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La vie en Lorraine - Page 22

  • Mercredi des Rogations et vigile de l'Ascension

    Messe de la Vigile de l'Ascension

    en l'église Marie-Immaculée

    33 avenue Général Leclerc à Nancy

    mercredi 13 mai à 18h30

    (rite extraordinaire de l'Eglise catholique)

  • Vaucouleurs (55) : une plaque en hommage à l'historien Henri Bataille

    Le dimanche 10 mai, en la solennité de la fête de sainte Jeanne d'Arc, l'association des Amis d'Henri Bataille a inauguré un plaque commémoratrice en l'honneur de l'historien de la cité johannique, Henri Bataille (1908-2008), lui qui a consacré toute sa vie à Jeanne et à Vaucouleurs.

     Il fut un précurseur dans le domaine de la sauvegarde du patrimoine historique puisque son action contribua à sauver deux tours des fortifications de Vaucouleurs du XIVe siècle .

    Historien de Jeanne d'Arc, écrivain, poète et archéologue par ses fouilles menées au château du Sire de Baudricourt, il fut aussi un guide infatigable des lieux historiques, où il accueillit des milliers de visiteurs. Sans oublier le millier de conférences données en Europe afin de financer fouilles et travaux à Vaucouleurs !

    Souvent dénigré et incompris, Henri Bataille est aujourd'hui bien oublié... Cette plaque contribue donc à maintenir le souvenir de l'homme et à rendre hommage à celui qui oeuvra pour sauver la mémoire de la cité qui arma Jehanne "la bonne Lorraine".

    [cl. courtoisie de M. Raoul Charles, président des Amis d'Henri Bataille]

  • Emile Gallé et le verre

    Emile Gallé (1846-1904), artiste, industriel d'art et président de l'Ecole de Nancy, est demeuré célèbre pour son œuvre de verrier. Il a su, dans cette matière, exprimer intensément la multiplicité de ses recherches et de ses engagements.

    Riche de 458 pièces, la collection des verreries de Gallé conservée au musée de l'Ecole de Nancy est passionnante à plus d'un titre, par la quantité et la qualité des pièces, par la diversité et l'étendue des inspirations et des techniques. Elle est une référence pour appréhender l'œuvre du verrier.

    Cette collection revêt, de plus, un caractère symbolique fort : c'est l'artiste lui-même qui a choisi en 1904, les premières pièces qui la constituent. Des enrichissements successifs ont permis de réunir services de verres, objets d'art, luminaires et études situés entre 1867, date de ses premières créations personnelles, et 1904, année de sa disparition, marquée par l'aboutissement de ses expériences formelles et décoratives.

    Un bel ouvrage à parcourir pour découvrir cette remarquable collection mise en valeur dans le cadre du musée de l'Ecole de Nancy.

     

    ‡ Emile Gallé et le verre. La collection du musée de l'Ecole de Nancy, collectif, éditions Somogy, 2014, 221 p., ill. (35 €).

  • 37ème pèlerinage Domremy-Vaucouleurs avec une jeunesse enthousiaste

    Le 37ème pèlerinage Domremy-Vaucouleurs organisé par Jean-Marie Cuny a rassemblé de nombreux pèlerins venus de Lorraine bien sûr, mais également des Lorrains expatriés heureux de remettre leurs pas dans ceux de Jehanne d'Arc.

    C'est sous un chaud soleil printanier que c'est déroulé ce pélé' initié en 1978 par Jacques Millière, un ancien militaire d'Indochine et des bataillons de Corée. Scouts et guides Europa-Scouts ont participé nombreux à cette marche spirituelle avec entrain et bonne humeur.

    La messe du pèlerinage a été célébrée cette année par l'abbé Thierry Laurent, prêtre de l'archidiocèse de Paris et aumônier du lycée Stanislas, mais aussi Lorrain et ancien pèlerin ! Au cours de la messe, une jeune fille a fait sa première communion. Saluons le chœur grégorien mixte improvisé qui a remarquablement assuré la partie chantée de la liturgie.

