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La vie en Lorraine - Page 16

  • Nancy : pèlerinage du Saint Clou de Toul le 19 mars 2016

    Vitrail représentant saint Gérard portant la relique du Saint Clou, cathédrale de Toul.

    Pèlerinage du Saint Clou de Toul avec les fidèles de la chapelle du Sacré-Coeur de Nancy samedi 19 mars 2016.

    Programme de la journée :

    - 7h45 : messe à la chapelle du Sacré-Coeur, rue Oudinot à Nancy
    - 8h45 : petit déjeuner
    - 9h30 : départ en bus de la chapelle
    - 10h00 : départ du pèlerinage vers Toul
    - 16h00 : rassemblement à Gondreville
    - 17h00 : arrivée à Toul
    - 17h30 : vénération de la relique du Saint Clou en la cathédrale Saint-Etienne de Toul
    - 19h15 : retour en bus vers Nancy

     

    >> Participation : 8 € (petit déjeuner + bus)
    >> Inscription obligatoire au 06 23 46 75 83 ou pelerinage.toul@gmx.fr

  • Art-sur-Meurthe (88) : vers la restauration de la chapelle de la Chartreuse ?

    [ER]

  • Comment être Lorrain dans l'Acal ?

  • Vosges : le département perd toujours des habitants

    A chaque recensement le département des Vosges affiche une perte de ses concitoyens. Certaines communes sont durement touchées tandis que d’autres enregistrent une forte progression.

    Le dernier bilan démographique de l’Insee a rendu les chiffres de populations légales pour le département des Vosges. Un recensement millésimé 2013.

    Contrairement à la France qui compte 65 564 756 d’habitants, le département ne cesse de voir sa population fondre comme neige au soleil depuis 1982. La raison de cette baisse d’un peu plus de 5 % s’explique par la crise du textile et la fermeture de plusieurs.

    Le Val-d’Ajol, la commune aux plus de 70 hameaux, fait partie des plus lourdement touchées par le départ de ses citoyens passant de 5 229 Ajolais en 1982 à 3 936 (- 24.8 %) au dernier recensement. « Le Val-d’Ajol a été une des premières à payer la crise du textile à la fin des années 60. Les plus gros hameaux avaient tous leur industrie textile ou métallurgique », explique Jean Richard, le maire de la ville. « Les habitants désertent. La population vieillie et n’est pas renouvelée. On essaie de se défendre avec des services publics et notre dynamisme associatif. On voit arriver avec inquiétude le Scot (Schéma de cohérence territoriale) avec son nouveau code Plu (Plan local d’urbanisme) et la réduction des surfaces constructibles. On se bat pour ne pas laisser la fatalité s’installer ».

    On ne peut pas parler de crise textile sans penser à la vallée de la Moselle. Fresse-sur-Moselle a perdu 28,25 % depuis 1982. « C’est le début de la mécanisation avec des machines qui ont remplacé 10, 20 ou 30 personnes. C’est aussi la fin de la petite agriculture », souligne Dominique Peduzzi, maire de Fresse-sur-Moselle. « De grosses industries ont encaissé et absorbé le coup. Elles ont fait déplacer des populations. La reconversion a été difficile. On a mis en place un certain nombre de politiques d’accompagnements, des activités ; aidé au démarrage de nouvelles activités. Tout ceci prend du temps à se mettre en place. »

    Darney, autre ville meurtrie avec une chute de 1 202 habitants (passant de 1 736 en 1982 à 1144). « Nous avons pris de plein fouet la fermeture de la fromagerie (150 salariés) à la fin des années 80 et celle, dix ans plus tard, de l’usine de fabrication d’épaulettes pour les uniformes de l’armée, auxquelles il faut ajouter la perte normale du milieu rural », explique le maire Yves Desvernes. Darney est forte de cinq établissements médico-sociaux. Sans oublier la fabrique de couverts et la parqueterie Lemoine « qui ont revu le nombre de leurs salariés à la baisse ».

    [d’après Vosges Matin]

  • Hennezel (88) : expo' "L'enfance de jadis dans l'oeil du photographe"

  • Nancy : Stanislas vaut bien une messe pour les 250 ans de sa disparition

    Il y a 250 ans, le 23 février 1766, disparaissait Stanislas Leszczynski, ex-roi de Pologne et duc de Lorraine et de Bar, installé à la tête des duchés en 1737 par son gendre le roi Louis XV. A la mort de "Stanislas le Bienfaisant" la Lorraine est rattachée au royaume de France.

