Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lamarche - Page 2

  • Patrimoine et vie religieuse dans les Vosges

    flabemont.jpg

    rabiemont chapelle.jpg

    lamarche.jpg

    la bresse mission 1931.jpg

    Mission prêchée dans la paroisse de La Bresse (88) en 1931.

    [Vosges Matin]

  • Addi Bâ, résistant des Vosges

    addi ba.jpgEtienne Guillermond nous annonce la parution pour Le Livre sur la Place à Nancy (du 13 au 15 septembre 2013) d'un ouvrage majeur sur Addi Bâ, l'africain résistant dans les Vosges, un jeune peul engagé volontaire dans l'Armée française qui défia l'occupant allemand durant la Seconde Guerre mondiale.

    Né à Nancy, le journaliste Etienne Guillermond a consacré plusieurs années de recherche afin de reconstituer dans le détail le parcours du guinéen Addi Bâ, depuis son pays d'origine jusqu'à son arrivée en France en passant par son action résistante dans l'Ouest vosgien, notamment à Tollaincourt et dans les environs de Lamarche, et son exécution à Epinal en 1943.

    L'ouvrage est édité par les éditions Duboiris et sera disponible en librairie au prix de 20 €.

    Nous aurons l'occasion de le présenter prochainement.

  • Lamarche (88) : une place dédiée à l'historien de la cité

    dr germain.jpg

    [Vosges Matin]

  • Notre-Dame de la Saône : une nouvelle équipe paroissiale au service de l'Eglise

    equipe paroissiale.jpg

    [Vosges Matin]

  • Monthureux-sur-Saône (88) : le père Guy Gilbert en vedette

    Certains invitent des vedettes du show business. A la paroisse Notre-Dame de la Saône, à Monthureux-sur-Saône, c’est une toute autre « star » qui est venue à la rencontre des ruraux : le père Guy Gilbert, prêtre éducateur célèbre depuis 40 ans pour son look de loubard avec son perfecto bardé de badges qui tous peuvent raconter une histoire et son langage des bas-fonds parisiens…

    guy gilbert conférence.JPGL’abbé était fébrilement attendu vendredi par une salle pleine à craquer, composée de tous publics, éducateurs, enseignants, parents et grands-parents. Le conférencier, invité par une poignée de paroissiens de Notre-Dame de la Saône et de Jean-Baptiste Ménestrel (Lamarche), a salué la foule comme à son habitude, dans une langue qui ne choque plus grand’ monde : ‘’ Eh bien, je pensais qu’il y aurait deux vieilles et trois vaches dans un petit bled comme ici, je suis heureux de voir cette salle pleine ! ’’

    Bien sûr, dans nos campagnes, on n’est pas encore trop confronté (mais pour combien de temps encore ?) à cette population de jeunes paumés dont le prêtre a entrepris le sauvetage par le respect, l’amour et le travail, et aussi la discipline. Le message délivré tout au long de l’entretien comme un fil rouge est celui de l’amour, l’amour des parents pour leurs enfants, l’amour des parents entre eux, la première pierre qui s’écroule et met en danger la personnalité de l’enfant est la séparation des parents, quand ils sont là tous les deux. Les loubards, souvent laissés à eux-mêmes dès leur plus jeune âge, il les a fréquentés dès son arrivée à Paris. Il raconte volontiers son premier ‘’ coup de poing ‘’, comment il s’est fait accepter et respecter par ces loubards qu’il essayait d’approcher pour les aider. Il déroule son histoire, et celle de la « Bergerie de Faucon », une ruine loin de Paris, comme il aime à le répéter, un lieu retiré des Hautes-Alpes où, avec une équipe d'éducateurs, il tente de réinsérer des jeunes en difficulté par le travail, le respect et la foi. Près de 250 jeunes en difficulté y ont travaillé avec des professionnels et des éducateurs : « L’idée dès le départ de recréer une structure proche de la famille, au maximum 7 jeunes, avec autant d'adultes, a été novatrice ; l’expérience de 30 ans et l’actualité récente confirment que cela était un bon choix pour accompagner des jeunes dits " difficiles ", leur  proposer un travail, les encadrer, les encourager, les responsabiliser, les accompagner et puis les laisser s’envoler tout en restant disponible ».

    guy gilbert.jpgLe lendemain, le public, presque aussi dense, où les jeunes avaient une bonne place, a questionné le prêtre sur cette vie au service du Christ à travers les frères en difficulté, et le conférencier, bien qu’encore fatigué par de récents ennuis de santé, a répété que, pour lui, réussir sa vie, ce n’est pas réussir dans la vie ; c’est se donner les moyens de réaliser ses rêves, vivre son idéal, respecter les autres, la nature, vivre en harmonie avec soi et le monde, avoir de l’amour, l’amour venant de Dieu, l’amour des autres. « La souffrance de la délinquance ne tarira jamais tant que les couples se sépareront et si on ne laisse pas du travail aux enfants. L’amour est la plus grande richesse que l’on peut rendre aux autres ». Et ce conseil qu’il donne aux parents : « Parlez au cœur de votre enfant, prenez du temps pour eux, pour les écouter, n’oubliez pas la tendresse ». Et encore celui-ci : « le respect n’est pas à sens unique, adultes et enfants doivent avoir du respect les uns pour les autres ».

