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Vosges - Page 39

  • Chef-d'oeuvre vosgien en péril : la chapelle Bizot d'Attigny

    Une chapelle vosgienne est en train de disparaître dans l'indifférence générale. La chapelle Bizot est située en lisière de forêt entre Attigny et Claudon, dans le sud-ouest des Vosges, dans la vallée de la jeune Saône.

    chapelle bizot CPA3.jpgLa chapelle actuelle a été construite en 1867 sur l'emplacement d'un ancien ermitage fondé à la fin du XVIIe siècle. On lui donna le nom d'un des premiers ermites, Claude Brizot, qui fut maire de la communauté d'Attigny avant de se retirer dans la solitude de son ermitage. Par déformation, la chapelle dédiée à Notre-Dame de Pitié fut dénommée "chapelle Bizot" par les habitants d'Attigny.

    Abandonné, l'ermitage fut relevé par la famille de Finance, issue des gentilshommes verriers de la Vôge, et y fit construire la chapelle actuelle dans le style néo-gothique. Une charmante rosace et des gargouilles égayent la façade, et le clocher-façade accueillait une cloche.

    Si la toiture est en assez bon état, l'intérieur de l'édifice a été saccagé : porte d'entrée défoncée, dalles du sol partiellement déposées, vitraux cassés, murs et voûtes détériorés par l'humidité, croix sommitale cassée... Et surtout la chapelle est envahie par la végétation qui la mange progressivement.

    Il est grand temps d'agir ! Une association locale s'était constituée en 2001 afin de sauvegarder la chapelle... Mais rien ne fut entrepris. Depuis, les dégradations se sont accélérées.

    La chapelle appartient toujours aux descendants de la famille de Finance. Cependant, élus, habitants et défenseurs du patrimoine de la Saône vosgienne doivent se mobiliser afin d'entreprendre rapidement des travaux de nettoyage et de protection de cet édifice religieux témoin de la piété de nos ancêtres et de notre histoire locale.

    Quelques images de la chapelle Bizot prises en août 2013...

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    Façade de la chapelle.

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    La chapelle envahie par la végétation.

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    L'intérieur de la chapelle.

    [clichés ©H&PB]

  • Regards sur l'église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville

    L'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville paraît bien isolée. Accostée du presbytère, elle domine le village et la vallée du Gras. Posée là depuis le XVe siècle au moins, elle a connu maintes transformations au cours des siècles.

    En cette période estivale, nous offrons aux amoureux du patrimoine chrétien une vision originale de cette église rurale... Qui est orpheline de son curé depuis 2010...

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    Eglise de Bleurville vue du sud-est.

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    Tour-porche coté ouest, fin XVIIIe s.

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    Le clocher à l'impérial, si typique des église franc-comtoises toutes proches.

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    La nef de l'église de Bleurville.

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    L'Assomption de la Vierge, toile du XVIIIe s.

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    Le couronnement de la Vierge, pierre polychrome, XVIe s.

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    Notre-Dame de Lourdes, XXe s.

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    Statue de la Vierge Marie, bois polychrome, XVIIIe s.

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    L'Enfant-Jésus, plâtre, XIXe s.

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    Sainte Jeanne d'Arc, XXe s.

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    Saint Pierre Fourier, XXe s.

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    L'Education de la Vierge, bois polychrome, XVIIIe s.

    [clichés ©H&PB]

  • Bulgnéville (88) : sur les traces des "gueules noires" de la plaine vosgienne

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    [Vosges Matin]

  • Autigny-la-Tour (88) : un village toujours aussi curieux

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    [Vosges Matin]

  • Ermitage de Bermont (88) : procession de l'Assomption le 15 août 2013

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    Procession de l'Assomption et du Voeu de Louis XIII [archives H&PB 2013]

     

    Jeudi 15 août 2013

    à l'ermitage Notre-Dame de Bermont

    (Vosges, commune de Greux)

    11h30 - Messe de l'Assomption de la Très Sainte Vierge Marie célébrée par un prêtre de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre (selon le Missel de 1962)

    13h00 - Repas en commun tiré du sac

    15h00 - Procession en l'honneur de Notre-Dame de l'Assomption suivie du Salut au Saint-Sacrement

  • Parey-sous-Monfort (88) : autour du prieuré prémontré

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    [Vosges Matin]