    Ce 23 février 2016, Nancy et la Lorraine se sont souvenus de la mort de Stanislas lors d'une messe célébrée par le Père Bombardier, de l'Oratoire Saint-Philippe Néri, en l'église Notre-Dame de Bonsecours à Nancy, mausolée de Stanislas et de son épouse, Catherine Opalinska.

    Le Saint Sacrifice a été commémoré en présence des autorités civiles, dont Laurent Hénart, maire de Nancy, André Rossinot, président du Grand Nancy, Philippe Richert, président de la région Est, et de l'ambassadeur de Pologne en France.

    [cliché ER]

  • "INRI : la Passion du Christ" en mars à Nancy

  • Thaon-les-Vosges (88) : départ des Soeurs du Très Saint-Sauveur

    [Vosges Matin]

  • La Lorraine à table, une causerie de Jean-Marie Cuny à Laneuvelotte le 27 février

  • Neuviller-lès-Badonviller (54) : il faut sauver les bénitiers Daum

    Ce sont des bénitiers peu communs : ils sont en pâte de verre bleue soufflée enserrée dans du fer forgé et sont surmontés d’une croix en émail. Larges de 39 centimètres et hauts de 22 centimètres, ils font 17 centimètres de profondeur. Ils sont conservés en l’église paroissiale de Neuviller-lès-Badonviller, commune proche de Lunéville. Ces deux bénitiers ont été inscrits aux Monuments historiques le 30 janvier 2013. L’un des deux bénitiers est signé « Daum Nancy ».

    Ces bénitiers ont probablement été réalisés en collaboration avec l’ébéniste et décorateur Louis Majorelle (1859-1926). Ces bénitiers auraient été réalisés vers 1922 après la reconstruction de l'église détruite durant la Grande Guerre. La pâte de verre soufflée associée au fer forgé est un travail classique de Daum à cette époque. Les bénitiers sont accrochés aux murs de l’église Saint-Laurent, construite une première fois en 1616 mais qui a subi de nombreuses destructions au cours de son histoire.  De nombreux dégâts ont été causés à l’édifice pendant la Première Guerre mondiale, ce qui a nécessité sa quasi-reconstruction vers 1920-1921. C’est en vue d’orner la nouvelle église qu’ont été réalisés les deux bénitiers Daum. Cependant, le compte rendu de la bénédiction de la nouvelle église, le 23 octobre 1923, paru dans La Semaine  religieuse du diocèse de Nancy & de Toul ne mentionne pas la présence des bénitiers, mais seulement les nouveaux vitraux et le mobilier. La maison Daum étant fort connue dans la région, il est probable que les bénitiers n’aient pas encore été installés à ce moment-là. 

    L’église actuelle est inspirée du gothique avec sa tour haute et élégante, sa nef vaste et sa voûte ogivale. Elle abrite d’autres œuvres de qualité telles que le mobilier réalisé par Jules Cayette (1882-1953), les vitraux de Gsell et les cloches de Robert. Elle a fait l’objet d’autres restaurations récentes (rosace et vitraux de la tour, toiture).

    Chaque bénitier est formé d’une corbeille de fer forgé plaquée au mur, aux formes très simples évoquant les ondes. Soufflée à travers les ouvertures de ce treillage de métal, une coupe de pâte de verre se gonfle en bulles irrégulières. Le dégradé des bleus plus ou moins foncés et translucides est du plus bel effet. Une croix émaillée plaquée sur le mur surmonte la coupe. La vasque Nord est signée « Daum Nancy ».

    Les bénitiers présentent des altérations communes : un empoussièrement plus ou moins important, surtout localisé dans les creux, ainsi que de légères rayures. En outre, le rebord gauche de l’un des bénitiers est brisé. Ce bénitier présente également des fissures qui semblent le traverser à différents endroits. Malgré ces différentes altérations, le verre semble sain : que ce soit à l’intérieur de la vasque ou à l’extérieur, il n’est pas attaqué chimiquement. L’autre bénitier ne semble pas présenter d’altérations mécaniques ou chimiques (en tout cas sur les parois externes de la vasque). Il est en très bon état structurel.  Seuls des dépôts exogènes de type calcaire semblent être à déplorer.