    Après le pique-nique, le pélé' s'est poursuivi jusqu'à Vaucouleurs où a eu lieu le salut au Saint-Sacrement en l'église paroissiale, avant que les cérémonies scoutes clôturent cette 37ème édition du pèlerinage des Lorrains fidèles à leur Jeannette !

    A l'issue, quelques pèlerins autour de Jean-Marie Cuny ont assisté au dévoilement d'une plaque en hommage à l'historien et sauveteur des remparts de Vaucouleurs : Henri Bataille (1908-2008). Cette manifestation était initiée par l'association des Amis d'Henri Bataille présidée par Raoul Charles.

    ‡ Plus de photos ici https://www.facebook.com/pages/Lotharingisme/236037909753469?fref=ts

  • Alfred Renaudin, les couleurs de la Lorraine

    Le château de Réchicourt-le-Château, Alfred Renaudin, huile sur toile.

    Lumineux, véridique et sensible sont les adjectifs qualifiant l’art d'Alfred Renaudin (1866-1944), peintre qui nous livre sa vision de la Lorraine au tournant des 19ème et 20ème siècles. C’est ce regard, empreint d’une poésie retenue, que l’exposition du musée du château de Lunéville souhaite présenter lors de cette exposition.

    Né dans les Vosges en 1866, Alfred Renaudin fait ses premières armes à la faïencerie Keller et Guérin de Lunéville, où son talent lui vaut d’être reconnu comme artiste à part entière. Sa formation se poursuit dès lors à Nancy puis à Paris, auprès de maîtres en vue. Les voyages en Afrique du Nord, en Italie et en Angleterre ne lui font pas oublier sa Lorraine natale. De Verdun à Fénétrange, de Longwy à Lunéville, il sillonne à bicyclette vallons, rives et forêts, offrant le témoignage d'une réalité, rurale ou urbaine, aujourd’hui oubliée. L’émotion toujours intacte de ses paysages nous entraîne vers un voyage immobile.

    Partons sur les traces de ce peintre, authentique et sincère, qui nous donne la clé de son œuvre par cette simple phrase en forme d’invitation : «  je veux qu'on se promène dans mes toiles ».

    ‡ Alfred Renaudin (1866-1944). Les couleurs de la Lorraine, exposition du 1er juillet au 27 septembre 2015 au Musée du château de Lunéville.

    ‡ Bon de souscription pour le catalogue de l’exposition ci-dessous à recopier :

    Nom : ............................. Prénom : .......................

    Adresse : ...........................................................

    souhaite réserver ..... exemplaire(s) de l'ouvrage "Alfred Renaudin. Les couleurs de la Lorraine" au prix de 25 € l'unité franco de port.

    Ci-joint un chèque libellé à l'ordre de SERGE DOMINI EDITEUR.

    Bulletin à envoyer à : SERGE DOMINI EDITEUR | BP 10002 | 57131 ARS-SUR-MOSELLE CEDEX

  • L'association "Pour La Mothe" dresse son bilan

  • Nancy : 150e anniversaire du couronnement de la Vierge de Bonsecours

    Dans le cadre de la préparation des fêtes du 150ème anniversaire du couronnement de la Vierge de Bonsecours accordé le 3 septembre 1865 par le Bienheureux pape Pie IX sur la demande de Mgr Lavigerie, évêque de Nancy & de Toul,

    la paroisse Saint-Pierre - Notre-Dame de Bonsecours de Nancy

    propose le vendredi 22 mai 2015

    une conférence sur l'histoire du couronnement de la Vierge et les miracles obtenus à N.-D. de Bonsecours

    ainsi qu'une procession suivie de la messe

     

     

  • Le crâne de Jean-Nicolas Stofflet doit-il revenir à Bathelémont, son village natal ?

  • Pèlerinage des Lorrains entre Domremy et Vaucouleurs les 9-10 mai 2015

    Dans les pas de Jehanne avec les pèlerins de Lorraine  [cl. archives H&PB].

    >> Samedi 9 mai : rendez-vous sur le plateau de Notre-Dame de Beauregard, au dessus de Maxey-sur-Meuse, à partir de 19h00. Veillée à 21h00 animée par les Europa-Scouts de la IIIe Nancy et les Guides de la IIe Nancy.