  • Le patois vosgien bien vivant

    Ils sont une poignée à avoir réalisé un travail de fourmis afin d’élaborer de véritables lexiques du patois vosgien. Et aujourd’hui encore, il n’est pas rare d’entendre résonner les mots qu’utilisaient nos aïeux.

    une-fois-par-an-une-messe-en-patois-est-organisee-au-girmont-val-d-ajol-pendant-laquelle-l-epinette-est-reine-(photo-d-archives).jpgNotre enfance est parsemée de mots et d’expressions étranges entendus lors de visites aux anciens. Les années ont passées et l’usage du patois est devenu plus un folklore qu’un mode de communication. Avec le temps, les anciens se sont tus et l’usage de l’idiome local a doucement disparu, « d’autant qu’après la Seconde Guerre mondiale, dans les écoles, les enfants ne parlaient plus en patois. On entendait souvent : ‘ Ici, on parle français ! ’ », se souvient Del Daval, le président de l’association Lâ Patoisant dâ tro R’vères au Girmont-Val-d’Ajol. « Il n’y avait plus que les anciens qui parlaient patois. Ça devenait péjoratif. Les ‘ tac’mottes ’ (les paysans) le parlaient aussi », poursuit-il.

    Attachés à ce langage utilisé pendant des siècles par leurs ancêtres, les membres de l’association des patoisants ont voulu faire revivre un langage qui a nourri leurs racines.

    Le groupe de patoisants du Girmont, à l’image de nombreux passionnés de Xertigny, de Gérardmer, de la vallée de la Moselle ou encore dans le secteur de Provenchère-sur-Fave, a effectué un véritable travail de fourmis. Ils ont retrouvé enfouis dans leurs souvenirs quelques mots, quelques expressions, « qui avaient souvent trait à la ferme et au quotidien », explique Simone Manens.

    C’est vers la fin des années 1990 que le groupe du Girmont se constitue. Les réunions informelles se transforment en soirées de réflexion autour de la langue de nos aïeux. « Il n’y a pas de trace écrite. Pour transmettre, ce n’est pas simple », note Simone Manens. Enfant, la girmontoise entendait ses parents parler patois, « mais nous, on répondait en français. » Le groupe qui allait devenir association réfléchissait à chaque fois autour d’un thème, autour de la ferme, les plantes, les fleurs… Et petit à petit, ils sont parvenus à constituer un véritable dictionnaire patois. Le patois des Vosges Méridionales. « On se comprend ailleurs, mais certaines sonorités peuvent varier d’un coin à l’autre », détaille Milou Houillon. Passionnée, cette dernière a toujours dans son sac son lexique de patois. Une vraie bible d’environ 2 000 mots !

    En 2008, l’association des patoisants du Girmont a traduit un album de Tintin en patois. « L’effère Tournesol » a connu un énorme succès, avec pas moins de 5 000 albums vendus et l’association réalise son rêve : que le patois vosgien revive. Leur motivation n’est pas nostalgique, elle est le symbole d’une identité que chacun cherche à se réapproprier. Lors de ses réunions, l’association parle, évidemment, en patois. Chaque année des colloques sont organisés, des textes sont traduits du français au patois et nombreux sont ceux qui s’essaient à un brin de causette. Une fois par an, une messe en patois vosgien est organisée au Girmont. Elle aura lieu le 6 octobre prochain. Et elle sera sous-titrée… en français (à défaut du latin…).

    ‡ Pour tous renseignements sur l’association Lâ Patoisant dâ tro R’vères, il est possible de contacter le président, Del Daval au 03 29 66 55 30 ou au 06 73 02 47 26.

    [texte et cliché : Vosges Matin]

  • Charmes (88) : 5ème Salon du livres Vosges-Lorraine le 1er septembre

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  • Une histoire de fer, de verre et de bois à Hennezel (88)

    Le village de Hennezel, entre Darney et Bains-les-Bains, abrite un musée qui retrace l’histoire de la région à partir des objets produits par les verreries, fleurons de son passé.

    verre2.jpgAu cœur de la forêt de Darney, à Hennezel, l’ancienne maison de maître du dernier patron de la verrerie de Clairey a retrouvé une deuxième jeunesse. Depuis 1986, une poignée de passionnés, membres de l’association Saône-Lorraine, s’efforcent de redonner vie au lieu transformé en musée du fer, du bois et du verre. Bernard et Arlette Delémontey sont de ceux-là. Chaque année, ils organisent des expositions temporaires qui viennent compléter les collections de leur petit musée de quatre salles.