    La maison Daum Nancy a réalisé peu d’œuvres à caractère religieux. Des réalisations de la même époque peuvent cependant être rapprochées des bénitiers de Neuviller. C’est notamment le cas du vase « verre de jade » conservé au Musée des Beaux-Arts de Nancy. Daum étudie par ailleurs avec Majorelle une série de vases et de coupes faits de verre jade soufflés dans une résille de fer forgé, après inclusion de feuilles d’or qui éclatent au soufflage final. Cette méthode rencontre très vite un grand succès. Les motifs décoratifs sont en revanche passés de mode dans les années 1920 et presque abandonnés, même si certaines œuvres en présentent toutefois encore, notamment des motifs floraux.

    Des étudiants de Science-Po Nancy se sont engagés en faveur de la restauration de ces œuvres religieuses avec le soutien de l'association de la Sauvegarde de l'art français : leur objectif est désormais de trouver des mécènes afin de financer la restauration des bénitiers, ainsi que celle d'un ciboire victime de la mitraille durant la Grande Guerre.

     

    ‡ Visitez le site consacré au projet de restauration des bénitiers Daum : http://leplusgrandmuseedefrance.com/paire-de-benitiers-cristallerie-de-daum/

  • Nancy : hommage au colonel Driant, patriote et visionnaire

    Hommage, samedi 20 février 2016, au lieutenant-colonel Emile Driant à l’occasion du centenaire de sa mort, au Bois-des-Caures, le 22 février 1916, au deuxième jour de la bataille de Verdun.

    C’est en présence de son arrière-petite-fille, Laure Darcos-Driant, épouse de l’ancien ministre de l’Education nationale, qu’a eu lieu à Nancy, sur la place qui lui est dédiée, le dépôt de gerbes en hommage au député de Nancy et héros de Verdun, mort au champ d’honneur.
    Cette manifestation revêtait un caractère solennel, à l’occasion du centenaire de la mort du lieutenant-colonel Driant.

    Parmi les nombreuses personnalités civiles et militaires, on notait la présence de plusieurs membres de la promotion « Lieutenant-colonel Driant » (1965-1967) à Saint-Cyr. Trois jeunes Saint-Cyriens montaient la garde d’honneur devant la plaque commémorative et la cérémonie était rehaussée par la musique de la fanfare du 27e Bataillon de Chasseurs alpins stationné à Annecy et la présence de nombreux porte-drapeaux.

    A l'issue de la cérémonie patriotique, les participant ont assisté à l’inauguration de l’exposition consacrée à Emile Driant dans le hall de l'hôtel de ville. Cette rétrospective évoque à la fois le militaire et le député. Le jeune officier, après avoir été affecté, successivement, au 54e régiment d’Infanterie de ligne, puis au 4e zouaves à Tunis, et été capitaine instructeur à Saint-Cyr, commanda le Ier bataillon de chasseurs à Troyes. Il quitta l’armée, en 1905, pour se lancer dans le journalisme et la politique et fut un proche du général Boulanger. « La patrie avant le parti » fut son slogan de campagne, en 1910. Journaliste à l’Eclair, il assista, en 1906, à des manœuvres allemandes en Silésie et alerta l’opinion sur l’imminence d’un conflit et le manque de préparation de l’armée française. Dans son ouvrage « La guerre de demain », il se montra visionnaire, tout comme il le fut dans « La Révolution de demain ». Sous la signature de Danrit, son nom de plume, il défend le réarmement moral de la nation française. Il est un farouche partisan de la liberté de conscience. Il intervient pour la définition du contenu des programmes des manuels scolaires d’éducation morale et civique, le libre choix de l’enseignement par les parents, la préservation des pouvoirs de l’Etat, par la séparation de l’administration et de la politique... Il participe à de nombreuses campagnes pour la mise en œuvre de réformes sociales et réclame une réduction du déficit budgétaire. Ce fut aussi un "Jules Verne" militaire qui, dans « La Guerre de demain », prônait l’utilisation, par les soldats, de bicyclettes électriques, de fusils à air comprimé et de gilets pare-balles. Dans son discours, le président du Souvenir français a salué la modernité du personnage, véritable "lanceur d’alerte".

    La salle Poirel accueillait en soirée un magnifique concert "sons & lumières" donné par la fanfare du 27e BCA, formation musicale de haute tenue qui a obtenu récemment le premier prix lors des rencontres internationales des musiques militaires à Québec.

    [cliché ©H&PB]

  • 21 février 2016 : il y a 100 ans débutait la bataille de Verdun

    Il y a tout juste 100 ans débutait les combats de Verdun.