    >> Dimanche 10 mai : départ à 8h30 précises de l'église Saint-Remy de Domremy. Brève étape à Notre-Dame de Bermont. Arrivée à midi à Champougny.

    12h00 : messe en l'église Saint-Brice de Champougny célébrée par M. l'abbé Thierry Laurent, prêtre de l'archidiocèse de Paris et ancien de la IIIe Nancy.

    13h00 : Repas tiré des sacs.

    Nouveau départ à 14h30. Arrivée à Vaucouleurs à 17h00/17h30 suivi du salut au Saint-Sacrement.

  • Des trésors du château d'Haroué mis en vente

    C’est le cœur serré que Minnie de Beauvau-Craon se résout à vendre aux enchères une quarantaine d’objets des collections du château pour assurer la pérennité de la demeure historique. Elle a choisi l’étude de Me Rémy Le Fur à Drouot pour procéder à la vente. Pour deux raisons. C’est une maison française et, par ailleurs, elle ne pouvait pas faire de préférence parmi les deux maisons internationales d’origine anglaise, Sotheby’s et Christie’s. Sa belle-mère, Laure de Beauvau, fut longtemps présidente de la première et elle a beaucoup d’amis dans la seconde.

    C’est donc le 15 juin à Drouot que seront vendus les objets sélectionnés parmi lesquels la fameuse épée du connétable, celle qu’offrit le duc Léopold de Lorraine à son ami Marc de Beauvau en le nommant grand écuyer en 1697. Elle est estimée entre 700 000 et 800 000 €. Elle a sa place au Musée lorrain et la princesse espère qu’une souscription pourra être lancée pour permettre à l’institution d’acquérir cette pièce du patrimoine lorrain. Figurent aussi dans cette vacation trois paires de torchères dues au célèbre bronzier Pierre-Philippe Thomire (1751-1843) ; l’ensemble étant évalué entre 250 000 et 300 000 €. Le portrait de Louis de Beauvau à 29 ans, datant de 1598, pourrait faire monter les enchères jusqu’à 80 000 €.

    Enfin, Minnie de Beauvau-Craon espère que le tableau de Claude Jacquard, représentant le mariage de la princesse de Beauvau, fille de Léopold, avec le prince de Lixheim, au château de Lunéville, trouvera logiquement sa place dans la demeure où se passa l’événement. Pas question de se séparer du mobilier royal, celui de Louis XVIII dû à l’ébéniste Bellange.

    La princesse s’est trouvée face à un choix douloureux et même si elle a été beaucoup soutenue par les collectivités territoriales, la crise économique n’a pas épargné le château. « Il est de la taille des châteaux de la Loire mais ne reçoit pas autant de visiteurs et l’exposition Givenchy n’a pas fait venir à Haroué autant de visiteurs qu’espéré : 22 000 en Lorraine alors que la même exposition, dans une mise en scène identique, a reçu 130 000 visiteurs, à Madrid. »

    Pour autant, la princesse, qui se considère comme gardienne et maillon d’une chaîne patrimoniale, ne baisse pas les bras.

    Elle ouvre son château à la visite, depuis le 1er mai, tous les week-ends et jours fériés et tous les jours en juillet de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Par ailleurs, elle accueillera, cet été, l’équipe d’Opéra en plein air pour la Traviata de Verdi, dans une mise en scène d’Arielle Dombasle.

    [d'après ER]

  • Travaux à l'abbaye Notre-Dame d'Autrey (88)

  • Nancy : inauguration d'un monument à la mémoire des victimes du Génocide arménien de 1915

    Installation du monument du souvenir du Génocide arménien de 1915 devant la basilique N.-D. de Lourdes à Nancy le 25 avril 2015 [cl. ER].

     

    Samedi 16 mai 2015 à 11h00 sur le parvis de la basilique Notre-Dame de Lourdes, avenue Général Leclerc à Nancy,

    Sous le haut patronage de M. Laurent Hénart, maire de Nancy,

    et de Monseigneur Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et Toul,

    inauguration d’un monument commémoratif

    à la mémoire des victimes du Génocide Arménien de 1915,

    en présence de Monseigneur Vahan Hovhannisian,

    primat du diocèse de France de l’Eglise arménienne apostolique.

