[Vosges Matin]
Vosges - Page 35
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Saône vosgienne : un nouveau président pour le Club vosgien
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Expo' "La manufacture vosgienne de grandes orgues de Rambervillers" aux Archives départementales à Epinal
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Les apprentis visitent la chapelle Saint-Basle de Lignéville
[L'Abeille]
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Des batailles mérovingiennes à Liffol-le-Grand (88)
[L'Abeille]
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Robécourt (88) : restauration de l'église N.-D. de l'Assomption avec la Fondation du Patrimoine
[L'Abeille]
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Bleurville (88) : le Club vosgien en assemblée générale
[Vosges Matin]
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Grignoncourt (88) : un éditeur au Pays de la Saône vosgienne
[Vosges Matin]
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Les Vosges 14-18 bientôt inscrites à l’Unesco ?
Les Vosges devraient rejoindre les douze autres départements français de la ligne de front qui militent pour un classement à l’Unesco. Une démarche en bonne voie.
Pouvaient-ils imaginer, les soldats des deux camps qui ont combattu entre 1914 et 1918, que les lieux de leurs souffrances, sur 750 km de front, seraient un jour protégés et mis en valeur, cent ans plus tard. Car le dossier déposé à l’Unesco conjointement par la France et la Belgique, le 9 janvier dernier, vise exactement à cela.
Un projet international unique par son ampleur, initié il y a trois ans par le Conseil général de la Meuse et celui de l’Aisne et qui fédèrent aujourd’hui autour d’eux douze départements français et deux régions belges de l’ancienne ligne de front (sauf le Haut-Rhin et la Marne, qui défend un autre dossier), réunis dans l’association « Paysages et sites de mémoire de la Grande guerre. » Avec un objectif : préserver les sites, poursuivre le devoir de mémoire et surtout fédérer les initiatives à l’approche du centenaire du début du conflit. Un plan prévu sur quatre ans au départ pour une labellisation dès cette année. Et un budget annuel de 10 000 € qui a refroidi le Conseil général des Vosges et son chargé de culture Jean-François Wollbrett. Dès le mois de décembre 2011, le département était l’un des premiers à avoir remis son dossier à l’association. Mais l’ampleur du projet et ses maigres chances de succès ont ralenti la marche. « Quand l’association nous a contactés, nous avons dit oui tout de suite. D’autant que nous étions déjà prêts depuis le PER (Pôle d’excellence rural, des appels à projets pour mettre en valeur les territoires ruraux). Mais les délais nous paraissaient extrêmement justes et surtout, nous pensions que le dossier, en l’état, était trop vague et avait peu de chances de passer. » L’association avait tenté un pari osé : faire classer des sites militaires par un organisme prônant la paix. Jusque-là, les seuls endroits se rapportant à des conflits choisis par l’Unesco ont été Auschwitz et Hiroshima. Des lieux empreints de la folie des hommes certes, mais qui ne sont pas pour autant des champs de bataille.
L’initiative a été « retoquée », la labellisation repoussée et un nouveau plan est à l’étude : il s’agira cette fois de classer les cimetières et les sites de mémoire.
Une orientation qui satisfait davantage le Conseil général, prêt à mettre la main à la poche et à prêter « tout son concours » au dossier. « La labellisation vaut la peine que l’on s’investisse mais nous ne voulions pas le faire à perte. Désormais, on sait que la démarche de ‘’Paysages et sites de mémoire de la Grande guerre’’ a des chances d’aboutir. Nous la soutiendrons pleinement. » Dans les semaines qui viennent, le dossier sera discuté au Conseil général et les Vosges devraient être le 13ème département français à se joindre à la manœuvre. La labellisation, elle, pourrait intervenir dès 2016 ou au plus tard, en 2018.
