La vie en Lorraine - Page 20
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Pèlerinage diocésain de Nancy & de Toul à Sion le 5 septembre
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Fête de l'Assomption de la Très Sainte Vierge Marie à l'ermitage de Bermont
Procession de l'Assomption 2014 [cl. archives ©H&PB].
Samedi 15 août 2015, l'ermitage de Notre-Dame de Bermont (commune de Greux, Vosges) fête l'Assomption selon le programme suivant :
- 11h00 : messe selon le rite extraordinaire de l'Eglise (missel de 1962)
- 12h30 : repas tiré du sac
- 15h00 : procession en l'honneur de Notre-Dame de l'Assomption suivie du salut au Saint Sacrement
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A la gloire et à la mémoire des ânes de 1914-1918
Après plusieurs années de réflexions et de travail sur le projet "Monument à la mémoire des ânes morts au cours de la Première Guerre Mondiale", la commune de Neuville-les-Vaucouleurs et la Fondation du Patrimoine de Lorraine ont conclu un partenariat et lancé une souscription publique pour l'édification de cette statue.
En 1916, la commune de Neuville-les-Vaucouleurs a été choisie par l'état-major de la 2ème armée pour y installer un hôpital destiné à soigner les ânes blessés au cours des combats. Compagnons des Poilus, venus tout droit du Maroc, ces petits équidés se faufilaient beaucoup plus facilement que les chevaux dans les tranchées. Ils pouvaient endurer de lourdes charges et s’avéraient le meilleur moyen pour transporter, en première ligne, les denrées, les armes ou bien encore les munitions.
En ces années de commémoration du centenaire de la Première Guerre Mondiale, la municipalité a émis la volonté d'ériger une statue à la gloire de ces héros oubliés, sur la stèle installée au cœur du village à la fin des années 90 par Raymond Boissy, rappelant l'existence d'un « hôpital animalier » durant la bataille de Verdun.La statue représentera un âne et un poilu. Elle sera sculptée par un artiste meusien reconnu, Denis Mellinger.
‡ Don défiscalisé possible sur https://www.fondation-patrimoine.org/fr/lorraine
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Faïences, verreries et gourmandises à Saint-Clément (54)
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Les musées insolites de Remiremont...
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Les prêtres vosgiens ont fêté leur jubilé à Mattaincourt
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Mattaincourt (88) : le jubilé des 450 ans de Saint Pierre Fourier célébré à la basilique
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Toul (54) : Cathédrale de lumière
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Le vin bleu de La Neuveville-sous-Montfort (88)
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Robécourt (88) : fonte d'une cloche le 8 août à l'ancienne fonderie
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François Guillaume : "Pas d'églises transformées en mosquées !"
Le Lorrain François Guillaume, paysan retraité, ancien ministre de l'Agriculture de 1986 à 1988 et député de Meurthe-et-Moselle de 1993 à 2007, a écrit une lettre ouverte à Mgr Dubost, évêque d’Evry, qui a déclaré récemment qu'il préférait que "les églises deviennent des mosquées plutôt que des restaurants" :
" Monseigneur,
J’ai lu dans le Figaro de ce jour que vous déclarez « préférer que les églises deviennent des mosquées plutôt que des restaurants ». A tout prendre, je préfèrerais l’inverse parce que c’est moins dangereux. Mais comment peut-on envisager une telle reconversion de nos édifices religieux construits par des chrétiens pour témoigner de leur foi en un Christ d’Amour quand les dignitaires musulmans se refusent à condamner clairement le massacre des chrétiens d’Orient ? Veut-on faire de la France la fille aînée de l’Islam ? Entre la tolérance et la naïveté, il n’y a qu’un pas que d’aucuns ont déjà franchi. Je pense à ce que disait Einstein : « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal mais par ceux qui les laissent faire sans rien dire ». La légitime défense n’interdit pas la charité, elle la permet.