  • Nancy : exposition « Trois siècles au service des enfants : de la Maison des orphelines au lycée Charles de Foucauld »

     Nancy, orphelinat de jeunes filles dite Maison des orphelines Sainte-Elisabeth, Vue d'ensemble, fin 19e siècle. Tronquart, Martine (reproduction). Conservée aux Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, cote 101 J 114) © AD54 © Région Lorraine - Inventaire général.

     

    A partir du 28 avril 2015 dans la chapelle Sainte-Elisabeth, angle rue des Tiercelins - rue Jeannot à Nancy.

    Exposition réalisée pour le tricentenaire de la Maison des orphelines par la Fondation Solidarité lorraine, avec le concours scientifique et technique du service régional de l’Inventaire général du patrimoine culturel.

    La Maison des orphelines fut fondée à Nancy en 1715 afin d’accueillir les enfants les plus démunis. Dirigée depuis le début du XIXe siècle par les Sœurs de la Doctrine chrétienne, et administrée par la Fondation Solidarité lorraine, elle abrite aujourd’hui le lycée Charles de Foucault.

    Entrée gratuite.

     

     

     

     

  • Plombières-les-Bains (88) : vers la réfection de la toiture de l'église Saint-Amé ?

  • Mirecourt (88) : la tradition luthière bien vivante

  • Nancy : exposition sur « L'ordre des Prêcheurs en Lorraine »

    Blason, portail d'accès chapelle des Dominicains, Nancy [cl. H&PB].

     

    Présents en Lorraine dès les années 1220, les frères Pêcheurs sont appelés dominicains du nom de leur fondateur, saint Dominique.

    Nancy abrite depuis 1843 le premier couvent fondé en France après la suppression de l’ordre durant la Révolution, couvent qui est à l’initiative de cette exposition visible du 24 avril au 6 mai 2015.

    L'exposition est réalisée pour le 800e anniversaire de la fondation de l’ordre des Prêcheurs, avec le concours scientifique, technique et financier de la Région Lorraine, service régional de l’Inventaire général du patrimoine culturel. 

     

    Du 24 avril au 2 mai 2015

    exposition « L’ordre des Prêcheurs en Lorraine »

    "Galerie 9"

    9 rue Gustave Simon à Nancy

    Tous les jours de 14h à 18h,

    vendredi 1er mai : de 10h à 12h et de 14h à 18h.

     

  • Epinal : cure de jouvence pour l'orgue de choeur de la basilique Saint-Maurice

  • Jeanne d'Arc en histoire et en musique à Domremy le 25 avril 2015

     

    ‡ Plus d'info sur http://crulh.univ-lorraine.fr/content/jeanne-darc-en-histoire-et-en-musique-2eme-partie

  • 9 et 10 mai 2015 : 37ème pèlerinage Domremy-Vaucouleurs dans les pas de Jehanne d'Arc

    Les pèlerins lorrains dans les pas de Jehanne d'Arc [cl. archives 2014 ©H&PB].

     

    L'association Pèlerins de Lorraine invite tous les Lorrains - et tous les autres aussi, le Lorrain n'est pas sectaire ! - au traditionnel pèlerinage Domremy-Vaucouleurs qui se déroulera les 9 et 10 mai prochains selon le programme suivant :

    - samedi 9 mai à 19h00 : rendez-vous à la chapelle de Beauregard à Maxey-sur-Meuse avec la IIIe Nancy Europa Scouts pour le bivouac.

    - dimanche 10 mai à 8h00 :

    > rendez-vous devant l'église Saint-Rémy de Domremy pour le départ du pèlerinage avec une halte à Notre-Dame de Bermont, puis direction Champougny pour la messe.

    > messe à 12h00 en l'église paroissiale par l'abbé Thierry Laurent, prêtre du diocèse de Paris (mais Lorrain de naissance !).

    > repas tiré du sac à l'issue de la messe, puis à 14h00 départ pour Vaucouleurs où aura lieu le Salut au Très Saint Sacrement en l'église paroissiale.