[d’après Vosges Matin]
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Pays de Neufchâteau (88) : le plus vieux distillateur vosgien
[Vosges Matin]
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Charmes (88) : Henriette Méline, écrivain passionné
[Vosges Matin]
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Le Pays Lorrain : Renaissance en Lorraine, toujours et encore
Le 4ème opus de la prestigieuse revue trimestrielle de la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain, Le Pays Lorrain, clôt l'année 2013 avec un sommaire encore très "Renaissance", mettant ainsi un point final à l'année "Renaissance Nancy 2013".
Au sommaire du n° 4 / 2013 :
- Orfèvres et orfèvrerie en Lorraine, 1480-1630
- Antoine de Lenoncourt, grand chancelier du chapitre de Remiremont
- Les fêtes romaines de la béatification de Pierre Fourier
- Les maladies, les traitements et la mort de Madame de Graffigny
- Le couvent Notre-Dame-du-Chêne à Nancy et la restauration de l'Ordre des Frères Prêcheurs
- Louis-Gilles, dit Gil Bureau, architecte de la reconstruction en Moselle
- Renaissance de la chapelle de Libdeau
- Redécouverte de deux vases japonais en porcelaine laquée au Musée de la Princerie de Verdun
- La journée doctorale de la SHL et du Musée Lorrain : plusieurs communications présentées par des doctorants en histoire sur des thématiques d'histoire de la Lorraine
... Et les habituelles rubriques : la vie de la SHL et du Musée, la chronique régionale, les publications...
‡ Le Pays Lorrain est disponible sur abonnement (39 €, 4 numéros) en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (à l'ordre de "Le Pays Lorrain") à : LE PAYS LORRAIN, PALAIS DUCAL, 64 Grande-Rue, 54000 NANCY.
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Sammode : une entreprise qui réussit en Saône vosgienne
Spécialisée dans le luminaire haut de gamme, capable de résister aux conditions les plus extrêmes, la société Sammode installée à Châtillon-sur-Saône occupe une place de choix sur le marché mondial.
« On croit au savoir-faire mais pas au déracinement. On ne peut effacer 85 ans d’histoire. » PDG de Sammode depuis 2008, Emmanuel Gagnez ne sort pas de la route tracée par son père, grand-père et arrière-grand-père. Une saga familiale écrite depuis 1927 du côté du sud-ouest des Vosges, à Châtillon-sur-Saône. Bien sûr, au fil du temps et des nouvelles idées apportées par les uns et les autres, Sammode a grandi. Au début de l’histoire, c’est la lampe de bureau qui éclairait l’activité. Aujourd’hui, on trouve Sammode et ses luminaires haut de gamme dans les stations de métro, stades, centrales nucléaires, tunnels...
« Dans les années 1960, explique le jeune chef d’entreprise, Sammode était très présente dans les mines et dans les aciéries. Donc, dans l’est et dans le nord de la France. » A l’époque déjà, le fameux savoir-faire de l’entreprise vosgienne était connu et reconnu dans les milieux très spécialisés. Où le produit doit être fiable, doit s’inscrire dans la durée et présenter toutes les qualités de sécurité requises.
Quelques décennies plus tard, les critères sont identiques. Sauf que le niveau d’exigence est inévitablement encore plus élevé. D’autant que si Sammode intervient dans une multitude de domaines, elle tient une place prépondérante dans l’agro-alimentaire. Elle « éclaire » ainsi Nestlé, Lactalis et bien d’autres entreprises encore, dont l’activité tourne autour de l’alimentation.
S’il est très disert sur l’activité de son entreprise, en revanche, Emmanuel Gagnez reste relativement discret sur les chiffres. « Qui sont trop vite exploités et transformés », confie-t-il. Il reste que Sammode, dont le siège social se trouve à Paris, réalise entre 10 et 15 millions de chiffre d’affaires. Si de gros investissements ont été réalisés ces dernières années, Sammode n’a pas prévu de nouveaux aménagements ou agrandissements dans l’immédiat.