    Jusqu’au 31 octobre, « Opalines et verres moulés » propose de se plonger dans le passé de la région et de découvrir les richesses artistiques créées par les verriers et autres créateurs. « La plupart des objets présentés ici proviennent de dons », relève Bernard Delémontey, qui sert de guide aux 3000 touristes qui franchissent la porte du musée chaque année. Verres, carafes, bouteilles, palets et chiques pour les enfants, vase de nuit, entonnoir, tous les objets du quotidien sortis des verreries proches sont exposés dans des vitrines. Verres soufflés (à la bouche), ou moulés à la main, transparents ou colorés. Les époux Delémontey savent tout sur ces pièces qui ont parfois nécessité de longues recherches pour en certifier l’origine.

    À côté des vitrines d’exposition, les bénévoles ont aussi reconstitué des maquettes des forges ou de l’atelier de menuiserie. Les travaux de broderie des femmes viennent compléter le musée, dont la visite se termine par une histoire plus récente celle-là, et beaucoup plus douloureuse : la salle de la résistance est consacrée au maquis de Grandrupt et à l’abbé Mathis. Tous les résistants qui avaient trouvé refuge dans ce coin de forêt entre 1943 et 1944 ont été déportés.

    Les premières traces d’une verrerie à Clairey remontent avant le milieu du XVIe siècle. On sait qu’en 1555, une verrerie, officielle celle-là, a vu le jour sur les fondations d’une autre, plus ancienne. Dans un temps assez imprécis, on sait qu’un duc de Lorraine a fait venir de Bohème des verriers qui trouvaient dans les forêts vosgiennes tout ce dont ils avaient besoin : du bois pour se chauffer et construire, du sable pour le verre et des espaces pour s’installer.

    verre1.jpgL’époque était alors au temps des cathédrales et la fabrication de verres à vitres et à vitraux était alors en pleine expansion. Le secteur comptait alors 23 verreries de type familial (Lichecourt, Bleurville, Planchotte, La Rochère, etc.). Mais même l’édification de structures religieuses ne ralentit pas les velléités de combat des hommes. Les guerres de religion, la guerre de Trente Ans et plus tard la Révolution ont eu raison de l’économie de la région et des implantations des verriers, également touchés par l’abolition des privilèges.

    Plus tard, les verriers ont tenté de s’implanter à nouveau mais les temps avaient changé. Fini les vitraux et les arts sacrés, il a fallu trouver des reconversions. Certains se sont alors lancés dans la fabrication de bouteilles pour l’eau-de-vie, notamment la cerise de Fougerolles. Au début du XVIIIe siècle, des artisans venus de Suisse et du nord de la Lorraine se sont lancés dans la gobeleterie et la production à grande échelle. La verrerie de Clairey a fermé définitivement ses portes le 28 juin 1952. Elle comptait, outre une scierie attenante, des logements pour les ouvriers, une école pour leurs enfants et une crèche, sur le modèle des entreprises paternalistes.

    Léon Logerot (1844-1924) était un des meilleurs graveurs, tailleurs et peintres de la verrerie de Clairey. Un artiste multifacette dont l’œuvre tient particulièrement à cœur à Bernard Delémontey. Pour lui, le clou du musée est ce petit serviteur de nuit à poser sur une table de chevet. Composé d’une carafe et d’un gobelet en verre vert, il a été fabriqué par Léon Logerot à la fin du XIXe siècle à Clairey. Une identification formelle rendue possible grâce aux catalogues édités par les verreries. En effet, peu d’œuvres étaient poinçonnées, la majorité d’entre elles ne comportaient qu’une petite étiquette en papier, perdue ou détériorée au fil du temps.

    [texte et clichés : Vosges Matin]

  • Rambervillers (88) : exposition "Les grès flammés de l'Art déco à nos jours"

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  • Harsault (88) : une nouvelle roue pour le moulin Gentrey

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  • Nancy : visite de l'exposition "Alix Le Clerc, la révolution de l'instruction"

    Nous avons profité de cette période estivale pour visiter l'exposition Alix Le Clerc, la révolution de l'instruction, présentée dans la nef de l'église des Cordeliers de Nancy, à côté du Palais ducal et Musée lorrain.

    expo alix le clerc ncy 033.jpgCette rétrospective présente au public de façon remarquablement pédagogique la vie et l'oeuvre de la Bienheureuse Alix Le Clerc : n'hésitez pas à y amener vos enfants afin qu'ils découvrent un véritable précurseur en matière d'enseignement, faisant des duchés de Lorraine et de Bar un modèle en matière d'éducation pour tous, grâce à l'action de l'Eglise soutenue par des hommes et des femmes de tous horizons sociaux.