Certes en milieu rural, beaucoup de nos églises ne sont plus ou peu fréquentées. Elles sont une lourde charge pour nos petites communes. Pourtant député durant 14 ans d’une circonscription rurale, je n’ai connu et ne connais aucun maire qu’il soit catholique, indifférent ou athée, qui ait renoncé à entretenir la Maison de Dieu ou, pire, qui ait envisagé de l’abattre. Pour tout habitant l’église est un symbole ; elle est identité du terroir ; elle est un appel fut-il inconscient à la solidarité et à l’indulgence envers autrui. Dans mon premier ouvrage « Le pain de la liberté », je le traduisais ainsi : « Le clocher, pour nous, c’est la durée ; c’est la concrétion des siècles ; c’est l’unité des vivants et des morts ; c’est la beauté et c’est la fragilité confiée au goût et à la force des hommes. Il suffit de pousser la porte pour que le silence du lieu saint vous invite à la méditation et vous pénètre de sa paix ».
Si l’en est ainsi, comment ne pas alors, quand le culte n’est plus pratiqué, rechercher une autre destination de l’édifice qui ne porte pas préjudice à son caractère sacré ? Je crois y être parvenu dans une commune de Lorraine dont l’église romane datant de la fin du XIème siècle menaçait ruine. Sa restauration exigeait des fonds que j’ai obtenus sous l’engagement par la municipalité d’une activité à la fois culturelle et cultuelle qui, à la belle saison, invite les mélomanes de la grande région à un festival de quinze concerts de musique sacrée baroque interprétée par d’éminents artistes (Jordi Savall) et par des contre-ténors réputés (Jarouski, Andreas Scholl, …). « Chanter, c’est prier deux fois » m’a-t-on dit dans mon enfance. A Froville la Romane, on met en application cette recommandation et sa centaine d’habitants est heureuse et fière d’avoir sauvé son église bâtie par des moines défricheurs.
Monseigneur, je ne me prévaux pas d’une très grande piété et je me garde bien de juger mon prochain mais je ne souffre pas qu’on décrète l’Evangile et le Coran compatibles. Sans pour autant que je mette en cause la sincérité d’une majorité de musulmans, je redoute cependant qu’elle ne se laisse embrigader, volens nolens, par des imams pour qui leur confier nos églises désaffectées serait un moyen inespéré de propager leur prosélytisme.
Veuillez croire, Monseigneur, à ma très respectueuse considération. "
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Lunéville (54) : Alfred Renaudin, les couleurs de l'été
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Vers la fin de la Musique militaire à Metz ?
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Visitez l'expo' "Alfred Renaudin, les couleurs de la Lorraine" avec Les Amis d'Alfred Renaudin
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Portieux (88) : trois statues en mémoire des verriers de la cristallerie
[L'Abeille]
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"La grande débrouille - Eté 1942" : le spectacle de l'été en Saône vosgienne
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Remoncourt (88) : le Christ est tombé sous les coups des christianophobes
Ce dimanche 5 juillet, les habitants de Remoncourt, commune située entre Vittel et Mirecourt, ont découvert un bien triste spectacle. La croix de bois qui se dressait au bord de la rue principale gisait au sol, son Christ reposant face contre terre. Elle a été sciée au cours de la nuit du 4 au 5 juillet, « avant 2 h du matin selon un témoin qui a constaté les dégâts en rentrant chez lui », pouvait même préciser le maire, Bernard Tacquard. « Le ou les auteurs s’y sont repris à plusieurs fois, se désole l’édile, une empreinte de départ de sciage est visible un peu au-dessus de la coupe. Cela a été probablement fait avec une scie manuelle, les copeaux retrouvés sur place sont tout fins ».
La solide poutre centrale, haute de plusieurs mètres, est de la taille d’une traverse de chemin de fer, « cela a dû prendre un peu de temps pour la faire tomber ». La brigade de proximité de la gendarmerie de Vittel s’est déplacée sur les lieux afin de procéder aux constations d’usage. Une plainte a été déposée par la municipalité dans la journée.
Bernard Tacquard a dénoncé un acte qu’il juge consternant. « Je n’ose penser qu’il s’agit d’une attaque religieuse mais plutôt de vandalisme stupide. Il faut attendre d’éventuelles remontées d’événements semblables. L’atteinte à un symbole religieux, qui fait partie de la mémoire collective du village, a profondément choqué la population. D’autant que le cimetière a déjà été vandalisé il y quelque temps ». La croix devrait être rapidement remise en état, « et sera même renforcée avec des fers plats pour éviter une récidive ».