Toutefois, tout peut arriver. D’autant que si la fabrication est, bien sûr, le cœur de métier de Sammode, son rôle de conseil auprès de ses clients est également primordial. Partenaire de l’industrie depuis cinquante ans, la « maison » sait d’où elle vient et où elle veut aller. En s’appuyant sur un personnel de qualité et des cadres qui ne manquent pas de perspicacité. « C’est vrai, explique Bruno Daval, le directeur du site, que l’entreprise avance. En l’espace de cinq ans, on a augmenté notre superficie de plus de 2 000 m². Et puis, on possède une réserve foncière intéressante. »
De quoi voir encore plus grand si le besoin s’en fait sentir. En tout cas, Sammode qui brille de mille feux, dans tous les sens du terme, est parfaitement à l’aise dans cette petite commune du canton de Lamarche de moins de 200 habitants. Et pas question de lui faire quitter des lieux chargés d’histoire.
[d’après Vosges Matin]
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Mirecourt (88) : la relève des luthiers en question
Six luthiers quinquagénaires et plus ont pignon sur rue à Mirecourt. Héritière d’une tradition séculaire dans la fabrication du quatuor à cordes, la cité a observé le départ en semi-retraite de Jean-Jacques Pagès, un symbole du renouveau de la lutherie en 1977.
En semi-retraite, Jean-Jacques Pagès crée des instruments baroques, tout en préparant un livre sur le savoir-faire de la lutherie.
Le métier de luthiers se trouvait littéralement au creux de la vague dans les années 1960, avec seulement une cinquantaine de fabricants dans l’Hexagone. La cité mirecurtienne n’échappait pas à la règle avec seulement deux « survivants » créateurs d’instruments du quatuor à cordes (deux violons, un alto et un violoncelle) : Jean Eulry et René Morizot.
L’installation d’un jeune luthier en 1977, Jean-Jacques Pagès, formé notamment à l’école nationale de lutherie de Mirecourt et chef d’atelier pendant sept ans chez le célèbre Etienne à Paris, coïncidait avec une nouvelle vague de luthiers. Sa retraite effective en septembre 2013, annonce la fin d’un cycle pour cet homme passionné.
Depuis l’annonce de votre retraite, que faites-vous ?
« Je me fais avant tout plaisir. C’est l’occasion pour moi de fabriquer des instruments baroques, un alto ou un violon piccolo par exemple, qui n’existent plus et j’éprouve énormément de joie à entendre les sons. Je considère la musique baroque comme exceptionnelle ; j’en écoute volontiers chez moi. D’autre part, je vais adopter un statut d’auto-entrepreneur ces jours-ci qui me permettra d’entretenir les instruments que j’ai fabriqués tout au long de ma carrière. »
Êtes-vous déçu de ne pas avoir de successeur ?
« Bien évidemment. Je n’ai pas trouvé de repreneur pour mon atelier ainsi que l’école de lutherie que j’avais créée en 2000, qui formait trois luthiers par an après un apprentissage de trois ans. Aucun d’entre eux n’a souhaité venir s’installer à Mirecourt. C’est même inquiétant pour la profession qui subit la crise économique actuelle. J’ai donc quitté mon atelier pour installer tout mon matériel juste en dessous de mon logement. En revanche, je conserve l’espoir d’un rebond. Lorsque je suis venu m’installer ici, en 1977, il ne restait plus que deux luthiers, René Morizot et Jean Eulry, ainsi que les frères Jérôme pour la fabrication de guitares. Étienne Vatelot, créateur de l’école de l’école nationale de lutherie en 1970, chez qui je travaillais à Paris, considérait que mon pari était audacieux, voire risqué. D’autres ont suivi ensuite le mouvement et la lutherie a survécu à Mirecourt. »
Comment analysez-vous cette situation ?