    Le séjour du prêtre éducateur s’est achevé avec la messe concélébrée dimanche matin à Monthureux-sur-Saône avec les abbés Houot et Ayéméné, où se pressaient pas loin de 500 fidèles. Dans son homélie il redisait cette formule choc que « L’amour vainc tout. Si tu sais ça, tu sais tout. Et tu fonces. L’amour est la seule chose qui te rend radieux, pétant feu et flamme ». C’est son cas.

    Guy Gilbert, né en 1935 au sein d’une famille de 15 enfants, entre au petit séminaire à l'âge de 13 ans, sa vocation sacerdotale s'éveille réellement en Algérie, où il part en 1957. Revenu à Paris en 1970 il exerce son ministère dans la rue et devient éducateur spécialisé pour les jeunes délinquants dans le 19e arrondissement où il essaye de leur apporter l'écoute et les repères qui leur manquent, en allant vers eux, il a lancé et dirigé une équipe d’éducateurs de rue durant près de 10 ans dans le quartier de La Villette. Il est souvent invité à l'émission radiophonique Les Grosses Têtes de Philippe Bouvard, et intervient sur les ondes de Radio Notre-Dame dans l'émission Écoute dans la Nuit. Il témoigne de son expérience d’un autre monde dans les 35 livres qu’il a écrits, ainsi qu'en conférence partout en France et même à l'étranger, dans les pays de l’Est et jusqu’en Amérique du Nord.

    [texte et clichés : Michèle Bisval]

  • Rozières-sur-Mouzon (88) : assemblée générale de l'ADP3P le 9 mars

    logoadp3p.JPGL'association pour le Développement du Pays aux Trois Provinces (Lorraine, Champagne et Franche-Comté) travaille à la valorisation du patrimoine, de l'histoire et de l'environnement des territoires - essentiellement ruraux - qui couvrent les confins des départements des Vosges, de Haute-Marne et de Haute Saône.

    Evelyne Relion, présidente de l'ADP3P, invite cordialement tous les adhérents, bien sûr, mais également tous les amoureux de ce terroir préservé qui souhaitent s'investir dans la valorisation du secteur, à participer à l'assemblée générale de l'association qui aura lieu :

    samedi 9 mars 2013 à 16h30

    à la mairie de Rozières-sur-Mouzon

    (canton de Lamarche)

  • Le terroriste noir

    terroriste noir.jpgTout commence en lisière d'une forêt vosgienne, un jour de 1940, quand un père et son fils partis cueillir des champignons tombent par hasard sur un "pauvre nègre" endormi au pied des arbres. Conduit au village de Romaincourt (alias Tollaincourt, dans le canton de Lamarche), ce jeune Guinéen adopté en France à l'âge de 13 ans, à la fois austère et charmeur, y fera sensation.

    Mais ce n'est qu'un début : en 1942, il entre en contact avec la Résistance locale et crée un des premiers maquis de la région. Lancés sur ses traces, les Allemands l'appelleront "le terroriste noir".

    Qui a trahi Addi Bâ ? Une de ses nombreuses amantes ? Un collabo professionnel ? Ou tout simplement la rivalité opposant deux familles aux haines séculaires ? A travers cette figure fascinante, c'est tout un pan méconnu de notre histoire qui défile : ceux que l'on appelait les tirailleurs sénégalais. C'est aussi la vie quotidienne de la population d'un village de l'ouest vosgien, évoquée par Tierno Monénembo avec une verve irrésistible... comme s'il s'agissait d'un village africain !

    L'auteur nous conte l'histoire d'un soldat guinéen, Addi Bâ, qui, après la débâcle, s'installa au village de Tollaincourt, dans l'ouest des Vosges, à proximité de Lamarche. Il prit la tête d'un maquis avec Marcel Arburger. Arrêté par l'occupant, il est exécuté en décembre 1943 à Epinal.

    Un roman historique pour ne pas oublier.

    L'auteur, Tierno Monénembo, est né en Guinée en 1947. Il a reçu le prix Renaudot pour son dernier roman, Le Roi de Kahel (2008).

     

    ‡ Le terroriste noir, Tierno Monénembo, Seuil éditions, 2012, 225 p. (17 €).

  • Lamarche (88) : autour du maquis de la Délivrance et d'Addi Bâ

    vosges,lamarche,tollaincourt,addi ba,marcel arburgerL'association pour le Développement du Pays des Trois Provinces et Etienne Guillermond, journaliste et historien, organise un après-midi découverte le 28 août autour de l’histoire du maquis de la Délivrance en 1870 puis durant la Seconde Guerre mondiale, et du parcours d’Addi Bâ, soldat guinéen fusillé par les Allemands en 1943.

    Elle s’articulera autour de trois étapes :

    - rendez-vous devant l’église de Lamarche à 14h30

    - visite sur le site de la Ferme de Boëne (à 5 mn en voiture – covoiturage possible)

    - visite à Tollaincourt de la maison où résida Addi Bâ durant l'occupation

    Etienne Guillermond commentera la visite en compagnie d’Evelyne Relion, spécialiste du maquis de 1870.

    Vers 15h30-16h00, accueil en mairie de Tollaincourt où sera présentée une exposition consacrée à Addi Bâ et à Marcel Arburger, résistant lamarchois.

    Un court document audiovisuel sur le parcours d’Addi Bâ, de sa Guinée natale jusqu’aux Vosges, sera également présenté.