    En mémoire de nos ancêtres qui ont donné leur vie pour la défense de la patrie.

  • Nancy commémore le centenaire de la mort du colonel Driant (1916-2016)

    SAMEDI 20 FÉVRIER 2016 A NANCY

    Cérémonie commémorative du centenaire de la mort du colonel Emile Driant
    16h00 - Place Driant

    Exposition « Driant, député de Nancy et héros de Verdun »
    17h00 – Hôtel de Ville

    Grand spectacle son & lumières
    20h30 – Salle Poirel
    Fanfare du 27ème Bataillon de Chasseurs Alpins
    [Entrée libre dans la limite des places disponibles]

  • L'Echo des Trois Provinces de février-mars 2016

    Le magazine des habitants du Pays des Trois Provinces - aux confins de la Lorraine, de la Comté et de la Champagne - propose dans son numéro de février-mars 2016, un vaste panorama des activités et de l'histoire de ce pays rural. A lire notamment :

    - Châtillon-sur-Saône : nobles et notables de la prévôté ducale de Lorraine

    - visite de l'ermitage de Barcan

    - Cherlieu, l'abbaye cistercienne en Comté de Bourgogne

    - l'abbé Tavel, un curé pas très catholique

    - le cadran solaire de Lamarche

    - les Cahiers de Melle Marchal (1914-1918)

    - la tour d'Amance de 1478

    - histoire de la cuisine : la chandeleur

    - la vie des associations

    - les manifestations dans le Pays des Trois Provinces

     

    L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement en adressant ses coordonnées et le règlement (24 € à l'ordre de ADP3P) à : ADP3P, 10 rue Jules-Ferry, 88320 Martigny-les-Bains

  • Pays de la Saône vosgienne : vers une super communauté de communes ?

  • Emile Driant, député de Nancy et héro de Verdun

  • Domremy (88) : L'Accueil du pèlerin bientôt démoli

  • Les Soeurs Bernadette de Thaon-les-Vosges à l'honneur

  • Vive l'Austrasie !

    Le Conseil régional va prochainement lancer une consultation auprès des habitants de la nouvelle grande région (Lorraine, Alsace, Champagne-Ardenne) afin de donner un nom officiel à cette nouvelle région du Grand Est.

    Et pourquoi ne l'appellerait-on pas Austrasie, en souvenir du royaume franc à l'époque mérovingienne ? Ce royaume couvrait le nord-est de la France actuelle, des bassins de la Meuse et de la Moselle jusqu’aux bassins moyen et inférieur du Rhin ; le royaume d'Austrasie peut être considéré comme le berceau de la dynastie carolingienne.

    Quel nom prestigieux pour notre nouvelle région... qui pourra constituer un état indépendant, un jour peut-être...

  • Nancy : de nouvelles plaques pour l'obélisque de la place Carnot

  • "Un scout de France dans la Grande Guerre" : spectacle des Europa Scouts au château de Ville-au-Val le 23 avril 2016

  • Nancy : l'obélisque de la place Carnot à nouveau paré de ses plaques

    A son origine, en 1896, l'obélisque de la place Carnot comptait un groupe sculpté en bronze représentant "La Force et la Paix", ainsi que quatre plaques en bronze. Celles-ci indiquaient, entre autres, le nom du président Sadi Carnot, ainsi que celui du grand-duc Constantin de Russie, qui s'étaient rencontrés à Nancy en 1892, ce qui avait abouti à la signature de l'Alliance franco-russe l'année suivante. A la mort de Sadi Carnot, en 1894, Nancy a donc décidé d'ériger, au nom de la Lorraine, un monument pour la paix des peuples, rendant hommage à ces deux hommes et à leur rencontre historique à Nancy.

    Malheureusement, tous les éléments décoratifs de l'obélisque ont disparu sous l'Occupation sans jamais être retrouvés. Mais depuis le 16 janvier, c'est chose réparée puisque quatre belles plaques en pierre de lave émaillée ornent à nouveau le monument. Fidèles aux plaques d'origine, elles citent, en plus des deux hommes, les trois départements lorrains de l'époque (dont la Moselle ne faisait pas partie) et le nom des chefs-lieux et des sous-préfectures de l'époque.

    Elles ont été inaugurées par le maire et plusieurs élus dans le cadre de l'exposition "L'Ecole de Nancy face aux questions politiques et sociales de son temps" présentée au musée des Beaux-Arts de Nancy.