La gendarmerie ont lancé un appel à témoin et invitent toute personne pouvant apporter des éléments dans le cadre de l’enquête en appelant le 03 29 08 15 17.
[sources : Vosges Matin]
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Remoncourt (88) : un acte de christianophobie inqualifiable
A leur réveil ce matin, les Remoncourtois ont découvert avec consternation que la croix de bois portant le Christ, plantée quasiment en face de l'église au bord de la D 429 dans la traversée de ce village vosgien de 612 habitants (entre Vittel et Mirecourt), avait été sciée pendant la nuit.
Il s'agit là d'un acte extrêmement grave de christianophobie encore jamais perpétré dans ces villages de tradition catholique.
La guerre semble vraiment déclaré à l'Eglise et au christianisme en France : on se croirait revenu aux heures les plus sombres de la funeste révolution française...
Une cérémonie de réparation s'avère indispensable afin de montrer que l'Eglise n'accepte pas qu'on s'attaque impunément aux symboles de la foi.
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Alfred Renaudin s'expose pour l'été au château de Lunéville
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Bathelémont (54) : l'écrivain américain Richard Rubin sur les traces des "sammies"
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La chapelle Saint-Basle de Lignéville ouverte au public cet été
Chapelle Saint-Basle de Lignéville (Vosges), vue aérienne du sud-ouest [cl. ©Gilou Salvini].
La chapelle Saint-Basle de Lignéville est ouverte au public gratuitement tous les dimanches de juillet et août de 14h00 à 17h00.
> Lieu de culte chrétien du XIIe siècle transformé aux XVe-XVIe et XIXe siècles
> Sanctuaire gallo-romain et nécropole du haut Moyen Âge
> Domaine de la famille de Ligniville
> Tombeaux funéraires des familles Hugo et Thouvenel (XIXe s.)
La chapelle a fait l'objet d'une restauration complète en 2013-2014.
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Le 97ème anniversaire de la naissance de la Tchécoslovaquie commémoré à Darney
Le 97ème anniversaire de la déclaration d’indépendance de la Tchécoslovaquie a été fêté le 27 juin à Darney. Manifestation ternie par la présence d'un secrétaire d'Etat français, hautement absent sur le plan européen et représentant un gouvernement d'incapables rarement observé depuis le début de la Ve République...
Ce n’est pas tous les jours que l’on reçoit un Premier ministre à Darney ! Pas étonnant donc que le maire de Darney, Yves Desvernes, ait été quelque peu ému lorsque Bohuslav Sobotka, Premier ministre de la République tchèque et le secrétaire d’Etat aux affaires européennes français ont franchi la porte de la maison communale. D’autant que les deux ambassadeurs, Tchèque et Slovaque, en France ainsi que le vice-ministre de la défense tchèque, mais aussi le préfet des Vosges, Jean-Pierre Cazenave-Lacrouts, les sous-préfets et quelques élus du canton faisaient également partie des invités.
La journée fut chargée, mais elle fut également riche en émotions. Parce qu’à Darney les cérémonies anniversaires de la déclaration d’indépendance de la Tchécoslovaquie ne sont comparables à aucune autre. Sans refaire l’histoire, il s’avère que c’est sur les hauts de la localité, à la sortie de Darney en direction de Bleurville, là où le monument semble veiller sur les populations, que l’indépendance a été scellée. Aussi chaque année les délégations se retrouvent à une bonne centaine pour commémorer en quelque sorte la naissance de la Tchécoslovaquie en 1918.