  • Au Pays des Trois Provinces : le programme des visites estivales 2012

    adp3p.png

    BLEURVILLE_cassini.jpg

    Au pays des Trois Provinces, carte de Cassini, XVIIIe s.

     

    Le Pays des Trois Provinces, vous ne le connaissez peut-être pas encore ? C'est un charmant pays, situé aux confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté, entre Bassigny et Vôge, peuplé de vastes forêts et des paysages aux formes arrondies agrémentés de prairies où s'égayent de nombreux villages pittoresques.

    L'association pour le développement du Pays des Trois Provinces propose un riche programme de visites-découverte qui se déroulera tout au long de l'été.

    Prenez d'ores et déjà date pour aller à la rencontre des habitants de ce vaste territoire rural qui se bat pour se faire mieux connaître en valorisant son patrimoine historique, architectural et environnemental.

     

    ‡ Consultez le progamme des visites en cliquant sur les liens ci-dessous :

    ADP3P1.pdf

    ADP3P2.pdf

  • L'abbé Ayéméné, un prêtre africain dans le Sud-Ouest vosgien

    Issu d’une famille de sept enfants dont le père a servi l’armée française, l’abbé Yao-Clément Ayéméné est entré en France le 7 septembre 1999 pour poursuivre des études de théologie tout en servant dans les paroisses.

    abbé ayéméné.jpgAprès Paris et l’Alsace, il vient exercer son ministère dans les Vosges en octobre 2008. Nommé sur les deux paroisses Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel (Lamarche) et Notre-Dame de la Saône (Monthureux/Bleurville), il va mettre ses études entre parenthèses, pendant deux ans, pour former des laïques.

    Dans un premier temps, les dimanches, il prend son bâton de pèlerin pour aller trouver des référents pour ses trente églises. Les réticences se font jour. Les fidèles se font tirer l’oreille. « Mais ils sont venus, en curieux, pour voir ce qu’il y avait derrière l’enveloppe ». Dimanche après dimanche, il fait ressortir une équipe pastorale pour l’aider dans les prises de décision et le remplacer en cas d’absence ; organisation déjà initiée par l’abbé Charles Villaume, son prédécesseur à Notre-Dame de la Saône. Puis des relais par église paroissiale, par service, par mouvement… J’ai encaissé beaucoup. Mais en prenant cette méthode et en si tenant, je savais que ça allait faire du bien à tout le monde. »

    vosges,diocèse,saint dié,lamarche,monthureux,bleurville,abbé,clément ayéméné,charles villaume,paroisse,laïcs,catholiques,prêtres,évêqueMême si aujourd’hui encore, une minorité n’accepte pas que le prêtre ne célèbre pas les obsèques, les paroissiens sont devenus acteurs de leur paroisse. Et cette réorganisation a rapproché les clochers. « C’était un mal nécessaire. En Haute-Marne où il y a moins de prêtres, ça roule comme ça depuis plusieurs années… »

    Dans sa mission de représentant de Dieu, celui qu’on appelle communément l’abbé Clément, ne laisse pas de place à la nostalgie. « Que je sois en France, en Chine ou en Côte d’Ivoire, je suis prêtre avant tout. Je vis l’instant et l’instinct. Demain, je ne sais pas où je serai. Ce que je sais, c’est que je suis prêtre, que l’Eglise est universelle et que je peux me retrouver partout. »

    [Vosges Matin | 06.03.11]

     

    [Petit commentaire du blogueur

    Pourquoi vouloir transplanter à tout prix – et souvent pour un temps fort limité – des hommes qui pourraient labourer encore plus en profondeur la foi de leurs compatriotes en Afrique, alors que nous avons en France de jeunes prêtres formés par la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre – en complète communion avec Rome – qui ne demandent qu’à prendre en charge des paroisses ? Mais voilà, ces prêtres-là sont formés selon les « méthodes » traditionnelles de l’Eglise et célèbrent la Sainte Messe selon le rite extraordinaire (en latin, pour faire simple). Et, apparemment tous nos évêques diocésains ne sont pas encore « mûrs » pour les intégrer dans leur clergé vieillissant post-Vatican II… Mais, peut-être, un jour prochain… Les voies du Seigneur sont impénétrables !]

  • Bleurville : à l'école de la sculpture avec Jean-Louis Rollin

    jl rollin.jpg

    [Vosges Matin]

  • Lamarche (Vosges) : hommage à Antoinette Lix, postière et résistante au XIXe siècle

    antoinette lix.jpg

    [Vosges Matin]

  • L'Echo des 3 Provinces d'août-septembre est paru

    echo 3 provinces.jpgAmis lecteurs du Pays des 3 Provinces (Lorraine, Champagne-Ardenne et Franche-Comté bien sûr !) - et tous ceux qui veulent découvrir la région aussi ! - retrouvez votre revue locale favorite d'août-septembre ! L'Echo des 3 Provinces vous fait partager la vie de ses habitants, mais aussi la riche histoire des villages des confins de ces trois régions ainsi que la diversité du patrimoine.

    Dans ce numéro, vous pourrez lire une multitude d'articles dont : les sources et résurgences dans la région de Bourbonne-les-Bains, Fontenoy-le-Château : 1000 ans d'histoire, visite du musée de la pomme de terre et de la féculerie au moulin Gentrey à Harsault, les bombardements de Lamarche de juin 1940, des sources au coeur du Val de Vôge, histoire de la cuisine, Saône Lorraine fête ses 30 ans, etc.