  • La Nuit des témoins à Nancy le 31 janvier 2016 avec l'AED

  • La Lorraine perd ses habitants

    L’Insee vient de publier les chiffres de population légale pour 2013. La Lorraine compte officiellement 2 345 197 habitants, soit 4 619 de moins qu’en 2012. La nouvelle région Grand Est regroupe 5 552 388 habitants.

    A l’aube de chaque nouvelle année, l’Insee publie les données officielles de population légale pour la France et pour l’ensemble des découpages administratifs du pays. Ces chiffres, qui reflètent la situation de 2013, font désormais office de référence pour l’ensemble des dispositions législatives et réglementaires qui régissent la vie locale, notamment en matière de finances locales, de vie municipale et de fonction publique territoriale.

    La Lorraine est en perte de vitesse démographique : avec 2 345 197 habitants en 2013 contre 2 349 816 en 2012, soit près de - 0,2 %, notre région a perdu des habitants. C’est un signal extrêmement négatif en matière de dynamisme et d’attractivité.

    la nouvelle grande région prend le relais. Bien qu’en perte de vitesse, la Lorraine constitue la partie la plus peuplée de la nouvelle région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine. Elle s’affiche comme la sixième Grande Région française avec 5 552 388 habitants dont 2 345 197 Lorrains, 1 868 183 Alsaciens et 1 339 008 Champardenois. La région Est arrive derrière l’Île de France (11 959 807 habitants), Auvergne-Rhône-Alpes (7 757 595 habitants), Nord-Pas-de-Calais-Picardie (5 987 883 habitants), Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes (5 844 177 habitants), et Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées (5 683 878 habitants).

    La démographie est à l’arrêt. La population lorraine a augmenté de 0,4 % par an entre 1968 et 1975 avant de diminuer faiblement mais régulièrement (- 0,1 % par an) jusqu’en 1990. Cette baisse était due à un fort déficit migratoire (- 0,6 % par an) que l’excédent naturel (+ 0,5% par an) ne parvenait pas à compenser. La région enregistrait plus de départs et de décès que de naissances. La croissance démographique de la Lorraine a pourtant repris à partir de 1999 (+ 0,2% par an jusqu’en 2007, puis +0,1 % jusqu’en 2012) grâce à une réduction des pertes migratoires. Le chiffre 2013 qui vient de tomber inverse la tendance. La fuite migratoire a repris. Le déficit final, proche de 0,2 %, n’a rien de neutre.

    Natalité et mortalité. Les chiffres concernant la natalité en Lorraine ne sont pas excellents. L’indice conjoncturel de fécondité (ICF) s’établit à 1,8 enfant par femme en 2013 dans la région, contre 2 enfants pour la moyenne de la France métropolitaine. Si la fécondité des Lorraines de moins de trente ans est comparable à la moyenne française, celle des Lorraines de plus de trente ans est en deçà de la moyenne. La Lorraine est en queue de peloton dans le classement des régions, juste devant l’Aquitaine, le Limousin et la Corse. Le taux de natalité en Lorraine s’établit à 11,3 naissances pour 1 000 habitants, inférieur à la moyenne nationale de 12,7.

    Le taux de mortalité atteint 9,4 décès pour 1 000 habitants, plus fort que la moyenne française, établie à 8,7.

    Les départements. En matière de population, le département de la Moselle caracole toujours loin devant les autres départements lorrains. Il progresse même légèrement, passant de 1 046 468 habitants à 1 046 873. En revanche, la Meurthe-et-Moselle trébuche. Elle voit sa population se réduire de 733 266 habitants en 2012 à 731 004 en 2013. Les Vosges poursuivent leur glissade en passant de 377 282 habitants à 375 226 et la Meuse suit la même tendance, avec une petite perte, de 192 800 à 192 094.

    Nancy rit, Metz pleure. Selon les derniers chiffres de l’INSEE, Nancy a gagné des habitants entre 2012 et 2013, passant de 105 067 à 106 342, tandis que Metz en perdait, passant de 119 551 à 118 634. Nancy se redresse alors que sa population avait tendance à décliner légèrement depuis 2007.

    Quelles solutions pour sauver la Lorraine ?