    Fin du pélé' vers 17h30.

  • Soulosse-sous-Saint-Elophe (88) : vers une restauration de la chapelle Saint-Epéotte

  • Nancy : place nette pour les travaux du nouveau Musée lorrain

  • La vache Vosgienne devient une marque

    [VM]

  • Chaumousey (88) : des cartes postales pour restaurer l'église

    [Vosges Matin]

  • Le devenir des lieux de culte : un enjeu sociétal

    Ouverture des communications de l'après-midi sous la présidence du doyen honoraire de la faculté de Droit Olivier Cachard et des intervenants Fabrice Gartner et du Père Bruno Gonçalves [cl. H&PB].

     

    La faculté de Droit de Nancy accueillait jeudi 9 avril 2015 une journée d'études sur "Le devenir des lieux de culte : un enjeu sociétal" organisée en partenariat avec le diocèse de Nancy et de Toul et la congrégation de l'Oratoire de Nancy.

    Cette journée était placée sous la présidence conjointe de Mgr Papin, évêque du diocèse, de Eric Germain, doyen de la faculté de Droit, Sciences économiques et Gestion de Nancy, et de Laurent Hénart, maire de Nancy.

    La matinée a été consacrée aux approches différenciées de l'église, un lieu unique pour une réalité multiple avec trois éclairages proposés par Sophie Gall-Alexeeff, membre du Service national de la pastorale liturgique et sacramentelle, Yves Gry, professeur émérite de l'Université de Lorraine, et de Rose-Marie Falque, présidente de l'association des maires de Meurthe-et-Moselle et conseiller départemental.

    L'après-midi a permis de faire le point sur l'impact des mutations de la société contemporaine sur l'affectation cultuelle des églises. Un état des lieux des églises affectées en Meurthe-et-Moselle a été présenté par Mireille-Bénédicte Bouvet, conservateur du Service régional de l'Inventaire général, le Père Gonçalves, de l'Oratoire de Nancy, a développé les possibles dérogations au principe de l'affectation cultuelle, et Fabrice Gartner, professeur à la faculté de Droit de Nancy, a rappelé les tendances de la jurisprudence administrative au regard des lieux affectés au culte.

    L'avenir de nos lieux de culte réside avant tout dans la pratique des fidèles et la capacité "d'inventivité" de l'Eglise qui doit se réapproprier le terrain perdu.

    Certains intervenants se sont voulus rassurant en rappelant que l'avenir de nos églises réside dans leur grand intérêt patrimonial et historique : les églises sont les premiers musées de France et représentent l'identité de nos territoires. Seulement, il y aura forcément des choix à faire dans la conservation des édifices...

  • Les crécelles vosgiennes de la Semaine Sainte

    Semaine pascale, temps des crécelles... Sauf que cette tradition tend à se perdre dans nos paroisses rurales.

    Il est de tradition liturgique qu'au chant du Gloria de la messe du Jeudi saint les cloches se taisent jusqu'à la nuit de la vigile pascale, nuit de la résurrection du Christ. Pendant ce temps court, les enfants de choeur remplaçaient les sonneries par le bruit des crécelles (ou bruants, dans nos Vosges) en annonçant angélus et offices religieux.

    Désormais, plus de servants de messe, plus de crécelles, plus de tradition.

    Saluons les "villages gaulois" qui résistent à cette disparition et, notamment la paroisse de Lignéville, dans le sud-ouest vosgien, qui continue vaille que vaille à maintenir vivante cette tradition pascale !

    Et après l'effort, le réconfort avec la tournée (ou "roulée") des enfants de choeur qui se voient offrir friandises, menues piécettes... et des oeufs !

  • Monde rural, ton patrimoine fout le camp !

    Ancienne ferme lorraine, XVIe-XVIIe-XVIIIe-XIXe s., Bleurville [cliché H&PB].

    Malgré quelques initiatives louables de la part des collectivités locales et de quelques associations, le patrimoine historique et traditionnel de nos campagnes a du souci à se faire. Quelques réflexions sur un patrimoine en péril.