     

    >> Abonnement à L'Echo des 3 Provinces en envoyant vos coordonnées postales accompagnées de votre règlement (24 € pour 6 numéros)  à : ADP3P - 24 rue principale - 52400 ENFONVELLE.

  • Addi Bâ ou une page d’histoire locale vosgienne oubliée

    Addi Bâ Mamadou allait tout juste avoir 30 ans, ce jour de décembre 1943, lorsqu'on le fit sortir de sa cellule de la prison de la Vierge, à Épinal, pour le conduire au poteau d'exécution.

     

    addi ba.jpgPrésenté le 3 décembre devant la cour de justice de la Feldkommandantur d'Épinal, celui que les Allemands appelaient le « terroriste nègre » avait été condamné à mort pour actes de franc-tireur. Ainsi s'acheva la longue épopée de ce jeune peul du Fouta Djalon engagé volontaire dans l'armée française et chef du premier maquis créé dans les Vosges, au printemps précédent.

     

    Que reste-t-il aujourd'hui du souvenir d'Addi Bâ ? Un nom gravé sur le monument aux morts d'Épinal, à l'endroit même où il fut fusillé, une tombe dans le carré des coloniaux de la nécropole nationale de Colmar, quelques plaques de rue, à Langeais (Indre-et-Loire), La Vacheresse-La Rouillie (Vosges) et Tollaincourt (Vosges), où il résida. Il aura fallu attendre le 13 juillet 2003 pour que l'acharnement d'ardents défenseurs de sa mémoire conduise les autorités françaises à lui accorder la médaille de la Résistance au cours d'une cérémonie du reste fort discrète.

     

    Le parcours d'Addi Bâ a pu être partiellement reconstitué grâce aux méticuleuses recherches menées à la fin des années 1980 par le Colonel Maurice Rives, officier retraité de l’infanterie coloniale et défenseur de la cause des tirailleurs africains. Des témoignages de personnes ayant côtoyé le tirailleur résistant, devenu une véritable légende dans le canton de Lamarche, ont été recueillis. Les éléments de l'histoire d'Addi Bâ sont désormais consultables sur la toile.

     

    >> Le site addiba.free.fr a pour ambition de présenter la somme des connaissances rassemblées autour du personnage d'Addi Bâ. Une manière comme une autre de compléter cette page d'histoire si longtemps restée blanche.

     

    A consulter par tous ceux qui souhaitent mieux connaître les actes de résistance menés dans le sud-ouest vosgien durant la Seconde Guerre mondiale.

  • Saône Lorraine, 30 ans au service du patrimoine

    Jeudi de l’Ascension à l’église des Cordeliers des Thons. Longue montée vers les sommets du patrimoine local pour l’association Saône Lorraine. Longue marche semée d’incroyables succès… et de quelques désillusions. Forte de ses trente ans d’expérience et de sa jeunesse, l’association patrimoniale vosgienne a jeté un bref coup d’œil dans le rétroviseur pour mieux négocier le virage de l’avenir. Bilan avec Jean-François Michel, son président-fondateur.

     

    þ Trente ans d’existence pour Saône Lorraine. Qu’avez-vous fait de vos 30 ans ?

     

    bureau saone lorraine.jpgQuelques statistiques pour donner aux lecteurs l’ampleur de nos travaux : 36 expositions temporaires, 11 séminaires et colloques, 43 animations musicales et culturelles, 17 brochures publiées, 22 cartes postales sur le patrimoine architecturale local, de nombreux voyages dans nos provinces françaises et à l’étranger, une multitude d’actions engagées en faveur de la restauration du patrimoine de nos communes, autant pour la promotion du patrimoine architectural et historique, un nombre impressionnant d’interventions dans les villages du sud-ouest vosgien aux côtés d’autres associations et des municipalités…

     

    Bref, 30 ans de combat pour défendre le patrimoine de la Saône Lorraine avec ses satisfactions… et ses échecs aussi.

     

    þ Quels projets pour l’avenir immédiat ?

     

    AG 13.05.10 009.jpgSaône Lorraine c’est surtout ses presque 300 adhérents. Beaucoup de Lorrains bien sûr, mais aussi de nombreux amoureux de notre région disséminés dans les régions françaises et à l’étranger.

     

    C’est aussi un projet qui nous tient à cœur : la restauration de l’église du couvent des Cordeliers des Petits-Thons, commune rurale situé dans le sud du canton de Lamarche. C'est d'ailleurs ici, à l'occasion d'une vaste campagne de sauvetage menée en 1980, qu'est née notre association !

     

    Le patrimoine ne vaut que par les animations que nous pouvons organiser. C’est pourquoi Saône Lorraine depuis 30 ans propose un programme riche et diversifié de manifestations autour des sites du musée d’Hennezel-Clairey, de Châtillon-sur-Saône et des Thons. 2010 verra encore les musées vivants animer les rues et les demeures Renaissance du vieux Châtillon, des concerts réveiller les voûtes de l’église des Cordeliers des Thons et une grande exposition sur les « Gallo-romains en Saône Lorraine » au musée d’Hennezel et à l'abbaye de Bleurville.

     

    þ Quelle est votre place dans le concert des associations qui oeuvrent pour le patrimoine dans le secteur ?