« Le manque d’attrait de la ville est incontestable. A cela, il convient d’y ajouter un contexte économique. Beaucoup d’élèves abandonnent en cours de route. Je suis inquiet pour l’avenir des luthiers à Mirecourt. L’implantation d’un grand musée, qui a failli voir le jour en 2001, aurait pu redonner du lustre à ce métier. Sachant qu’au XIXe siècle, Mirecourt était la référence mondiale du quatuor à cordes avec plus de 650 luthiers qui se sont succédé dans la cité. »
La transmission du savoir-faire reste-t-elle d’actualité ?
« N’ayant plus de contrainte de rentabilité, je vais profiter de mon nouveau statut pour écrire un livre dans lequel je rassemble toutes les techniques et l’expérience acquises au cours de ma carrière. Le luthier fabrique des violons mais il transmet en même temps ses connaissances aux jeunes générations. C’est grâce à ce rituel que la profession existe depuis des siècles. »
[d’après Vosges Matin]
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"Victor Noir, l'immortel" : nouveau spectacle estival en Saône vosgienne
[Vosges Matin]
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Bleurville (88) : dernière cérémonie des voeux pour le maire
[Vosges Matin]
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La Clé aux âmes
Issu d'un milieu plutôt éloigné des valeurs du christianisme, Paul Delhuis traverse les tumultes de l'Entre-deux-guerres jusqu'au milieu des années cinquante sans jamais renoncer à des convictions qu'il tient autant de son père mort de la Grande Guerre que de sa mère, Mathilde.
De son admission à l'Ecole normale d'instituteurs de Mirecourt, fabrique des "hussards noirs" de la République, à son entrée dans une loge maçonnique - parcours somme toute assez typique de ces enseignants de la IIIe République -, de son amour pour Louise, l'exemplaire féminin, et pour leur enfant à l'apprentissage de la musique jusqu'à la résistance, la vie de Paul est un engagement permanent. Engagement rendu possible par les femmes, héroïques et solaires, qui l'entourent.
La Clé aux âmes est à la fois un roman de la transmission familiale et une immersion dans l'histoire de la cité des Luthiers. Un défi permanent à l'histoire et à la fatalité.
Gilles Laporte est l'auteur de plusieurs romans historiques ayant pour cadre les Vosges et la Lorraine : parmi les plus récents, Le loup de Métendal, La Fontaine de Gérémoy, Cantate de cristal et Des fleurs à l'encre violette.
‡ La Clé aux âmes, Gilles Laporte, éditions Presses de la Cité, 2014, 432 p. (20 €).
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Des chalots à découvrir à vélo et à cheval
Des vélos en 2013. Et des chevaux en 2014 ? L’idée fait son chemin au sein de l’association de la route touristique des chalots, ces annexes des fermes utilisées comme greniers pour la conservation du grain, de la nourriture et des trésors de la famille. Cet été, six vélos électriques ont été proposés à la location sur les communes de Plombières et du Val-d’Ajol. Une idée novatrice et séduisante qui pourrait s’étendre au-delà des frontières du département.
« Nous avons été sollicités par des maires de la partie franc-comtoise de la route, entre Fougerolles et le plateau des Mille Etangs. C’est une activité accessible à tous qui offre la possibilité de découvrir la nature autrement », atteste Ludovic Daval, le président de l’association.
Lequel annonce également qu’en 2014, chaque locataire de vélo se verra remettre un carnet de bord proposant une série de différents circuits.
Bientôt, les vélos pourraient d’ailleurs côtoyer les chevaux. « On réfléchit à établir un circuit de promenades équestres sur tout le territoire. On a la chance d’avoir beaucoup de fermes équestres sur la route des chalots et cela permettrait de proposer des circuits plus longs », poursuit Ludovic Daval. Ce projet pourrait voir le jour entre 2014 et 2015.
Pour mémoire, quelque 300 chalots sont actuellement recensés sur le territoire dont une grande majorité à Fougerolles et au Val-d’Ajol.