    L'exposition livre au visiteur les éléments de compréhension des contextes historiques, sociologiques et spirituels de la vie et de l'oeuvre de soeur Alix Le Clerc. Elle en restitue son parcours, le projet éducatif, la naissance et l'expansion de la congrégation Notre-Dame dans le monde.

    Un regret cependant : l'absence de catalogue reprenant les différents aspects de cette exposition... Alors que de gros moyens financiers ont été attribués aux autres expositions nancéiennes présentées dans le cadre de l'évènement Renaissance Nancy 2013, un petit effort aurait pu être fait afin d'éditer un livret pour cette exposition qui valorise l'oeuvre d'éducation d'une religieuse lorraine.

    A voir jusqu'au 15 septembre à l'église des Cordeliers, en Grande Rue, à Nancy.

    Quelques images de l'expo'...

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    La table de travail et quelques objets ayant appartenu à saint Pierre Fourier (origine : Musée Saint-Pierre Fourier, Mattaincourt, Vosges).

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    Bâton de procession représentant l'Education de la Vierge par sainte Anne (origine : Lorraine).

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    Portrait d'Alix Le Clerc.

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    Reliquaire contenant des morceaux d'étoffe de la robe d'Alix Le Clerc.

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    [clichés : ©H&PB]

  • Laiteries, coopératives et fromageries des Vosges

    vosges,fromage,fromagerie,laiterie,coopérative,fruitière« Comment voulez-vous gouverner un pays où il existe 258 variétés de fromage ?  » disait le général de Gaulle ! Avec cet ouvrage de synthèse, Maurice Dervin, collectionneur d'étiquettes de boîtes à fromage, nous réconcilie avec cette originalité française qu'est la production fromagère. Il recense les nombreux établissements vosgiens créés entre la fin XIXe siècle et le XXe siècle en présentant pour chaque artisan fromager, coopérative, fruitière, fromagerie ou laiterie son histoire illustrée avec des étiquettes de boîtes à fromage ou de papiers d'emballage de beurre vosgiens.

    Les Vosges sont en effet riches d'établissements de transformation du lait qui ont connu un formidable développement au cours du XXe siècle : petites structures artisanales créées par des particuliers, coopératives fruitières constituées entre agriculteurs au sein d'un village prenant modèle sur les fruitières franc-comtoises, ou encore l'apparition d'industriels laitiers.

    Dans les années 1960, les Vosges comptaient une soixantaine de laiteries et fromageries. Aujourd'hui, il n'en subsiste que quatre, essentiellement des industriels.

    Voilà donc un ouvrage qui contribue à mieux faire connaître une spécificité de l'activité agricole et des traditions rurales vosgiennes. Et pour retrouver le bon goût des fromages vosgiens !

     

    ‡ Laiteries, coopératives et fromageries des Vosges, Maurice Dervin, édité à compte d'auteur, 2013, 110 p., ill., carte (29,80 € franco de port). Disponible chez l'auteur : Maurice Dervin, 6 allée des Merisiers, 51230 PLEURS.

  • "L'Echo des 3 Provinces" août - septembre 2013

    IMG.jpgToujours à l'heure de l'été, notre magazine préféré des Trois Provinces, L'Echo des 3 Provinces, propose de poursuivre les visites dans la région.

    Ce nouveau numéro estival invite le visiteur à découvrir les richesses cachées de ce pays rural situé aux confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté.

    Le sommaire est une invitation à venir au Pays des Trois Provinces, à en découvrir son histoire et ses habitants :

    - Orage meurtrier en 1746 à Frain (Vosges)

    - Le monument commémoratif de 1870-1871 de Darney a 100 ans

    - Les bienfaits de l'aubépine

    - La voie ferrée éphémère de la Vôge

    - Le petit théâtre de Villars-Saint-Marcellin (Haute-Marne)

    - La légende du Pont du diable

    - Histoire de la cuisine

    - Des livres au Pays des Trois Provinces

    - Le chasseur de La Mothe

    - La route des Choiseul dans le Bassigny

    - Une place pour le Docteur Germain à Lamarche

    Et les pages consacrées aux animations de l'été au Pays des Trois Provinces.