     

    Cordeliers Thons.jpgNous ne sommes pas seuls effectivement. Nous travaillons avec tous ceux qui souhaitent œuvrer en faveur de la sauvegarde et la promotion du patrimoine architectural, historique et environnemental du sud-ouest vosgien. C’est ainsi que nous travaillons avec Droiteval-Ourche-Patrimoine qui milite pour la réhabilitation de la vallée de l’Ourche entre Claudon et Hennezel. Mais aussi avec la Compagnie L’Odyssée de Monthureux qui organise un spectacle vivant annuel en s’inspirant de faits historiques locaux. Je n’oublierai pas de citer encore notre plus ancien partenaire, l’association des Amis de Saint-Maur de Bleurville, pionnière en matière de sauvegarde du patrimoine religieux en Saône Lorraine, puisqu’elle travaille au chevet de l’ancienne abbaye bénédictine du village depuis 1974 ! Nous soutenons encore l'association de développement du Pays des Trois Provinces qui travaillent au rapprochement des pays des confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté.

     

    Un projet nous tient à cœur actuellement : le projet de parc naturel régional porté par une association à laquelle nous apportons tout notre soutien. Ce projet de PNR à cheval sur le sud-ouest des Vosges, le nord-ouest de la Haute-Saône et l’est haut-marnais, crée un véritable espoir chez tous ceux qui pensent que notre région à de véritables atouts pour le développement touristique, et donc économique.

     

     

    þ Avec votre projet sur Les Thons, votre centre de gravité tend à se déplacer ?

     

    Gérard Monchablon2 15.05.10.jpgChâtillon-sur-Saône reste le phare de Saône Lorraine. Notre association poursuit son travail d’animation dans ce village Renaissance. C’est la locomotive touristique de l’ouest vosgien, il est hors de question de l’abandonner. Nous avons même en projet – il a été ratifié par l’assemblée générale – d’acquérir une ancienne grange à Châtillon afin de nous permettre d’être autonome en ce qui concerne le stockage de notre matériel, de nos costumes, etc.

     

    Cependant, parallèlement, nous allons également investir toute notre énergie et nos moyens financiers dans ce vaste projet de réhabilitation de l’ancienne église franciscaine des Thons. Ce sera bien sûr un travail de longue haleine.

     

    Notre action ne touche pas seulement le bâti historique civil ou religieux. Notre action est aussi culturelle. J’en veux pour preuve l’initiative d’un généreux donateur qui vient de confier à notre association plusieurs tableaux originaux des peintres vosgiens Alphonse Monchablon et Jan Monchablon. Ces peintures sont désormais exposées à Châtillon. Notre action suscite régulièrement de telles initiatives ; et c’est bien la culture et notre petit pays qui sont les grands gagnants !

     

    þ Alors, quel bilan au bout de ces 30 ans ?

     

    Une masse de travail réalisée par un nombre impressionnant de bénévoles avec le soutien constant des élus. C’est cela la force de Saône Lorraine. Mais pour poursuivre notre action, il nous faut sans cesse recruter de nouveaux – et de jeunes – adhérents passionnés, qui aiment ce pays qui recèle de véritables richesses.

     

    Alors, chers amis internautes, adhérez sans tarder à Saône Lorraine !

     

    [crédit photo : Ch. Thiébaut et H&PB]

     

     

     

    >> Contact : Association Saône Lorraine, 3 avenue de Lattre-de-Tassigny, 57000 METZ.

  • Les 30 ans de Saône-Lorraine

    La presse régionale se fait l'écho actuellement des actions entreprises depuis 30 ans en faveur du patrimoine par l'association Saône-Lorraine.

    En 1980, Marie-Françoise et Jean-François Michel emboîtaient alors le pas à l'abbé Paul Pierrat qui avait entrepris, dès 1974, le sauvetage de l'ancienne abbatiale bénédictine de Bleurville. Dès lors, l'impulsion était donnée pour faire du sud-ouest vosgien un terrain d'actions pour redynamiser le patrimoine historique et architectural.

    Bon anniversaire à Saône-Lorraine ! Et un grand merci aux époux Michel et à tous les bénévoles qui oeuvrent depuis 30 ans à la promotion du patrimoine des cantons vosgiens de Darney, Lamarche et Monthureux-sur-Saône.

    sl30.jpg
    [Vosges Matin]
  • Saône Lorraine : les syndicats d'initiative oeuvrent à la promotion du sud-ouest vosgien

    tourisme sud-ouest vosgien.jpg
    [Vosges Matin | 10.03.10]

  • L'histoire des seigneurs de Serocourt en souscription

    église serocourt.jpgContrairement aux biographies royales ou princières que l’on trouve en abondance, il demeure assez rare que les écrivains s’intéressent à des personnages qualifiés de moindre importance qui jouèrent pourtant un rôle primordial dans l’histoire d’une région. Il est vrai qu’il est plus difficile de mettre en avant une famille ou une personnalité vivant dans un passé lointain dont la renommée ne dépassait pas le cadre local ou régional. Il n’y a donc que peu d’écrits concernant la petite noblesse de province qui fut pourtant actrice dans la construction de la France.