Dans le parc de l’hôtel-restaurant La Résidence au Val-d’Ajol, un étang a été creusé et, autour, trois chalots ont été construits. « Les chellos de Marie » (« chalots » en patois vosgien) seront proposés à la location à partir du 1er mai. Un projet que la propriétaire des lieux, Marie Bongeot, avait en tête depuis un bon moment. L’hôtel ajolais entend également planter, dans le parc, des arbres fruitiers avec, comme objectif, de mettre en valeur le patrimoine régional.
[d’après Vosges Matin]
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Pays de la Saône vosgienne : vos clichés des paysages
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Bleurville (88) : le repas de la Saint-Maur des aînés
[Vosges Matin]
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L’exposition « L’Art du Geste » les 18 et 19 janvier à Epinal
L’exposition "l’Art du Geste" présentée à la Cité de l’Artisanat et de l’Entreprise 22 rue Léo Valentin à Epinal est ouverte de 14h00 à 18h00 samedi 18 et dimanche 19 janvier prochains.
Elle rassemble des photos d’ateliers de menuiserie en siège de Liffol-le-Grand et quelques-unes de leurs productions exceptionnelles : La somptueuse méridienne « Sirène » de l’entreprise Henryot et Cie (3,20 m de long), la bergère à dôme en hêtre naturel sablé créée par Philippe Starck pour la boutique Baccarat à Moscou, le fauteuil en Corian, modèle de Partick Jouin réalisé pour les parties communes du Plaza Athenee, le fauteuil SEA SHELL réalisé pour les Yachts design Remi Tessier en fibre de verre plaqué ébène de macassar brillant, piétement en inox poli miroir, garniture cuir, produits par la société Laval. D’autres pièces remarquables des ateliers Yvon Hesse, Delaroux, Chemin, sont également exposées, illustrant des styles aussi différents que du Louis XIV, du Louis XVI et de l’Art Déco. Tous ces ateliers sont labellisés EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant).
L’exposition montre aussi les pièces de concours de trois Meilleurs Ouvriers de France vosgiens en sculpture, ébénisterie et menuiserie en siège. Elle réunit également des créations artisans designers, dont la série de meubles de Framatec à Dinozé, avec le designer Jean-Luc Antoine.
Démonstrations de tapisserie-décoration par Emmanuelle Cuny et de sculpture par Thierry Choppin. Visite guidée de l’expo' de photos avec le photographe Pascal Bodez dimanche 19 janvier entre 15 et 16h00.
‡ Entrée libre. Toutes les informations sont sur www.cma-vosges.fr
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Découvrir et soutenir le collège Frassati de Mandres-sur-Vair (88)
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Robécourt (88) : l'église paroissiale en travaux
[Vosges Matin]
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Fête de saint Maur, patron secondaire de Bleurville
Ce 15 janvier, l'Eglise fait mémoire de saint Maur, abbé de l'ordre bénédictin et disciple de saint Benoît.
Il fut choisi comme patron secondaire de la paroisse de Bleurville en souvenir de l'abbatiale bénédictine du village (XIe s.) qui lui était dédiée.
Saint Maur, pierre polychrome, XVIIe s., église de Bleurville (classée MH).
Intercéssio nos, quǽsumus, Dómine, beáti Mauris Abbátis comméndet : ut, quod nostris méritis non valémus, eius patrocínio assequámur.
[Collecte pour la messe du commun des abbés, mémoire de saint Maur, Missel de 1962]
Que l’intercession du bienheureux Abbé Maur, nous recommande, s’il vous plaît, auprès de vous, Seigneur, afin que nous obtenions, par son patronage, ce que nous ne pouvons attendre de nos mérites.
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Pays de la Saône vosgienne : des voeux... et des inquiétudes
[Vosges Matin]
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"La Campagne de 1814 en Lorraine" par les Vosges napoléoniennes
La Campagne de France en 1814, Musée d'Orsay.