     

    ‡ L'Echo des 3 Provinces est disponible sur abonnement en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (24 €) à : ADP3P, Luce Mouthon, 3bis route du Void d'Escles, 88260 ESCLES.

  • Châtillon-sur-Saône (88) : dimanche de fête entre Moyen Âge et Renaissance

    la-future-mariee-pas-ravie-d-epouser-un-homme-trois-fois-plus-age-qu-elle-se-soumet-toutefois-a-la-volonte-de-son-pere-et-defile-dans-le-village-pour-aller-devant-monsieur-le-cure.jpgQui dit épousailles dit fête au village. Même si le futur marié a trois fois l’âge de sa promise ! Tant qu’il y a des fabliaux, des « bonnes chairs » et de la piquette à volonté, le peuple festoie volontiers. Car le mariage entre une jeune fille du village et un vieux barbon était le fil rouge de la fête du Moyen Âge et de la Renaissance à Châtillon-sur-Saône.

    vosges,chatillon sur saone,renaissance,moyen age,mariage,saône lorraineDepuis 11 ans, l’association Saône-Lorraine présidée par Jean-François Michel organise une journée pour mettre en valeur le patrimoine historique dans le vieux Châtillon. Cette année, le mariage était le fil rouge. Pourquoi le mariage ? « Parce qu’il permet de reproduire des scènes de la vie quotidienne : rencontre, cérémonie religieuse, repas et même la nuit de noces ! », répond Nathalie Bonneret, qui a écrit le scénario et mis en scène le déroulé du spectacle. Entre elle et le village, c’est « une histoire d’amour », qui dure depuis 20 ans.

    vosges,chatillon sur saone,renaissance,moyen age,mariage,saône lorraineChaque animation permet d’attirer l’attention sur la restauration du village dont bon nombre de maisons sont classées et surtout « de faire venir des gens qui, à la base, ne sont pas intéressés par les vieilles pierres. »

    Entre la maison du cordonnier, celle du berger ou du boucher, des compagnies de théâtre de rue ont présenté des démonstrations de combat à l’épée. Dans les rues, les bénévoles en costume d’époque, robes amples et multiples jupons pour les gentes dames et chaussettes montantes dans des chausses en cuir pour les sieurs, déambulaient au gré de leurs occupations, passant devant l’herboriste et ses plantes guérisseuses, s’arrêtant pour regarder le batteur de blé en plein effort, en attendant le repas de noce. « Nous nous efforçons de coller au plus près de la réalité historique, reprend Nathalie Bonneret. Ce qui compte aussi c’est l’interactivité avec le public », qui entonne, verre de vin en main, un refrain qui trouverait sa place encore aujourd’hui dans pas mal de fêtes : « L’eau ne fait que pourrir le poumon […] Vide-nous ce verre et nous le remplirons ! »

    vosges,chatillon sur saone,renaissance,moyen age,mariage,saône lorraineLe temps d’une journée, la petite cité de Châtillon, perdue aux confins des Vosges du sud-ouest, a participé au festoiement. Et à raviver la mémoire du pays. Les mariés, eux, ont convolé en justes noces. Que cela fut dit, que cela fut fait.

     

    vosges,chatillon sur saone,renaissance,moyen age,mariage,saône lorraine

    [texte d’après Vosges Matin | clichés VM]

  • Amphithéâtre de Grand (88) : les constructeurs condamnés

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    [Vosges Matin]

  • Vioménil (88) : à la source lorraine de la Saône

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    [Vosges Matin]

  • Châtillon-sur-Saône (88) : deux nouvelles toiles de Jan Monchablon au musée

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    [Vosges Matin]

  • Epinal Coeur des Vosges : "Les dîners insolites" s'exportent

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    [Vosges Matin]

  • Parution des Actes des Journées d'études vosgiennes 2012 de Mirecourt

    Les Actes des Journées d'études vosgiennes de Mirecourt (tenues en octobre 2012) paraîtront en septembre. L'ouvrage se divise en deux tomes : « Mirecourt, la ville, son architecture et son histoire » et « Mirecourt, une ville et ses métiers »

    Tome 1 :

    Couv_Actes_JEV_Mirecourt_Ville.PNGMirecourt, ville ancienne, ville d’art, ville à l’architecture souvent cachée, se dévoile dans ce volume… Au sud du plateau lorrain, au bord du Madon aux crues dangereuses, la ville s’est développée depuis le Moyen âge, protégée par ses remparts. Ses activités commerçantes et artisanales, associées au rôle politique de chef-lieu de bailliage, ont favorisé un fort développement urbain et une grande influence sur le pays environnant.