André Poirot qui a merveilleusement installé ce devoir de mémoire sur les rails en 1987, était là au milieu de la foule des officiels et des anonymes. Jean-Marie Dichy, qui lui a succédé, il y a quatre ans, à la tête du comité de jumelage Darney-Slavkov (ex-Austerlitz), aussi. Au four et au moulin, comme tant d’autres, pour que rien ne cloche même si les services concernés de la République Tchèque avaient tout pris à leur compte. C’est comme ça depuis le début. Une fois les Tchèques, une fois les Slovaques. Toujours avec la même efficacité et la même envie de venir dans ce coin des Vosges où un certain 30 juin 1918 a changé beaucoup de choses dans le quotidien de la Tchécoslovaquie. Bohuslav Sobotka, le premier ministre tchèque ne manqua pas de le rappeler : « Darney revêt une importance cruciale pour l’Etat tchécoslovaque. Nous apprécions beaucoup ce que les gens d’ici font pour entretenir cette image. »
Dans le sillage du premier ministre français, Harlem Désir, dont la venue dans le département n’a été officiellement annoncée que la veille - par crainte de manifestations hostiles à sa présence et à la politique du gouvernement -, rappela que « C’est ici, sur ce plateau, que les soldats ont reçu l’étendard de l’indépendance. Qui signifiait la saisissante résurrection d’un pays asservi. Darney devenait un symbole. Il existe un lien indéfectible entre la France, la république tchèque et la Slovaquie. »
Des propos qui encouragèrent celles et ceux qui, chaque année, se plient en quatre pour perpétuer ce fameux devoir de mémoire que les plus anciens veulent à tout prix transmettre aux jeunes générations. Comme c'est le cas à Darney à chaque fin de mois de juin.
Rappelons que le démantèlement de l'empire austro-hongrois - dont sont issus la République tchèque et la Slovaquie - voulu par les puissances occidentales soumises à l'influence des francs-maçons Masaryk et Benes, fut à l'origine de bien des conflits en Europe centrale et dans les Balkans.
Pour nous Lorrains, ce jour est marqué par le souvenir de notre duc François II qui fut à l'origine - par son mariage en 1736 avec Marie-Thérèse de Habsbourg - de la dynastie des Habsbourg-Lorraine qui régna sur l'empire austro-hongrois jusqu'en 1918 avec l'empereur Charles Ier de Habsbourg-Lorraine.
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Nancy : chute de pierres à l'église Saint-Sébastien
Vendredi 26 juin, la poussière de calcaire n’a pas encore été balayée au point d’impact de la pierre, tombée de l’édifice mercredi. « Heureusement que la pierre en tombant n’a pas ricoché, car elle aurait pu tuer ou blesser des passants », explique Eric Marandel, tailleur de pierres chez France-Lanord et Bichaton. L’église Saint-Sébastien est construite avec de la pierre calcaire meusienne tendre.
Un angle de corniche d’une cinquantaine de kilos s’est brusquement détaché du clocher sud, non loin de l’entrée du « Beffroi », à l’arrière de l'édifice. Une nacelle élévatrice s’est installée sur le flanc sud afin d'inspecter toutes les parties des façades en surplomb ou en corniche pouvant présenter un danger. Le tailleur de pierres a ausculté les imposantes pierres de taille au marteau et n’a pas tardé à « purger » deux nouvelles pierres suspectes, sonnant le creux sous son marteau. Karine Ramana, la directrice du Patrimoine de la Ville, expliquait comment l’accident a pu arriver : « C’est une pathologie de la pierre qui suit un processus subtil et insidieux. La succession du gel et du dégel provoque des fissures extérieures qui s’attaquent aux joints. Ceux-ci se délitent, laissent passer l’eau, qui oxyde les fers et aciers très anciens qui arriment les pierres de taille. En s’oxydant, le fer qui rouille se dilate et pousse la pierre qui ne tient alors plus à rien. » Le seul moyen de constater que la pierre bouge dans son logement et d’y aller voir et d’ausculter au marteau. « Nous devions faire la purge de Saint-Sébastien au mois d’août. On peut déjà dire qu’elle est avancée de deux mois. »
Quand la purge préventive sera terminée, un diagnostic général sera effectué et les pierres seront alors remplacées.
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Mgr Schockert bientôt de retour à Nancy
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Les Gaulois en congrès en Lorraine
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Nancy : le projet de rénovation du Musée Lorrain contesté
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Conférence sur "Albert Lebrun, dernier président de la IIIe République" le 25 juin à Nancy
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Nancy : colloque "Pierre à pierre - Ier s. av. JC au XVIIe s." les 5-6 novembre 2015
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Multiples regards sur Châtillon-sur-Saône avec le Comité d'histoire régionale
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Lunéville (54) : colloque "Lunéville, laboratoire de la paix (9 février 1801)"