    - une politique économique régionaliste active et volontariste : développer son économie en incitant les Lorrains a investir chez eux et ainsi éviter de voir la "matière grise" et notre jeunesse quitter la région

    - une politique familiale et nataliste volontariste : favoriser les familles en incitant les mères ou les pères à élever leurs enfants à la maison en versant un véritable salaire familial

    - valoriser la Lorraine en encourageant la sauvegarde de son patrimoine historique, architectural, paysager, intellectuel et traditionnel.

    Bref, allier modernité et traditions.

    Mais les politiques ont-ils la volonté de sauver notre Lorraine, eux qui ne pensent qu'à faire la course aux mandats électifs et dénigrer nos territoires et les racines de la France...

  • Bruyères (88) : l'aménagement de l'oratoire de la ferme des Anges se poursuit

    [Vosges Matin]

  • le 100ème numéro de La Gazette Lorraine

    La Gazette Lorraine a 25 ans révolus… et l'association CHATEL un peu plus… Ce n'est plus à proprement parler une jeune association, même si nous n'avons pas vu le temps passer, même si celui-ci n'a pas émoussé nos passions, nos enthousiasmes et nos combats !

    Un numéro anniversaire est toujours compliqué à gérer. Faut-il faire comme si de rien n'était, et ne rien changer ? Faut-il au contraire en profiter pour faire une révolution… autre temps, autre mœurs, autre engagements ? Certainement pas !

    Pour notre vingtième anniversaire, nous avions sollicité des artistes, écrivains, photographes, illustrateurs… Ils nous avaient donné leur vision de la Lorraine…

    Nous avons donc choisi de faire ce numéro 100 une revue particulière, tournée vers le bilan, celui de l'association CHATEL et de La Gazette Lorraine. Un numéro qui nous permet de transmettre, des plus anciens aux plus récents de nos lecteurs, notre histoire, nos engagements et nos convictions. Aujourd'hui, les conditions institutionnelles, politiques et sociales ont changé. Une réforme territoriale est en effet en cours en Lorraine qui, comme entité administrative, disparaît au profit d'une grande région pour laquelle le nom est encore à trouver.

    Alors comment faut-il envisager l'avenir de la revue? La Gazette Lorraine aura-t-elle encore un sens demain ? Faut-il proposer désormais une Gazette de la Grande Région ? Ou au contraire, arrêter là notre chemin ? Évidemment non !

    De toutes ces questions nous n'avons pas fait l'impasse au sein de notre comité de rédaction. La Gazette Lorraine restera La Gazette Lorraine car les frontières, les institutions et le sens de l'histoire n'ont jamais gommé ni les territoires, ni les traditions, ni les richesses qu'ils recèlent.

    Loin de nous une idée de repli sur soi. Fidèle à notre engagement de toujours, La Gazette ne défendra pas la vision d'un territoire replié sur lui-même, enfermé, réducteur… Notre vision du patrimoine, de l'environnement, des traditions est au contraire une vision d'ouverture, de connaissance et un engagement.

    Nous continuerons donc à offrir demain une revue fidèle à ce qu'elle a été jusqu'ici… une revue qui continuera à évoluer avec son temps et son époque.

    Nous travaillons depuis quelques moi déjà pour vous proposer un nouveau graphisme, renouveler quelques rubriques ou rendez-vous, intégrer, quand ceci est justifié, un regard et une ouverture vers l'ensemble des territoires de notre nouvelle grande région aussi !

    Ce numéro 100, différent des 99 précédents et de ceux qui lui succèderont, est aussi, l'occasion de poser la question de la pertinence de cette grande région pour laquelle nous avons récemment.

    Aussi, à titre exceptionnel et contrairement à nos habitudes, nous avons sollicité cet automne les élus jusqu'ici en charge des trois exécutifs régionaux, ceux des quatre départements lorrains ainsi que le président du Sillon Lorrain, entité atypique et structurante du territoire majeure !