    Après la nécessaire description du milieu naturel, trois moments sont abordés en trois grands chapitres : l’évolution médiévale de Mirecourt avec ses remparts et son bourg ; le riche patrimoine bâti, la société et l’évolution politique du XVIIe siècle à la Révolution ; enfin, les aspects contemporains, les hommes qui se sont investis dans la vie locale, ont fait connaître leurs idées par une presse vivace, ont contribué à la prospérité du pays, ont parfois tutoyé la grande histoire par des mandats nationaux ou des charges ministérielles.

    L’étude est élargie à l’espace de la nouvelle communauté de communes, qui correspond au cœur du Xaintois, grenier à blé de l’ancienne Lorraine, avec la base aérienne de Juvaincourt, les grandes surfaces qui ravitaillent le canton et les espaces ruraux en plein mutation.

    Un livre indispensable pour mieux connaître l’espace mirecurtien, son histoire et son riche patrimoine ; ce livre reprend et développe souvent les communications des Journées d’études vosgiennes de Mirecourt.

    Second tome :

    Lutherie et dentelle sont les fleurons reconnus de Mirecourt … Pourtant d’autres métiers ont fait la prospérité et la gloire de la ville et c’est ce que démontre ce volume sur les métiers de Mirecourt et de la campagne environnante.

    Loin des légendes qu’il faut délaisser, le premier chapitre retrace les origines de la lutherie, son essor au XVIIIe siècle, son expansion vers Paris et sa mutation qui allie art et industrie. La grande diversité des productions instrumentales, notamment des serinettes, est soulignée, en même temps est évoquée la succession des crises et des formes de renaissances, en particulier les efforts consentis pour réussir la transmission des métiers et des savoir-faire.

    Mirecourt s’est également illustrée dans l’activité de la dentelle relayée à la fin du XIXe siècle par une longue parenthèse textile, la Cotonnière, achevée à la fin des Trente Glorieuses.

    La ville accueillit également fort longtemps la formation des instituteurs du département, les « hussards de la République ». Les témoignages montrent toute l’émulation qui baignait autour de cette École normale riche de ses traditions et animée par de très nombreuses activités para- scolaires.

    Mirecourt s’identifie aussi à l’hôpital départemental de Ravenel. Comment est-on passé du château médiéval de Mandres-aux-Trois-Tours, aux ventes de la Révolution, au domaine Buffet, au Frontstalag 120 et à l’hôpital de guerre ? L’architecture de l’hôpital s’intègre dans une longue évolution où les préoccupations médicales dominent, jusqu’au moment où les orientations psychiatriques changent radicalement et provoquent un certain abandon du site qu’une génération de soignants avait fait vivre.

    Un livre indispensable pour mieux connaître les métiers de Mirecourt ; ce livre reprend et développe souvent les communications des Journées d’études vosgiennes de Mirecourt.


    > Il est possible de se procurer ces ouvrages par souscription avant le 31 août 2013 :

    Tome 1 : 20 € (ou 24 € avec frais de port). 25 € à la parution.

    Tome 2 : 25 € (ou 29 € avec frais de port). 30 € à la parution.

    Les deux volumes : 40 € (ou 48 € avec frais de port). 50 € à la parution.

    > Commande et règlement à adresser à : Amis du Vieux Mirecourt-Regain, Claude Maillard, 66 avenue Henri-Parisot, 88503 MIRECOURT CEDEX 3

  • Le camp celtique de La Bure (88) : un site qui attire toujours le curieux

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    [Vosges Matin]

  • Jean d'Arc, le frère caché de sa soeur...

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  • Découvrez Saint-Etienne-lès-Remiremont avec Maison paysannes des Vosges

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  • Vrécourt célèbre son enfant : le géographe Jean-Baptiste Poirson

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    [Vosges Matin]

  • Une tradition vosgienne : l’épinette des Vosges

    Qui dit tradition vosgienne dit épinette des Vosges. Petit cours d’histoire instrumentale et musicale avec Christophe Toussaint, artisan luthier et musicien.

    l-epinette-des-vosges.jpgPour arriver dans l’antre de l’épinette des Vosges, il faut de la persévérance, un sens de l’orientation très développé et un goût certain pour l’aventure, parce que la route sinueuse qui mène à l’épinetterie de Christophe Toussaint paraît bien longue. Mais ce n’est qu’illusion puisque l’atelier du passionné n’est situé qu’à 3 km du centre du bourg.