     

    La région du Bassigny telle que nous la découvrons actuellement dans son écrin de verdure parsemé de forêts bucoliques à travers de magnifiques collines, fut au bas Moyen Age, un lieu de nombreux conflits en raison de sa situation géographique à la frontière de trois provinces, le Barrois dont elle faisait partie, la Champagne et la Bourgogne. En cette époque troublée, les guerres intestines étaient fréquentes entre les grands féodaux toujours prêts à envahir la contrée voisine afin de conquérir de nouveaux territoires. La ville de Lamarche qui était au centre du Bassigny barrois, fut fondée au début du xiiie siècle en même temps que se développa le couvent des Trinitaires. Dès le début, le comte de Bar à qui appartenait cette cité, fit fortifier ce lieu afin de répondre à toutes attaques éventuelles. La défense de la ville était assurée par certaines familles chevaleresques de la région dont principalement celle de Serocourt. Cette noble lignée qui prit le nom de la terre éponyme, fut citée depuis la fin du xiie siècle.

     

    Cette famille de Serocourt se distinguera jusqu'au début du XVIIe siècle auprès des ducs de Lorraine ; plusieurs de ses membres occuperont des fonctions dans les institutions provinciales, tout en se battant sans cesse pour défendre leurs terres du Bassigny barrois.

     

    Franck Coudray, l’auteur de cette remarquable - et inédite - biographie seigneuriale, est passionné de généalogie et d'histoire. Il collabore à de nombreuses revues, dont Héraldique et Généalogie, et s'emploie, depuis quelques années dans ses articles, à faire connaître des lignées de la petite noblesse et de la bourgeoisie champenoises, et à faire découvrir la région du Bassigny dans laquelle elles ont évolué.

     

     

     

    Ø      Histoire des seigneurs de Serocourt et du Bassigny barrois du Moyen Âge à la Renaissance, Franck Coudray, ICC éditions, 2010, 350 p. (35 € + 5 € de port)

     

     

    L’ouvrage est en souscription jusqu’au 30 mars 2010.

     

    Le volume compte environ 350 pages, format 155 x 240 mm.

     

    Prix spécial de souscription de 35 € (42 € après le 31 mars 2010) - Emballage et port express en sus (5 €).

     

     

     

    Le bon de souscription, accompagné du règlement, est à envoyer à :

     

     

    I.C.C. EDITIONS

    BP 60526

    78005 VERSAILLES CEDEX

     

    Tél. : 01.47.04.23.44

     

  • Damblain (Vosges) : un obus découvert sur la route de Lamarche

    obus damblain.jpgLors des travaux d'enfouissement du réseau électrique de 20.000 watts pour alimenter la ZAC "Cap Vosges Damblain", les employés de l'entreprise SNCTP de Chaumont (52) ont découvert un obus antichar allemand de calibre 8,8 cm ainsi qu'une grenade à fusil antichar allemand.

     

    Durant la seconde guerre mondiale, une colonne de militaire allemand avait été mitraillée sur cette route par un char de la 2ème DB de Leclerc. Deux démineurs du centre de la Sécurité civile de Colmar ont emporté les engins explosifs à Colmar pour qu'ils y soient désamorcés et détruits.

     

    D'après eux, la grenade était la plus dangereuse, car elle n'a pas besoin d'un grand choc pour exploser. Ces démineurs sillonnent huit départements de l'Est et récupèrent des munitions datant de 14-18, 39-45, mais aussi de la guerre de 1870, un boulet de l'époque napoléonienne a même été neutralisé !

     

    [d'après Vosges Matin | 09.11.2009]

  • Une association pour accompagner la création du parc naturel régional

    Réunis à Lironcourt, dans le canton de Lamarche (Vosges), des responsables associatifs et des élus locaux ont décidé la création d’une association pour porter le projet de création d’un parc naturel régional (PNR).

     

    aux_sources_du_parc.jpgResponsables associatifs œuvrant depuis de nombreuses années dans les domaines du patrimoine naturel et culturel, du tourisme et du développement économique local, élus des communautés de communes des Pays de la Saône Vosgienne, de Saône et Madon, du Val de Vôge, des Marches de Lorraine, et de Bourbonne-les-Bains : ils étaient venus en nombre pour partager leur motivation pour la naissance de cet efficace outil de développement local que représente le Parc Naturel Régional.

     

    Dénommée « Aux sources du Parc », la nouvelle association loi 1901 a pour objectif de réunir les arguments destinés à convaincre les Conseils régionaux de nos territoires – Lorraine, Champagne-Ardenne et Franche-Comté – de la validité d'un tel projet. Différents groupes de travail se sont d’ores et déjà constitués afin de mener les réflexions et les recherches sur les thèmes les plus divers : patrimoine naturel, patrimoine culturel, développement touristique, développement économique.

     

    La communication représente le thème d'une dernière commission essentielle car il sera nécessaire d'expliquer aux habitants, mais aussi aux décideurs locaux, les objectifs et la méthode d'un PNR. La démarche à mener est en effet d'envergure puisqu'elle vise à valoriser les atouts d'un vaste territoire (de Bains-les-Bains à Bourbonne-les-Bains, de Darney à Passavant-La Rochère en passant par Monthureux-sur-Saône) notamment en faisant travailler ensemble différents acteurs.

     

    Les membres de la nouvelle association seront aidés dans leur démarche par six étudiants en licence « Gestion durable des espaces forestiers et développement local » à l'Université de Nancy 2. À charge pour eux de participer aux commissions, d'amorcer un inventaire des richesses à mettre en avant dans le cadre de la création d'un PNR.