    Crises à répétition, exode rural, industrialisation de l'économie agricole, vieillissement de la population, désertification... Nos villages et bourgs du Pays des Trois Provinces sont confrontés à une foule de défis à relever. L'avenir de son patrimoine traditionnel en fait partie.

    Une des conséquences des multiples causes de ce déclin, c'est bien celui de la disparition de son patrimoine de pays. On pourra nous objecter que des efforts ont été engagés ces dernières années afin de sauver de la ruine maisons de caractère, chapelles, calvaires, lavoirs et autres éléments du bâti vernaculaire, mais ne sommes nous pas rattrapés par le temps ? Nos villages sont également confrontés à un volume important d'habitations abandonnées et délaissées par des propriétaires qui ne savent qu'en faire face à la mévente de ces biens.

    Nos villages sont les héritiers de générations de paysans qui nous ont transmis un patrimoine bâti qui constitue l'identité de notre pays : pour les Vosges notamment, usoirs, village-rue, fermes à portes charretières cintrées, toits à auvent, vaste cheminée avec cendrier sont autant d'éléments symboliques qui distinguent nos villages lorrains des villages francs-comtois ou champenois. Or, en acceptant que nos fermes traditionnelles disparaissent, c'est accepter que nos terroirs se fondent dans un « grand tout » sans identité, sans caractère, sans personnalité ! Lors de nos déplacements en France ou à l'étranger, nous sommes tous en admirations devant les efforts réalisés pour mettre en valeur le bâti typique local – observez par exemple ce que nos voisins Alsaciens sont capables de réaliser pour conserver leur habitat traditionnel ! -, alors que nous acceptons sans broncher l'éradication des plus anciennes maisons paysannes de nos villages.

    Et nos édiles continuent à marcher sur la tête en investissant dans l'aménagement de lotissements sans âme alors que nos bourgs et villages saturent d'immeubles à vendre... Ne vaudrait-il pas mieux réfléchir à un soutien financier volontariste afin d'inciter les jeunes accédants à la propriété à investir dans l'achat de maisons anciennes, permettant ainsi à la fois de revitaliser des quartiers à l'agonie et de contribuer également au « vivre ensemble », antienne dont on ne cesse de ressasser telle une pieuse incantation ?

    Autre piste à explorer : pourquoi ne pas envisager de pénaliser fiscalement les propriétaires indélicats et sans scrupules qui, après avoir pillé leurs propriétés des éléments architecturaux les plus remarquables, les laissent scandaleusement tomber en ruine, comme c'est le cas avec cette ferme des XVIe-XVIIe-XVIIIe-XIXe siècles à Bleurville qui est entrée en agonie depuis déjà de longues années. Sans parler de ceux qui, tout simplement, n'assurent même plus l'entretien courant en garantissant le clos et le couvert !

    Nos villages s'appauvrissent, c'est une réalité évidente (population âgée à revenus modestes et personnes sans travail de plus en plus nombreuses). Cependant, il faut savoir que le salut ne viendra que des populations locales qui sauront se prendre en charge et engager des actions concrètes en faveur de la sauvegarde et de la valorisation de leur patrimoine traditionnel et vernaculaire ; cela peut se faire sans engager pour autant des moyens financiers considérables. C'est une tâche exaltante qui nous attend... Encore faut-il vouloir s'y atteler.

  • Joyeuse et sainte fête de Pâques !

     

     

    Bénédiction et partage des œufs et chocolats de Pâques à l'issue de la messe, église Marie-Immaculée, Nancy [cl. ©H&PB].

  • Samedi Saint : vigile pascale

    Vigile pascale en l'église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville [cl. archives ©H&PB].

     

    Voici la nuit, l’immense nuit où tout culmine, voici la nuit, l’immense nuit où tout devient possible.

    Célébrons notre Pâque, célébrons notre Christ !

    L’espérance est plus forte que le désespoir. La vie est plus forte que la mort. L’amour a le dernier mot. Tout ce que nous pensions perdu dans les ténèbres renaît en vie nouvelle : nous sommes fils et filles de Dieu ! Nous sommes les disciples du Ressuscité.

    Célébrons notre Pâque, célébrons notre Christ !