    Justement dans cet atelier, qui a tourné tout l’hiver, il reste encore une épinette en cours de fabrication. Certains modèles de cet instrument peu connu ne nécessitent qu’une journée de travail, d’autres méritent un peu plus d’attention de la part de l’artisan luthier, tout dépend s’il y ajoute une double caisse ou non.

    L’épinette des Vosges est une cithare sur table sans manche, sans cou, dont les cordes sont parallèles à la table. Ils comportent à la fois un groupe de chanterelles, des cordes mélodiques, qui passent au-dessus de frettes et un autre groupe de cordes appelé bourdon. Elle a cette mention « des Vosges » pour la distinguer de l’aristocratique clavecin, son homonyme.

    Selon Christophe Toussaint, l’épinette des Vosges est simple de fabrication avec des matériaux courants et bon marché : du bois sans qualité particulière comme l’érable, l’épicéa, le noyer, le merisier, le prunier… et du fil de fer ou de laiton. « Sa fabrication n’est pas normalisée, le nombre de corde peut varier d’un instrument à l’autre », indique l’artisan luthier qui a plus de 3 000 épinettes à son actif !

    L’épinette des Vosges retrouve ses lettres de noblesse grâce à ce passionné qui fait revivre cet instrument avec ses visites commentées et des concerts qu’il donne ça et là, au grès des manifestations traditionnelles vosgiennes. « L’épinette est un instrument qui se jouait essentiellement dans des endroits isolés mais pas forcément dans les montagnes », explique-t-il. Dans les îles de la Frise (Allemagne, Danemark), la plaine hongroise ou encore en Norvège, on jouait de cet instrument. L’épinette se joue à l’intérieur, plutôt dans les pays à hiver long. On s’assoit et on pose l’épinette sur une table ou sur les genoux.

    L’instrument est tombé dans l’oubli parce qu’il est peu poussé. « C’est facile de sortir quelque chose de simple mais si on veut sortir des mélodies plus complexes, c’est plus difficile, ça demande beaucoup de pratique. » Cependant, il reste bien représenté dans les groupes folkloriques lorrains. On le trouve aussi dans le nord de la France et en Belgique.

    L’épinette des Vosges, simple de conception, était fabriquée pour un usage domestique ; pour les fêtes de famille, les fêtes chants religieux, les comptines ou des improvisations mélancoliques du berger… « L’épinette des Vosges est un instrument populaire que l’on apprenait (et que l’on apprend encore aujourd’hui) simplement à l’oreille, un peu comme l’harmonica ».

    Même si l’épinette des Vosges n’a jamais été jouée autant que maintenant, sa pratique reste confidentielle mais Christophe Toussaint s’attelle, avec ardeur, à la démocratiser.

    Christophe Toussaint accueille les curieux dans son atelier à côté de la ferme équestre située à Dommartin-lès-Remiremont au 4 lieu-dit Les-Granges-de-Franould, sur rendez-vous. Près de 100 épinettes et cithares sont exposées en permanence. Lors de ces visites, l’épinettier en profite pour jouer quelques notes de cet instrument méconnu.

    > Tarif : 6 € par personne puis dégressif, Christophe Toussaint peut recevoir jusqu’à 60 visiteurs par visite. Réservations au 03 29 22 47 16 ou au 06 41 68 50 79.

    > L’office de tourisme de Remiremont organise une visite le vendredi 9 août à 15 h. Tarif : 5,50 €, inscription obligatoire auprès de l’Office de tourisme au 03 29 62 23 70.

    [d’après Vosges Matin]

  • Darney (88) : portes ouvertes au Centre de la Préhistoire

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  • La ville où les morts dansent toute leur vie

    pierre pelot,vosges,romanA l'Est règne la dévastation, la terre n'est plus que tumulte. Arrachée à ses racines par ce désastre, une jeune schizophrène est confiée à Grange, un dessinateur solitaire qui pourrait bien être son père. Mais l'homme refuse d'assumer cette enfant dont le corps de femme et l'originalité le troublent. Il décide alors de tout braver, quitte à tout perdre, pour la rendre à son pays imaginaire.