     

    La prochaine réunion est programmée le 4 novembre, à 20h30, au casino de Bourbonne-les-Bains. Damien Parmentier, directeur de Vosges Développement, interviendra en tant qu'ancien directeur du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges. Toutes les personnes souhaitant rejoindre l'aventure sont les bienvenues.

     

    [Vosges Matin | 16.10.09]

  • Changement à la paroisse Notre-Dame de la Saône

    Dimanche 4 octobre, la messe de la communauté paroissiale Notre-Dame de la Saône était dite en l'église de Monthureux-sur-Saône par l'abbé Clément Ayéméné.

    Abbé Ayéméné installation ND Saône 26.10.08 009.jpgPour la première fois depuis son installation en octobre 2008 à la paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel à Lamarche, l'abbé Ayéméné a célébré le Saint Sacrifice dans la paroisse N.-D. de la Saône qui relève désormais pleinement de son ministère.

    L'abbé Charles Villaume, curé de la paroisse jusqu'alors, est maintenu dans son presbytère de Bleurville sans pouvoir exercer son ministère pastoral dans l'attente d'une décision épiscopale.

    Notre cher abbé Villaume est un curé d'exception. Ce fut tout d'abord un bâtisseur : il est à l'origine de la construction de l'église Sainte-Maria Goretti d'Epinal. Ce fut ensuite un évangélisateur : durant 30 ans il fut prêtre fidei donum au Mali où il forma des centaines de catéchistes et de chrétiens africains. Ce fut encore un organisateur de paroisses : avec l'abbé Pierre Maillard, il mit en place la grande paroisse Notre-Dame de la Saône avec ses onze clochers. Ce fut enfin un formateur de laïcs (catéchistes et accompagnateurs pour les baptêmes et les obsèques). Ce fut aussi un compositeur de chants liturgiques... Et tout cela dans la plus grande discrétion.

    A 83 ans, notre curé Villaume serait tout à fait en droit d'attendre une fin de ministère plus paisible...  Et la reconnaissance de la hiérarchie épiscopale. Et puis ne pourrait-il d'ailleurs pas poursuivre un ministère "allégé" auprès de ses paroissiens de N.-D. de la Saône et vivre ainsi une retraite bien méritée ?

    En espérant que "la messe ne soit pas dite" pour le devenir de l'abbé Villaume à Notre-Dame de la Saône...

    *

    *       *

    A la suite de la réorganisation de la paroisse Notre-Dame de la Saône, l'abbé Clément Ayéméné tient désormais une permanence à la maison paroissiale à Monthureux-sur-Saône le mardi de 14h30 à 16h30 et célèbre une messe à 17h00 en l'église de Monthureux. Chaque semaine, une messe sera d'ailleurs célébrée selon un planning fixé dans une des onze églises de la paroisse N.-D. de la Saône.

    Des bénévoles assurent également des permanences les jeudis et vendredis de 14h30 à 16h30 à la maison paroissiale.

    Le curé de la paroisse est joignable au presbytère de Lamarche le vendredi de 14h30 à 16h30.

     

  • Les hannetons attaquent le sud-ouest vosgien

    hannetons.jpg
    [Vosges Matin | 16.05.09]

  • Installation de l'abbé Clément Ayéméné à Lamarche (Vosges)

    L'abbé Clément Ayéméné a été officiellement installé à la cure de Lamarche ce dimanche 12 octobre 2008.

    Installation abbé Ayemene à Lamarche1 12.10.08.jpg
    Eglise Notre-Dame de Lamarche

    Il a été accueilli par la communauté de la grande paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel lors de la messe de 15 h 00 célébrée en l'église Notre-Dame de Lamarche. Après la procession d'entrée, le Père Ayéméné a été accueilli par l'abbé Claude Durupt, vicaire général représentant Monseigneur l'évêque de Saint-Dié.

    L'abbé Pierre Febvet a ensuite présenté la paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel et a rappelé l'histoire de ce prêtre originaire de Serécourt et mort en martyr de la foi sur les pontons de Rochefort en 1794.

    L'abbé Clément Ayéméné a donc été officiellement investi des pouvoirs d'administrer les paroisses Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel et Notre-Dame de la Saône.

    Il a été ordonné prêtre le 16 octobre 1994 à Gagnoa, en Côte d'Ivoire. Après sa formation à la faculté de théologie catholique de Strasbourg, il a exercé un ministère paroissial dans le Haut-Rhin depuis octobre 2000.

    L'abbé Durupt lui a rappelé qu'il allait vivre au milieu d'hommes et de femmes amoureux de leur pays et très attachés à leurs villages. Sa mission est d'évangéliser cette terre, comme les missionnaires français ont pu le faire jadis dans son pays, de stimuler et de former les chrétiens du lieu, d'accompagner les jeunes avec les catéchistes. Cela ne pourra se faire qu'avec l'aide de tous et surtout de ses frères prêtres du secteur avec qui il va travailler - les abbés Febvet et Villaume -, du curé-doyen Jean-Marie Lallemand et des équipes paroissiales.

    Après avoir été officiellement installé sur le siège de présidence en l'église Notre-Dame de Lamarche par le vicaire général, l'abbé Ayéméné a concélébré le Saint Sacrifice avec les prêtres présents, dont un représentant de l'archevêque de Dijon.