Les Vosges Napoléoniennes organisent un colloque sur :
« La Campagne de 1814 en Lorraine »
à Golbey, Centre Culturel Jean-Bossu
dimanche 19 janvier 2014 de 9h30 à 17h00
Voici deux siècles, en janvier 1814, les Coalisés, Russes, Autrichiens, Prussiens, franchissaient le Rhin et commençaient l’invasion de la France. Les armées ennemies occupèrent très vite l’Alsace et la Lorraine. Ce colloque a pour objet de mieux connaître ces combats locaux et ces événements qui marquèrent durement nos ancêtres.
De nombreux historiens de renom viendront évoquer ces sujets : les batailles d’Igney, d’Epinal, de Remiremont, l'occupation de Pont-à-Mousson, les combats de Rambervillers, de Saint-Dié, mais aussi les corps francs bonapartistes en Lorraine, le siège de Thionville, l’occupation des Vosges, de Nancy, de Plombières, les Cosaques dans les Vosges, l’effort de guerre des Lorrains, la chartreuse de Bosserville…
Programme
- Accueil par Roger Veyer, président fondateur des Vosges Napoléoniennes
- Du Rhin à la Lorraine, par Jean-Paul Houzé, écrivain
- Les combats autour de Saint-Dié et de Rambervillers, par Eric Labourel, masterant en Politiques Publiques et Sociales, élève ingénieur en sociologie.
- Plombières en 1814, par David Chanteranne, historien, rédacteur en chef des magazines Napoléon Ier, Napoléon III, Généalogie Magazine, Revue du Souvenir napoléonien
- Les Coalisés autour de Remiremont, par Philippe Boesch, historien
- Les batailles d’Epinal et d’Igney, par Gilles Laporte, écrivain
- Les Cosaques dans les Vosges, par Jacques Mahieu, vice-président des Vosges Napoléoniennes
- Les corps francs en Lorraine, par Gérard Tissot-Robbe et Jean-Marie Thiébaud, historiens
- Le général Hugo et le siège de Thionville, par Clément Mellinger, historien
- L'occupation de la région de Pont-à-Mousson, par Didier Houmeau, docteur en histoire
- La Chartreuse de Bosserville, hôpital militaire en 1813-1814, par Jean-Pierre Damotte
- Nancy délaissée, Nancy occupée, Nancy résignée, par Thierry Choffat, universitaire, président des Vosges Napoléoniennes
- L’effort de guerre et les réactions des populations Lorraines, par Jean-Paul Rothiot, président de la Fédération des Sociétés savantes des Vosges
- De la Restauration à l’occupation royale, par Jacques Le Coustumier, historien
Possibilité de partager le repas avec les conférenciers (12 €, sur inscription).
‡ Plus d’info sur www.vosgesnapoleoniennes.eu
‡ Courriel : thierry.choffat@univ-lorraine.fr
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Bleurville (88) : les employés communaux récompensés
[Vosges Matin]
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Abbaye Saint-Maur de Bleurville : le patrimoine et la culture pour tous depuis 40 ans
A quelques jours de la fête de saint Maur (célébrée le 15 janvier), patron de la paroisse de Bleurville et de l’ancien monastère local, rencontre avec le président des Amis de Saint-Maur, pour un bilan de 40 ans d'action auprès de l’abbaye Saint-Maur.
L’association des Amis de Saint-Maur s’apprête à fêter cette année quarante années passées à « panser les plaies » de la vénérable abbaye bénédictine du village. Alain Beaugrand, son président, a bien voulu répondre à nos questions.
‡ Quelle histoire, ce sauvetage de l’ancienne abbaye Saint-Maur !
Il faut remonter à 1974 avec le rachat de l’église puis du prieuré voisin par l’abbé Paul Pierrat, alors curé de Coinches et Remomeix. Curé de Nonville dans les années 50’, il s’est passionné pour cette fondation bénédictine du XIe siècle, transformée depuis la Révolution en remise agricole, qu’il contribuera à sauver avec l’aide de jeunes scouts et guides venus de toute la France. 1974 fut le début d’une grande aventure qui se poursuit encore aujourd’hui !
‡ Pionnier, l’abbé Pierrat ?