    La ville où les morts dansent toute la vie est un road book onirique et obsédant. Pierre Pelot, notre prolifique écrivain vosgien, y entremêle ses passions pour le fantastique et le "western", le roman noir et d'amour. Il nous offre un personnage inoubliable, Léonore, résolue malgré tous les obstacles à retrouver une terre connue d'elle seule, où elle peut enfin se sentir vivre.

    Comme l'écrit le critique littéraire de L'Express, "Il y a chez Pelot un côté Pagnol des provinces de l'Est capable de nous faire entendre la respiration de la forêt, la fraîcheur de l'onde, la présence des animaux, et la façon souvent douloureuse qu'ont les hommes de s'accorder au monde." Notre Vosgien a vraiment du génie.

    Un bon roman à lire cet été. Dans les Vosges ou ailleurs...

     

    ‡ La ville où les morts dansent toute leur vie, Pierre Pelot, éditions Fayard, 2013, 372 p. (20,90 €).

  • Bleurville (88) : musique de la Renaissance à l'abbaye Saint-Maur

    Pour inaugurer la 39ème saison à l’abbaye bénédictine, les Amis de Saint-Maur accueillaient une spécialiste des instruments à cordes des XVIe-XVIIe siècles. Pour le plus grand plaisir des mélomanes.

    concert L Frizac04.jpgTout d’abord, le président des Amis de Saint-Maur Alain Beaugrand a souhaité dédier ce concert à Lucienne Thomas qui, pour des raisons de santé a dû démissionner de ses fonctions de secrétaire-trésorière de l’association. Et de rappeler « qu’elle fut durant près de 40 ans la cheville ouvrière discrète mais ô combien efficace auprès de l’abbé Pierrat puis de l’actuel président dans des tâches pas toujours valorisantes mais toujours utiles pour la valorisation de l’abbaye. » Le président l’a remercié pour son action et sa fidélité à Saint-Maur durant toutes ces années.

    concert L Frizac07.jpgMais les amateurs de musique de la Renaissance avaient surtout bravé la torpeur d’une fin d’après-midi estivale pour venir goûter, à l’ombre des voûtes multiséculaires de l’abbatiale romane, les airs sortis du luth et de la guitare classique d’Isabelle Frizac. Notre artiste est professeur de musique dans le Val d’Oise où elle enseigne la guitare classique dans une école de musique. Elle est également membre de la Société française du luth et donne régulièrement des concerts de musique ancienne en région parisienne mais aussi dans notre région, ainsi à Châtillon-sur-Saône dernièrement et, prochainement, à l’abbaye de Morimond. Avec beaucoup d’humour, elle insiste : « je suis très attachée au patrimoine historique de notre région entre Lorraine et Champagne au point de posséder une maison chargée d'histoire, l’ancien couvent des Annonciades de Bourmont, dans ce Bassigny qui fut si longtemps lié au duché de Lorraine. J’ai tout de suite été séduite par l’abbaye bénédictine de Bleurville qui est un cadre idéal, à la fois intimiste et riche d’une histoire millénaire, pour un concert de cordes. »

    concert L Frizac10.jpgAprès avoir présenté le luth et la guitare baroque qui a été créée tout spécialement par un luthier de Rennes d’après un modèle sur lequel joua le roi Louis XIII et son fils Louis XIV, Isabelle Frizac interpréta plusieurs pièces musicales françaises, anglaises et espagnoles de la Renaissance et du Grand Siècle. Dans une ambiance bon enfant où elle privilégie l’échange avec son public, notre musicienne, toujours très en verve, transporte l’assistance à l’époque de la Renaissance française avec des musiques pour luth composées par Adrian Le Roy. Mais c’est surtout l’Angleterre shakespearienne qui l’inspire avec l’interprétation de pièces pour luth écrites par John Playford, un maître de danse anglais, Robert Johnson et John Dowland. Elle a fait partagé encore aux mélomanes la musique espagnole du XVIIe siècle avec des pièces baroques du prêtre guitariste Gaspar Sanz.

    Saint-Maur a, une fois de plus, vécu un grand moment musical en célébrant joyeusement la Renaissance à travers des pièces musicales originales. Et avec une musicienne sympathique et de grand talent !

    [clichés ©H&PB]

  • Mandres-sur-Vair (88) : La Manif' pour Tous devant la mairie

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    La Manif' pour Tous devant la mairie de Mandres-sur-Vair [source : Le Salon Beige].

     

    Même pendant l'été, à Mandres-sur-Vair (dans le canton de Vittel), les jeunes défendent le principe du mariage entre un homme et une femme !