudé (4 pour le duo PC/NPA).
Les villes, elles, ont massivement voté pour le centre droit : 211 voix à Darney contre 107 au FN ; 201 contre 135 à Dompaire ; 169 contre 115 à Lamarche ; 153 contre 113 à Martigny-les-Bains et 287 contre 85 à Monthureux-sur-Saône, fief d’Alain Roussel.
Le parti d’extrême-gauche, avec 11,8 % des voix, est à l’image de la majorité présidentielle dans le département : en difficulté.
Le fort taux d'abstention devra également être analysé par les nouveaux conseillers départementaux, symptôme évident d'un mal-être politique dans ce secteur en grand détresse économique et à la démographie vieillissante.
[d’après Vosges Matin]
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Canton de Darney (88) : Alain Roussel et Carole Thiébaut-Gaudé élus dès le 1er tour
Le binôme Roussel - Thiébaut-Gaudé (divers droite) élu au 1er tour.
Résultats du 1er tour des élections départementales
Dimanche 22 mars 2015
Canton de Darney (Vosges)
Commune de Bleurville
Binômes de candidats
Nuances
Voix
% inscrits
% suffrages exprimés
M. Alain ROUSSEL - Mme Carole THIEBAUT-GAUDÉ
DVD
98
35,00
62,03
M. Christophe ALEXANDRE - Mme Elodie VOIRIN
FN
47
16,79
29,75
M. Olivier SUTER - Mme Fanny THEIS
PCF-FDG
13
4,64
8,23
Nombre
%
inscrits
%
votants
Inscrits
280
Abstentions
116
41,43
Votants
164
58,57
Blancs
4
1,43
2,44
Nuls
2
0,71
1,22
Exprimés
158
56,43
96,34
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La croix et le croissant : à propos de l'éclipse du 20 mars 2015
Clin d'œil du photographe lors de l'éclipse partielle observée vendredi 20 mars 2015 dans les Vosges, au-dessus de la chapelle Saint-Basle à Lignéville (sud-ouest vosgien).
[cliché : courtoisie de Gilbert Salvini]
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Grand (88) : des découvertes archéologiques au fond des fossés
[L'Abeille]
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Les Journées européennes des métiers d'art à Domremy
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Hennezel (88) : marché de Pâques au Musée
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Mirecourt (88) : un riche patrimoine architectural à sauvegarder et à valoriser
Une cour intérieure à Mirecourt.
Jean-Paul Rothiot, président des Amis du Vieux-Mirecourt Regain, souhaite que le patrimoine architectural de la ville soit davantage mis en valeur. Avec l’aide de la collectivité et des particuliers également.
« Mirecourt doit devenir une grande ville touristique grâce à son patrimoine architectural… ». Infatigable et intarissable à l’heure de parler patrimoine et vieilles pierres, Jean-Paul Rothiot, président des Amis du Vieux-Mirecourt Regain, ne lance pas ces paroles en l’air. « Mirecourt, ville médiévale qui s’est développée à la Renaissance, ville qui a souffert de la guerre de Trente Ans, redevenue belle et grande au XVIIIe siècle, avec un développement en direction de la gare à la fin du XIXe. Sans oublier toutes les transformations après la Seconde Guerre mondiale… D’où une richesse architecturale exceptionnelle ».
L’historien connaît son sujet sur le bout des doigts. Des toitures aux caves en passant par les cours intérieures, le Vieux Mirecourt n’a plus de secret pour lui et ses Amis. Ou presque. Preuves à l’appui avec une foule de publications et de bulletins, fruits des Journées d’études vosgiennes, mais aussi de nombreuses heures passées sur le terrain ou dans les archives. Alors l’idée de développer davantage encore un tourisme basé sur le patrimoine architectural n’est peut-être pas si utopique que cela.
« On en a les moyens », assure Jean-Paul Rothiot. « Grâce à l’Avap (aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine) qui va protéger notre patrimoine et qui a permis un recensement et une analyse de tout un ensemble de constructions au centre-ville ; grâce à quatre grands panneaux, un par période (médiévale, Renaissance, XVIIIe et XIXe siècles), réalisés avec le concours de François-Xavier Rose et financés par la Communauté de communes, en passe d’être installés sous les halles ».
Mais pas seulement. « Des caves à deux niveaux en raison de la déclivité du terrain, des cours intérieures exceptionnelles, des ensembles de belles maisons… Mirecourt regorge de bâtisses pittoresques que nous avons l’intention de signaler par des panonceaux ».