    On notait dans l'assistance la présence de maires de communes de la paroisse Bx J.-B. Ménestrel qui seront desservies par l'abbé Clément Ayéméné.

    Nous souhaitons au Père Ayéméné un fructueux ministère dans le sud-ouest vosgien.

     

    Installation abbé Ayemene à Lamarche2 12.10.08.jpg
    Procession d'entrée
    Installation abbé Ayemene à Lamarche3 12.10.08.jpg
    Profession de foi du Père Ayéméné et installation sur le siège de présidence
    Installation abbé Ayemene à Lamarche4 12.10.08.jpg
    Prière eucharistique
    Installation abbé Ayemene à Lamarche5 12.10.08.jpg
    Célébration du Saint Sacrifice

     

  • Bleurville : assemblée paroissiale le 7 octobre

    Bleurville Sortie messe 07.10.07 2.jpg

    L'abbé Villaume, curé de la paroisse, et les membres du conseil paroissial, invitent tous les habitants de Bleurville, croyants pratiquants ou non et non croyants, à participer à l'assemblée paroissiale le mardi 7 octobre à 20 h 00 au presbytère de Bleurville.

    La vie de la paroisse y sera présentée. Par ailleurs, des informations seront apportées concernant la nomination d'un nouveau prêtre à la cure de Lamarche : l'abbé Clément Ayemene. Ce prêtre d'origine africaine sera l'administrateur des deux grandes paroisses du sud-ouest vosgien "Bienheureux Jean-Baptiste Menestrel" et "Notre-Dame de la Saône". Il viendra aider les abbés Febvet et Villaume dans leur ministère respectif.

    L'abbé Ayemene sera installé officiellement par Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, dimanche 12 octobre en l'église de Lamarche.

  • Les jeunes prêtres ne viendront pas dans les paroisses du sud-ouest vosgien

    La presse locale s'est faite récemment l'écho d'une information qui concerne directement la vie des paroisses du sud-ouest vosgien (Bienheureux Jean-Baptiste Menestrel de Lamarche-Frain et Notre-Dame de la Saône de Monthureux-sur-Saône-Bleurville).

    Avant l'été, les bulletins paroissiaux avaient informé les fidèles de l'arrivée en septembre de trois jeunes prêtres venant de la paroisse de Domremy-Coussey. Ils devaient aider les abbés Febvet et Villaume sur les paroisses des cantons de Lamarche et de Monthureux.

    Fondation de la paroisse N-D de la Saône en 2000.jpg
    Notre-Dame de la Saône (église de Bleurville)

    Or, coup de théâtre : ces prêtres de la fraternité Saint-Thomas Becket quittent le diocèse de Saint-Dié pour aller sous des cieux... plus cléments (sud de la France). M. l'abbé Michel Lambert, qui devait remplacer l'abbé Jean Mangin comme recteur de la basilique de Domremy, resterait à Lamarche... Et nos vieux prêtres de Frain et Bleurville devront encore attendre d'autres temps pour voir arriver du renfort... Et pourtant. De jeunes prêtres formés par la fraternité Saint-Pierre (installée à Epinal notamment) ne demandent qu'à prendre en charge de nouvelles paroisses...

  • Trois nouveaux prêtres pour les paroisses Bx Jean-Baptiste Menestrel et Notre-Dame de la Saône

    Le bulletin paroissial de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône de juillet nous apprend que 3 prêtres arriveront en septembre à la cure de Lamarche, siège de la paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Menestrel. Ils doivent desservir les paroisses composant les deux grandes paroisses du sud-ouest vosgien : Bienheureux Jean-Baptiste Menestrel et Notre-Dame de la Saône.

    Il s’agit des prêtres rattachés à la Fraternité Saint-Thomas Becket, actuellement titulaires de la paroisse de Domremy. L’abbé Michel Lambert, actuel curé de Lamarche, doit rejoindre, quant à lui, la basilique du Bois-Chenu dont il devient le recteur.

    La Fraternité Saint-Thomas Becket, d’origine belge, est installée à Chaumont-sur-Loire, proche de Blois (Loir-et-Cher).

    Ordonnés prêtres en 2002 à Domremy, l’abbé Axel Mehrkens est né à Nantes en 1971 dans une famille de cinq enfants. L’abbé Guillaume d'Aigremont est originaire d'une famille rennaise de quatre enfants. Tous deux ont effectué leur théologie à Namur. Diacres, ils ont exercé à la paroisse Jeanne d'Arc-Saint Elophe au côté de l’abbé Bertrand Veillon.

     

    fraternité st thomas becket.jpg
    L'abbé Veillon entouré de prêtre et diacre de la Fraternité Saint-Thomas Becket
    lors de l'ordination des pères Mehrkens et d'Aigremont en 2002 à Domremy.

     

    Leur venue dans les Vosges, initiée par Mgr Paul-Marie Guillaume alors évêque de Saint-Dié, est le fruit d'une relation privilégiée entre le diocèse vosgien et celui de Namur et aussi une réponse au manque de vocations dans notre département.

    L’abbé Veillon sera le curé de la paroisse Bx J.-B. Menestrel et sera assisté des abbés Mehrkens et d’Aigremont comme vicaires. Ils viendront épauler l’abbé Febvet, en résidence au presbytère de Frain, et l’abbé Villaume, installé à la cure de Bleurville.

    Nous leur souhaitons d’ores et déjà un fructeux ministère en Saône Lorraine.