On peut le dire : il fut à l’origine d’une vaste prise de conscience de la notion de patrimoine dans notre secteur rural. Après les années 60’ et début 70’ « iconoclastes » (destruction de lavoirs et fontaines, défiguration de l’habitat traditionnel, saccage des églises et de leur mobilier…), l’intervention de l’abbé Pierrat sur l’abbaye de Bleurville allait capter l’intérêt des populations locales et de la presse sur les valeurs du patrimoine et de sa protection. Et puis viendront au début des années 80’ les Journées du Patrimoine et, localement, la création de l’association Saône Lorraine fondée par des proches de l’abbé Pierrat, Marie-Françoise et Jean-François Michel. Un vaste mouvement était né, l’engouement pour ce patrimoine si longtemps ignoré était manifeste.
‡ Quel bilan tirer de ces 40 ans d’action ?
Grâce à l’enthousiasme des membres de l’association, l’aide de nombreux bénévoles – et je pense notamment à Claude et Lucienne Thomas –, le soutien des municipalités de Bleurville (dont les maires successifs Robert Denizot, Marcel Bisval, Raymond Recouvreur, Colette Lebrun et André Granget), du Conseil général des Vosges puis de la communauté de communes, l’abbaye a connu une formidable résurrection : les chantiers de restauration se sont succédés chaque été pendant une quinzaine d’années puis est venu le temps de l’entretien du site et de sa mise en valeur avec l’aménagement de la nef, l’installation d’un musée de la Piété populaire dans le prieuré, la création d’un jardin de poche… et l’entretien permanent (toitures, huisseries…) ! Sans oublier les animations culturelles et musicales qui connaissent toujours une bonne fréquentation ; sans elles, Saint-Maur serait une coquille vide, sans vie. L'abbaye Saint-Maur, c'est 40 ans de patrimoine et de culture pour tous !
‡ Vous êtes président de l’association depuis 1991 : comment voyez-vous l’avenir de Saint-Maur ?
23 ans de présidence c’est à la fois long à vue humaine, et bien court pour redonner vie à un édifice millénaire ! Beaucoup de satisfactions à l’actif de notre conseil d’administration : le sauvetage d’un exemple rare d’édifice du premier âge roman en Lorraine, la valorisation de l’image du village, la promotion de l’identité historique régionale, la contribution au développement touristique au pays de la Saône vosgienne… Des regrets aussi : la stagnation de la fréquentation touristique depuis le début des années 2000, l’abandon de la fête de saint Maur, marqueur fort de l’identité de la paroisse, et, surtout, l’absence de jeunes passionnés prêts à s’engager comme ce fut le cas de leurs prédécesseurs dans les années 70-80. Il reste à créer les conditions d’une nouvelle attractivité pour Saint-Maur… Le président d’une association ne peut pas tout, tout seul ; un tel enjeu est l’affaire d’une équipe motivée et innovante. Alors bienvenue à tous les passionnés pour célébrer dignement ce 40ème anniversaire !
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Visite à la Crèche
Crèche de l'église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville (paroisse Notre-Dame de la Saône).
Crèche de l'église Marie-Immaculée de Nancy (chapellenie Bhx Charles de Habsbourg-Lorraine).
Crèche de la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy (paroisse Notre-Dame de Bonne Nouvelle).
Crèche de la basilique Saint-Epvre de Nancy (Pères de l'Oratoire Saint-Philippe Néri).
[cliché ©H&PB]
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La chapelle Saint-Basle de Lignéville révèle ses secrets
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Les abbayes de la montagne vosgienne
Abbaye bénédictine de Moyenmoutier.
La Commission d'art sacré du diocèse de Saint-Dié propose une conférence animée par Damien Parmentier sur les origines et le développement des abbayes dans la montagne vosgienne :
Conférence à la Maison diocésaine
29 rue François-de-Neufchâteau à Epinal
dimanche 12 janvier 2014
à 15h00