Mais pour aller au bout des choses, le concours des uns et des autres doit encore être acquis. « Par les propriétaires qui n’ont pas encore tous accepté qu’un panonceau soit apposé sur leur bien, par ceux concernés par de belles cours intérieures invités à les ouvrir ; et pour qu’on les aide aussi à les réhabiliter, les seules subventions du moment s’attachant aux façades ». « Mais comme Paris, Mirecourt ne s’est pas fait en un jour », conclut Jean-Paul Rothiot avec le sourire, devant un stock de bulletins de son association, destinés à être distribués en petits lots aux futurs touristes et aux Mirecurtiens.
[d'après Vosges Matin]
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Contrexéville (88) : "Des Francs aux Mérovingiens : l'histoire de Gunderic"
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Le Vosgien François-Nicolas Haxo, successeur de Vauban
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Libérés ! Saint-Dié et les derniers jours de l'Occupation à la Libération
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Conseil général des Vosges : les adieux du président Poncelet
Christian Poncelet a présidé sa dernière commission permanente du Conseil général des Vosges ce lundi 16 mars. Avant de faire le point sur plus de 50 années de vie politique. Il aura été notamment secrétaire d’État dans les cabinets des Premiers ministres Messmer, Chirac et Barre, député, sénateur et président du Sénat.
Dans un discours lu devant de nombreux journalistes venus pour l’occasion, il a dit toute sa fierté d’avoir œuvré pendant toutes ces années pour le département des Vosges. En mettant en avant son « patriotisme vosgien », lui l’Ardennais de naissance.
Le président Poncelet, qui aura 87 ans la semaine prochaine a tiré un trait hier sur 50 années de vie politique et 39 années de présidence du Conseil général des Vosges. Avec une certaine émotion, assis dans son fauteuil devant la presse départementale, sur un ton monocorde et très apaisé.
« Il est temps désormais de tirer ma révérence sur mes cinquante années de vie politique guidées par les valeurs du gaullisme. En effet, je suis convaincu que la France donne le meilleur d’elle-même lorsqu’elle est unifiée par un chef, un Etat ou un projet et lorsqu’elle évite les luttes internes », explique Christian Poncelet.
Sur sa fin de vie, alors qu’il aura occupé tant de postes prestigieux comme président du Sénat, c’est le gaullisme qui reste gravé dans la mémoire de l’homme. Christian Poncelet, qui a montré au fil des ans ses qualités de gestionnaire en établissant les budgets du département laisse une boutique « bien gérée », malgré le désengagement de l’Etat. Dans son discours, il est revenu sur l’ensemble des réalisations qui font sa fierté. L’arrivée du TGV en 2007 faisant des Vosges le tout premier massif montagneux de l’Europe du Nord accessible depuis Paris.
Le désenclavement, avec le fameux « Y vosgien » et le doublement des voies vers la Haute-Saône et vers l’Alsace. Le développement du numérique dans les Vosges. « Je suis fier de la confiance accordée par les Vosgiens durant toutes ces années et je les en remercie sincèrement », conclut le président.
En tant qu’ancien président du Sénat, il continuera à se rendre à la Haute Assemblée puisqu’il y possède un bureau permanent. Il ira aussi se reposer un peu dans le sud de la France, à Sainte-Maxime où il possède une maison. Et il pourra conseiller le nouveau président du département. Si toutefois ce dernier le souhaite...
[d'après Vosges Matin]
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Monthureux-sur-Saône (88) : un cercle de lectrices en formation
[Vosges Matin]
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Contrexéville (88) : Insurrection poétique avec "Le Printemps des Poètes"
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Lignéville (88) : la chapelle Saint-Basle prépare l'inauguration officielle
[cliché © G. Salvini]
Rappelons que la chapelle Saint-Basle de Lignéville vient de bénéficier d'une restauration complète grâce notamment à l'action volontariste de l'association de sauvegarde présidée par Gilbert Salvini, de la commune et de la Fondation du Patrimoine.
Par ailleurs, des fouilles archéologiques, pilotées par le Cercle d'études locales de Contrexéville et réalisées dans le périmètre de la chapelle, ont permis de mettre au jour une nécropole mérovingienne ainsi que des substructions gallo-romaines.
L'inauguration de la chapelle restaurée aura lieu lundi 6 avril prochain lors d'une messe célébrée par Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié.
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Lignéville (88) : la chapelle Saint-Basle bénite le lundi de Pâques
[Vosges Matin]
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Bleurville (88) : réouverture du marché bio après la trève hivernale
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L'arrestation des juifs de Châtenois en 1942
[Vosges Matin]
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Bleurville (88) : Les Dames de Choeur d'Epinal à l'abbaye Saint-Maur le 5 juillet
L'abbaye Saint-Maur de Bleurville devrait accueillir le dimanche 5 juillet prochain à 16h00 un concert des Dames de Choeur d'Épinal.
Ce choeur amateur composé de vingt femmes a été créé en 2006 et est dirigé par Françoise André. -
Jeanne d'Arc revient au combat en 2015 à Domremy