    Merci à nos abonnés et à nos lecteurs pour la fidélité, le soutien, l'intérêt témoignés tout au long de ces 25 années !

    le directeur de la publication, Stéphane Wieser

    SOMMAIRE :
    • Questions posées aux présidents des régions:Jean-Paul Bachy (Champagne-Ardennes), Philippe Richeret (Alsace), Jean-Pierre Masseret (Lorraine), Patrick Weiten (Moselle), Claude Leonard (Meuse), François Vanson (Vosges)
    • l'Abécédaire de la Grande Région
    • L'Art Nouveau, un engagement
    • Donner à voir, une mission
    • Préserver - Conserver - Restaurer
    • Comprendre l'universel et le local
    • L'environnement, un impératif
    • Les éditions de La Gazette (collections "Tourisme et Patrimoine", "Histoire et Archéologie", "Art et Découverte")

     

    La Gazette Lorraine est une revue trimestrielle disponible sur abonnement (15 €). Envoyez vos coordonnées postales et votre règlement par chèque à l'ordre de "CHATEL" à : LA GAZETTE LORRAINE, 44 AVENUE DU CHÂTEAU, 54600 VILLERS-LES-NANCY

  • Buissoncourt (54) : messe en l'honneur du "Bon Père de Buissoncourt" le 31 janvier 2016

    Dimanche 31 janvier 2016 à 17h00 en l'église de Buissoncourt, entre Nancy et Saint-Nicolas-de-Port, une messe sera célébrée en l'honneur de l'anniversaire de la mort du Père Charles Lambert, dit "le Bon Père de Buissoncourt".

    L’abbé Charles Lambert est né à Seichamps le 1er janvier 1664 et est décédé à Buissoncourt le 28 janvier 1710. Sous sa direction, la paroisse de Buissoncourt s'est particulièrement développée. Sa sainteté était connue de tous, aussi bien de ses confrères prêtres que des gens qui venaient prendre conseil auprès de lui. C’était un peu le « curé d’Ars » lorrain en ce début du XVIIIe siècle.

    Il est à l'origine de plusieurs miracles de son vivant et encore plus après sa mort. Les populations de Buissoncourt et des environs en gardent toujours un souvenir fidèle.

  • Le 539e anniversaire de la Bataille de Nancy "officiellement" fêté par les fidèles Lorrains

    Le 539e anniversaire de la Bataille de Nancy a été commémoré place de la Croix-de-Bourgogne à Nancy par les Lorrains fiers de leur identité et de leur histoire.

    Depuis 1977, chaque 5 janvier en début de soirée, c'est désormais une tradition bien établie de fêter la victoire des troupes de René II de Lorraine sur celles de Charles-le-Téméraire remportée le 5 janvier 1477, veille de l'Epiphanie. Dans sa harangue, Jean-Marie Cuny, initiateur et mainteneur de cette belle tradition, épaulé par l'association Mémoire des Lorrains, n'a pas manqué de rappeler les circonstances de cette bataille tout en les reliant à la commémoration que la Lorraine s'apprête à célébrer en 2016 : les 250 ans de la réunion des duchés de Lorraine et de Bar à la France.

    Fidèle à la Lorraine historique et indépendante des ducs, Jean-Marie Cuny a rappelé que les Lorrains, fidèles à leurs souverains, n'avaient pas accepté de gaieté de cœur « l'annexion » de leur pays par le royaume des lys. « Célébrer la perte de notre identité ? Sûrement pas, je ne peux m'y résoudre » a t-il déclaré. « Au cours de notre histoire, l'attachement viscéral des Lorrains à leur terre, à l'histoire et à la famille ducale, tout au long des siècles s'est prolongé jusqu'à nos jours avec les relations entretenues avec les descendants de nos ducs de Lorraine, dont l'archiduc Otto de Lorraine-Habsbourg a été le lien et l'éminent représentant à une époque récente. »

    Et de rappeler encore que cette annexion ne s'est pas faite dans la douceur. « Après les malheurs et misères de la guerre de Trente Ans, l'occupation des duchés de Lorraine et de Bar par les troupes françaises, le démantèlement de nos principaux châteaux, la ville de La Mothe entièrement rasée, la France a voulu l'anéantissement de notre patrie ». Bref, on comprendra que nos Lorrains fidèles à leur pays n'apprécient guère le règne de Stanislas, placé par Louis XV, qui a préparé l'intégration de la Lorraine au royaume puis à la République.

    La date du 5 janvier rappelle la victoire du jeune duc René II sur le puissant Charles-le-Téméraire ; la Bataille de Nancy de 1477 changea alors la carte de l'Europe. Ce ne fut pas un évènement anodin. M. Cuny a demandé une nouvelle fois que l'on commémore officiellement cette grande date de l'histoire, qui le fut d'ailleurs jusqu'à la Révolution.

    Cette manifestation bon enfant s'est clôturée par un feu d'artifice et par le vin chaud et le pain d'épices partagés entre la bonne soixantaine de fidèles Lorrains présents.